• BONJOUR A TOUS ET

    bienvenue (2)

     CHEZ FRANCESCA 

  • UN FORUM discussion

    http://devantsoi.forumgratuit.org/

    ............ ICI ............
    http://devantsoi.forumgratuit.org/

  • téléchargement (4)

  • Ma PAGE FACEBOOK

    facebook image-inde

    https://www.
    facebook.com/francoise.salaun.750

  • DECOUVERTES !

    petit 7

  • BELLE VISITE A VOUS

    aniv1

    PETITS COINS DE PATRIMOINE QUI SERONT MIS EN LUMIERE AU DETOUR DE NOTRE REGION DE FRANCE...

  • Cathédrale St-Etienne-Auxerre

    St-Etienne Cathédral, Auxerre

    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

  • M

    JE SUIS ORIGINAIRE MOI-MEME DE LA BOURGOGNE....

  • FRANCE EN IMAGES

    G

    « Un monument restauré traduit les connaissances, les ambitions, les goûts, non seulement du maître d’oeuvre mais aussi du maître d’ouvrage : c’est le vrai révélateur de l’appréhension des édifices par une génération donnée, qui leur permet de reconnaître pour sien un édifice centenaire. » citation de Françoise Bercé.

  • amis

  • Méta

  • amis

  • Architecture Française

    5

  • Artisanat Français

    1

  • A

  • amour-coeur-00040

  • montagne

    Tout devient patrimoine : l'architecture, les villes, le paysage, les bâtiments industriels, les équilibres écologiques, le code génétique.

  • 180px-Hlézard1

  • Patrimoine Français

    3

    Citation sur la France.
    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

  • a bientot

  • Accueil
  • > Archives pour octobre 2015

Reconnaître les Arbres

Posté par francesca7 le 6 octobre 2015

 

« La forêt est un endroit couvert de végétaux et notamment d’arbres. On y trouve aussi toutes sortes d’animaux. Les forêts couvrent 4 milliards d’hectares dans le monde. »

1. La forêt tempérée : c’est la nôtre. On la rencontre en Europe, en Asie ou encore en Amérique du Nord. Elle est composée de feuillus (arbres qui perdent leurs feuilles comme le chêne, le hêtre, le charme) et de résineux (pins, sapins qui restent verts toute l’année).

2. La forêt boréale ou taïga. On la trouve dans les régions froides, là où les hivers sont longs et froids. Cette forêt est constituée essentiellement de résineux.

3. La forêt tropicale. On la trouve dans les régions chaudes et humides. Cette forêt contient la plus grande multitude de plantes et d’animaux de toute la planète.

ARBRES

Publié dans FLORE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Les thématiques de la chanson française

Posté par francesca7 le 6 octobre 2015

 

Chanson françaiseEn ce qui concerne la thématique de la chanson française, il est possible de trouver les thèmes variés. Il s’agit aussi bien des thèmes politiques et de situations amusantes que des histoires d’amour qui sont très fréquentes. Les chansons racontent toutes les situations de la vie quotidienne. Ainsi, dans les chansons se reflète très souvent la propre vie des chansonniers, tout ce qu’ils ont vécu : le pire comme le meilleur, leurs amours, aussi bien que leurs chagrins et plaisirs. Aussi l’ambiance des chansons est diverse : les auteurs utilisent très souvent les moyens comme l’ironie ou la satire. Le trait typique c’est la concentration des chansonniers sur les histoires de la vie quotidienne où se reflètent les situations diverses de toutes les couches de la société. C’est la raison pourquoi la chanson française devient actuelle et est très facilement acceptable pour un vaste publique.

Dès les années quatre-vingts du XXe siècle, la chanson française s’est souvent adaptée à la musique populaire contemporaine, comme par exemple le rock n’ roll ou bien le funk. En plus, elle a été ouverte aussi aux influences de la musique du jazz. Conséquemment, dans la chanson française ne domine pas un seul style. Formellement, en ce qui concerne le style, la chanson française peut être un blues, un tango, une marche, une ballade rock, un swing, ou bien un flamenco. Elle peut s’orienter aussi vers la valse, ce qui est représenté par la musette. La création de la musique dépend du texte et varie d’une certaine manière de linge à linge ce qui touche surtout le rythme. L´interprétation par le chanteur joue aussi un rôle important.

Les chansons de Joséphine Baker Nous pouvons remarquer en écoutant les chansons de Joséphine Baker qu’elle diffère par sa manière de chanter des autres chansonniers. Il est possible de reconnaître toute de suite d’après son accent américain qu’il ne sagit pas d’une Française native. Cependant, c’est certainement un des traits du chant de Joséphine Baker qui font d’elle une chansonnière avec une voix inéchengeable parmi les autres. Les chansons de Joséphine Baker sont pleines d’exotique, elle chante souvent de son patrie, l’Amérique, mais aussi de l’Afrique et en général de son amour pour les lieux différents. Il est possible de remarquer sa prononciation différente par exemple dans le duet avec un Français natif, dans la chanson Ram pam pam. Nous pouvons remarquer surtour son r différent qui n’est pas prononcé typiquement à la française. Elle chante aussi en anglais. La plupart de ses chansons ont une mélodie joyeuse qui invite l’auditeur à danser. Dans sa chanson J’ai deux amours, Joséphine Baker déclare son amour pour deux lieux : envers le pays où elle est née, l’Amérique et envers la ville où elle a vécu pendant la plupart de sa vie, Paris. Elle chante :

« J’ai deux amours

Mon pays et Paris

Par eux toujours

 Mon cœur est ravi

Ma savane est belle

Mais à quoi bon le nier

Ce qui m’ensorcelle

C’est Paris, Paris tout entier »

 

Dans sa voix, l’auditeur peut entendre la tendresse avec laquelle elle chante de ces deux lieux. Il est vraiment possible de reconnaître qu’elle aime ces lieux de son cœur entier et sincèrement. Joséphine Baker chante de son amour envers Paris aussi dans Paris Chéri :

« Paris chéri, mon beau Paris,

C’est toujours toi que j’aime

Paris chéri,

Ton chic naturel est resté le même.

Te revoir, quelle joie extrême !

Dans mon cœur vient de naître un grand bonheur.

Paris chéri,

Pour toujours, c’est toi mon amour.

De loin, à travers le monde, ô mon Paris, J’étais à toi à chaque seconde. Lorsque l’on dit : Loin des yeux, loin du cœur, Moi, je sais que ce proverbe est menteur. » Joséphine appelle Paris chéri, et ainsi, nous pouvons de nouveau reconnaître son amour chaleureux pour cette ville. D’après les mots « …lorsque l’on dit : Loin des yeux, loin du cœur, moi, je sais que ce proverbe est menteur… », elle veut faire savoir à l’auditeur, qu’il s’agit de l’amour éternel et que rien ne l’oblige d’oublier cette ville, dans ses yeux certainement merveilleuse. Dans les chansons de Joséphine Baker, comme dans les chansons d’Aznavour, c’est aussi l’amour qui domine. Pourtant, il ne s’agit plus de l’amour pour les hommes, mais, comme déjà plusieurs fois mentionné, l’amour pour les lieux. Un autre est Tahiti, dans Chant d’amour de Tahiti :

« Tahiti, pays d’amour Tahiti,

divin séjour

 Je revois tes rivages que j’adore

Tes grands bois, tes fleurs que le soleil dore Tahiti, site enchanteur Tahiti, aux mille fleurs

Sous tes cieux, je veux revenir encore

A mes yeux, tu es le seul paradis Tahiti !!! »

Parmi les chansons avec la thématique de l’amour pour les lieux différents, nous pouvons certainement classer aussi Haiti :

 « Ah ! Qui me rendra mon pays Haiti

C’est toi mon seul paradis Haiti

Ah ! Dieu me rappelle

Tes forêts si belles

Tes grands horizons

 Loin de tes rivages

La plus belle cage

N’est qu’une prison

Oui !! Mon désir , mon cri d’amour Haiti

C’est de te revenir un jour »

Dans Sans amour, Joséphine Baker avoue que sa patrie, l’Amérique, lui manque. De la chanson, il est possible de reconnaître que quand elle est arrivée à Paris, elle s’est sentie seule, comme un oiseau perdu….

Publié dans CHANSON FRANCAISE | Pas de Commentaire »

7 règles insolites pour observer les animaux sauvages du Val de Loire

Posté par francesca7 le 4 octobre 2015

 

voici quelques principes pratiques, parfois déroutants ainsi que quelques secrets pour observer les animaux sauvages en forêt, photographier les oiseaux du val de Loire.

Par Denis Chuit

Comment observer les animaux sauvages

Image de prévisualisation YouTube

En regardant cette vidéo, vous vous demandez comment observer les animaux sauvages en forêt, comment photographier les oiseaux en forêt du val de Loire ? Vous connaissez déjà les règles de bases telles que la discrétion, la patience mais voici quelques principes pratiques, parfois déroutants ainsi que quelques secrets pour réussir de bons clichés que nous dévoilent des photographes animaliers professionnels. Avec le développement de ces magnifiques zoos parcs animaliers, on est habitué à prendre au beau milieu de la vie secrète des animaux sauvages le maximum de photos extraordinaires en un minimum de temps mais en pleine nature, notamment en période de Brame du cerf (voir le guide pratique LoireXplorer), c’est nous qui sommes les invités et le spectacle a lieu seulement si les acteurs le veulent bien.

1. D’abord, repérer et connaître les animaux sauvages

La première règle est de connaître les animaux que l’on cherche et connaître le lieu. La première étape est donc le repérage et la connaissance car si l’animal est dérangé, le résultat peut être frustrant pour le photographe. Pour se familiariser avec le comportement de l’animal, il est recommandé de s’exercer dans un zoo ou sur les observatoires du domaine de Chambord. Gratuit, ils permettent d’entendre et de voir les animaux à coup sûr. Avec le développement des zoos parcs animaliers, on est habitué à prendre, au beau milieu de la vie secrète des animaux sauvages, le maximum de photos extraordinaires en un minimum de temps. En pleine nature, notamment en période de Brame du cerf, il en va différemment. C’est nous qui sommes les invités et le spectacle a lieu seulement si les acteurs le veulent bien. Voir ces vidéos d’animaux insolites.

2. Distinguez le son des animaux du bruit de la forêt

Avant de partir de bon matin observer les animaux sauvages en forêt, vous pouvez déjà vous familiariser en apprenant à reconnaitre les cris des animaux. Durant l’expédition, se taire absolument et communiquer par signe devient impératif car les animaux ont une ouïe bien plus fine que la notre. Ainsi, nos oreilles petit à petit, distinguent le langage de la faune du bruit de la forêt. Calme et avec un peu d’entrainement nos sens s’éveillent et s’affinent. Pour améliorer votre ouïe, mettez vos mains en forme de pavillon derrière vos oreilles.

3. Apprenez à vous déplacer sur la pointe des pieds

Sur les chemins, les sentiers et dans les bois, pour observer les animaux sauvages:

  • vous savez peut-être qu’il vaut mieux marcher sur un sol mou, légèrement boueux plutôt que sur les feuilles sèches, branchages, graviers ou cailloux pour éviter tout craquement.
  • Mais savez-vous qu’il vaut également mieux avancer au quart de sa vitesse habituelle?
  • Evitant de déposer le talon en premier. Posez la pointe d’abord, ou le pied à plat, mais doucement avec légèreté. C’est en même temps bon pour la stature du corps. Voir l’article de LoireXplorer sur marcher pieds nus.

4. Pour éviter de signaler votre odeur, observez sous le vent

Dans la nature, notre odeur alerte très vite les animaux qui nous craignent, alors pas de parfum, pas d’anti transpirant, pas d’anti moustique. Si l’on ne peut éviter la transpiration, la sueur, il faut prévoir des temps d’arrêt pour que celle-ci s’évapore et surtout  progresser dans le sens contraire au vent. Voir cette vidéo exceptionnelle d’un cerf prenant son bain.

5. Observez les animaux sauvages avec votre vision périphérique

En observant les animaux sauvages, nous n’utilisons souvent qu’une infime fraction des capacités de nos yeux. En effet, nous sollicitons avant tout le centre de notre rétine où notre acuité visuelle distingue mieux les détails mais inefficace dans la pénombre ou en cas de mouvement. Habituez-vous alors à regarder avec le pourtour de votre œil. Moins précis, il permet d’avoir une vue d’ensemble saisissant toute action dans un rayon de 180 degrés, toute ombre d’un animal dans l’obscurité.

6. Explorez en ouvrant votre esprit

L’instructeur de survie, David Manise remarque que si vous vous concentrez à chercher des champignons, vous aurez toutes les chances d’en trouver tout en passant à quelques mètres d’un cerf sans même vous en rendre compte. Relevez la tête, fixez un point imaginaire, un peu surélevé par rapport à l’horizon, et évitez de laisser vos yeux faire le point sur quoi que ce soit. C’est la technique d’observation qu’emploient les félins quand semblant dormir, ils bondissent sur leur proie. Voici quelques outils d’aide à l’identification des animaux.

7. Sept secrets des photographes animaliersCamouflage

  1. La première règle est de connaître les animaux que l’on cherche et de connaître le lieu.
  2. Surtout ne pas oublier les jumelles et d’abord prendre le temps d’observer.
  3. Pour prendre des bonnes photos, un objectif de 200, 300 mm sera plus adéquate. Il faut     absolument prévoir un trépied.
  4. Photographier à vitesse élevée permet de mieux saisir les attitudes des animaux. Toutefois, cela peut avoir pour conséquence d’assombrir exagérément les photos prises à l’aube ou au crépuscule. Il est donc conseillé d’augmenter la sensibilité des ISO’s. Toutefois, les petits appareils digitaux auront du mal à faire la mise au point dans ces conditions.
  5. En jouant sur la profondeur de champ, vous faites surgir l’animal de l’image. Une très longue focale réduit la zone de netteté et permet de l’isoler. Pour former un halo flou, il suffit de placer volontairement quelques herbes devant la lentille.
  6. Choisir le lieu et la meilleure orientation par rapport à la lumière naturelle pour capter leurs meilleures attitudes.
  7. Pour les mammifères, il faut s’insérer dans leur territoire et se faire oublier avec un bon camouflage, une tenue aux couleurs neutres et connaître la distance d’approche limite de sécurité pour chaque animal.

  1. Voir la vidéo d’un photographe rencontrant un cerf.

Publié dans FAUNE FRANCAISE, HISTOIRE DES REGIONS | Pas de Commentaire »

JETER SON BONNET PAR-DESSUS LES MOULINS

Posté par francesca7 le 4 octobre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

bonnet par dessus les moullinsLa libéralisation des mœurs poussant aux oubliettes les obligations de pruderie qui corsetaient nos grand-mères, les filles jettent leur bonnet par-dessus les moulins sans que la rumeur publique en fasse un chagrin.

Il n’empêche que cette métaphore aussi jolie qu’impénétrable pose, parmi tant d’autres, un sérieux problème d’interprétation.

Ce que l’on sait de source sûre, c’est qu’avant de faire allusion à un quelconque badinage – ce dernier sens ne semble s’être développé que vers la fin du siècle passé – l’expression indiquait le renoncement à quelque chose, en particulier à poursuivre une histoire entamée. C’est en ce sens, accentué sans doute par l’idée d’un commencement de déshabillage et l’inconvenance qu’il y avait naguère pur une dame à être décoiffée, que le mot s’est appliqué à une femme qui renonce soudain aux tabous sociaux et à sa bonne conduite pour n’en f aire joyeusement qu’à sa tête…

La locution est définie pour la première fois en 1640 par Antoine Oudin ; « Je jettay mon Bonnet par-dessus les moulins ; le vulgaire se sert de ce quolibet lorsqu’il ne scait plus comment finir son récit« . Le sens premier serait donc une sorte de « langue au chat » de celui qui, pressé de questions – « Eh alors ? Et après ?…  » – s’en sort par cette pirouette. C’est ainsi que Mme de Sévigné reprend le « quolibet » à son compte : « Je jette mon bonnet par-dessus les moulins et je ne sais rien du reste ». La Fontaine disait aussi :

L’affaire est consultée, et tous les avocats,

Après avoir tourné le cas,

En cent et cent mille manières,

Y jettent leur bonnet, se confessent vaincus.

Ces choses étant établies, pourquoi un conteur à court d’inspiration se servait-il de cette formule bizarre ? A cause justement de son absurdité ? Pour montrer que sa tête est vide ? A la rigueur jeter son bonnet peut signifier le renoncement. On est parfois témoin de cette gestuelle chez des gens excédés, obligés d’abandonner une entreprise – faire démarrer une voiture par exemple – et qui jettent rageusement leur couvre-chef à terre, quitte à le piétiner pour se soulager les nerfs. Mais il y a là une notion de violence qui ne convient guère à la légèreté, voire à la joyeuseté, que suppose l’expression.

Et puis que viennent faire les moulins dans cette aventure ?… Pourquoi ce pluriel incongru ? Dans l’impossibilité de rien affirmer, je risquerai à nouveau une conjecture personnelle.

D’abord, j’imagine qu’il s’agit de moulins à vent. Je vois mal l’intérêt de lancer sa coiffure par-dessus le toit banal d’un moulin à eau dans l’encaissement d’un vallon. Tandis que des ailes qui tournent sur une colline, cela peut être un jeu… C’est tentant. Ensuite les moulins à vent étaient quelquefois groupés sur une hauteur propice ; ce serait une timide justification du pluriel – tout à fait impossible avec des moulins à eau.

Ce qui est certain c’est que les moulins étaient autrefois des lieux d’échanges et de rencontres permanents, sièges traditionnels de haute sociabilité villageoise. « Qui veut ouïr des nouvelles, au four et au moulin, on en dit de belles » est un vieux proverbe. On y organisait même des fêtes populaires que l’on appelait des « moulinages » et qui consistaient en mascarades, farces et bals champêtres. Peut-on imaginer que l’expression ait vu le jour dans ce genre de festivités ?

J’imagine volontiers un jeu comparable à celui qui consiste aujourd’hui à continuer une histoire commencée par son voisin et qui se développe de proche en proche selon la fantaisie des participants ; Pourquoi les joueurs à court d’imagination n’auraient-ils pas reçu comme gage de faire des choses difficiles et souvent absurdes pour se racheter, et pour la plus grande joie de l’assistance ? Comme de jeter leur bonnet par-dessus les ailes du, ou des moulins ?… Sans qu’il reste accroché bien entendu.

Un gage qui en vaut bien un autre et qui d’ailleurs peut servir à bien d’autres jeux que des jeux d’improvisation verbale. Les conteurs à bout de souffle auraient alors pris l’habitude de faire allusion à ce gage traditionnel pour s’excuser de leurs interruptions … Une naissance dans ce contexte de fête rustique s’accorderait assez bien avec la remarque d’Oudin selon laquelle c’est le « vulgaire » qui utilisait l’expression.

Bien sûr ce n’est là que ma fantaisie… Pour plausible qu’apparaisse une telle suggestion elle n’en est pas moins hasardeuse. En tout cas je n’en sais pas davantage, et c’est bien le moins qu’au terme de cet ouvrage je jette très symboliquement mon bonnet par-dessus les mêmes moulins.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Les Idiomes de la langue Française

Posté par francesca7 le 3 octobre 2015

 

 

francaisDans notre vie quotidienne, nous utilisons tous les jours de façon naturelle et inconsciente des expressions pour désigner certaines circonstances. Nous ressentons un réel besoin de les utiliser pour exprimer de manière claire et profonde nos émotions, car les mots à eux seuls ne suffisent pas à les décrire. L’expression fort comme un Turc dans l’exemple cité plus haut signifie « devenir habile, imbattable physiquement » et non pas « devenir Turc » au sens propre. De même, l’expression avoir un poil dans la main est-elle une image qui signifie « être paresseux ». Dans ces expressions, nous remarquons clairement que les mots perdent leur autonomie, et que le sens est celui de l’expression prise dans son ensemble. 

La langue française comporte plusieurs dizaines de milliers d’expression de ce genre, qu’on appelle idiomes dans la terminologie linguistique.

Qu’est-ce donc, qu’un idiome ?

Un idiome (du grec idios, « propre ») est l’ensemble des moyens d’expression (langage, modes de pensée) d’une communauté donnée relatif à un de ses domaines d’activité spécifiques. 

Un idiome est toujours composé d’un certain nombre de mots que l’on regroupe pour exprimer quelque chose de différent par rapport à l’acception originelle de chacun des mots lorsqu’ils sont utilisés seuls. La façon dont les mots sont regroupés est souvent bizarre, illogique, voire même grammaticalement incorrecte. Mais il existe aussi des idiomes qui sont tout à fait réguliers et logiques dans leur construction.

En tout cas, une des particularités importantes des idiomes est que nous devons apprendre la forme entière comme un tout. Et surtout, nous ne pouvons pas la plupart du temps en modifier ne serait-ce qu’une partie (à l’exception peut-être du temps du verbe).

Il est important de souligner ici que les idiomes ne sont pas nécessairement des expressions familières, contrairement à ce que pensent beaucoup de gens. On les rencontre aussi bien dans le registre formel que dans le registre informel (dans le jargon argotique, par exemple). L’arrangement inhabituel ou le choix des mots dans la composition des idiomes reste toujours inexplicable. 

Un des points importants à relever ici, c’est bien entendu la dimension culturelle des idiomes.

Par exemple, les Anglais emploient souvent l’idiome when the Ethiopian changes his skin, qui signifie littéralement « Quand les Éthiopiens changeront de couleur de peau ». Synonyme de jamais, on l’emploie pour signifier qu’une chose est impossible. On sait que les Britanniques avaient par le passé colonisé la plupart des pays d’Afrique noire. C’est ce qui explique que nombre de leurs idiomes soient liés à la perception qu’ils avaient des peuples autochtones. Dans cet exemple, la focalisation sur la couleur de peau des Éthiopiens sert à dire « jamais ».

En français l’idiome quand les grenouilles auront des queues signifie la même chose. Alors pourquoi la grenouille ? Connaissant la place de cet animal dans la tradition culinaire française, le choix de cette forme s’explique aisément. Les batraciens, on le sait, sont des animaux sans queue. Mais, qui, mieux que les Français, sait que les grenouilles sont dépourvues de cet attribut, eux qui les élèvent dans des étangs spécifiques pour le seul plaisir de la table ? 

Ces quelques exemples montrent assez clairement qu’il existe des traits caractéristiques liés à la culture des peuples. Les idiomes peuvent apparaître dans la poésie, dans la langue d’un Shakespeare ou d’un Molière, aussi bien que dans les Livres sacrés. Ils sont l’expression du génie national d’un peuple. C’est à travers les idiomes que nous observons la richesse historique, spirituelle et humaine d’un peuple. Ils renvoient aux croyances associées aux activités de la vie et de la culture. On songe immanquablement ici au célèbre mystique musulman Roumi qui, dans ses œuvres, faisait un usage merveilleux des idiomes.

Notes
1- J. Rey-Debove & M.-H. Drivaud, Le Robert quotidien. Dictionnaire pratique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1996.
2- Djalal-ad-Din Roumi, Mathnawi : La Quête de l’Absolu, Editions du Rocher, Paris, 1990.

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE, HISTOIRE DES REGIONS, LITTERATURE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Nos ancêtres avaient le sens de la communauté

Posté par francesca7 le 3 octobre 2015

 

 

Communauté ancestraleVivre dans la même ville, le même quartier et le même immeuble suffisent-ils à éradiquer la solitude de l’individu et à répondre à ses besoins matériels et spirituels ? Malheureusement, beaucoup vivent seuls au milieu de la foule et ne trouvent personne avec qui discuter, à qui confier leurs soucis et leurs peines. Malgré des moyens tels que le téléphone portable, l’ordinateur et internet, qui assurément facilitent la vie, l’homme moderne est seul. C’est dans la solitude en effet qu’il affronte les mille et un problèmes de la vie. L’affaiblissement des liens familiaux en est la cause. Une situation tout à fait désolante qui nous donne envie de nous exclamer « Comme ils en avaient de la chance, les anciens ! »

N’étaient-elles pas heureuses, ces grands-mères qui tenaient leurs petits-enfants par la main, les conduisant à la mosquée pour y prier ensemble ? N’étaient-ils pas heureux ces grands-pères qui visitaient les cimetières avec leurs petits-enfants à la veille des fêtes afin de leur présenter leurs ancêtres ? N’étaient-ils pas heureux ces enfants qui grandissaient en écoutant les histoires racontées par leurs grands-mères ? Qui sait ? Ils ne connaissaient ni troubles psychologiques, ni stress, ni dépression… Les anciens avaient des enfants dont le plus éloigné vivait de l’autre côté de la cour. Ils avaient des petits-enfants qui leur disaient : « Ce soir, je dormirai avec mon grand-père chéri ! Ma grand-mère adorée dormira chez nous ce soir. Youpi ! » Les anciens avaient des pères puissants, solides comme des rocs, sur qui ils pouvaient compter. Nul ne se retrouvait dans la rue. On considérait les personnes âgées comme la parure, la richesse et la bénédiction d’un foyer. Personne en leur présence ne se permettait de lâcher un « pfff ! » d’exaspération…

Il fut un temps où les gens ne souffraient pas de solitude. Les relations étaient solides et résistaient à l’épreuve du temps. Les gens étaient tolérants. Ils n’étaient pas égoïstes. Ils parvenaient à maîtriser leur colère. Chacun comprenait l’autre : sa posture, ses regards, son sourire. En règle générale, les individus étaient sages. Ils ne perdaient pas leur temps en vaines disputes du type « Pourquoi est-ce que vous ne m’avez pas laissé passer ? Pourquoi vous klaxonnez ? Pourquoi vous criez ? » Les individus vivaient des moments heureux avec leurs parents, enfants, amis et voisins. À partir du moment où les gens se sont mis à éviter d’entrer en contact avec ceux qui leur étaient les plus proches, les disputes et les problèmes sont apparus, charriant leur lot de tristesse et de souffrance.

Peut-on raisonnablement attendre de quelqu’un qui ne supporte pas la mère qui l’a mis au monde, qui installe son propre père à une autre table uniquement parce qu’il mange bruyamment, qui se fâche contre ce même père qui a travaillé durement sa vie durant, simplement parce qu’il est devenu sourd, peut-on raisonnablement attendre d’un tel individu qu’il parvienne à entretenir une relation de qualité avec ceux qui ne lui sont pas même proches ? De même, qu’attendre de parents qui se comportent avec leurs enfants comme s’ils étaient des bêtes de course, leur rendant la vie impossible, exigeant d’eux constamment les meilleures notes, les accablant de reproches parce qu’ils ont été devancés par leurs camarades lors d’épreuves pourtant mineures ?… Les blessures morales que nous infligeons aux autres et les regrets que nous exprimons à travers des exclamations comme « Ah, si je pouvais remonter le temps !… » ne sont-ils pas le résultat de notre intolérance, de ces actions et paroles irréfléchies devenues communes dans notre vie d’aujourd’hui ?

Ne pensez-vous pas dès lors que les vertus de nos ancêtres – la convivialité, le dialogue, les contacts fréquents, l’échange de présents comme de politesses, la gentillesse, le fait de savoir contenir sa colère, la patience, et l’action réfléchie, servie par une parole belle et juste – pourraient servir de remèdes à notre solitude actuelle ? Les abeilles, fourmis, et jusqu’aux animaux sauvages vivent en communauté. Est-il possible que l’être humain, créature sociale par excellence, puisse vivre une vie saine dans la solitude ?

 Nous aussi sur La Vie Devant Soi : http://devantsoi.forumgratuit.org/

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

TIRER LE DIABLE PAR LA QUEUE

Posté par francesca7 le 1 octobre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

 Diable

Le diable est un personnage de la plus haute importance dans la mythologie occidentale des siècles passés. Il est même étonnant, à la réflexion, que les chrétiens aient cru devoir donner à leur Dieu un rival de cette envergure, sinon dans les hautes sphères de la théologie, du moins dans l’imagination dite populaire. C’est vrai qu’il faut essayer de contenter tout le monde. 

Donc en tant que chef de l’opposition, le diable, dit Satan, ou Lucifer, ou encore le Malin, a laissé des traces abondantes dans l’historie de la langue. Les plus vivantes encore à l’heure actuelle sont des locutions telles que « pauvre diable », « aller au diable », « se faire l’avocat du diable » – du religieux qui, à Rome, est chargé de contester les mérites d’un futur saint dans une procédure de canonisation – ainsi que l’expression courant des misères laborieuses : « tirer le diable par la queue ». 

Etant donné le caractère hautement mystérieux du personnage invoqué, je suppose qu’il est assez normal que cette façon de parler reste totalement opaque, et que les essais d’explication  à son sujet soient demeurés vains. Comme l’avoue P.Guiraud, « nous devons renoncer à savoir pourquoi on dit : tirer le diable par la queue » On est donc réduit à évoquer des directions et à formuler des hypothèses. 

Tout d’abord l’expression ne paraît pas particulièrement ancienne ; les premiers exemples remontent à la première moitié du XVIIè sicèle. Scarron fait dire au comédien la Rancune dans le Roman comique (1651) : « Je brouille un peu du papier aussi bien que les autres ; mais i je faisais des vers aussi bons la moitié que ceux que vous me venez de lire, je ne serois pas réduit à tirer le diable par la queue et je vivrois de mes rentes… » Dix ans plus tôt Oudin définissait l’expression : Travailler fort pour gagner sa vie ». 

Maurice Rat l’explique ainsi : « L’homme dénué de ressources et à bout d’expédients finit par recourir à l’assistance du diable ; le Malin la rebute, tourne le dos au malheureux qui l’implore, pour l’induire davantage en tentation ; l’autre alors le tire par la queue ». 

Peut-être, mais c’est faire comme si le diable était un voisin familier qui apparaît en personne, en cornes et en queue, à la demande, et si la scène se reproduisait quotidiennement à tus les carrefours ; les Locutions naissent généralement à partir d’événements concrets, de manifestations réelles et non de songes plus ou moins collectifs. Faut-il rapporter cette allégorie à quelque passage traditionnel des anciens Mystères où les malheureux auraient supplié le diable doit leur venir en aide ? On ne trouve aucune trace de ce genre de scène dans les spectacles en question. Peut-on penser aux sorcières poussées par la misère à invoquer le diable ? Rien ne permet de l’affirmer ; Mais surtout une telle interprétation ne tient pas compte du sens d’efforts continuels et mal rémunérés ; et surtout la damnation qu’elle suppose s’accorda mal avec l’idée de travail honnête que contient l’expression. 

Par contre, retenir par la queue un animal qui tente de s’échapper, un veau ou un cochon par exemple, est l’image même d’une agitation et d’un effort un peu désespéré, au résultat précaire. En général tenir un animal par la queue est le plus mauvais moyen de le maîtriser, le plus malcommode, celui qui donne le plus de peine et qui en outre présente toujours le danger de se faire « conchier ». « Il n’est mie loin du cul qui a la queue le tient », dit un proverbe antérieur au XVè siècle – sans que l’on sache du reste de que la bête il s’agit. C’est l’inverse de la manière facile de s’emparer d’un bestiau qu’époque cet autre vieux proverbe : « Dieu donne le boeuf, mais ce n’est pas par la corne », c’es t à dire il faut se donner du mal pour le mettre dans son étable ; Cela dit pourquoi essayer de retenir le diable. Faute de solution je hasarderai une hypothèse personnelle. 

Autant que l’on puisse en juger, l’expression semble signifier dès le départ que malgré le travail on manque d’agent pour vivre. « Faut-il toujours labourer et tirer le diable par la queue ?  » dit Mme de Sévigné. Or depuis des temps fort lointains on disait d’une bourse vide qu’elle contenait le diable ; cela à cause de la croix que portaient au revers les anciennes pièces de monnaie. Cette croix était le symbole de l’argent, comme l’indique Villon dans sa Requeste à Monseigneur de Bourbon :

 

Francoys Villon, que Travial a dompté

A coups orbes, par force de bature,

Vous suplie par ceste humble escripture

Que lui faciez quelque gracieux prest.

Argent ne pens a gippon n’a sainture

Beau sire Dieux ! je m’esbaïs que c’est

Que devant moy croix ne se comparoist

Si non de bois ou pierre, que ne mente

Mais s’une fois la vraye m’apparoist,

Vous n’y perdrez seulement que l’attente.

 

La « Vraie croix » est ici celle des louis et pistoles. C’est la seule image qui puisse chasser le diable, lequel, par contre, peut loger à son aise dans une bourse complètement vide d’écus. 

Un homme qui n’avait ni crédit, ni ressource,

Et logeant le diable en sa bourse,

C’est-à-dire n’y logeant rien.

S’imagina qu’il ferait bien

De se pendre…

 raconte La Fontaine (Fable IX,16). Au XVIè siècle Mellin de Saint Gelais, le poète de François 1er met en scène le vieux dicton, lorsqu’un charlatan ayant fait le pari de montrer le diable à l’assistance exhibe soudain une bourse vide avec ce commentaire : 

Et c’est, dit-il, le diable, oyez-vous bien ?

Ouvrir sa bourse et ne voir rien dedans.

 Il est intéressant de  noter que l’idée de cette veille facétie a traversé les siècles dans la bouche des impécunieux. On la retrouve intacte après 1900 chez un vieux carrier du Gâtinais cité par son fils : « Mon père il disait : « Le Bon Dieu, c’est quand mon porte-monnaie il est plein, quand il est vide, c’est le diable ». 

Les anciennes bourses étaient fermées par un lacet, le fameux « cordon de la bourse », que l’on serre ou desserre selon les besoins, et qui sert à la suspendre à la ceinture ou à la porter à la main. Ce cordon serait-il la queue du diable quand la bourse est vide ?… Tirer le diable par la queue, une image désargentée associée à l’idée de lutte avec un animal saisi par cette extrémité ?… La proposition est engageante. Est-elle vraie ?… Mystère !

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE | Pas de Commentaire »

LA ROSE, toute une histoire

Posté par francesca7 le 1 octobre 2015

 

« Douce, belle, amoureuse et bien-fleurante Rose,
Que tu es à bon droit aux amours consacrée !
Ta délicate odeur hommes et Dieux recrée,
Et bref, Rose, tu es belle sur toute chose. »

Pierre de Ronsard, Second Livre des Amours (1578)

 
De Ronsard à Shakespeare en passant par Verlaine… Nombre de poètes ont trouvé en la rose l’allégorie de l’amour. Vénérée par les hommes depuis l’Antiquité, la reine des fleurs sait exprimer à elle seule toutes les nuances des sentiments. Au fil de son histoire, elle s’est forgé un langage complexe. Si elle est aujourd’hui la fleur coupée la plus vendue au monde notamment à l’occasion de la Saint-Valentin, il est nécessaire de connaître ses codes afin d’envoyer à votre destinataire un message fidèle à vos émotions, et éviter les malentendus !

 Rose

Quelle couleur de roses offrir ?

Blanches, rouges, roses… quelle que soit la couleur des fleurs, un bouquet de roses fera toujours plaisir à votre destinataire. Il est toutefois conseillé de respecter quelques règles du langage des fleurs pour exprimer au mieux vos sentiments et ne pas commettre d’impair que vous pourriez regretter !

Offrir des roses rouges

Symbole : ça n’est un secret pour personne, la rose rouge est LA fleur de l’amour passionnel, de la puissance et de la profondeur des sentiments. Il faut donc la réserver à l’amour ardent et durable !
 
A qui l’offrir ? Exclusivement à l’élu(e) de votre cœur, pour témoigner de votre passion sincère et sans faille.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses rouges ? Découvrez CARA.
 
  

Offrir des roses blanches

Symbole : La rose blanche exprime par-dessus tout la pureté et la sincérité des sentiments, mais aussi l’amour chaste, l’attachement et la paix. Elle peut être offerte en de nombreuses circonstances, son message n’étant pas nécessairement amoureux.
A qui l’offrir ? Elle est idéale pour féliciter de jeunes mariés, ou une personne qui entame un nouveau départ. Elle peut également exprimer un amour naissant ou sincère, mais attention : son message peut être aussi « je t’apprécie mais notre relation restera platonique » ! Si vous souhaitez exprimer un sentiment du registre amoureux, agrémentez votre bouquet de quelques roses rouges : le message n’en sera que plus clair.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses blanches ? Découvrez ALCHIMIE.
 

Offrir des roses jaunes

Symbole : Le jaune symbolise la lumière, la chaleur et le soleil. La rose jaune est ainsi idéale pour exprimer des sentiments amicaux. Mais attention ! Dans le langage amoureux, l’offrir est beaucoup plus délicat : elle peut exprimer la trahison, l’infidélité voire la rupture, ou encore un pardon sollicité ou accordé… Gare aux malentendus donc !
A qui l’offrir ? A un ami proche en gage d’amitié, ou bien à un amoureux à qui vous souhaitez avouer une faute, demander ou accorder votre pardon… Pour éviter toute ambigüité, n’oubliez pas de joindre à votre bouquet un petit mot.
Envie de faire livrer un bouquet de roses jaunes ? Découvrez TONIC.
 

Offrir des roses orange

Symbole :La rose orange exprime le désir charnel, l’admiration et l’enthousiasme. Si vous l’offrez à quelqu’un que vous courtisez, elle adressera un message explicite.
 
A qui l’offrir ? A une personne à qui vous souhaitez faire comprendre qu’elle vous attire, ou à quelqu’un pour qui vous avez beaucoup d’admiration.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses orange ? Découvrez GLOSSY.
 LA ROSE, toute une histoire dans ARTISANAT FRANCAIS Rosa_Sombreuil

Offrir des roses roses

Symbole : La rose rose transmet l’affection, la douceur, la pudeur, la fidélité et rend hommage à la beauté féminine. Elle peut exprimer un sentiment amoureux, mais avec un sens beaucoup plus doux que la rose rouge. Dans un bouquet composé, sa présence renforce le message des autres fleurs.
 
A qui l’offrir ? A une jeune maman, à votre mère, à l’élu(e) de votre cœur en gage de fidélité, ou encore à une personne à qui vous souhaitez dévoiler pudiquement votre attirance.
 
Envie de faire livrer un bouquet de roses roses ? Découvrez IDYLLE.
 

Quel nombre de roses offrir ?

Pour des raisons avant tout esthétiques – c’est-à-dire afin que la forme du bouquet soit harmonieuse – il convient d’offrir des roses en nombre impair pour les bouquets de moins de 10 roses. Au-delà, le bouquet étant plus garni, vous pourrez tout à fait choisir un nombre pair. Jusqu’à la dizaine également, il est de coutume de présenter le bouquet de roses têtes en bas.
 
A savoir – Certaines quantités de roses exprimeront un messager particulier :

  • 1 rose : pour exprimer un coup de foudre
  • 2 roses : pour demander pardon
  • 12 roses : pour remercier l’être aimé, pour accompagner une demande en mariage
  • 24 roses : pour être au summum de la galanterie
  • 36 roses : pour avouer son amour (rouges), pour un bouquet de fiançailles (blanches ou roses)
  • 101 roses : pour exprimer un amour fou

Découvrez des bouquets de roses d’exception.

  • Dans l’idéal quand vous offrez des roses, plus la fleur est épanouie, plus le message est explicite. Si les roses sont en bouton, votre message sera teinté d’une certaine timidité. 
  • Il y a une façon claire de rompre avec quelqu’un : lui offrir des roses sans tiges… 
  • Les noces de rose symbolisent 17 années de mariage. 
  • Dans le langage des fleurs, on raconte qu’offrir des roses bleues à quelqu’un lui apporterait la jeunesse et la possibilité de réaliser ses vœux. 
  • La légende dit que Cléopâtre et Marc Antoine vécurent leur première nuit d’amour sur un lit de pétales de roses de 45 cm d’épaisseur…

La rose dans l’histoire, une fleur riche de symboles

Rosa_sp.106 dans FLORE FRANCAISEDès l’Antiquité, la rose fut vénérée : les Grecs comme les Romains la considéraient comme un présent des dieux fait à la terre et aux hommes. Fleur de légendes, elle devint principalement l’apanage de la déesse Vénus (Aphrodite pour les Grecs), déesse de l’Amour. On voyait en elle le symbole du retour du printemps et de la fragilité du monde.

La rose prenait place dans de nombreuses animations de la cité. Lors des fêtes de Flore ou des fêtes de Bacchus, on l’arborait en couronne et ses pétales jonchaient le sol : grâce à son parfum enivrant, on associait la rose à la joie et à l’ivresse des banquets. Elle servait aussi à féliciter les soldats qui revenaient du combat.

On retrouvait aussi la rose dans les cérémonies d’ordre religieux, comme lors des noces, où sa fraîcheur et sa douceur en faisait l’emblème de la virginité et de la pudeur. Elle servait de plus à honorer les morts, en ornant les monuments funéraires et en fleurissant les Rosalias, fêtes consacrées à la mémoire des défunts.

Dans la religion chrétienne, la rose est lourde de symboles : elle y est à la fois l’expression du martyre et du sang du Christ, et la représentation de la Vierge Marie. Depuis la poésie du Moyen Age, sa symbolique s’est encore enrichie : la rose est devenue l’allégorie de l’amour — puissant, fragile et périlleux à la fois —, de la fragilité de la vie, de la perfection impossible à atteindre mais aussi la personnification-même de l’être aimé.

 

Source interflora 

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, FLORE FRANCAISE, LEGENDES-SUPERSTITIONS, LITTERATURE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

1234
 

leprintempsdesconsciences |
Lechocdescultures |
Change Ton Monde |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | C'est LE REVE
| Détachement Terre Antilles ...
| ATELIER RELAIS DU TARN ET G...