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La Symbolique des chiffons

Posté par francesca7 le 17 octobre 2015

 

 
 
symbolique des chiffronsDans les années 1917-1919, Edouard Harlé, membre éminent de nombreuses sociétés scientifiques, ingénieur des Ponts et Chaussées ayant su acquérir des connaissances en géologie, paléontologie et archéologie, publie le résultat de ses recherches menées en Gironde et relatives aux chiffons placés au bord de sources ou sur des buissons et permettant de sécher le mal, ainsi qu’au sou dans la main des morts pour payer l’entrée du Paradis

J’en ai signalé à la source de Las sègues, aux environs de Bagnères-de-Bigorre, écrit Edouard Harlé. Depuis, je me suis souvenu que mon fils Jacques, ayant été à pied de Cazaux à Lugos (limite de la Gironde et des Landes), pour rechercher et étudier les dunes créées par l’étang de Sanguinet, m’avait raconté être passé à une source avec chiffons sur les buissons.

Impossible d’avoir par lui d’autres renseignements : le pauvre Jacques a été tué à l’ennemi, en mai dernier. J’ai cherché sur ses cartes et j’y ai trouvé, écrits à la main, à un kilomètre et demi à l’est de Sanguinet (Landes), les mots « Hount sant », qui signifient, en langue du pays, « Source sainte ».

 

J’ai été au point ainsi désigné, rapporte notre narrateur. Il y a là deux sources saintes : Sainte Rose et Saint Basile, toutes deux près du moulin de la Grande Mole, sur le ruisseau de La Gourgue, et toutes deux issues de petits marais. La source de Sainte Rose est au nord du ruisseau. C’est celle où mon fils avait vu des chiffons sur les buissons. Elle est insignifiante. Pas de chiffons, quand je l’ai visitée.

La source de Saint Basile est renommée et l’on y a mis une croix en fer. Elle est au bord et au sud de La Gourgue. J’y ai vu un chiffon blanc sur la croix, un tombé au pied de la croix, et cinq sur les branches des buissons voisins. La vieille femme qui m’a guidé m’a dit :

« II y avait beaucoup de chiffons sur les buissons des deux sources ; mais, depuis la guerre, on n’en met pas : la guerre arrête tout. Quand mon fils était tout petit enfant, il lui est venu une mauvaise plaie à la figure. J’ai pensé que c’était le Mal de Saint Basile et j’ai été chercher de l’eau à la source de Saint Basile dans un petit flacon. J’ai lavé la plaie avec cette eau trois jours de rang. Le premier jour, la plaie a blanchi ; le second, elle a diminué ; le troisième, elle a disparu. Mon mari est très malade. Je l’ai lavé avec de l’eau de la source de Saint Basile et de toutes les sources du pays ; mais cela ne lui a rien fait. Par malheur, je ne sais pas de quel saint est son mal. »

Pourquoi met-on des chiffons ? Les nombreuses personnes des environs que j’ai interrogées m’ont répondu, explique Harlé : les unes, que c’est par superstition ; les autres, que c’est pour se débarrasser des chiffons, après leur emploi pour panser les plaies. Il me semble que le fait qu’on place les chiffons sur les branches des buissons, au lieu de les jeter simplement à terre, indique autre chose que le seul désir de s’en débarrasser.

Si j’habitais Sanguinet, écrit notre ingénieur en 1917, je ferais des fouilles dans la vase et le sable de la source de Saint Basile, avec l’idée d’y trouver des offrandes de dévots du temps des romains, des gaulois, de l’Age du bronze ou de la pierre polie. La vieille m’a dit avoir vu, auprès de cette source, un tronc, où les dévots mettaient des sous ; mais les non-dévots volaient les sous ; on a transféré le tronc dans l’église.

Marcel Baudouin qui, comme Edouard Harlé, est membre de la Société préhistorique française, tient à rappeler que rien n’est plus comparable à la Source de Saint Basile que laSource de la Fontaine Saint-Gré, en Vendée, invoquant son mémoire sur la fontaine thérapeutique d’Avrillé, où l’on retrouvera la Croix de Fer, le Tronc transporté à l’Eglise, à cause des voleurs, etc. Tout se répète, constamment et partout, affirme-t-il encore.

L’année suivante, Albert Hugues, autre membre de cette Société, désireux d’apporter sa modeste contribution au même sujet, relève ce qu’il a pu observer dans le Gard. La Source d’Estauzens, placée à la limite des communes de Nîmes et de La Calmette, est renommée pour la guérison des maladies du foie, coulant au pied de la commune que surmonte l’Enceinte préhistorique, à quelques mètres des restes du vieux monastère de femmes de Notre-Dame d’Estauzens, prieuré rural déjà ruiné au XVIe siècle.

La Source d’Estouzïn (en patois languedocien) est connue des habitants de Nîmes et des villages environnants pour ses vertus médicinales. L’analogie de son nom lui donne une vertu particulière pour guérir les maladies du foie (estourïn dans le patois local) Pendant neuf jours consécutifs, et bien avant le lever du soleil, le malade est tenu de boire à la source et d’y faire ses ablutions. Eviter toute rencontre de quidam, à l’aller et au retour de ces visites, procure à celui qui peut y réussir une guérison plus rapide et plus sûre !

Quand je visitai la source pour la première fois, en 1904, poursuit Albert Hugues, je remarquai de nombreux chiffons, dans les alentours, soit à terre, soit sur les buissons de ronces ou de chênes kermès ; et je crus au séjour en cet endroit d’un campement de bohémiens ! Le valet de ferme à mon service, intelligent et très actif, qui m’avait signalé les vertus de la source pour avoir été guéri dans son enfance à la suite d’une neuvaine, me déclare que ces chiffons servaient à éponger les malades et restaient sur place, afin que chacun ne put emporter chez soi lou vérin (le venin) de la maladie expurgé par l’eau et dont le morceau d’étoffe se trouvait imprégné.

Chiffon_VracLa coutume de glisser, en cachette, un sou dans la main du mort est d’usage assez fréquent chez les catholiques des villages des environs d’Uzès et du Malgoirès, ajoute-t-il, précisant que la pièce de monnaie doit être mise en cachette et que, dans sa région, à population mi catholique, mi protestante, si certaines pratiques sont communes aux adeptes des deux religions, il en est qui, acceptées par les uns, sont rejetées par les autres.

En 1919, Edouard Harlé revient sur les rites liés aux chiffons et au sou. Il y a deux sources guérisseuses à chiffons dans la commune de Mios, explique-t-il : l’une, dans le bourg, est sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste ; l’autre, près du hameau de Florence, sous celui de Saint- Jean-l’Evangéliste.

De cette dernière, le Dr Peyneau, maire de Mios, écrivait : « Il y a cinq ans, ma domestique ayant aux jambes des maux dont elle ne pouvait guérir, s’en fut à cette fontaine pour les laver. On lui avait recommandé de laver chaque plaque malade avec un chiffon distinct et d’étendre ensuite tous ces chiffons sur le petit mur qui entoure cette fontaine, afin de les y faire sécher. Elle se conforma scrupuleusement à ce rite et son mal sécha petit à petit et il disparut. »

Ceci explique probablement, conclut Harlé, pourquoi la plupart des dévots étendent leurs chiffons sur des buissons, au lieu de les jeter à terre : le mal doit sécher comme le chiffon. Selon le curé, bon nombre de dévots jettent en guise d’offrande des sous dans le puits où sourd cette fontaine ; les bergers volent ces sous.

Croisant dans le train une femme très âgée, à Gazinet, près de Bordeaux, Harlé lui demanda : « Vous venez sans doute, Madame, de consulter la fameuse sorcière de Gazinet ? – C’est moi, Monsieur ! », répondit la dame, furieuse… La sorcière refusa de lui faire savoir comment, en examinant le gilet de flanelle d’une personne éloignée, elle reconnaissait sa maladie, mais elle voulut bien lui dire que l’usage de munir les morts d’un sou est très répandu : « Et plutôt une pièce d’or qu’un sou, car, dans l’autre monde comme dans celui-ci, on obtient plus avec 20 francs qu’avec 5 centimes. »

Souvent, on met le sou dans la bouche du mort ; d’autres fois, dans sa poche (on habille les morts). L’essentiel est que, d’une manière ou d’une autre, le mort soit muni d’une pièce de monnaie. « A-t-il son sou ? » demandent les parents qui viennent le voir.

Déjeunant, à Bourg-sur-Gironde, chez un de ses amis, il demanda à sa vieille cuisinière si l’on enterrait les morts avec un sou : « Certainement, Monsieur ; et, il y a deux mois seulement, quand on a enterré ici Madame…, on lui a mis un sou dans la main. Ce ne sont pas ses parents qui ont fait cela, car ils n’y croient pas ; c’est sa domestique. » Et Edouard Harlé de confier s’être dit : « J’ai des bonnes dévouées ; pour sûr, moi aussi, je partirai pour l’autre monde avec un sou dans la main ! »

Un jeune homme de Bourg-sur-Gironde, mobilisé à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), ayant été très grièvement blessé par une bombe d’un avion allemand, sa femme, qui avait réussi à l’y rejoindre, assista à ses derniers moments et à ses funérailles. « Je n’ai guère de religion, dit-elle à son retour à Bourg ; mais cependant j’ai tenu à lui mettre un sou dans la poche, pour qu’il puisse payer l’entrée du paradis à Saint Pierre. »

L’usage de munir les morts d’une pièce de monnaie existe dans de nombreux pays civilisés, précise Harlé : Japon, Indochine, Siam, Inde, etc. La raison donnée diffère suivant les peuples et, souvent, elle est mal définie ; mais l’on est d’accord sur un point : pour qu’un mort entre dans l’autre monde en bonnes conditions, il faut qu’il y paye quelque chose à quelqu’un.

Baudouin, également membre de la Société préhistorique française, ajoute avoir lu dans O’Sullivan (Irlande, p. 11) : « Les Irlandais ont l’habitude de suspendre des haillons aux branches des arbres, près des fontaines, coutume dominante parmi les peuples de l’Orient ; l’olivier sauvage d’Afrique et l’Arbre sacré des Indous portent ordinairement ces marques d’adoration et rappellent l’Irlande… Charles O’Connor, dans sa 3e lettre signée Columbanus, dit qu’il a demandé pourquoi on suspendait des morceaux de linge aux branches des arbres :C’est pour s’attirer les faveurs des Daoini Mailhe (Les Fées), lui répondit-on. »

On lit dans les voyages d’Hauwaq : « Je vis près de l’eau une grande quantité de morceaux de linge, suspendus aux branches d’un arbre ». Les chiffons des Sources sont donc classiques en Irlande.

Et Baudouin de rappeler « qu’une pièce de monnaie n’est que la Rondelle à Animaux du Paléolithique et un objet du Culte stello-solaire, représentant le Pôle, c’est-à-dire l’empire des Morts ou les Enfers ; et le Soleil anthropomorphisé ! Qui se ressemble s’assemble… »

(D’après « Bulletin de la Société préhistorique française »,
paru en 1917, 1918, 1919)

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L’eau : mode d’emploi

Posté par francesca7 le 17 octobre 2015

 

Chaque nouvel été, de nombreux départements sont confrontés aux restrictions d’eau. Dans les jardins publics comme chez les particuliers, l’économie est de mise et le tuyau d’arrosage est à manier avec dextérité. Pour de nombreux jardiniers, il ne faut pas céder à la panique mais tout mettre en oeuvre pour que leurs petites protégées ne succombent pas à la sécheresse.

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Certains auront eu la bonne idée d’anticiper en se prémunissant de citernes et autres récupérateurs de pluie, augmentant ainsi considérablement leur capacité en eau. Mais pour eux comme pour les autres, l’objectif est d’optimiser au mieux les modes d’arrosage. Première consigne : arroser lentement afin de permettre au sol de bien s’imprégner. Le début de la matinée ou la fin de la journée sont les moments les plus favorables, car l’eau ne s’évapore pas sous les rayons du soleil.

Pour les plus volontaires, un binage de terre meuble ou un paillage du sol avec les matériaux du bord sont également de bons moyens pour maintenir la fraîcheur aux pieds des arbres, des plantes ou des fleurs. L’affaire se complique malheureusement sur les plus grandes surfaces à protéger, comme les pelouses. Dans ce cas, il est conseillé de ne pas couper le gazon trop court pour protéger les racines du soleil, à défaut d’avoir choisi un gazon plus rustique et peu exigeant en eau.

Car c’est bien dans le choix des végétaux qui constituent un jardin éco responsable que le problème récurent de l’arrosage peut être évité. Deuxième consigne : privilégier des espèces qui résistent à la sécheresse. Par exemple, les plantes au feuillage gris, comme la lavande, les santolines ou les armoises, réfléchissent la lumière et limitent ainsi l’échauffement de leurs cellules. D’autres, comme les coriaces ou les succulentes, savent se protéger de la déshydratation ou émettre des réserves d’eau grâce à la constitution même de leur feuillage.

Autre astuce, sélectionner des végétaux adaptés au climat de votre région, à la nature du sol et à l’exposition. Si un jardin de cactées va aisément supporter les canicules estivales du sud de la France, il aura du mal en revanche à survivre aux gelées hivernales du nord de l’Hexagone. A ce sujet, de très nombreux guides sur les plantes indigènes sont à consulter.

Et si cela ne suffit toujours pas, un dernier recours consiste à sélectionner des espèces réputées pour leur robustesse et leur résistance à la sécheresse mais aussi au froid, comme les arbres, les haies et les arbustes.

Tombée du ciel

A l’heure ou l’eau potable est considérée comme une denrée à économiser, il serait vraiment dommage de se priver de toute cette eau qui nous tombe gratuitement du ciel. Ainsi est né le récupérateur d’eau de pluie, également appelé réservoir, collecteur, cuve ou citerne. Qu’il soit hors sols ou sous terre, en plastique ou en bois, acheté dans un magasin spécialisé ou fabriqué de manière artisanale, il va permettre de récolter l’eau depuis un toit et de la stocker. Un procédé avantageux pour arroser le jardin, remplir une piscine ou alimenter une salle de bain, mais aussi et surtout faire de belles économies sur la facture d’eau, diminuer le taux de calcaire dans les canalisations et soulager les réseaux de distribution d’eau, surtout en période de sécheresse.

Comment réduire sa facture d’eau ?

L’arrosage est loin d’être la seule consommation d’eau à surveiller. Selon les sites spécialisés, chaque individu en gaspillerait 20 à 30 % en moyenne au quotidien. Une perte qui se solde bien évidemment par des crises de nerfs et de larmes au moment où la douloureuse facture arrive dans la boîte aux lettres. Voici donc quelques conseils qui devraient permettre de limiter les dégâts :

  • Dans la maison en général, vérifiez régulièrement qu’il n’y a pas de fuite dans vos installations en contrôlant le compteur d’eau et coupez l’eau avant de partir en week-end ou en vacances.
  • Dans la salle de bain, prenez une douche plutôt qu’un bain et stoppez l’eau quand vous vous savonnez ou lorsque vous vous brossez les dents. Selon vos installations, il est possible d’ajouter un réducteur de débit, un stop douche ou un mitigeur thermostatique.
  • Un lave-vaisselle et un lave-linge de catégorie A consomment beaucoup moins d’eau que de laver la vaisselle ou le linge à la main. Installez un mousseur-aérateur sur l’évier et n’hésitez pas à réutiliser l’eau claire pour arroser les plantes.

 

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La planète a soif

La Journée mondiale de l’eau 2012 (tous les 22 mars), coordonnée par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, a débattu cette année sur le thème de « L’eau et la sécurité alimentaire ». Partant du principe que le monde a « soif » à cause de nos besoins alimentaires et qu’il faudra nourrir 9 milliards de personnes d’ici 2050, le programme propose plusieurs solutions : sécuriser l’accès mondial à une eau de bonne qualité et en quantité suffisante, produire plus avec moins d’eau, réduire les pertes et les gaspillages de nourriture (30% de la nourriture produite dans le monde n’est jamais consommée) et adopter des régimes alimentaires durables, ayant des conséquences moindres sur l’environnement. Un travail qui s’annonce de longue haleine quand, aujourd’hui, près de 25% de la population mondiale n’a toujours pas accès ni à l’eau potable ni à l’assainissement. En France, la polémique perdure quant au manque de transparence des acteurs du marché, la variabilité des prix selon les régions et la qualité même de l’eau consommée.

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Les terreurs de l’an 1000

Posté par francesca7 le 13 octobre 2015

 

 anmil1« Les terreurs de l’an mil sont une légende romantique. Les historiens du XIXe siècle ont imaginé que l’approche du millénaire avait suscité une sorte de panique collective, que les gens mouraient de peur, qu’ils bradaient tous ce qu’ils possédaient, mais c’est faux », écrit Georges Duby, auteur de An 1000-An 2000, Sur les traces de nos peurs.

De cette époque reculée, on n’a retrouvé qu’un seul témoignage. Un moine de l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire confie : « On m’a appris que, dans l’année 994, des prêtres, dans Paris, annonçaient la fin du monde. Ce sont des fous, il n’y a qu’à ouvrir la Bible pour voir que l’on ne saura jamais ni le jour ni l’heure ».

Pour comprendre les peurs de nos ancêtres, il faut se replonger dans l’histoire du Moyen Age. Au Xe siècle, la Picardie comptait environ 1 200 000 habitants pour une surface englobant, en gros, l’actuel département de la Somme et les deux tiers de l’Aisne. La vie rurale y était rude et l’homme médiéval vivait dans un dénuement complet, au quotidien. A Amiens, les mendiants, les paupéres, hantent les rues. L’insécurité est permanente. Pour faire face à cette montée de la délinquance, les sanctions sont terribles : « on coupe l’oreille, on perce la langue au fer rouge, on ébouillante les faux monnayeurs, le tout en public », rapporte Claude Vaquette dans son livre intitulé Vivre en Picardie au Moyen Age.

Face à ces tribulations, les gens avaient donc dans l’espoir que, passé une succession de troubles terribles, l’humanité irait vers une longue période de bonheur, de paix et d’égalité. Les terreurs de l’an mil seraient un mythe intronisé comme fiction littéraire par les romantiques du XIXe siècle…

En revanche, si Georges Duby considère les terreurs de l’an mil comme une fiction littéraire, il est persuadé, comme bon nombre d’historiens médiévaux, que pendant ce millénium, les chrétiens ont éprouvé une angoisse de type apocalyptique. « Je suis certain qu’il existait à la fin du Ier millénaire une attente permanente, inquiète de la fin du monde… ».

Comme en écho à ce millénarisme montant, les hommes et femmes de l’an mil redoutent, non seulement, les cataclysmes célestes et terrestres, signes de la colère divine, mais aussi les épidémies de lèpre et de peste noire. « On essaie d’apaiser le courroux céleste en supprimant le jeu, la boisson et les blasphèmes. Les pénitents parcourent les rues pieds nus, portant des cierges et se flagellant », écrit Claude Vaquette. Ces épidémies sont vécues comme une punition du péché…

BIBLIOGRAPHIE

> Vivre en Picardie au Moyen Age, Claude Vaquette, éditions Martelle
> An 1000-An 2000, Sur les traces de nos peurs, Georges Duby, éditions Textuel

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La Chronique du mensonge qui traverse les siècles

Posté par francesca7 le 13 octobre 2015

 

 

Hérésie, barbarisme : ainsi peut-on qualifier la formule « tel est notre BON plaisir » prêtée aux rois de France, la seule formule qui ait jamais été employée dans les actes royaux étant en réalité « tel est notre plaisir » ; encore ces mots, traditionnellement conservés, datent-ils de temps reculés, où « plaisir » avait un sens beaucoup plus sérieux, ce plaisir étant le jugement du roi, prononcé par lui comme chef de l’État, après délibération en son conseil, et qui ne pouvait s’exprimer que muni du contre-seing d’un secrétaire d’État

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En 1881, l’historien et diplomate Louis de Mas Latrie (1815-1897) se propose de remonter à la source de l’emploi de l’expression notoirement considérée comme ponctuant tous les actes royaux : tel est notre bon plaisir, phrase que l’on trouve notamment à la page 640 du tome Ier de la 3e édition de l’Art de vérifier les dates : « François Ier est l’auteur de la formule : Car tel est notre BON plaisir, qui s’emploie dans la plupart des Edits ou Lettres royaux. »

Ainsi, dans la pensée des auteurs de ce magnifique ouvrage resté un chef-d’œuvre encore inimité, la formule du Bon plaisir a sanctionné la plupart des actes royaux de l’ancienne monarchie depuis le temps du roi François Ier jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Et cette formule blessante, et justement décriée, se retrouverait non seulement au bas des simples Lettres patentes constatant des actes de la juridiction gracieuse et bienveillante, telles que les anoblissements et les concessions de titres nobiliaires, attribut exclusif et bien légitime delà souveraineté. Elle aurait été inscrite aussi au bas des actes les plus graves, les plus solennels, de l’objet le plus général et d’un intérêt public, car l’expression de Lettres Royaux désigne les Édits, les Ordonnances et les Déclarations, c’est-à-dire les Lois mêmes de l’Etat.

 

En lisant une pareille énonciation, sortie de la plume de savants généralement si exacts, si soigneux d’assurer sur les preuves leurs moindres assertions, comment ne pas croire et affirmer, sans autre vérification, que la plupart des Edits et des Lettres patentes rendus par le roi Louis XVI en l’an de grâce 1783 et autres années de son règne portaient en effet à la fin cette déclaration restrictive en même temps que confirmative : Car tel est notre BON plaisir.

Comment ne pas excuser de très savants auteurs et après eux la foule des écrivains et du public d’avoir répété, avec ou sans mauvaise intention, que la formule la plus chère et la plus caractéristique de l’ancienne monarchie était celle du Bon plaisir, celle qu’aimaient à employer officiellement les rois en parlant à la nation : Car tel est notre BON plaisir.

Je ne fais pas ici de l’histoire, explique de Mas Latrie ; je m’occupe d’un simple détail de Diplomatique. Mais je vérifie mes textes et je pense qu’il n’est pas nécessaire d’insister pour montrer la différence profonde qui existe dans la lettre et dans la portée de ces deux formules : Car tel est notre BON plaisir, etCar tel est notre plaisir.

Car tel est notre plaisir signifie, Car telle est notre volonté ; pas autre chose. Et c’est déjà beaucoup, et même trop, j’en conviens, que les anciens rois aient pu énoncer de semblables principes dans les Edits et dans les Ordonnances générales. Il y aurait néanmoins bien des explications à donner, précise notre diplomate. Chaque temps a son droit public et il faut placer toutes choses sous cette lumière, si on veut les juger équitablement. Mais encore une fois restons en dehors du domaine historique.

Plaisir, dans la phrase citée, a simplement le sens de volonté. Comme le mot plaire dans cette locution : Vous plaît-il de venir ici ? signifie voulez-vous venir ici ? La formule : Car tel est notre BON plaisir implique au contraire une idée choquante de caprice et de pur arbitraire. Tolérable, mais encore bien hautaine, dans les concessions émanant de la pure bonté royale, comme les anoblissements, elle serait outrageante et monstrueuse dans les actes du gouvernement général et de la politique de l’État.

Or, en revenant à renonciation de l’Art de vérifier les dates qui englobe tous ces actes dans ses expressions depuis les Édits jusqu’aux simples Lettres patentes, je dois dire, après sérieuse et ample vérification, que je la trouve absolument dénuée de fondement, pour les uns comme pour les autres, sans aucune exception, aucune. Ce point vaut, peut-être, la peine d’être rapidement constaté, affirme Louis de Mas-Latrie.

J’ai consulté, à plusieurs reprises, depuis plusieurs années, tous les recueils d’édits et d’ordonnances du règne de Louis XVI et des règnes avoisinants, poursuit notre historien. Les textes imprimés ne sont que la moindre partie de l’ensemble. J’ai interrogé à différentes époques, non pas en totalité (je n’ai pas cette prétention), mais à des dates très variées et très diverses, les innombrables séries d’édits, de déclarations, d’ordonnances et de lettres patentes manuscrites que renferment nos collections, dans les archives des grandes cours judiciaires et des anciennes administrations : le Parlement, la Chambre des Comptes, la Cour des Monnaies, la Cour des Aides, le Bureau des Finances, la Connétablie, les Eaux et Forêts, la Maison du Roi.

Nulle part, jamais, pas une seule fois dans cette recherche poursuivie depuis longtemps, je n’ai trouvé la formule : Car tel est notre BON plaisir. C’est toujours : Car tel est notre plaisir, qui est écrit partout ; quelquefois, mais très rarement : Car tel est, etc. avec une abréviation facile à remplir.

Je n’ignore pas que beaucoup de lettres patentes d’anoblissement et autres lettres patentes, des ordonnances et des édits, même, ont été imprimés par des biographes, des généalogistes et autres érudits avec la formule du Bon plaisir. Mais je récuse absolument tous ces documents sans exception. Je les tiens tous pour fautifs et erronés en ce point. Pas un de ceux que j’ai pu vérifier sur l’original n’est sorti avantageusement de l’épreuve du collationnement.

La Chronique du mensonge qui traverse les siècles dans AUX SIECLES DERNIERS 260px-RichelieuRochelleTous ont un vice et une tache à cet endroit dans les clauses finales, et j’en ai vu qui ont été livrés à l’impression par les savants les plus autorisés et les plus scrupuleux. Soit inattention momentanée, soit empire d’une idée préconçue, ils ont écrit, eux ou leurs secrétaires, Car tel est notre BON plaisir, quand l’original porte manifestement : Car tel est notre plaisir ou, très exceptionnellement, l’abréviation : Car tel est, etc. Ce que je viens de dire de Louis XVI, je le répète des actes de Louis XV et de Louis XIV.

Richelieu a-t-il fait parler Louis XIII autrement que n’a parlé son fils, et dans le sens indiqué par l’assertion des Bénédictins ? Pas le moins du monde, et pas plus dans les grandes ordonnances que dans les patentes des concessions gracieuses. Si sa chancellerie n’emploie pas toujours la formule : Car tel est notre plaisir, la clause qui la remplace : 

Car ainsi nous plaist il être fait, a la même valeur et la même signification. Sous Henri IV, Henri III, Charles IX, François II et son père Henri II, les usages de la chancellerie restent les mêmes. Un grand nombre de lettres royaux, patentes, déclarations, ordonnances, édits portent cette clause avant la date et l’annonce du sceau : Car tel est nostre plaisir, moins souvent : Car ainsi nous plaist ; jamais : Car tel est nostre BON plaisir.

Nous arrivons au règne de François Ier. En dehors des recueils imprimés, nous avons aux archives un grand nombre d’actes de toutes sortes rédigés par la chancellerie sous le règne de ce prince. Cinq registres renferment les « Ordonnances, Edits, Déclarations et Lettres patentes », enregistrés au Parlement de 1515 à 1547. Trente registres originaux de la chancellerie même, aujourd’hui au Trésor des chartes, conservent les transcriptions officielles des actes de 1522 à 1547.

On en trouve également dans les mémoriaux de la Chambre des Comptes, dans les registres des autres cours judiciaires, et dans les divers fonds précédemment indiqués, à l’exception de la Maison du Roi, dont la série des Patentes ne commence qu’au règne de Henri IV. Les recherches faites dans ces diverses collections nous amènent à un résultat analogue à celui que fournit l’examen des actes des derniers Valois et du premier règne de la maison de Bourbon. La clause : Car ainsi nous plaist reste bien plus fréquente encore sous François Ierqu’elle ne l’est sous ses successeurs. La chancellerie emploie très souvent la formule : Car tel est nostre plaisir, et jamais celle du Bon plaisir.

On a imprimé à Paris, la première année du règne de François Ier, le grant stille et prothocolle de la chancellerie de France. Les modèles donnés dans ce recueil sont naturellement sans date et sans noms. On remarque en outre que la formule de déclaration y est toujours abrégée, et toujours indiquée par ces premiers mots : Car ainsi, etc. mots qu’il faut évidemment compléter par ceux-ci, Car ainsi nous plaist, ou Car ainsi nous plaist il estre fait, ou bien encore plus explétivement, ce que l’on trouve quelquefois : Car ainsi nous plaist il et voullons estre faict, de nostre certaine science, plaine puissance, propre mouvement et auctorité royal, nonobstant, etc.

De ces dernières observations, il ne faudrait pas conclure que la formule Car tel est nostre plaisir fut inusitée à la chancellerie royale avant François Ier. Nous la retrouvons en effet dans la grande collection imprimée des Ordonnances des Rois, sous les règnes de Louis XII et de Charles VIII, alternant avec la clause : Car ainsi nous plaist il estre fait. Le roi Charles VIII, dont une ordonnance du 12 mai 1497 porte ces mots : Car tel est nostre plaisir, serait donc peut-être l’auteur de cette formule célèbre, dont je n’ai pas trouvé d’exemple avant son règne, explique de Mas Latrie.

En résumé et pour terminer, de l’ensemble de vérifications auxquelles je me suis livré et que je viens de rappeler sommairement, on peut conclure, je crois, sans hésitation, que jamais et dans aucun de ses actes la chancellerie de l’ancien régime n’a employé la formule du Bon plaisir. S’il est étonnant que les savants auteurs de l’Art de vérifier les dates aient dit le contraire, il y a quelque chose de plus surprenant encore.

images (2)En 1804, lors du rétablissement de la forme monarchique en France, quelle fut la formule de confirmation adoptée par la chancellerie impériale dans les lettres patentes ? On ne le croirait pas, si les quinze volumes de la transcription officielle des lettres patentes de 1808 à 1814, existant aux Archives nationales, et les mille expéditions qui en ont été délivrées n’étaient là pour le prouver. Ce fut la clause : Car tel est notre BON plaisir.

La Restauration n’eut garde d’abandonner la formule, sans soupçonner peut-être l’innovation, dont la chancellerie impériale elle-même n’avait pas eu davantage, croyons-nous, conscience. Mal lui en prit. Sur ce thème, on l’a criblée de lardons qui ont fini par lui faire perdre la tête. En bonne justice, il eût fallu viser plus loin et plus juste. Mais on eût blessé le héros, alors si populaire.

D’après « Bibliothèque de l’École des chartes », paru en 1881)

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Plus grands mythes et légendes de France

Posté par francesca7 le 11 octobre 2015

 

legendes françaisesNombreuses sont les légendes, les contes et les mythes qui ont traversé l’Histoire de France et façonné le pays tel que nous le connaissons aujourd’hui. Occultes, effrayantes ou étonnantes, ces histoires sont autant d’énigmes mystiques et obscures à décrypter. Après vous avoir fait découvrir les mystères de Paris, Gentside vous propose sa sélection des mythes et légendes de France. 

 - Les 3000 menhirs de Carnac :

Si vous vous promenez dans la région de Carnac, en Bretagne, vous tomberez forcément sur les alignements mégalithiques, ces rangées de menhirs au nombre de 3000 qui ornent le paysage local. Erigés il y a plus de 6 millénaires, on ne sait toujours pas exactement par qui ni comment ces rochers ont été placés ici. On prétend que leur emplacement est lié à des rites funéraires sacrés ou bien destiné à l’observation des étoiles mais le mystère reste entier.

 - L’énigme des cavernes de Dénezé-sous-Doué :

 Situées dans le Maine-et-Loire, les cavernes sculptées de Dénezé-sous-Doué demeurent un grand secret. Composées de 400 statues taillées dans la pierre veillant autour d’un puits, on ne sait toujours pas qui est à l’origine de cette chambre souterraine. De simples tailleurs de pierre, des artistes contestataires, des guérisseurs invoquant de puissantes forces telluriques ? Les hypothèses sont nombreuses et les cavernes restent toujours une source d’interrogations.

 - Le mythe du château de Montségur :

Érigé en 1206 sur le point culminant de la montagne « Pog » par les cathares, le château de Montségur est un lieu entouré de légendes. Il a été en effet pendant longtemps considéré comme étant le château du Graal, une des pièces du trésor de l’église cathare enfoui dans la forteresse. On raconte également que chaque année, lors du solstice d’été, les rayons du soleil traversent le château et les quatre archères du donjon se voient alors alignées avec une précision millimétrique. Ce phénomène a laissé penser à l’existence d’un culte solaire voué par les cathares au sein du château.

- La bête du Gévaudan :

Tout le monde ou presque connaît la célèbre histoire de la bête du Gévaudan, ce monstre sanguinaire qui avait fait une centaine de victimes dans la région de la Lozère au XVIIIe siècle. Le mythe naît de plusieurs meurtres commis dans la province du Dauphiné. Dès lors, la panique saisit les habitants, l’imaginaire dépasse les faits et la légende voit le jour. Loup, monstre sauvage ou tueur en série, nombreuses sont les hypothèses avancées qui participeront à construire le mythe de la bête.

- L’énigmatique château du Plessis-Bourré :

 Si le château est célèbre, c’est avant tout pour les somptueuses fresques qui ornent le plafond de la salle des gardes. Véritables énigmes réalisées par un artiste inconnu, certains y voient un ciel alchimique qui abriterait en codes cryptés le secret de la pierre philosophale et de l’élixir de longue vie. 

 - Le comte immortel de Saint-Germain :

Très apprécié du roi Louis XV, le comte de Saint-Germain est un personnage énigmatique de l’histoire de France. Baroudeur polyglotte et très fortuné, on ne sait toujours pas comment il a pu amasser tant de richesses. Il aurait été une sorte de chimiste, fabriquant des cosmétiques et des pierres précieuses, mais personne n’a jamais su quelle était sa véritable activité. L’un des mystères qui entourent également son existence est son âge, qu’il dit lui même ne pas connaître. Des témoignages de l’époque racontent l’avoir rencontré à 50 ans d’intervalle le physique inchangé. A propos d’une histoire qu’il raconte, un domestique lui aurait répondu un jour : « Je n’en ai pas connaissance, Monsieur le Comte oublie qu’il n’y a que 500 ans que j’ai l’honneur de vous servir ».

- La légende de Carrouges :

Le château de Carrouges est une belle et grande demeure, dans l’Orne. La légende veut que le seigneur du château, Ralph, ait été surpris par sa femme dans les bras d’une autre, une fée d’une beauté sans pareil et aux pouvoirs envoûtants. Furieuse, la comtesse poignarda la jeune femme. La fée entreprit alors de se venger et de maudire la famille de Carrouges. Le lendemain du meurtre, Ralph fut découvert assassiné et une tâche rouge apparut sur le front de la comtesse. Par la suite, elle accoucha d’un fils marqué de la même tâche au front, et l’histoire se répéta pendant 7 générations.

- L’abbaye hantée de Mortemer :

 Depuis plusieurs siècles, on raconte qu’une femme hante les ruines de l’abbaye. Il s’agirait de Mathilde l’Emperesse, plus connue sous le nom de « Dame Blanche ». Fille d’Henri Ier d’Angleterre, elle aurait passé une partie de son enfance à l’abbaye mais, traumatisée de vivre à l’étranger, serait revenue hanter les lieux après sa mort. Plusieurs clichés de la Dame Blanche auraient été pris dans les années 90 et certains personnes affirment avoir senti une présence autour de l’abbaye.

images- Le mystère de Rennes-le-Château :

Le secret qui entoure Rennes-le-Château est certainement l’un des plus grands mystères historiques de France. En 1885, l’abbé Saunière investit le village et entreprend des grands travaux de rénovation dans son église. Il y aurait découvert un trésor et de mystérieux parchemins, qui expliqueraient son brutal changement de train de vie. L’abbé se met en effet à dépenser sans compter dans l’achat de terrains et de constructions dans son église. L’origine et l’existence du trésor sont à ce jour toujours inconnues. Il pourrait provenir du trésor des Templiers, ou encore du pillage d’anciennes tombes du cimetière. Ce curieux site attire en tout cas encore de nombreux visiteurs convaincus que le trésor y est toujours enfoui.

 - L’effroyable Barbe Bleue :

Gilles de Rais, aussi connu sous le nom de Barbe Bleue (en référence au conte de Charles Perrault) était un seigneur de Bretagne qui résidait au château de Tiffauges. Personnage énigmatique doté d’une fortune colossale qui s’adonnait selon la légende à l’alchimie et à des invocations diaboliques, il est condamné en 1440 pour avoir violé et assassiné plus de 140 enfants. C’est l’amalgame qu’on fit par la suite avec le monstre du conte de Perrault qui participera à construire le mythe de Barbe Bleue. 

En savoir plus : http://www.gentside.com/france/

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Pour toute une vie de « Mangeailles »

Posté par francesca7 le 11 octobre 2015

 

 Mangeailles

 
 
Au début du XXe siècle, médecins et savants, grands amoureux de statistique, ne négligent aucune occasion de tout ramener dans l’existence, à quelques chiffres, et exposent régulièrement dans les revues et journaux, les résultats de leurs recherches : ainsi du calcul de la consommation alimentaire d’un homme le temps de sa vie.

Maladie, mortalité, criminalité sont, tour à tour, en ce début de XXe siècle, l’objet de communications qui ne sont pas précisément faites pour égayer nos pensées : mais la statistique n’est pas toujours aussi lugubre, et l’un de ses disciples, eut, nous faisant savoir ce qu’un homme mange et boit pendant sa vie, une ingénieuse et amusante idée.

Un chroniqueur s’en fait l’écho en 1901, avertissant les lecteurs qu’il ne s’inquiétera ici ni des malades qu’un régime plus ou moins sévère place en dehors des conditions normales d’alimentation, ni des théoriciens, ni des avares, qui pratiquent un système trop spécial, ni des pauvres hères qui, n’ayant pas à serrer les cordons de leur bourse, en sont réduits à se serrer le ventre. Il prévient en outre, non sans humour, que la statistique ici présentée laisse également de côté les vieillards qui n’ont plus de dents et les enfants qui font les leurs sur un biberon.

 

Nous allons prendre des gens bien portants ayant bon pied, bon oeil et bon estomac, pouvant s’offrir un rôti succulent, du bon vin et un fin cigare, explique-t-il encore en préambule. Nous fixerons, comme moyenne de l’existence des heureux que nous classons dans cette catégorie, l’âge de 70 ans : les recherches d’Everett — le statisticien anglais dont il relaie l’étude — lui ont permis de fixer ce chiffre comme terme moyen de la vie des convives de notre banquet qui, nous l’avons dit, ont été l’objet d’une sélection.

Commençons notre travail récapitulatif par la base de toute alimentation, c’est-à-dire par le pain. Chaque homme, dit Everett, en consomme, en moyenne, environ une livre anglaise et demie, soit 680 grammes environ ; mais le Français mange plus de pain que l’insulaire et nous pourrons traduire ce chiffre en livres françaises pour nos compatriotes, et estimer notre ration à 750 grammes. Tenons-nous-en, cependant, pour ne pas être taxé d’exagération, aux chiffres fournis par notre statisticien et nous trouverons que dans son existence l’homme mange un pain de plus de 15 000 kilogrammes qui tiendrait à peine dans un hangar de 450 mètres cubes.

Voulez-vous, maintenant, savoir ce que représentent les côtelettes, biftecks et rôtis que vous vous ingérez ? Ne vous effrayez pas, de grâce, à la vue du troupeau dévoré ! Il s’agit, en effet, de 20 bœufs, et voici d’après quel calcul Everett le prouve : un homme bien portant mange environ 1 livre de viande par jour ; or, un bœuf ne fournit pas plus de 500 livres de viande, soit un peu plus de la moitié de son poids total. Une série de petites multiplications, que nous laissons au lecteur le soin de faire, lui montrera qu’en 70 années, les 20 bœufs lui auront rendu d’utiles services, mais auront tout juste suffi à ses besoins. Si nous supposions un bœuf géant, nous aurions un animal mesurant plus de 5 mètres de haut et ne pesant pas moins de 18 000 kilogrammes.

Les Anglais sont gros mangeurs de jambon : aussi Everett peut-il avancer très sérieusement que si un homme devait, à sa naissance, commander sa provision de tranches de jambon, il lui en faudrait commander, en les mettant bout à bout, de quoi couvrir six kilomètres.

annales-politiquesEn poisson, notre homme consommera environ 5 000 kilogrammes, et tant en oeufs à la coque, qu’en omelette, absorbera 10 000 oeufs.

Nous voici arrivés à l’un des aliments qui occupent une grande place dans notre nourriture : la pomme de terre. S’il vous plaît de vous rendre compte de la dimension de la pomme de terre unique qu’il vous faudra manger, comparée à votre individu, et si vous la supposez coupée en branches minces, pour ne perdre aucune place, vous ne la logerez pas dans deux compartiments d’un wagon de chemin de fer !

C’est à peine, vraiment, si nous oserions, après ces renseignements, vous offrir un bifteck aux pommes, nous craindrions de vous en avoir à jamais dégoûté… Voulez-vous, maintenant, que nous figurions les fruits que nous croquons sous différentes formes, au naturel, en confitures, en compotes, etc. ?… Pour abréger, nous les réunirons d’abord sous l’espèce d’une jolie pomme qui mesurera plus de 5 mètres de circonférence et à l’ombre de laquelle vous lirez commodément votre journal, puis d’une orange et d’une poire mesurant chacune un mètre de circonférence et d’une prune que Sandow, le roi des hercules — Eugen Sandow, pseudonyme de Friedrich Wilhelm Mueller (1867-1925), culturiste allemand qui se produisait à travers le monde dans des expositions et des films au début du XXe siècle —, aurait peine à porter à bras tendus.

Ne quittons pas les végétaux sans ajouter ce précieux renseignement que la carotte, la grande carotte qui comprend toutes les petites que vous absorbez, est deux fois haute comme un âne de belle taille ; et cette autre constatation que vous êtes condamné à manger un demi-million de petits pois, qu’avec les feuilles de laitue que vous assaisonnez dans votre existence, on recouvrirait le plancher de 12 grandes pièces, qu’avec les choux, choux-fleurs, haricots et autres légumes que vous admettrez sur votre table, vous remplirez une vingtaine de voitures de maraîcher.

Vous demandez grâce ! Ce n’est pas fini cependant, et je vous prie de jeter un regard sur ces statues de sel, enchérit notre chroniqueur. Il ne s’agit pas de vous rappeler le sort jeté sur les habitants de la cité antique, et que la colère divine transforma en sel pour les punir de leur curiosité… Non, cher lecteur, ces statues placées à côté de ton portrait, représentent le volume de sel dont la cuisinière relèvera les mets qu’elle te prépare.

Voulons-nous un autre point de comparaison pour notre statistique ? On conseille aux voyageurs partant pour le Klondik, d’emporter une année de vivre avec eux, et on estime à 150 livres de sucre et 25 livres de sel la consommation annuelle. En recherchant d’après ces données, la consommation totale, on arrive au joli chiffre de 9 000 livres de sucre et 1 500 livres de sel. Deux lignes pour vous signaler que vous consommez 1 000 kilogrammes de beurre et 300 livres de fromage et nous vous promettons de ne plus vous entretenir de mangeaille.

 Mais cette copieuse énumération d’aliments doit vous avoir altéré et vous nous suivrez volontiers au bord du grand seau que vous voyez ci-contre : grimpez avec précaution sur l’échelle et ne tombez pas surtout dans ce vaste récipient où nous avons mis tout ce que vous boirez pendant votre vie. Nous suivrons notre guide, Everett, dans sa statistique, en respectant les quantités qu’il fixe : il peut y avoir des dissemblances au point de vue de la nature des liquides ; nous estimons toutefois qu’en tant que capacité nous pouvons nous en rapporter à lui.

Il faut compter qu’un homme boit quotidiennement une demi-pinte de thé ou de café le matin ; une demi-pinte de bière, vin ou eau à midi, une autre pinte à son repas du soir, enfin une pinte de liquide quelconque dans sa journée, soit trois pintes par jour et 1 100 pintes par an. La pinte représentant plus d’un demi-litre, il s’agit donc d’une consommation annuelle de 550 litres et au bout de 70 années qui nous occupent de 45 000 litres environ de breuvage englouti. Je vous le répète, ne vous penchez pas trop au bord du seau, vous pourriez vous noyer !

(D’après « Musée des enfants », paru en 1901)

 

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Le Patrimoine de la France

Posté par francesca7 le 10 octobre 2015

france.118La présence humaine sur le territoire de la France actuelle remonte au Paléolithique inférieur ; les traces les plus anciennes de vie humaine datent d’il y a environ 1 800 000 anse. L’homme est alors confronté à un climat rude et variable, marqué par plusieurs ères glaciaires qui modifient son cadre de vie  La France compte un nombre important de grottes ornées du Paléolithique supérieur, dont l’une des plus célèbres est celle de Lascaux (Dordogne, -18 000 environ).

Vers -10 000, à la fin de la dernière ère glaciaire, le climat s’adoucit  À partir de -7 000 environ, cette partie de l’Europe occidentale entre dans le Néolithique et ses habitants se sédentarisent, même si l’évolution est différente selon les régions 2. Après un fort développement démographique et agricole aux ive et iiie millénaires, la métallurgie fait son apparition à la fin du IIIe millénaire, d’abord avec le travail de l’or, du cuivre et du bronze, puis avec celui du fer au viiie siècle 

En -600, des Grecs originaires de la ville de Phocée fondent la ville de Marseille, au bord de la Méditerranée ; à la même époque, quelques peuples celtes pénètrent dans le territoire de la France actuelle, mais cette occupation ne se généralise à la totalité de ce territoire qu’entre les ve et iiie siècles av. J.-C.e . La notion de Gaule, « ΓαλαTία » en grec, apparaît alors ; elle correspond aux territoires de peuplement celte compris entre le Rhin, les Pyrénées, l’Atlantique et la Méditerranée  Les Hébreux l’appellent « Tzarphat ».La Gaule est alors un pays prospère, dont la partie méridionale est de plus en plus soumise aux influences grecques et romaines.

À partir de -125, le sud de la Gaule est peu à peu conquis par la République romaine, qui y fonde les villes d’Aix-en-Provence, Toulouse et Narbonnee . En -58, Jules César se lance à la conquête du reste de la Gaule, et vainc en -52 une révolte menée par le chef gaulois Vercingétorixe . Les territoires nouvellement conquis sont répartis par Auguste en neuf provinces romaines, dont les principales sont la Narbonnaise au sud, l’Aquitaine au sud-ouest, la Lyonnaise au centre et la Belgique au nord . De nombreuses villes sont fondées durant la période gallo-romaine, dont Lyon, appelée à être une capitale des Gaules  ; celles-ci sont conçues à l’image des villes romaines, avec un forum, un théâtre, un cirque, un amphithéâtre et des thermes . La religion romaine se superpose aux cultes gaulois sans les faire disparaître, les divinités se confondant peu à peu dans un même syncrétisme .

Au iiie siècle, la Gaule romaine connaît une crise grave, le limes, frontière fortifiée protégeant l’Empire des incursions germaniques, étant franchi à plusieurs reprises par les Barbares . Le pouvoir romain, pendant ce temps, semble chancelant : un Empire des Gaules est proclamé en 260 et échappe à la tutelle romaine jusqu’en 274 . Néanmoins, la situation s’améliore dans la première moitié du ive siècle, qui est une période de renouveau et de prospérité pour la Gaule . En 312, l’empereur Constantin Ier se convertit au christianisme ; les chrétiens, persécutés jusque là, se multiplient . Mais les invasions barbares reprennent à partir de la seconde moitié du ive siècle  ; le 31 décembre 406, les Vandales, Suèves et Alains franchissent le Rhin et traversent la Gaule jusqu’en Espagne . Au milieu du ve siècle, les Alamans et les Francs, deux peuples païens, s’installent au nord-est de la France actuelle et exercent une forte pression sur les généraux romains qui subsistent dans le nord-est de la Gaule .

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La Fête des Grand-Mères

Posté par francesca7 le 10 octobre 2015

 

Le 2 mars, c’est la fête des Grand-Mères ! L’occasion de rendre hommage et de témoigner notre affection à nos mamies adorées, au nombre de 7 millions en France. Mamie gâteau, mamie douceur, mamie à 100 à l’heure… elles tiennent toutes dans nos cœurs une place privilégiée. Zoom sur la fête des Grand-Mères et sur les fleurs qu’elles préfèrent…

fetes de grands mères

Les origines de la fête des Grand-Mères

Si elle est devenue incontournable sur nos calendriers, la fête des Grand-Mères est en réalité relativement récente ! On doit sa création à la marque « Café Grand’Mère » du groupe Karft Jacobs Suchard, qui l’imagine en 1987. Mais si cette fête est initiée par une stratégie purement commerciale, elle est très rapidement adoptée par les français et fixée chaque année au premier dimanche de mars. Loin de la logique mercantile de ses débuts, la fête des Grand-Mères est devenue une fête célébrée en famille, une occasion idéale de rapprocher les générations et de rendre hommage à ces mamies qui tiennent une place très particulière dans le cœur des petits et des grands.

Pas une mamie… DES mamies !

Chaque minute en France naît une nouvelle grand-mère ! Et si l’on chérit l’image d’Epinal de la grand-mère d’antan au coin du feu, force est de constater que les mamies d’aujourd’hui n’ont plus grand-chose à voir avec leurs aïeules !

Des changements sociaux et une meilleure longévité ont en effet fait évoluer le statut des grand-mères : on les voit plus dynamiques, plus ouvertes et davantage impliquées dans le quotidien de leurs petits-enfants, tout en respectant le rôle éducatif des parents.
Mais qu’elles soient mamie d’autrefois ou mamie moderne, une chose est sûre : elles assurent toujours avec beaucoup d’amour leur rôle bienveillant et protecteur, et nous aident à grandir en douceur.

Quelle fleur offrir à sa grand-mère ?

La fête des grand-mères, célébrée le premier week-end de mars, coïncide avec le début de floraison des plantes à bulbes. Elles sont parfaites pour vos grand-mères ! En bouquet, elles feront entrer le soleil dans leur maison et en jardins paysagers, les mamies adeptes de jardinage se feront un plaisir de les replanter et de les cultiver.

  • La jonquille :
    c’est une fleur printanière simple et pleine de charme, dont l’odeur fera naître dans le cœur de votre grand-mère de joyeux souvenirs de cueillette dominicale ! Sa couleur jaune évoque le soleil et lui adressera un message très chaleureux.

 

  • La jacinthe :
    cette fleur élégante, au parfum inimitable, la fera craquer ! Elle embaumera bouquets et jardins et s’offrira comme la promesse du retour des beaux jours. Elle symbolisera l’amour bienveillant qui vous lie à votre grand-mère.

Mais aussi…

  • La tulipe :
    cette ravissante bulbeuse témoigne de l’arrivée du printemps. Elle s’offre à sa grand-mère comme une véritable déclaration de tendresse ! Ses innombrables variétés et coloris permettent de satisfaire toutes les mamies.

 

  • La rose :
    la reine des fleurs exprime toutes les nuances de l’amour, et comblera de joie les grand-mères ! Préférez-la rose pour exprimer un amour plein de tendresse, ou encore blanche en guise d’un attachement pur et sincère.

 

  • La renoncule :
    avec ses froufrous qui lui donne des airs de fleur rétro, la renoncule s’offrira à votre mamie comme un compliment, lui murmurant à l’oreille « tu es radieuse et charmante » ! Sa bonne tenue en vase sera un autre de ses atouts.

 

  • Depuis 2010, l’association Fête des Grand-Mères a instauré la campagne décalée I love ma Grand-Mère. L’objectif : montrer que les mamies ont toute leur place dans la société d’aujourd’hui ! Cette année, des mamies de toute la France se réuniront en ce jour symbolique du 2 mars à Paris pour la « Mamif’ Troc’n’Roll » ! Parmi ces « mamilitantes », on compte cette année Lucienne Moreau, Mercotte ou encore les présentatrices de l’émission « C du propre », qui viendront dispenser leurs trucs et astuces au public.

SOURCE : http://blog.interflora.fr/

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Une fleur pour chaque papa

Posté par francesca7 le 7 octobre 2015

 

Les hommes eux aussi aiment recevoir des fleurs, surtout lorsqu’elles sont offertes par leurs enfants. Le week-end du 15 juin, la Fête des pères est l’occasion de manifester son affection de la manière la plus naturelle envers son papa, en lui faisant livrer une plante ou une composition florale. Voici quelques conseils pour choisir le bon cadeau pour la Fête des Pères !

Fete des pères

L’histoire de la Fête des Pères

Les origines de la Fête des Pères sont encore méconnues. On sait qu’au Moyen Âge, les catholiques célébraient les pères de famille le 19 mars, jour dédié à Saint Joseph, que l’on considère comme le père nourricier de Jésus. Tombée en désuétude au fil des siècles, cette fête a réapparu sous une forme non religieuse en 1912 aux Etats-Unis, gagnant peu à peu les pays du monde entier à des moments du calendrier aussi divers que variés. En France, le producteur de briquets Flaminaire serait l’instigateur de cette fête considérée désormais comme commerciale. En 1952, les pères font leur entrée officielle au calendrier et sont depuis à l’honneur, chaque troisième dimanche du mois de juin. 

A l’instar de la Fête des Mères, cette date précédant le début de l’été est l’occasion de retrouvailles familiales durant lesquelles les enfants offrent des cadeaux. En cette période festive de l’année où la nature est particulièrement luxuriante et généreuse, le présent végétal reste le plus plébiscité pour rendre un hommage fleuri à tous les papas.

Pour un papa « gâteaux »

Protecteur, c’est un papa qui veille sans cesse sur sa progéniture et n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour assurer le bien-être de ses enfants. Optez pour un olivier en pot accompagné d’un cadeau qui lui sera utile en cuisine, comme une huile d’olive.  
 
 Pour un papa « champêtre »

Bricoleur, il aime la nature et se soucie de son environnement. Offrez-lui une plante, olivier, vigne ou bougainvillier, dont il aura le plaisir de s’occuper et qu’il pourra même replanter, qu’il dispose d’un grand jardin ou d’un simple balcon.
 
 

Pour un papa « tendance »

Séducteur, il aime s’occuper de lui et fréquente assidûment les salles de sport. Adepte des nouvelles technologies, il se veut résolument à la mode. Sachez que l’art floral propose aujourd’hui des compositions de fleurs piquées modernes et design.
 

 Pour un papa « actif »

Artiste ou homme d’affaires, c’est un père qui passe plus de temps dans son environnement professionnel qu’à la maison. Préférez une plante fleurie comme une orchidée, qu’il pourra disposer sur un bureau et qui lui demandera moins d’entretien.
  
 Pour un papa « loin des yeux »

Pour tous les enfants qui n’ont pas l’opportunité de célébrer la Fête des pères en famille, la livraison d’une plante accompagnée de champagne ou de chocolats est la manière la plus naturelle d’exprimer ses sentiments et de toucher son papa droit au cœur.
  
 

SOURCE : http://blog.interflora.fr/

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La Ste-Catherine entre mode et tradition

Posté par francesca7 le 7 octobre 2015

Le 25 novembre, on célèbre les Catherinettes ! Savez-vous de qui il s’agit ? Ce sont les jeunes femmes de 25 ans qui ne sont pas encore mariées. Même si elles assument et profitent aujourd’hui pleinement de leur célibat, la Sainte-Catherine reste une bonne occasion de faire la fête. La Catherinette devient alors reine d’un jour, couverte de fleurs jaunes et vertes et coiffée d’un chapeau extravagant ! Zoom sur une fête traditionnelle remise au goût du jour…

saintecatherine

Qui était Sainte Catherine ?

Catherine d’Alexandrie naquit en Egypte vers 290. Très tôt elle s’intéressa aux arts, aux sciences et à la philosophie. On dit qu’une nuit, le Christ lui apparut : elle décida alors de lui consacrer sa vie.
 
L’Empereur de Rome, Maximien, organisait à Alexandrie des fêtes païennes. Agée de seulement 18 ans, Catherine s’opposa ouvertement à ces mœurs et tenta de convertir l’empereur au catholicisme. Agacé, Maximien mit la jeune fille à l’épreuve en lui organisant un débat avec ses savants. Mais Catherine parvint à réfuter toutes leurs théories et les convertit un à un à sa foi. Impressionné par tant d’intelligence et de beauté, Maximien demanda Catherine en mariage, mais essuya un refus catégorique, celle-ci se considérant comme spirituellement fiancée au Christ. Humilié, il la condamna à la torture au moyen d’une machine infernale faite de roues agrémentées de pointes acérées. Mais sous la protection du Seigneur, on raconte que les roues se brisèrent. Catherine fut malgré tout décapitée le 25 novembre de l’an 307 et de sa blessure, dit-on, coula du lait…
 
Sainte Catherine deviendra ainsi la patronne des jeunes filles vierges, et au fil du temps, des jeunes filles à marier, adulée pour sa fidélité au Christ.

Les traditions de la Sainte-Catherine

Les coutumes de la Sainte-Catherine naissent au Moyen Age. Des moines du mont Sinaï auraient découvert le corps intact de Sainte-Catherine. La légende se répandit en Occident au moment des Croisades et l’histoire de la sainte inspira de nombreux artistes.
 
Commença alors la dévotion à Sainte-Catherine. Chaque 25 novembre, les jeunes filles de 25 ans qui n’étaient pas mariées, les « Catherinettes », arboraient des tenues et des chapeaux extravagants. Elles se rendaient ensuite à l’église au pied de la statue Sainte-Catherine qu’elles couvraient de fleurs, et l’imploraient de leur trouver un époux dans l’année ! On les voyait aussi au bal coiffées de leurs chapeaux aux couleurs jaune et verte ; le jaune symbolisant la foi, et le vert la connaissance, en référence à la martyre. Elles montraient ainsi qu’elles étaient un cœur à prendre !

La dimension religieuse s’est affaiblie avec le temps et la fantaisie des accoutrements a inspiré le domaine du stylisme, au point que Sainte-Catherine est devenue également la sainte patronne des couturiers et des modistes.
 
Ainsi à partir des années folles (dans les années 1920), on assista à Paris à une étrange parade. Chaque 25 novembre était l’occasion de grands défilés organisés par les maisons de haute couture. Les Catherinettes qui y travaillaient confectionnaient leur coiffe, originale à souhait, puis se rendaient dans le 2e arrondissement, à l’angle de la rue Cléry et de celle des Petits Carreaux. Devant un large public, elles montaient courageusement le long d’une échelle de pompier pour accéder jusqu’à la statue de Sainte-Catherine et la couvraient de fleurs ! Un jury désignait ensuite la coiffe de Catherinette la plus réussie.

La Sainte-Catherine aujourd’hui

téléchargement (1)Avec l’émancipation des femmes et les changements de la société, ne pas être mariée à 25 ans est devenue plutôt la normalité ! Les régions rurales perpétuent cependant les traditions de cette fête, principalement dans le Nord et l’Est de la France, en organisant des bals de Catherinettes, des foires et des concours de la plus belle coiffe. L’une des plus célèbres reste la foire de Vesoul(Haute-Saône), qui attire des milliers de curieux ! On s’envoie aussi en guise de clin d’œil des cartes et des fleurs aux couleurs de la Sainte-Catherine.
 
La Sainte-Catherine se fête aujourd’hui beaucoup dans les entreprises. Le 25 novembre, il est de rigueur que les collègues de la Catherinette lui confectionnent un chapeau avec des fleurs et des éléments jaunes et verts rappelant son métier. Elle est alors la star de la journée et doit arborer fièrement sa coiffe ! Vous êtes une entreprise ? Découvrez nos bouquets Sainte-Catherine spécial Entreprises en cliquant ici ! 

  • Avez-vous déjà entendu l’expression« coiffer Sainte-Catherine » ? Liée à la tradition de renouveler la coiffe de la statue, elle signifie tout simplement pour une fille ne pas être mariée à l’âge 25 ans. 
  • Les garçons aussi ont leur Sainte-Catherine ! Elle correspond en fait à la Saint-Nicolas, le 6 décembre, et met à l’honneur les garçons de 30 ans qui n’ont pas encore la bague au doigt. Une expression désigne même leur situation : « porter la crosse de Saint-Nicolas » ! 
  • Le 25 novembre est un jour favorable pour les jardiniers, car comme le dit le dicton : « A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine » !

Enfin, la Sainte-Catherine est aussi l’occasion de faire la fête entre copines, un peu à la manière des enterrements de vie de jeune fille. Les amies couvrent la Catherinette de fleurs, en chapeau ou en bouquets. Elle sort ensuite faire la fête, chapeau sur la tête !

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