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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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L’arrachement et l’attachement à la terre première qui s’en va

Posté par francesca7 le 30 octobre 2015

 

 Arrachement à la terre

Ne rien oublier du pays premier qui disparaît, de l’univers du Cantal et de la rivière Santoire, est sa démarche. Et par des courts romans, des descriptions de la réalité paysanne en évoquant les gens, les arbres, les bêtes, les objets, les odeurs, les brumes, les enfances et les choses, Marie-Hélène Lafon dans une écriture dense et superbe, dresse un portrait sans nostalgie, mais irrigué de tendresse, de la pesanteur du monde qui aura effacé le monde rural.

«Nous vivons des temps de terrible hâte, de hâte obscène et vulgaire» constate Marie-Hélène Lafon, et elle oppose la lenteur de son écriture, l’intime de ses sentiments. Son écriture précise et poétique à la fois, douce et tranchante, se revendique de l’influence de Pierre Michon, Pierre Bergougnoux, Richard Millet, « son triangle des Bermudes ». Leurs ombres tutélaires planent sur ses mots, aussi celle de Flaubert, celui d’« Un Cœur simple », et de Faulkner, mais l’ombre du Cantal est la plus prégnante.

Elle apporte en plus de cet univers commun de sensations et de la description du jadis, d’un monde qui fut et qui s’en va, « à bas bruit »,une approche vibrante où les odeurs, les bruits, les choses et les non-dits, forment la trame des émotions les plus intimes.
Il s’agit dans son écriture, comme d’un effleurement du monde, et les failles du silence y demeurent intactes, envahissantes.
La rudesse du pays perdu scintille d’éclats soudains, et Marie-Hélène Lafon n’est pas dans une nostalgie élégiaque. Elle restitue ses traversées intérieures, sa géographie intime entre les vallées, la rivière, la maison et la mémoire et ses greniers et le dur apprentissage des villes. Pour parler de ces gens, les siens, reclus dans le silence, elle a pris la parole et le pouvoir des mots.

Son court récit Traversées nous fait revenir au pays d’origine, à ses sources archaïques.
« Quand je commence d’être, je suis plantée au milieu de la vallée, au bord du mouillé de la fente, plantée debout comme un arbre, et je sais, je sens, ça s’impose, que tout ce vaste corps du pays souple et couturé, avec la rivière, les prés, les bois, et par-dessus le ciel tiré tendu comme un drap changeant, je sens que tout ça était là avant moi, avant nous, et continuera après moi, après nous. La vallée, quand on l’envisage depuis le sommet du puy Mary, est inéluctable et vaste, comme si elle avait toujours déjà été là… ».
Marie-Hélène Lafon est « debout comme un arbre » qui se souvient, obstinée, forte, sensuelle, elle est là. Elle est vivante depuis ce pays, sa maison d’enfance, sa traversée des villes, et elle a su se créer une langue originale et forte, dense, éclatante de simplicité, elle qui a su dépasser sa condition sociale originelle.
Si elle a appris à faire la bourgeoise et à ne pas faire de bruit en mangeant sa soupe, elle a aussi appris à faire du bruit en malaxant les mots et en « restituant le monde », comme le titrait une émission d’Alain Finkielkraut avec André Dussolier de février 2013, et qui fit découvrir à beaucoup la langue et l’existence de Marie-Hélène Lafon.

Mon rapport au monde passe par le corps et mon écriture aussi.

 

La biographie de Marie-Hélène Lafon se doit d’être discrète et attentive, comme elle. Aussi on mentionnera juste ceci : 
Marie-Hélène Lafon est née en 1962 à Aurillac dans le Cantal. Agrégée de grammaire, professeur de Lettres, et écrivain, elle vit à Paris où elle enseigne les lettres classiques.
Elle écrit depuis 1996 et publie depuis 2001 chez Buchet-Chastel des romans et des nouvelles.

Elle a obtenu en 2001 le prix Renaudot des Lycéens pour Le soir du chien.
Et il a été glané quelques autres parcelles de son existence dans ses quelques interviews, où elle parle de son arrachement à la terre-mère et au dur apprentissage des villes, là où elle se sent irrémédiablement gauche et étrangère.
Marie-Hélène Lafon raconte de livre en livre ces années de passage, de cette fille de paysans du Cantal, née dans un monde qui disparaît. Son père le dit et le répète depuis son enfance : ils sont les derniers. Très tôt, elle comprend que le salut viendra des études et des livres et s’engage dans ce travail avec énergie et acharnement. Elle doit être la meilleure. Grâce à la bourse obtenue, elle monte à Paris, étudie en Sorbonne et découvre un univers inconnu. Elle n’oubliera rien du pays premier, et apprendra la ville où elle fera sa vie, qu’elle devra apprivoiser avec ses autres odeurs, ses autres paysages et codes.

Marie-Hélène Lafon

Elle nous parle de son pays, lire l’article sur http://www.espritsnomades.com/sitelitterature/lafon/lafon.html

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