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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    Citation sur la France.
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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Un Alicament oublié : le Céleri

Posté par francesca7 le 6 septembre 2015

Céleri« Que ta nourriture soit ton médicament et que ton médicament soit ta nourriture » selon Hippocrate, et il avait parfaitement raison. Les jours rallongent et l’hiver se glisse doucement vers le printemps. Cependant les journées sont encore fraîches et les légumes d’hiver sont encore très présents sur les étals de nos maraîchers. Aujourd’hui dans mon panier, un légume rustique parfois oublié, excellent en velouté et en purée mais aussi très connu en salade dans sa version crue, je veux parler du céleri-rave.

Je ferai une légère présentation du céleri branche car ce sont deux variétés différentes d’une même plante potagère et j’ai longtemps pensé le contraire. Pour moi les feuilles et la racine étaient une seule et même plante et bien non. Comme tout ce que Dame Nature nous offre, nous verrons également combien les vertus du céleri sont importantes pour notre santé..

Les bienfaits du céleri sur notre santé

Nous le savons, manger des fruits et des légumes diminuent les risques de maladies cardiovasculaires et de certains cancers grâce à la présence d’antioxydants.

Hypertension
La présence des phtalides dans le céleri joue un rôle important au niveau de la pression artérielle. En effet elles abaissent la pression artérielle en relâchant les muscles autour des artères réduisant ainsi le stress.
Des chercheurs scientifiques de Chicago ont mené une étude sur les vertus du céleri et ont validé son action dans le cas d’hypertension. Les chercheurs ont administré à des animaux de laboratoire, de petites quantités de 3-n-butyl phtalide, une substance complexe chimique que contient le céleri. Après une semaine la pression artérielle des animaux a baissé en moyenne de 12 à 14 %.
Les chercheurs ont également constaté que cette substance abaissait les taux sanguins de catécholamines, des hormones reliées au stress. On sait que le stress contribue à augmenter la pression sanguine.

Un Alicament oublié : le Céleri dans FLORE FRANCAISE 220px-C%C3%A9leri
Cholestérol
Les phtalides augmentent la sécrétion d’acide ce qui permet de diminuer le cholestérole.
Sphère intestinale
Sa richesse en fibres, facilite le transit intestinal.
Diurétique
Le potassium et le sodium présents en quantité importante dans le céleri (rave et branche) permettent d’éliminer l’excès de liquide dans le corps. Il est par ailleurs un excellent antiseptique des voies urinaires.
Le céleri nettoie l’organisme. Il élimine les toxines. Pour profiter des effets purifiants du céleri, prenez une tasse de jus de céleri mélangé à du jus de carotte une fois par jour.
Les articulations
Le céleri est recommandé dans le traitement des problèmes articulaires, pour sa teneur en flavonoïdes. Ces derniers exercent une action anti-inflammatoire et antioxydante qui comme nous le savons renforce le terrain immunitaire. La silice qu’il renferme stimule la production et le renouvellement des tissus articulaires et conjonctifs.
Arthrite, rhumatisme et goutte
Ce légume élimine l’excès de liquide dans le corps grâce au potassium et au sodium que celui-ci contient. Il permet de soulager ainsi grâce à l’élimination de l’acide urique, les inflammations causées par la goutte, le rhumatisme ou l’arthrite.
Pour traiter l’arthrite et la goutte, faites une infusion de graines de céleri. Buvez 1,5 de graines infusées dans 1 tasse d’eau chaque jour. Vous pourriez aussi faire une poudre de ces graines et ajouter 1 cuillère à thé de cette poudre à vos aliments une fois par jour.
Le céleri est aussi recommandé pour les personnes souffrant de diabète car il aurait des propriétés hypoglycémiantes.
Sphère pulmonaire
Le céleri est connu pour avoir les propriétés antispasmodiques et est utile dans le traitement de l’asthme, de la bronchite, de pleurisy et tuberculose.

Mise en garde

Du fait de la teneur relativement élevée en sodium du céleri (269 mg/100 g pour le céleri-rave et 360 mg/100 g pour le céleri branche cru) le cé́leri est à supprimer dans tout régime sans sel strict. Mais dans un régime sans sel moins sévère, il peut être occasionnellement consommé. En raison de ses effets diurétiques, il est déconseillé aux personnes atteintes de diarrhées chroniques de consommer trop de céleri.

Du fait de la quantité élevée de vitamine K dans le céleri vitamine également fabriquée par l’organisme, les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants, doivent modérer leur alimentation en produit contenant de la vitamine K. Il est fortement conseillé de consulter un médecin pour connaître les sources alimentaires de vitamines K.

220px-Knolselderij_knol_%28Apium_graveolens_var._rapaceum%29_%27Dolvi%27 dans FLORE FRANCAISESyndrome d’allergie orale
Ce syndrome est une réaction allergique à certaines protéines d’une gamme de légumes et fruits. Les personnes les plus touchées sont en général celles sensibles au pollen.
La plupart des réactions sont causées par des aliments crus, parce que les protéines allergènes associées au syndrome d’allergie orale sont habituellement détruites par la cuisson. Certaines parties des végétaux comme la pelure peuvent être davantage allergisantes que d’autres.
Les symptômes qui peuvent apparaître vont des démangeaisons et des brûlures aux lèvres, à la bouche et à la gorge, des écoulements et démangeaisons oculaires, des écoulements nasaux, des éternuements.
Il est toutefois recommandé de consulter votre médecin traitant qui peut vous adresser à un allergologue, afin de déterminer la cause de la réaction et les éventuelles mesures de précaution à prendre.
Déconseillé pendant la grossesse et dans le cas de troubles rénaux.

Quelques applications

Utilisation interne
Jus de céleri au mixeur : 2 tasses par jour. Pour désintoxiquer l’organisme, dans les maladies de pléthore, les rhumatismes, l’obésité, la goutte. Également efficace contre l’asthme, la toux et la bronchite.

Vin de céleri : broyer une racine de céleri avec du sucre dans 1 l de bon vin blanc et faire macérer 48 heures. Filtrer. En boire 2 ou 3 verres par jour comme diurétique. Ce vin vous rappellera le goût de l’ananas.
Décoction de racines de céleri : 30 g par litre d’eau. Laisser bouillir 5 à 10 minutes. Boire 2 à 3 tasses par jour.

Utilisation externe
Bain de céleri : faire bouillir une grosse tête de céleri hachée avec ses feuilles dans 2 l d’eau, pendant ¾ d’heure environ. Laisser refroidir, filtrer. Contre les engelures, baigner les parties atteintes dans l’eau aussi chaude que possible pendant environ ¼ d’heure. Réchauffer le bain pour renouveler le soin 3 fois dans la journée.

Action cicatrisante
Préparez un cataplasme de céleri (purée) et appliquez sur une blessures ou plaie ouverte plusieurs fois par jour.

Le céleri en cuisine

La rave de céleri doit se choisir avec une consistance assez ferme et se conserve très bien durant 3 à 4 jours dans le bac à légume du congélateur.
Le céleri-rave est surtout connu dans sa version rémoulade, cru, râpé et assaisonné avec une mayonnaise à la moutarde.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsMais le céleri peut également se consommer cuit. Pour ce faire il suffit de l’éplucher comme une pomme de terre et de le cuire à la vapeur ou dans du lait additionné d’un peu d’eau puis de le réduire en purée. Vous pouvez lui ajouter une pomme de terre pour en adoucir le goût. C’est une excellente garniture pour accompagner un poisson, une viande ou une volaille.

Le céleri branche
Il se conserve également très bien dans le bac de votre réfrigérateur et se congèle facilement. Ses feuilles parfument merveille un potage ou un bouillon Il se prête à des recettes très simples.

Ses côtes se mangent crues en salade ou en trempettes. Le cœur du céleri branche est excellent braisé pour accompagner une viande, un poisson ou une volaille ou tout simplement en gratin mélangé à des pommes de terre. Vous aurez ainsi un gratin dauphinois revisité.

Principales sources :

• Améliore ta santé : www.amelioretasante. com
• Cuisine Journal des Femmes : www.cuisine.journaldesfemmes.com
• Désir d’être : www.desirdetre.com
• e-Santé : www.e-sante.fr
• Informations nutritionnelles : www.informationsnutritionnelles.fr
• Les fruits et légumes frais : www.lesfruitsetlegumesfrais.com
• Medisite : www.medisite.fr
• Passeport Santé : www.passeportsante.net
• Santé Le Figaro : www.sante.lefigaro.fr
• Wikipedia : www.fr.wikipedia.org

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La jonquille de nos sous-bois

Posté par francesca7 le 6 septembre 2015

 

Avec sa fleur en trompette, son air timide et son parfum entêtant, la jonquille symbolise le retour des beaux jours ! Cette fleur simple fait la joie des jardiniers, des promeneurs et des enfants lorsqu’aux prémices du printemps, elle pointe le bout de son nez. On en fait également de charmants bouquets de fleurs, notamment à l’occasion de la fête des Grand-Mères

Jonquile

Le terme jonquille est ambigu. il provient en réalité d’une espèce bien précise de narcisse : lenarcissus juncifolius (ou narcissus jonquilla, narcisse jonquille), dont le nom s’explique par la ressemblance de ses feuilles avec celles du jonc.
 
Pourtant, on utilise dans le langage courant le terme « jonquille » pour désigne de nombreuses autres espèces de narcisses, et tout particulièrement le narcisse jaune (narcissus pseudonarcissus, appelé aussi narcisse trompette).
 
Les narcissus jonquilla et les narcissus pseudonarcissus sont les plus communes sur le marché. Parmi les autres espèces, on peut citer le narcissus poeticus (ou narcisse des poètes, blanc au cœur jaune, considéré communément comme étant le vrai narcisse), le narcissus canalicatus, le narcissus cyclamineus, lenarcissus triandus.
 
Les jonquilles ou narcisses simples sont généralement des fleurs de couleur jaune. Mais selon les espèces et les variétés, on les trouve aussi blanches, ou encore avec un cœur orangé, voire rose pâle.
 
Le mot Narcissus vient du terme narkê (« qui endort »), sûrement du fait du parfum suave de la fleur.
Le terme jonquille provient de l’espagnol junquillo (petit jonc). Il apparaît en France en 1596, d’abord au masculin avec « jouquille ».

Pleine de charme et de soleil, la jonquille est la fleur emblématique de la fête des Grand-Mères.

La légende de Narcisse

Originaire d’Europe Centrale, d’Afrique du Nord et d’Asie, le narcisse tire son nom de la mythologie grecque et de la fameuse légende de Narcisse. Fils de la nymphe Liriopé et du dieu fleuve Céphise, Narcisse était un garçon d’une incroyable beauté mais doté d’un orgueil démesuré. La nymphe Echo, rejetée par le jeune homme, lui lança un sort pour se venger : un jour où il s’abreuvait à une source, il contempla son reflet dans l’eau et en tomba fou amoureux. Habité par une passion impossible à assouvir, il finit par mourir. A l’endroit où fut trouvé son corps, on découvrit des fleurs blanches que l’on nomma « narcisses ».
Cette histoire a donné le terme « narcissique », désignant une personne qui s’aime à outrance.

La jonquille dans le langage des fleurs

Dans le langage des fleurs, la jonquille signifie « je vous désire » ou encore « je me languis d’amour ». Mais charmante et lumineuse, elle peut être aussi offerte pour témoigner de son affection, ce qui fait d’elle la fleur phare de la fête des Grand-Mères.

Quelques conseils d’entretien

Les bulbes de narcisses se plantent entre septembre et novembre, au soleil ou à l’ombre légère. Installez-les dans une terre bien drainée, à une profondeur d’environ trois fois la hauteur du bulbe. Un peu d’engrais à l’automne, peu d’arrosage… la jonquille la plus répandue (narcissus pseudonarcissus) apparaît dès le mois de mars, mais la floraison des narcisses peut durer jusqu’au mois de mai. Pour une bonne floraison l’année suivante, coupez la tige au ras du sol une fois que le feuillage est devenu bien jaune.
 
Ses qualités ornementales donneront ainsi un avant-goût de printemps très efficace à vos jardinières, apporteront de l’éclat à vos massifs et parterres, ou embelliront le pied de vos arbres fruitiers ! 

  • La jonquille de nos sous-bois dans FLORE FRANCAISE 220px-Narcissus_jonquilla_2Pour conserver votre bouquet de jonquilles le plus longtemps possible, coupez les tiges en biseau et arrêtez le suc qui s’écoule des tiges. Laissez sécher les tiges pendant 30 minutes ou cautérisez-les, par exemple en passant rapidement leur extrémité au dessus de la flamme d’un briquet. Trempez ensuite dans de l’eau fraîche durant 1 à 2 heures. 
  • Son parfum prononcé et suave peut parfois être entêtant. Aussi, il convient d’éviter si possible d’en offrir à une personne en maternité ou à l’hôpital. 
  • La jonquille est l’emblème du Pays de Galles. Le 1er mars, jour de fête nationale, les Gallois ont pour coutume d’en porter une à la boutonnière. 
  • La jonquille fait partie de La Guirlande de Julie, célèbre cadeau de Charles de Montausier offert à Julie d’Angennes en 1641. Il s’agit en fait d’un recueil de poésies écrit par les plus belles plumes de l’époque et dédiées chacune à une fleur. Un cadeau d’un romantisme absolu !

 

 

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L’HISTOIRE DE France

Posté par francesca7 le 5 septembre 2015

 

LouisXV-Rigaud1Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au-delà de 2 500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s’´étaient succède, jusqu’au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maitres, chassant les occupants qu’ils avaient trouves ou se mêlant `a eux. Ces occupants ´étaient les Ligures et les Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois ´était indigence, l’autre venue du Nord et d’outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès l’âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation. Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait `a tous les ´échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées.

La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d’entre Seine et Loire ou les Belges d’entre Meuse et Seine. D’autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s’est formé peu `a peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De l`a viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie. On dit communément que, dans cette contrée fertile, sur ce territoire si bien dessiné, il devait y avoir un grand peuple. On prend l’effet pour la cause. Nous sommes habitués `a voir `a cet endroit de la carte un Etat dont ´ l’unité et la solidité sont presque sans exemple. Cet Etat ne s’est pas fait tout ´ seul. Il ne s’est pas fait sans peine. Il s’est fait de main d’homme. Plusieurs

fois, il s’est écroulé mais il a ´été rebâti. La combinaison France nous parait naturelle. Il y a eu, il aurait pu y avoir bien d’autres combinaisons. Harmonieuse `a l’œil, la figure de notre pays est fort d´défectueuse `a d’autres ´égards. Du côté du Nord et de l’Est, la France a une mauvaise frontière terrestre qui l’expose aux invasions d’un dangereux voisin. De plus, Flandres, Allemagne, Italie, Espagne, l’inquiètent, la sollicitent, l’´écartèlent presque. Si elle possède l’avantage unique de communiquer avec toutes les mers européennes, elle a, en revanche, des frontières maritimes trop ´étendues, difficiles `a garder et qui exigent un effort considérable ou un choix pénible, l’Océan voulant une flotte et la Méditerranée une autre.

L’HISTOIRE DE France dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-Degradation_alfred_dreyfusSi la France n’est pas dirigée par des hommes d’un très grand bon sens, elle risque de n´négliger la mer pour la terre et inversement, ou bien elle se laisse entrainer trop loin, ce qui lui arrivera à maintes reprises. Si elle n’a soin d’ˆêtre forte sur mer, elle est `a la merci d’une puissance maritime qui met alors obstacle `a ses autres desseins. Si elle veut y ˆêtre forte, la même puissance maritime prend ombrage de ses progrès et c’est un nouveau genre de conflit. Près de mille ans d’une histoire qui n’est pas finie seront partagés entre la mer et la terre, entre l’Angleterre et l’Allemagne. Ainsi l’histoire de la France, c’est celle de l’´élaboration et de la conservation de notre pays `a travers des accidents, des difficultés, des orages, venus de l’intérieur comme de l’extérieur, qui ont failli vingt fois renverser la maison et après lesquels il a fallu la reconstruire. La France est une œuvre de l’intelligence et de la volonté.

A qui devons-nous notre civilisation ? ` A quoi devons-nous d’ˆêtre ce que ` nous sommes ? A la conquête des Romains. Et cette conquête, elle eût ´échoué, elle se fut faite plus tard, dans des conditions différentes, peut-ˆêtre moins bonnes, si les Gaulois n’avaient ´été divisés entre eux et perdus par leur anarchie. Les campagnes de César furent grandement facilitées par les jalousies et les rivalités des tribus. Et ces tribus ´étaient nombreuses : plus tard, l’administration d’Auguste ne reconnut pas moins de soixante nations ou cités.

220px-Siege-alesia-vercingetorix-jules-cesar dans HISTOIRE DES REGIONSA aucun moment, même sous le noble Vercingétorix, la Gaule ne  parvint à présenter un front vraiment uni, mais seulement des coalitions. Rome trouva toujours, par exemple chez les Rêmes (de Reims) et chez les Eduens de la Saône, des sympathies ou des intelligences. La guerre civile, ´ le grand vice gaulois, livra le pays aux Romains. Un gouvernement informe, instable, une organisation politique primitive, balancée entre la d´démocratie et l’oligarchie : ainsi furent rendus vains les efforts de la Gaule pour d´défendre son indépendance. Les Français n’ont jamais renié l’alouette gauloise et le soulèvement national dont Vercingétorix fut l’ˆâme nous donne encore de la fierté. Les Gaulois avaient le tempérament militaire. Jadis, leurs expéditions et leurs migrations les avaient conduits `a travers l’Europe, jusqu’en Asie Mineure. Ils avaient fait trembler Rome, où ils ´étaient entrés en vainqueurs. Sans vertus militaires, un peuple ne subsiste pas ; elles ne suffisent pas `a le faire subsister. Les Gaulois ont transmis ces vertus `a leurs successeurs. L’héroïsme de Vercingétorix et de ses alliés n’a pas ´été perdu : il a ´été comme une semence. Mais il ´était impossible que Vercingétorix triomphât et c’eût ´été un malheur s’il avait triomphé´

 

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LES BONS REPAS D’AUTREFOIS EN BOURGOGNE

Posté par francesca7 le 5 septembre 2015

 
Comme bien d’autres, les anciens usages relatifs à l’alimentation, spécifiques à chaque ancienne province de France, tendent rapidement à disparaître. L’alimentation était jadis des plus primitives et des moins variées. La viande de boucherie, le pain blanc, le café, qui n’apparaissaient jadis sur les tables qu’une ou deux fois dans l’année, dans les grandes circonstances, sont aujourd’hui d’un usage très répandu.

BOURGOGNE

Dès le milieu du XIXe siècle, dans les localités qui ne sont pas encore desservies par les chemins de fer, les voitures de bouchers, d’épiciers, de marchands de fruits vont offrir à domicile tout ce qu’on peut retrouver dans le village. Il n’est pas rare de voir dans les communes de la montagne, où l’on ne connaissait d’autre boisson que l’eau claire, des habitants se réunir pour envoyer à frais communs un des leurs dans le Midi, avec mission de revenir avec une cargaison de raisin frais dont ils feront un premier et un second vin, sans compter l’eau-de-vie de marc si chère aux palais franc-comtois. En présence de ces commodités d’approvisionnements de toutes sortes, il est naturel que la cuisine de nos ménagères rustiques se soit notablement améliorée.

Au commencement du XIXe siècle, les paysans franc-comtois vivaient fort chichement et des mets les plus grossiers. Leur pain d’orge ou d’avoine mélangé de lentilles et de vesces était détestable. Une omelette était un luxe qu’on se permettait rarement. On rapportait de la ville aux enfants, comme une friandise, un morceau de pain blanc. Les paysans, même aisés, vivaient aussi frugalement que les autres ; ils se seraient fait scrupule de se nourrir mieux que leurs parents.

On mangeait beaucoup de bouillies de farine, de millet, de maïs (gaudes), de gruaux d’orge, beaucoup de courges, le tout délayé dans l’eau avec du sel et parfois un peu de lait ; beaucoup de légumes : haricots, fèves, pois, simplement avec un peu de graisse et du sel ; de la chicorée des champs, des jeunes pousses d’ortie (picon), des oignons, des raves, des choux-raves, surtout des pommes de terre et des choux. Ajoutons le brési et le porc salé, le lard fumé ou non, la létio ou létia (petit-lait) et le serret ou la cancoyotte suivant la région. Le fromage de Gruyère était rarement consommé parce qu’il était de bonne vente.

 

Ceux qui avaient un peu d’aisance mangeaient de la viande de vache et de mouton et du lard, mais seulement le dimanche. Le vin n’apparaissait sur la table que des plus riches. Les journaliers et les simples cultivateurs n’en buvaient qu’au cabaret. Les femmes s’en abstenaient totalement.

Voici comment, en général, s’ordonnaient les repas dans la journée. Le matin : les gaudes ou la soupe. A midi : une soupe aux légumes ou aux grus (gruaux) avec un plat maigre. Souvent on ne mangeait que la soupe et ensuite du pain et du fromage. Dans l’après-midi : pain, fromage ou lait caillé. Ce repas s’appelait : nounâvêprutâmarandâcrouboutâschtolâ,quatrela, selon les localités. Le soir on servait une soupe, le plus souvent aux pommes de terre, et pour toute pitance du pain avec un morceau de lard. Quand le lait manquait on le remplaçait, pour graisser la soupe, par de l’huile de navette.

Pendant la fenaison ou la moisson, on prenait un repas de plus, à dix heures. Dans la moyenne montagne, du temps où la « mécanique » était encore inconnue ou à peu près, on se levait à minuit pour battre le blé dans la grange, éclairée par une lampe fumeuse. A quatre heures avait lieu le premier déjeuner ; il se composait généralement de pommes de terre cuites à l’eau et d’un morceau de galette. Cette galette rustique était confectionnée avec de la pâte sans levain. Comme elle était très mince, on la faisait cuire simplement sur la plaque de la cheminée, en la recouvrant d’une feuille de choux sur laquelle on étendait un lit de cendres chaudes. Dans tous les repas l’eau figurait comme unique boisson.

Voici déjà un siècle, on ne se contentait déjà plus de menus aussi frugaux que ceux dont nous venons de donner la composition ; voici, à quelques variantes près, comment se nourrissent, en 1910, les travailleurs des champs : le matin, la ménagère sert une soupe ou du café au lait. Le café a remplacé à peu près totalement les gaudes, ou bouillie de maïs, dont l’usage était si répandu qu’il avait fait donner aux franc-comtois le surnom de « mangeurs de gaudes ».

A midi, encore de la soupe, mais accompagnée d’un morceau de porc salé, d’une andouille ou d’un saucisson, avec légumes. Les salaisons figurent particulièrement sur un plat de choucroute de choux ou de choucroute de raves. A la fin du repas, il n’est pas rare de voir apparaître, dans les pays à fruits, une espèce d’entremets sous forme de prunes cuites avec du lard. Le soir, du lait avec des pommes de terre en robe de chambre et du serret ; une soupe claire à la fin avec un peu de pain.

Voici d’autres menus également en usage au début du XXe siècle. En été, on se lève à 4 heures : café noir avec « goutte », eau-de-vie ou lait. A 8 heures, soupe et lard. A midi, lait avec pain et fromage, parfois salade. Le soir, soupe, légumes et lard. Pendant les moissons, le repas de midi consiste souvent en bouillie de farine de froment, lait et oignons verts hachés. Vers 4 heures, au goûter ou goûtillon : pain et fromage de tome (fromage nouveau peu salé), ou encore café noir, pain et beurre.

Dans la haute montagne, on mange alors : le matin, une soupe aux pommes de terre ou du café au lait ; à midi, soupe, viande et légumes : choucroute et andouilles, choux, raves salées, poires cuites et lard. Les dimanche, mardi et jeudi, sont les jours où l’on sert le porc salé. Le soir, bol de lait et pommes de terre en robe de chambre. Dans les pays de fruitières (fromageries) au lieu de lait, on mange la létialétio, petit-lait et le serra ou serret.

 

Les gaudes, spécialité franc-comtoise

 les gaudes bourguignones

Pendant la fenaison et la moisson, les repas sont plus substantiels : viande et vin et, en plus, deux repas supplémentaires : à 10 heures du matin et à 4 heures du soir. Le bon pain a remplacé le pain noir et le bôlon.

Les divers noms donnés aux repas sont : Tout au matin : la réveillotte (Mouthe). Le déjeuner : déjeunondéjunondéjundedzûnon (Mouthe). A 10 heures : dihêures (Mouthe) ;déhouresmimotnau, demi-matinée. On dit « faire les dix heures », « porter les dix heures aux champs ». A midi : dîner, grand déjunmarandamainedaienounâ (Besançon). A quatre heures : cépronvêprenonvêpratacourbottechetolâmi-vêpraumiaiprau (Les Fourgs) ;remarandaremarandonquatreûrânorainouene ; nonâ haorânonaienônâréprila,marandacroubouta. Le soir, après la veillée, c’est le recenion (recaenare, dîner à nouveau). Cette collation se compose généralement de saucisse et de fromage arrosé d’un verre de vin. A Montbéliard, « reciniouler » se dit d’un repas quelconque.

Une envelle, à Montbéliard, est un goûter de femmes. Faire les quatre heures, c’est vêprener,vêprionnervêprolâvêprioulâcourbottâremarandonnerroubeler. On dit « porter à nônes », pour porter les quatre heures aux champs. Pendant la vendange, à quatre heures, on fait la mouillotte. Ce repas consiste en un ou plusieurs verres de vin sucré dans lequel maîtres, ouvriers ou journaliers trempent leur pain. On sonne la cloche pour annoncer la « mouillotte ».

Quand on tue un cochon, on ne saurait manquer d’inviter les parents et les amis. C’est le repas de boudin. Ces dîners pantagruéliques, où l’on reste à table toute la journée et souvent bien avant dans la soirée, ont été chantés par de nombreux poètes francs-comtois. Généralement, les convives se préparent à ces boustifailles en se privant, chez eux, du repas qui précède. Ce sont les filets de cochon (l’eppenau) qu’on distribue aux amis avec quelques morceaux de boudin. Pour le curé, on réservait jadis un jambon de derrière. Quand il en avait reçu de toutes les familles qui avaient tué un porc, il donnait un grand dîner qu’on appelait le « dîner des jambons ». Aujourd’hui, cette dîme de cochonnaille a notablement diminué avec la foi.

Quand un gros travail est terminé, après les foins, les moissons ou les vendanges, on fait un repas de réjouissance qui s’appelle le tue-chien ou le tue-chat. Il y a le chat des foins, le chat des moissons, le chat des vendanges. Cette expression rappelle-t-elle une époque où le chien et le chat étaient considérés comme des comestibles de luxe ? Nous ne saurions le soutenir, au moins pour le chien. Quant au chat, c’est encore un aliment fort apprécié de l’habitant des campagnes.

Au commencement du XIXe siècle, le pilé était d’un usage à peu près général : des marchands le vendaient dans les rues de Besançon en criant :

Au plâ, au plâ
Trôs sou, trôs ias (liards)
Quat’sous main, in ia.

On en mangeait dans toutes les familles, presque autant que de gaudes. On le faisait bouillir avec du lait et ce mets s’appelait blanc manger ou simplement pilé. Quand il était cuit à l’eau et au beurre, c’était le porâ. Écrasé dans un mortier à farine et délayé avec de l’eau et du lait, le millet constituait une bouillie comme les gaudes de maïs.

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Ouessant, réserve naturelle de la biosphère

Posté par francesca7 le 4 septembre 2015

Vue aerienneOuessant est labellisée « réserve naturelle de la biosphère » depuis les années 1980. Cette île, la dernière à l’ouest du continent européen, jouit en effet d’une qualité environnementale exceptionnelle et mérite bien son titre de haut lieu de protection de la biodiversité.

L’île d’Ouessant est devenue le sanctuaire de l’Apis mellifera mellifera, une espèce d’abeille productive et en bonne santé, protégée à la fois de la pollution et des hybridations dues aux importations d’abeilles étrangères.

À l’initiative de quelques apiculteurs bretons, les abeilles d’Ouessant sont protégées. Depuis 1978, ils veillent à la sauvegarde de cette abeille noire, considérée comme une part du patrimoine local, mais aussi l’une des rares espèces en Europe à n’être porteuse d’aucun virus ou maladie.

Ni culture, Ni pesticide
Juste des fleurs sauvages, de la bruyère, et un bon air insulaire qui lui épargne toute contamination avec ses congénères désorientées… C’est dans le Finistère, à la pointe de la Bretagne, bordée par la Manche et l’océan Atlantique, que l’abeille noire d’Ouessant prospère depuis les années 1980. Cette espèce d’abeille résiste à la mortalité hivernale qui décime partout ailleurs les ruches pour la plus grande désolation des apiculteurs, des botanistes … et des gourmands !

L’île d’Ouessant peut être fière d’être dotée du Label de réserve naturelle de la biosphère, depuis les années 1980. Cette île, la dernière à l’ouest du continent européen, jouit en effet d’une qualité environnementale exceptionnelle et mérite bien son titre de haut lieu de protection de la biodiversité. Elle est même devenue LE sanctuaire de l’Apis mellifera mellifera, une espèce d’abeille aussi industrieuse et productive qu’en bonne santé, protégée à la fois de la pollution et des hybridations dues aux importations d’abeilles étrangères.

Si la côte est découpée par les caprices de la mer, l’herbe couchée et la terre écorchée de rochers griffés par les vents, il y fait doux, loin des rumeurs de la ville et du reste du monde. Y poussent la scille de printemps, le silène maritime, la jasione du littoral, la criste marine et la bruyère… des fleurs que butine, en toute quiétude, l’Abeille noire !

« Le continent est trop éloigné pour que la petite butineuse puisse survoler la mer ou que des colonies étrangères lui rendent visite, et puis comme il n’y a plus de culture sur l’île, elle n’est pas contaminée non plus par les produits phytosanitaires ou autre insecticide comme ceux abondamment répandus sur les cultures intensives du continent », explique Ondine Morin, animatrice de visites culturelles à Ouessant et dont le frère est apiculteur.

C’est au retour des beaux jours, explique Ondine Morin, lorsque les fleurs commencent à sortir de terre, que l’abeille noire d’Ouessant reprend la collecte du pollen, tôt le matin et même par mauvais temps car sa taille, ses ailes et ses longs poils lui permettent de travailler dans le vent ! « Son miel de printemps a une couleur chêne clair, celui d’été une couleur ambre clair et celui d’automne, brun foncé. C’est un miel de bruyère, à la fois fort et doux, à l’image même de notre île !… », ajoute-t-elle.

Principales sources :
• Abeille Noire Ouesssant : www.abeillenoireouessant.fr
• Mieux vivre autrement : www.mieux-vivre-autrement.com
• Races de Bretagne : www.races-de-bretagne.fr
• RFI : www.rfi.fr

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La petite histoire du poivron

Posté par francesca7 le 4 septembre 2015

290px-Capsicum_annuum_fruits_IMGP0049Le poivron (ou piment au Québec) est un groupe de cultivars de l’espèce Capsicum annuum (tout comme certains piments). Ce sont les variétés douces issues de cette espèce par sélection. Ces cultivars doux produisent des fruits de différentes couleurs dont le rouge, le jaune et l’orange. Le fruit est également consommé sous sa forme verte immature. C’est une plante annuelle de la famille des Solanacées originaire du Mexique, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. La plante est cultivée comme plante potagère pour ses fruits consommés, crus ou cuits, comme légumes. Le terme désigne à la fois le fruit et la plante.

Le poivron est l’ingrédient indispensable d’un certain nombre de plats, comme la piperade ou la ratatouille, mais il peut aussi bien servir d’accompagnement.

La petite histoire du poivron

Le poivron serait originaire du Mexique. En effet on a retrouvé des graines datant d’au moins 7000 ans lors de la découverte de vestiges dans une grotte de Tehuacan au Mexique, ce qui donne à penser qu’il aurait été domestiqué par les peuples de cette époque. Certains revendiquent son origine à 9000 ans ce qui en ferait la plante la plus ancienne cultivée en Amérique. Les Aztèques le cultivaient déjà.

En 1493 lors de son premier voyage, le médecin de l’expédition de Christophe Colomb, le docteur Chanca remarqua sur une île identifiée aujourd’hui comme étant Cuba, que les Indiens (puisqu’ils croyaient être arrivés aux Indes) assaisonnaient leur nourriture avec une plante du nom de « agi ». Pensant qu’il s’agissait de poivre rouge, par erreur le nom est resté : « Poivron » désignant un fruit à saveur douce. Le nom piment sera pour désigner des variétés aux saveurs piquantes. 

À son retour Christophe Colomb introduira le poivron et le piment en Europe. Ce sont ensuite les colonisateurs espagnols et portugais qui les répandront dans le monde.

Au XVIe siècle le poivron est bien connu en Europe où l’on dénombre déjà une dizaine de variétés de formes et couleurs différentes.

La petite histoire du poivron dans FLORE FRANCAISEL’apparition du poivron à 4 lobes en Europe reste une énigme. On en retrouve trace en 1699 grâce à un pirate anglais du nom de Wafer, qui en aurait vu au Panama.

Mais ce n’est qu’au XVIIIe siècle que leur culture s’est véritablement déployée avec l’apparition de couleurs si variées : pourpre, rouge vif, orange, vert, jaune.

Largement cultivé en Europe depuis le XVIIIe siècle, il est la base du plat national hongrois, le goulasch. En effet le paprika épice présent dans le plat national est obtenu à partir de la graine mûre et séchées et moulue du poivron rouge.

On retrouve également le poivron dans de nombreux plats traditionnels du bassin méditerranéen : la fameuse piperade du Pays Basque, la ratatouille provençale, la paëlla espagnole, etc.

En 1932, le chercheur hongrois Alber Szent-Gyorgyi en extrait la vitamine C. Il l’isole du poivron sous forme de poudre blanche cristallisée. Avec 2 tonnes de poivron, il obtient 500 g de poudre qu’il appelle acide ascorbique : « capable de prévenir le scorbut ».

Il a fallu du temps au poivron pour trouver sa place sur nos tables. C’est l’influence de la cuisine nord-africaine qui lui permettra de s’imposer et ce depuis à peine un quart de siècle. Certains cultivateurs poètes l’appellent aussi « Corail des jardins ».

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Le vertus du poivron

Que contient le poivron ?

Les informations mentionnées ci-dessous considèrent la teneur en vitamines et oligo-éléments du poivron cuit.
Le poivron est une plante bénéfique pour notre santé.
Une source de vitamines et de minéraux non négligeables pour notre système immunitaire.

On soulignera la quantité importante de vitamine C : 74,4 mg/100 g. 50 g seulement permet de couvrir 75 % des apports quotidiens recommandés ! C’est durant le mûrissement du poivron que la quantité de vitamine C augmente. Elle serait environ deux fois plus élevée dans les poivrons rouges que dans les verts, qui eux n’ont pas atteint leur pleine maturité.

Le poivron est peu calorique : 21kcal/100 g un allié minceur.
Eau : 91,9/100 g
Sodium : 2,0 mg/100 g soit l’équivalent en sel de 5,04 mg/100 g
Le poivron est très riche en fibres avec 2 g/100 g qui stimule le transit intestinal. Les personnes sensibles de l’intestin le consommeront cuit.

Vitamine A : bêta-carotène : (750 µg/100 g) essentielle pour la santé, la vitamine A joue également un rôle important dans la vision au niveau de l’adaptation de l’œil à l’obscurité, elle participe également à la croissance des os, à la régulation du système immunitaire. Notre organisme peut transformer en vitamine A certains caroténoïdes on les qualifie de provitamine A ou bêta-carotène. Ce qu’il faut savoir c’est que le bêta-carotène ne se transforme en vitamine A que dans la mesure où l’organisme en a besoin. Le bêta-carotène est un pigment qui a une action filtrante face au soleil.
Vitamine B1 : (0,06 mg/100 g), c’est une coenzyme, importante pour la production d’énergie puisée dans les glucides que nous absorbons. Elle favorise la transmission de l’influx nerveux et aide à une bonne croissance.
Vitamine B2 : (0,03 mg/100 g), importante dans la production d’énergie. Elle sert aussi à la fabrication des globules rouges et des hormones, ainsi qu’à la croissance et à la réparation des tissus.
Vitamine B3 : (0,48 mg/100 g), importante dans la production d’énergie. Elle participe également au processus de formation de l’ADN (matériel génétique), permettant ainsi une croissance et un développement normaux.
Vitamine B5 : (0,08 mg/100 g) ou Acide pantothénique
Vitamine B6 : (0,23 mg/100 g), elle est essentielle car notre organisme ne sait pas la fabriquer et joue un rôle de cofacteur dans un grand nombre de processus liés au métabolisme des acides aminés et des protéines.
Vitamine B9 : (16,3 µg), joue un rôle essentiel dans la fabrication de toutes les cellules de notre corps, dont la production de notre matériel génétique, le bon fonctionnement du système nerveux et immunitaire.
Vitamine C : (74,4 mg/100 g) le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va au-delà de ses propriétés antioxydantes. Elle contribue aussi à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu dans les végétaux et accélère la cicatrisation.
Vitamine E : (0,8 mg/100 g), est un antioxydant très important, protecteur des cellules du corps, notamment les globules rouges et les globules blancs (cellules qui font partie du système immunitaire).
Calcium : (9 mg/100 g) joue aussi un rôle important dans la coagulation du sang, le maintien de la pression sanguine et la 220px-Capsicum_annuum_var._Petit_carr%C3%A9_de_Nice_-_MHNTcontraction des muscles, dont le cœur.

Cuivre : (0,07 mg/100 g) en tant que constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre contribuent également à la défense du corps contre les radicaux libres.

Fer : (0,46 mg/100 g) toutes les cellules de notre corps sont composées de fer. Il est essentiel au transport de l’oxygène et à la formation des globules rouges dans le sang et joue un rôle important dans la fabrication de nouvelles cellules, des hormones et des neurotransmetteurs.

Manganèse : (0,12 mg/100 g) agit à titre de prévention sur les dommages causés par les radicaux libres.

Magnésium : (10 mg/100 g), le  » sel antistress « . Assure un bon équilibre nerveux et régularise l’excitabilité musculaire. Une carence favorise la fatigue, l’anxiété, l’insomnie, la constipation et la spasmophilie. Très utile à l’être humain car il participe au développement osseux, à la construction des protéines, les dents et le système immunitaire.

Phosphore : (18 mg/100 g) considéré comme le deuxième minéral le plus abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle important pour le maintien de la santé des os et des dents.

Potassium : (166 mg/100 g) important pour la croissance et l’entretien des cellules. Indispensable au système nerveux et à la contraction musculaire normale – y compris le muscle cardiaque. Le potassium est également un électrolyte qui aide à équilibrer les fluides du corps humain, important pour maintenir une bonne pression artérielle

Selenium :(0,1 µg), a une forte capacité antioxydante. Il est indispensable au bon fonctionnement de la glande thyroïde et du système immunitaire.

Iode : (1 µg), acteur important dans la formation des hormones thyroïdiennes indispensables à la croissance, au développement et au métabolisme de base.

Zinc : (0,12 mg/100 g) joue un rôle important dans le cadre des réactions immunitaires, de la fabrication du matériel génétiques, de la cicatrisation des plaies et du développement du fœtus.

Antioxydants
Composés phénoliques.
Ce sont des substances antioxydantes. Les antioxydants réduisent les dommages causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont des molécules d’oxygène instables et incomplètes qui peuvent se retrouver dans l’organisme et qui tentent de s’accoupler à des éléments de nos propres cellules afin de se compléter. Dans l’opération, ils détruisent alors des cellules saines. Les antioxydants jouent un rôle important, celui de gendarmes face aux radicaux libres qui sont impliqués dans l’apparition des maladies cardiovasculaires et neuro-dégénératives, du vieillissement et de certains cancers en plus de stimuler le système immunitaire.
On retrouve comme composés phénoliques des flavonoïdes (surtout de la quercitine). Plus le poivron mûrit moins les flavonoïdes sont importants. C’est dans le poivron vert que la concentration est la plus élevée.

Caroténoïdes
Également aux propriétés antioxydantes, les caroténoïdes présents dans le poivron vert surtout sont la lutéine et le béta-catotène. Beaucoup plus importants dans le poivron rouge, en effet le poivron rouge contient neuf fois plus de pigments caroténoïdes que le poivron vert.

 

La richesse des produits de la Terre
Tous les produits de la Terre, fruits et légumes ont des propriétés qui vont bien au-delà des valeurs gustatives mais également de très nombreuses valeurs bénéfiques à la santé et au mieux-être.

Pour en bénéficier, il est important de choisir des produits « bio » dans la mesure du possible, sans pesticides, ni insecticides, non OGM. Ils doivent surtout être préparés en conscience, et avec amour. S’ils sont cuisinés, le micro-onde est à proscrire. En effet le micro-onde tue la vie présente dans les aliments. Il en résulte des produits « morts » sans aucune valeur énergétique.
La pharmacopée connue de tous, n’est qu’une pâle imitation de ce nous offre la Nature.

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QUAND LA PIVOINE S’EN MELE

Posté par francesca7 le 2 septembre 2015

 

Pour les Chinois, la pivoine est riche de symboles : on l’associe à la beauté féminine et à l’amour, mais elle est aussi l’emblème de l’abondance et de la réussite sociale.

 

Du grec paeonia (littéralement « plante à guérir »), la pivoine a très tôt connu le succès grâce à ses vertus curatives. Au regard de son incomparable beauté, elle n’a pourtant rien à envier à la rose, et est particulièrement plébiscitée pour la Fête des Mères ! Fleur de légendes vénérée par les Chinois, la pivoine a beaucoup à nous conter…

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Des textes antiques nous prouvent que les Grecs étaient déjà conscients des nombreuses vertus qu’offre la pivoine. Vers 400 ans av J.-C., le fameux médecin grec Hippocrate se servait de la plante dans le traitement de l’épilepsie, pour favoriser les menstruations et l’expulsion du placenta après les accouchements.

On sait également qu’il y a environ 2000 ans, la Chine commença à cultiver la pivoine comme plante médicinale pour traiter diverses affections, comme la paresse hépatique ou les faiblesses du sang. Il faudra attendre 500 ans avec l’arrivée de la dynastie Song (960-1279) pour que la pivoine soit appréciée pour ses qualités esthétiques et son incroyable parfum. Elle orne alors les palais impériaux et inspire les artistes qui la déclinent en peinture, porcelaine, poteries… Une admiration qui ne cessera de grandir au point que la pivoine soit considérée par les Chinois comme la reine des fleurs. Cette fleur est aujourd’hui adulée autant pour son opulente beauté que pour ses vertus médicinales. Elle est encore très cultivée pour la production de médicaments, fabriqués à partir de l’écorce de ses racines.

Mythes et légendes

Entre la pivoine et les dieux, c’est une histoire sans fin et pleine d’ambivalence. Dans son Iliade, Homère est le premier à donner ses lettres de noblesse à la fleur au travers de l’histoire dePéon. Ce médecin des dieux de l’Olympe aurait guéri Hadès, blessé mortellement par Hercule, grâce à la racine de pivoine. Dans une autre légende grecque on raconte que la nymphe Péone était si courtisée par les dieux qu’une déesse, folle de jalousie, l’aurait transformée en une fleur aux mille pétales : la pivoine.

pivoine-pourpre-300x225Théophraste considérait la pivoine comme une plante magique, liée au cosmos tout entier. Il préconisait des règles très spécifiques pour sa cueillette, car mal exécutée, celle-ci pouvait conduire à d’atroces souffrances… : « Cette plante doit être arrachée la nuit ; si on l’arrache de jour, et que l’on est vu par un pivert en train de cueillir le fruit, on risque de perdre les yeux et si on coupe la racine, on risque la procidence de l’anus. ».

En Chine, on raconte que Wu Zetian, unique impératrice de l’histoire de la Chine, se promenait dans ses jardins un soir d’hiver de l’an 691. Etonnée de n’y trouver aucune fleur, elle ordonna à celles-ci de fleurir pendant la nuit. Toutes les fleurs s’exécutèrent excepté la pivoine qui refusa de fleurir hors saison. L’impératrice, humiliée, bannit alors toutes les pivoines de sa ville, Xi’an, et les renvoya à Luoyang, qui devint plus tard la capitale de la fleur.

La pivoine trouve aussi sa place dans l’histoire de France : au Moyen Age, les bracelets de graines de pivoine permettaient d’après la légende de se protéger des mauvais esprits, des maladies et des tempêtes.

Le mot de la fleur

Pour les Chinois, la pivoine est riche de symboles : on l’associe à la beauté féminine et à l’amour, mais elle est aussi l’emblème de l’abondance et de la réussite sociale.
Le mythe de la nymphe Péone nous rappelle que la pivoine peut être aussi synonyme de honte : Péone avait en effet enfreint le code de la pudeur et fut pour cette raison transformée en fleur.
Dans nos sociétés occidentales, la pivoine est plutôt symbole de sincérité et de timidité, on dit aussi d’elle qu’elle apporte la protection. Associée à d’autres fleurs dans un bouquet, elle renforce leur message.

 

  • Connaissez-vous l’expression populaire « rougir comme une pivoine » ? Le sentiment de honte ressenti par la nymphe Péone, qui fut transformée en cette fleur, pourrait en être à l’origine. 
  • La pivoine fut une immense source d’inspiration pour le peintre Edouard Manet (1832-1883). On la retrouve en fleurs coupées, notamment dans Le vase aux pivoines et Branches de pivoines blanches et sécateur. La forme et le rythme de ses pétales évoquaient la complexité des sentiments passionnels. Dans son poème « Pétales de pivoine », Apollinaire associe la fleur à la beauté féminine. 
  • Vous aimez le parfum ensorcelant de la pivoine ? Guerlain l’a décliné dans son parfum Aqua Allegoria, où les essences de la fleur sont sublimées par la bergamote et le pamplemousse rose. Thierry Mugler propose aussi une variation de son parfum mythique Angel avec Pivoine Angel, qui marie la force du patchouli à la douceur de la pivoine. 

JDescription de cette image, également commentée ci-aprèsusque dans les années 1950, les botanistes ont classé la pivoine dans la famille des Renonculacées. Mais au vu de ses nombreuses particularités, on créa une nouvelle famille botanique appelée Paéoniacée. Cependant, la classification des pivoines arbustives ne met pas encore tout le monde d’accord !

Véritable objet de fantasmes, la fleur de pivoine émerveille par la multiplicité de ses formes, qu’elle soit simple ou charnue, et par la riche palette de ses couleurs.

SOURCE : http://blog.interflora.fr 

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L’euro et son pluriel français

Posté par francesca7 le 2 septembre 2015

Euro_banknotes_2002Il va bien falloir s’y faire ! Depuis déjà un certain temps, dans les magasins, le double étiquetage a permis de s’habituer à l’euro ! Voici maintenant, en ce 1 er janvier 2002, les pièces et les billets qui portent l’inscription « Euro » – billets anonymes représentant des idées de ponts, d’arches, de portes ou de portiques, de fenêtres à vitraux, tout ce qui filtre la lumière, laisse passer l’air ou le vent. On y lit : « 20 Euro », sans « s » !

Il n’en faut pas davantage à ceux dont le bagage grammatical est resté en transit dans quelque année scolaire indécise pour déclarer que le mot Euro est invariable ! Invariable certes, sur les billets et les pièces puisque ceux-là et celles-ci sont destinés à circuler dans une Europe où la règle du « s » pluriel n’est pas en vigueur partout ! En France elle l’est, « euro » est un nom commun, comme un autre ; et écrire avec son stylo ou avec son clavier « vingt euro, cent euro… », c’est faire la même erreur d’accord que celle qu’on remarque dans : « vingt banquier, cent million… » – au passage, remarquons que la liaison doit être faite : puisqu’on prononce « vingt-t-ans », quatre-vingts-z-ans, on prononce également : « vingt-t-euros, quatre-vingts-z-euros, cent-t-euros, cinq cents-z-euros ».

Inviolables, ces nouveaux billets ! Leur réputation a tenu pendant au moins trois mois : les premières falsifications ont commencé à sortir des scanners sophistiqués au printemps 2002, et poursuivent, par intermittence, leur carrière que la carte de crédit concurrence de plus en plus. Cependant, le système Monéo – la monnaie électronique –, mis au point pour les petits paiements, ne semble pas remporter le succès escompté : méfiants, les commerçants n’ont pas accepté qu’une commission jugée excessive soit prélevée sur chaque transaction.

Pièces

Toutes les pièces en euro possèdent une face européenne (1, 2 et 5 centimes : l’Europe dans le monde ; 10, 20 et 50 centimes : l’Europe comme une alliance d’États ; 1 et 2 euros : l’Europe sans frontière) et une face spécifique au pays émetteur de la pièce (y compris pour Monaco, Saint-Marin et le Vatican, États en union monétaire avec leurs voisins immédiats qui ont été autorisés à frapper leurs propres pièces).

Une nouvelle série de pièces est frappée depuis fin 2007 avec un décalage d’un an pour la Monnaie italienne (qui frappe aussi les pièces du Vatican et de Saint-Marin). Se calquant sur la pratique décidée pour les billets de banque, elle représente désormais l’ensemble du continent européen (membre ou non de l’Union), afin d’éviter de devoir frapper de nouvelles séries à chaque élargissement. Les frontières n’y apparaissent donc plus.

Toutes les pièces sont utilisables dans tous les États membres, à l’exception des pièces de collection, qu’elles soient ou non en métal précieux, qui n’ont cours que dans le pays d’émission. Des problèmes de compatibilité ont cependant été relevés sur certains automates (distributeurs automatiques, péages…).

Il existe également des pièces de collection, en métal précieux, qui n’ont cours légal que dans leur pays d’émission. Par exemple, gravée par Joaquin Jimenez (qui est également l’auteur de l’Arbre Étoilé des pièces de 1 et 2 euros), une pièce de 5 euros en argenta été frappée à deux millions d’exemplaires en 2008. Des pièces de 10 à 1 000 euros, en argent et en or, ont été mises en circulation de 2008 à 2010. Dans la pratique, ces pièces circulent essentiellement entre collectionneurs.

BilletsBillet de 50 €

Les billets, quant à eux, ont une maquette commune à toute la zone euro. Les ponts, portes et fenêtres des billets symbolisent l’ouverture de l’Europe sur le reste du monde et les liens entre les peuples.

Le choix du graphisme des billets est de la compétence de la Banque centrale européenne alors que celui des pièces est de la compétence des États, membres de l’Eurogroupe. La prochaine face commune a ainsi été décidée lors d’une réunion de l’Eurogroupe. Cette décision a provoqué une petite polémique de quelques députés par l’absence, selon eux volontaire, de la Turquie sur le dessin retenu, au contraire de celui des billets.

Le 2 mai 2013 a été mise en circulation un nouveau billet de 5 €. Il est le premier d’une nouvelle série de billets baptisée Europe. Depuis le 24 septembre 2014, c’est un nouveau billet de 10 € qui a fait son apparition

Du fait d’alphabets différents les noms et divisions nationales de l’euro ne s’orthographient et ne se prononcent pas de la même façon dans tous les pays de la zone.

Du fait de la diversité des règles grammaticales au sein de la zone euro, le mot « euro » sur les pièces et billets est invariable et ne prend pas de « S ». Toutefois, dans la langue française, alors qu’il ne se prononce pas ; par us et usages à l’écrit, un « s » est généralement ajouté au pluriel. L’Académie française s’est prononcée dans ce sens dans une note publiée au Journal officiel du 2 décembre 1997.

En revanche, en France, le terme « cent », prêtant à confusion, n’est généralement pas utilisé en français ; on parle de centime ou, dans une forme plus rare et déconseillée, d’eurocent (pour ne pas confondre avec les centimes de Franc pendant la phase transitoire). Pour des raisons similaires, il est dit centimo en espagnol, centesimo en italien, lepton (pluriel lepta) en grec, alors que ne se pose pas ce problème en anglais, par exemple, langue dans laquelle il est adopté tel quel.

La liaison avec l’adjectif antéposé et le nom euro suit la règle habituelle du français, on prononce donc un(n)eurodix(z)eurosvingt(t)eurosquatre-vingts(z)euroscent(t)euros, etc..

En France, deux imprimeries fabriquent des billets de 5, 10 et 20 euros : l’imprimerie de la Banque de France à Chamalières, dans le Puy-de-Dôme et l’imprimerie de François-Charles Oberthur Fiduciaire à Chantepie, en Ille-et-Vilaine. Ces billets sont destinés à remplacer ceux qui sont trop usés, en France et dans toute l’Europe. Quant aux autres coupures, elles sont fabriquées dans d’autres pays européens puis envoyées en France selon une sorte de contrat d’échange établi par la Banque centrale européenne. En revanche, les pièces françaises en euro sont toutes frappées à Pessac en Gironde, par la direction des Monnaies et médailles.

 

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