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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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PUNIR AU 17è SIECLE

Posté par francesca7 le 13 septembre 2015

 

Punir

Il y a bien des façons de punir: carcan, brodequins, mutilations, fouet, pendaison, décapitation, flétrissure, galères; le choix de manque pas. Le carcan était un collier métallique ou en bois servant à attacher un condamné. Surtout utilisé pour les petits criminels, on dispose le malfrat en public, pendant quelques heures, exposé à l’humiliation publique. Le fouet est également très répandu et populaire. Tant utilisé pour les soldats que les citoyens, on prévoit habituellement un trajet marqué d’arrêts où le bourreau chaque fois inflige 6 ou 7 coups au condamné, dépendamment de la gravité du crime commis.

 Sans titre

La flétrissure, une des multiples méthodes de châtiment non-mortels. Un des bourreaux applique le fer tandis qu’un autre agite une poignée de verge, appelée communément une « bourrée », d’où s’inspire le mot « bourreau ».

La flétrissure est le fait de marquer au fer rouge un condamné. Sous le régime français, on a l’habitude de marquer l’épaule ou la joue d’une fleur de Lis. On inscrit un « V » pour les voleurs, et « W »pour un voleur récidiviste. Nul besoin de mentionner que ces marques indélébiles changent définitivement la vie des affligés, notamment quand la flétrissure est au visage… et ça c’est quand la plaie ne s’infecte pas, ce qui est rare.

Après les avoir marqués des lettres « GAL » avec le fer, on expédie parfois les condamnés aux galères. Cette peine est une des pires imaginables, les chances d’y survivre étant quasi nulles. Les galériens sont expédiés en France, débarquent au port PUNIR AU 17è SIECLE dans AUX SIECLES DERNIERS Toulon-_Bagnardde La Rochelle ou autres, doivent traverser à pied une partie de la France, attachés à la chaîne des forçats, subissant les coups des gardiens en plus des injures et insultes des passants, pour enfin parvenir à Marseille. De là, embarqués à bord de ces galères glauques, propulsés par toute une force humaine asservie et maltraitée, ils sont nus jusqu’à la taille et enchaînés à leur banc jour et nuit, sous la menace constante du fouet. « À leur apogée, vers 1680, les galères du roi utilisaient un total de 7000 rameurs. » Considérées comme trop coûteuses et peu efficaces, les galères sont abolies en 1749, et remplacées par le « bagne », un établissement pénitentiaire de travaux forcés, alors appelés « galères sèches ».

Que faire quand, par exemple, un condamné est en fuite? La peine est-elle abandonnée? Non. En aucun cas la peine ne peut être abandonnée, car ce serait là montrer que des crimes demeurent impunis. En l’absence des criminels, le châtiment s’effectue « par effigie ». La méthode consiste à peindre une représentation du condamné et d’appliquer le châtiment à cette image. Une scène qui devait, on se l’imagine bien, être légèrement moins spectaculaire que celle d’un supplicié bien vivant.

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

En France, la Chanson est Française

Posté par francesca7 le 13 septembre 2015

 

chansonfrancaise1Il est possible de constater sans doute que la chanson française est devenue un vrai phénomène français. A propos de la notion de « la chanson française », nous avons appris qu’en français, il n’existe pas d’expression particulière pour ce genre, désigné en tchèque « šanson ».

Pour cette époque, en français est utilisée une simple expression, « la chanson française ». Mais cependant, la notion de la « chanson » a conservé dans plusieurs langues sa forme d’origine, comme par exemple en ces trois langues : en allemand chanson, en tchèque šanson, en anglais chanson.

Comme déjà mentionné dans l’introduction du livre « Chapitres de l’histoire de la chanson française  »  le rôle de ce travail est en premier lieu de servir comme le matériel supplémentaire pour les enseignants qui s’intéressent aux méthodes alternatives dans l’enseignement du FLE, surtout au travail avec la chanson. Il est possible d’utiliser ce matériel aussi pour l’enseignement du FLE dans les écoles de musique ou dans les conservatoires. Ainsi, avec le support de ce travail, il est possible d’expliquer aux apprenants la notion de la chanson française. Ce travail résume d’une manière bien ordonnée l’histoire de la chanson française. Dans ce mémoire est détaillement décrite l’évolution des cabarets ce qui permet au lecteur de découvrir le monde de la chanson française et surtout des cabarets.

En lisant ce mémoire, nous pouvons acquérir un image sur l’évolution de la chanson française : comment et pourquoi les cabarets ont été créés et qu’en fait, ils se sont développés des sociétés chantantes : des caveaux et des goguettes. Nous pouvons aussi découvrir l’histoire l’un des cabarets les plus connus, le Chat noir. Ce travail nous permet aussi de découvrir la vie et surtout la thématique des chansons de trois grands chansonniers : Joséphine Baker, Edith Piaf et Charles Aznavour. Dans le cinquième chapitre, nous pouvons trouver un « manuel », comment est-il possible de profiter les spécifiques de la chanson française dans l’enseignement. En ce qui concerne la thématique de la chanson française, nous l’avons illustrée sur les chansons de trois grands chansonniers de l’époque : Joséphine Baker, Charles Aznavour et Edith Piaf. Sur la base des faits présentés dans ce mémoire, nous pouvons constater en général que la vie des chansonniers se reflète dans leurs chansons.

Quant aux textes, Charles Aznavour les écrivait pour la plupart tout seul et conséquemment, nous pouvons dire qu’ils sont très authentiques et qu’ils « racontent » des vrais sentiments et vraies histoires de l’auteur. En cas de Joséphine Baker et Edith Piaf, elles ont écrit aussi seules mais à la différence de Charles Aznavour, elles ont eu de plus les paroliers qui ont créé les textes pour eux qui leur, le plus souvent, « colaient à la peau». Ainsi, illustrons-le sur l’exemple d’Edith Piaf et son chanson Je ne regrette rien qui raconte une histoire authentique de sa vie : malgré que sa vie était pleine de douleur et des coup de sort inattendus, elle vivait sa vie à plein et elle ne regrette rien de tout ce qu’elle a fait. Et si elle pouvait revivre sa vie, elle ferait tout de nouveau comme elle l’avait fait en réalité. Revenons encore à la thématique : ici, nous avons observé quelques traits communs dans l’œuvre des trois chansonniers : l’amour.

chansonfrancaise2Il est possible de constater que tous les trois chansonniers chantent de l’amour, mais pourtant, chacun d’eux de sa propre manière. Joséphine Baker chante surtout de l’amour pour les lieux différents ce qui est donné certainement par son origine différente : elle vient d’Amérique. Ce fait se reflète aussi dans ses chansons qui font l’impression « exotique ». Joséphine Baker diffère aussi de Piaf et Aznavour par sa manière de chanter et son accent américain qui créé un trait typique de ses chansons. En ce qui concerne Charles Aznavour, l’amour joue le rôle principale dans presque toutes ses chansons, mais c’est aussi son origine arménienne qui se reflète dans ses chansons, comme c’est par exemple le cas de Les deux guitares. Quant à Edith Piaf, il est possible de constater tout simplement ses chanson sont aussi dramatiques que sa vie. En chantant, elle vit ses chanson de toutes ses forces ce qui permet à l’auditeur de les vivre avec elles. Nous pouvons aussi constater que les thèmes des chansons d’Edith Piaf ont varié avec les époques de sa vie.

Ainsi, après la mort de son amour américain, Marcel Cerdan, elle chantait à son mémoire L’hymne à l’amour où elle lui déclare « l’amour pour toujours ». C’ est aussi la chanson déjà mentionnée, Je ne regrette rien, qui récapitule sa vie et grâce à laquelle nous pouvons nous imaginer comment sa vie était. En comparant Charles Aznavour et Edith Piaf, nous pouvons aussi remarquer un trait important : tandis que chez Aznavour, c’est la musique qui domine et qui nous fait danser, chez Piaf, c’est sa voix. La musique de ses chansons fait l’impression d’être une simple « coulisse » qui créé ensemble avec la voix l’atmosphère de la chanson. Ce fait est probablement causé par la différence des deux voix et celle de Piaf pourrait sembler plus puissante. Or, a propos de la voix de Charles Aznavour, les gens disaient qu’elle faisait l’impression d’être « cassée », c’est pourquoi elle ne pourrait pas plaire à chacun. Cependant, au cours de sa vie, c’est surtout grâce à cette voix que Aznavour est devenu célèbre et c’est justement cette voix qui fait de lui un chanteur original qui diffère des autres. En tout cas, les chansons de ces deux chansonniers sont originales et tous les deux ont trouvé leur publique fidèle.

Un chapitre individuel est aussi destiné aux méthodes du travail avec la chanson dans l’enseignement du FLE. à lire ici : http://is.muni.cz/th/80359/pedf_m/Diplomova_prace-nacisto.pdf

 

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FAIRE UNE PANNE

Posté par francesca7 le 12 septembre 2015

 

faire une panneEXPRESSION FRANCAISE

Voilà un terme qui dans le métier de comédien brûle d’actualité, un jargon technique en plein apogée. La panne, c’est le petit rôle, celui que personne ne voit, au théâtre ou au cinéma, l’éternel « Madame est servie » du Boulevard classique, la réplique unique, le personnage d’appoint, qui n’a pas de nom à lui, qui est juste indiqué sur les textes par « un valet », ou « un passant », ou « une cliente », ou « la dame au chien ».

La panne est juste au-dessus de la figuration muette, le type qui corise le héros dans le film et qui lui donne l’heure, ou lui indique « Trois rues à droite, vous pouvez pas vous tromper », avec un geste du bras dans la direction. On lui répond « Merci » et il sort du champ.

Mais tout cela est répété et donne lieu à une prise de vues spéciale ; Pendant une heure oud eux, le temps qu’on règle la technique, qu’on le maquille, pendant qu’l reprend avec plus de voix, moins, un geste plus ample, ou plus décidé, le bonhomme se sent acteur. Tout à coup le monde s’intéresse à lui, la maquilleuse, le metteur en scène s’inquiète à son sujet. L’autre, le comédien en vogue lui adresse un regard…

L’assistant du cameraman vient lui coller son posomètre sous le nez d’un œil vigilant, puis crie « C’est bon » à son camarade qui derrière l’œilleton lui demande soudain de se pousser d’un demi-pas, pour le cadrage… Il se sent important, il fait son métier, il commence à croire à l’avenir. Le clapman crie : « L’amour vient des nuages, huit première… » Il se donne du mal, il est très attentif à bien articuler sa phrase, à la sortir au moment précis, comme s’il l’inventait toute chaude ; C’est difficile de but en blanc, en si peu de temps, de lui donner toute la richesse, la justesse, le naturel et la profondeur qu’il faudrait… Il demande après au metteur en scène si ça allait. « Parfait » dit l’autre, qui de toute façon coupera tout ça au montage, ne laissant qu’un éclair, qu’une éclipse, un bout d’aperçu « Magnifique »…

Mais on paye la journée entière, c’est bien le moins avec toute l’attente, convoqué le matin pour passer en définitive juste avant que le soleil se couche. Quelquefois on paye deux jours, il peut y avoir un raccord. Pour le loyer c’est bien important, pour la note du gaz.

Petit rôle de débutant ? Pas toujours, ç a fait des fois trente ans qu’ils débutent comme ça, d’un plateau sur l’autre, de trottoir en rue, d’une loge à cinq à une loge à douze. Elles ont parfois des cheveux blancs les pannes, et des poches aux yeux, à force d’avoir vu si souvent les premiers rôles s’évanouir….

Panne au XIXè siècle a signifié misère – par extension semble-t-il  du sens « arrêt d’activité ». Ah ma pauvre fille i la donc de la panne dans Zola. Il s’est forgé un adjectif : « Panné – terme populaire : Misérable. Il est bien panné, il a un air panné ». (Littré). C’est bien le sort de ceux qui ont de temps en temps un « rôle ingrat ou de peu d’importance » (Esnault – Le Bloch et Warthurg dit superbement : « Panne, de l’argot des théâtres, est une spécialisation de « misère »

Pui, les mots eux aussi se spécialisent.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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FAIRE UN FOUR

Posté par francesca7 le 12 septembre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

theatreCe four, à juste titre tant redouté par les gens du spectacle, a déjà fait culer beaucoup d’encre – noire bien entendu. Quand le four est passager, et comme accident – « Ce soir on a fait un four, il n’est venu personne » – c’est un moindre mal, mais l’expression s’applique généralement à un échec définitif ; la pièce à fait un four, le film a fait un four – ils ont été retirés très rapidement de l’affiche par manque de public, avec tous les désagréments financiers que cela comporte.

On y a vu des tas d’explications. Pour Littré qui donne également faire four comme usuel au XIXè siècle, l’image venait de l’obscurité de la salle les soirs où on ne jouait pas, faute de spectateurs – salle « aussi noire qu’un four ». Certains ont retenu une expérience de couveuse artificielle – un four où les oeufs mis à incuber avaient cuit dur au lieu de donner des poussins, anecdote impossible comme souvent dans ces cas-là, parce que l’expression est beaucoup plus ancienne.

M.Rat suppose un jeu de mots, sur « pièce de four ». Tarte ou galette, et qu’on a appelé ainsi, « au figuré, pièce de four, une pièce jouée par une température caniculaire, où le public fuyait les salles de spectacles ». Furetière ne propose rien mais il donne l’expression intacte, inchangée depuis le XVIIè siècle : « En termes de comédiens, on dit, Faire un four, pour dire qu’il est venu si peu de gens pour voir la représentation d’une pièce, qu’on a été obligé de les renvoyer sans la jouer ».

Cela arrivait donc déjà dans le bon vieux temps… Je crois que l’érudit Gaston Esnault fournit la véritable clef du problème.

Il relève au XVIè siècle dans la langue des malfrats, le mot éclairer au sens d’ »aporter de l’argent » – à cause de la brillance de l’or, je présume, peut-être même plus précisément par jeu sur les fameux « écus au soleil » . Toujours est-il que le mot s’employait encore au siècle dernier dans  des sens dérivés ; Delvau dit « éclairer, montrer son portemonnaie à une fille avant de l’engager », et Littré cite le respectable « éclairer le tapis, mettre devant soi la somme que l’on veut jouer ».

Donc, une pièce qui « n’éclaire pas », dit G.Esnault ne rapporte aucun argent, aucune recette. Dans ces condition et par opposition de métaphore : « il fait noir, dont le superlatif est, comme dans un four » . Il relève dans l’argot des voleurs à la tire en 1911, faire un four, pour « ramener un porte-monnaie vide », et dans le langage des comédiens en 1866 : « avoir le vicomte du Four dans la salle, prévoir que le spectacle sera sifflé ».

Ces raisons me paraissent d’autant plus convaincantes que le four comme symbole d’obscurité – donc le « non éclairage » – est très ancien : « Il pleuvait et gelait et faisait noir comme dans un four » au début du XVIè siècle, et Furetière dit : « On appelle figurément et hyperboliquement un four, un lieu obscur et sombre. Je ne veux point de cette chambre, c’est un four ».

D’autre part, il faut savoir que les comédiens ont toujours plus ou moins fait partie de la catégorie des gueux – et ça ne s’arrange guère. Jusqu’à une époque récente où ils se sont recrutés dans la bourgeoisie, ils étaient d’origine et de fréquentation que d’aucuns diraient canaille, la vénalité de leur emploi les assimilant presque, les femmes surtout, au monde de la prostitution. Aux XVIè et XVIIè siècles, à la fois recherchés et mal acceptés, ils menaient une existence quasi errante, et à part les quelques vedettes des créations connues, ils vivaient dans un univers plus proche de la cour des Miracles que de celle du Louvre ou de Versailles.

Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient employé le langage codé du type « éclairer » et « faire un four » à l’instar du premier tire-laine venu.

Reste qu’il est tout de même assez ironique qu’un « four » soit précisément ce qui ne produit pas de « galette ».

EXPRESSION SE RAPPROCHANT : FAIRE UN BIDE

faire un bidePlus moderne, mais non moins désagréable, est le bide, l’échec complet, qui s’emploie  de plus en plus parmi les professionnels à la place du « four », calquant d’ailleurs la même construction : on a fait un bide, on un bide noir, par glissement de « four noir ».

Au départ le bide s’applique à un échec personnel, celui du comédien qui prend, ou ramasse, ou se tape un bide, qui n’obtient pas sur la publie l’effet désiré, après une tentative précise, dans un « morceau » sur lequel il comptait, pour briller un tantinet

Le bide, naturellement, est le raccourci du bidon. Or, on disait autrefois d’un acteur qui avait raté ses effets qu’il « sortait » ou « $partait sur le ventre ». En effet dans l’ancien théâtre – pas si ancien d’ailleurs – la technique de l’entrée en scène, et surtout de la sorte, était particulièrement étudiée. Un acteur expérimenté soignait sa sortie à l’aide d’ »effets spéciaux » : gesticulation fulgurante, coup de gueule magnifique, appel du pied, n’importe quoi de surprenant ou de spectaculaire qui faisait passer un frisson dans la salle et déclenchait la claque magique. Car ces trucs de métier déclenchaient les bravos et étayaient la réputation d’un interprète. D’om les expressions faire une sortie et rater sa sortie.

Un comédien qui ne savait pas faire sa ortie était un minable ; Mais le comble d’une sortie ratée était sûrement que dans un bel élan pathétique l’acteur fougueux se prenne les pieds dan sn morceau de tapis ou d’accessoire et s’étale de tout son long avant d’avoir atteint la coulisse… Sifflets, huées, consternation, une fuit à vous faire chavirer l’honneur d’un histrion.

Je crois que « partir sur le ventre » est une allusion à cette catastrophique éventualité, et que le bide intégral en est découlé.

D’autre part, on trouve « ramasser un bidon » dès 1881 dans le sens de s’enfuir – la « gamelle » ne devait pas être loin.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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Bombyx du mûrier : ami ou ennemi

Posté par francesca7 le 9 septembre 2015

 

Papillon_de_nuitLe bombyx du mûrier  a un cycle de vie qui s’étend sur deux mois. Quinze jours après la ponte, de petites chenilles (3 mm de long) très poilues, les vers à soie, sortent des œufs. Elles se nourrissent exclusivement de feuilles de mûrier blanc. En l’espace d’un peu moins d’un mois, elles effectuent quatre mues et deviennent de gros vers blanc-grisâtre de 8 cm de long. Chacun d’eux s’enferme alors dans un cocon, en produisant un fil de soie dans lequel il s’enroule, opération qui dure environ 3 jours. À l’intérieur du cocon, le ver subit sa métamorphose. Il en sort un papillon prêt à se reproduire.

Le bombyx du mûrier fait l’objet d’un élevage (sériculture) depuis quelque 4 000 ans en Chine ; il a été introduit en Europe au Ier siècle apr. J.-C. L’élevage se déroule sur des claies ou dans des casiers, à l’intérieur d’un local appelé magnanerie. Lorsque les vers à soie sont prêts à fabriquer leur cocon, l’éleveur dispose alors sur les claies des branchages en forme de cabane, dans lesquels les vers montent pour filer leur cocon. Une semaine après la formation du cocon, le ver à soie est tué (ébouillanté), et le fil de soie de son cocon dévidé. Quelques cocons sont conservés vivants pour la reproduction.

La sériciculture, autrefois très répandue en France (26 000 t de cocons en 1853), a presque disparu ; il ne reste plus que quelques élevages, essentiellement dans les Cévennes. Malgré des progrès techniques indéniables aussi bien dans la production de feuilles de mûrier que dans la création de nouvelles races de vers à soie plus productives et la mécanisation de l’élevage, la sériciculture ne semble plus avoir en France beaucoup d’avenir. La concurrence de pays comme la Chine et le Japon, dont les coûts de production sont nettement inférieurs, empêche tout développement de cet élevage.

Bombyx ennemis des végétaux.

Les chenilles de certains bombyx sont nuisibles pour de nombreux arbres fruitiers, forestiers et ornementaux ; les plus néfastes sont celles du bombyx disparate, du bombyx « cul-brun » et du bombyx apparent.

Le bombyx disparate  s’attaque à toutes sortes d’arbres, surtout aux feuillus. Il dispose ses œufs en grappe le long des branches ou du tronc. La chenille dévore tout le feuillage, empêchant la croissance des arbres. Un traitement microbiologique avec la bactérie Bacillus thuringiensis peut enrayer au printemps la progression des jeunes chenilles.

Le bombyx « cul-brun »s’attaque aux arbres fruitiers, aux arbres forestiers, en particulier aux chênes et aux châtaigniers (mais plus aux arbres de lisière qu’aux arbres situés à l’intérieur des forêts). La chenille, urticante, ronge l’épiderme des feuilles. Son apparition est cyclique et brève. Un traitement micro-biologique analogue au cas précédent peut cependant être employé au printemps en cas de pullulation importante.

STREBLER/RAYNAL

 

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LES CULTURES DE NOS CAMPAGNES : LES BLES

Posté par francesca7 le 9 septembre 2015

 

BLES de Bourgogne21Type de blé cultivé exclusivement pour sa semoule, destinée à différentes préparations (biscuits, gâteaux, couscous), mais surtout à la fabrication de pâtes alimentaires (espèce Triticum durum, famille des graminées).

Le blé dur se différencie du blé tendre par les éléments botaniques suivants : 

un épi à rachis solide, à glumes carénées jusqu’à la base, à glumelle inférieure terminée par une longue barbe colorée ; un grain très gros possédant un albumen vitreux qui le rend apte à donner des semoules et une teneur plus élevée en protéines (supérieure à 14 %); un poids spécifique plus élevé, de l’ordre de 80 kg pour 100 l contre 75 pour le blé tendre ; un tallage assez faible.

Par ailleurs, s’il présente des exigences physiologiques proches de celles du blé tendre, il s’en distingue par une plus grande sensibilité au froid (on observe des dégâts sur les feuilles à partir de – 8oC), une plus grande résistance aux températures élevées et à la sécheresse, une tendance plus prononcée à la verse et des besoins plus élevés en azote (il faut en moyenne 3,5 kg d’azote pour produire un quintal de grains).

Dans les régions où il est cultivé, le blé dur se substitue souvent au blé tendre. Les itinéraires techniques sont très proches de ceux de ce dernier.

Pour les blés durs d’hiver, les semis se font fin octobre-courant novembre pour les variétés tardives (type `Néodur’) et de novembre à décembre pour les variétés précoces. La densité va de 250 grains/m2 pour les semis de novembre à 350 grains/m2 pour ceux de décembre. Les semis de blés durs de printemps, très peu importants, ont lieu en mars.

Les modalités de la fertilisation sont les mêmes que celles du blé tendre, mais les quantités d’azote nécessaires sont supérieures d’environ 10 %. Un apport supplémentaire est nécessaire à la fin de la montaison. La lutte contre les adventices est identique à celle pratiquée pour le blé tendre.

Les parasites et les maladies sont les mêmes que ceux du blé tendre. Le blé dur est cependant plus sensible à la fusariose, ce qui justifie un traitement systématique des semences. Par ailleurs, le blé dur est sensible à deux affections spécifiques, dont les risques sont amplifiés par un temps pluvieux lors de la maturation : le mitadinage, se traduisant par l’apparition de plages farineuses sur l’albumen qui altèrent sa structure vitreuse et homogène, dont l’origine est attribuée à une déficience en alimentation azotée lors de la phase de maturation du grain (d’où l’apport complémentaire d’azote en fin de montaison); 
la moucheture, se manifestant par des taches mycéliennes de couleur brune sur le sillon du grain, qui provoquent des piqûres noires sur la semoule.

Un taux trop élevé de grains atteints de mitadinage dans un lot réduit le rendement en semoule et entraîne son déclassement. Si le poids spécifique des grains est inférieur à 80, la récolte est déclassée, de même si la teneur en protéines est inférieure à 14 %. Par ailleurs, les fabricants de pâtes exigent des semoules possédant une couleur jaune ambré et une bonne tenue à la cuisson ; à cet égard, la couleur des grains est un critère de qualité.

Utilisations.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLa semoule de blé dur est principalement utilisée pour la fabrication de pâtes alimentaires, pour laquelle elle est obligatoire dans certains pays (Italie, Grèce, France). Dans d’autres pays toutefois (Espagne, Portugal), la législation est plus permissive et autorise l’utilisation de blés panifiables, à condition qu’il en soit fait mention sur les emballages. La semoule de blé dur est également utilisée pour la fabrication de la semoule de couscous et de diverses sortes de gâteaux secs.

La connaissance des superficies et des productions est imprécise, car certains pays (Australie, Argentine, Mexique) confondent dans leurs statistiques le blé dur et le blé tendre. On estime cependant que la superficie mondiale de blé dur est comprise entre 15 et 20 millions d’ha, dont plus de la moitié est concentrée autour du bassin Méditerranéen et dans les pays du Moyen-Orient.

La production s’élève à environ 30 millions de t. Les principaux producteurs sont l’Union européenne (8,5 millions de t), le Canada (4 millions), la Turquie (3,5 millions) et les États-Unis (3 millions). La production des pays d’Afrique du Nord et du Proche-Orient représente un tiers de la production mondiale, mais elle est marquée par une irrégularité due à la variabilité des conditions climatiques.

Le commerce mondial du blé dur varie entre 5 et 6 millions de t, en fonction de la récolte des pays du bassin Méditerranéen et du Proche-Orient, principaux foyers de consommation. Le Canada et les États-Unis assurent 90 % des exportations.

L’essentiel de la production de l’Union européenne provient de l’Italie (4 millions de t), de la France, de la Grèce (1,5 million de t chacune) et de l’Espagne (0,8 million de t).

En France, la culture du blé dur a connu des fluctuations au cours des vingt dernières années. Traditionnellement confinée dans le Midi, elle s’est étendue vers le Centre et le Bassin parisien au cours des années 1980. La réforme de la politique agricole commune (PAC) en 1992 a modifié le contexte de la production à la suite de la mise en place d’un système de primes limitées aux zones méridionales assorti d’un système de quotas d’abord par agriculteur, ensuite par région, ce qui a entraîné une diminution des superficies dans les zones ne bénéficiant pas des primes. La superficie actuelle se situe autour de 300 000 ha, dont la quasi-totalité en blé dur d’hiver. (Roger-Estrade (A.))

Le blé tendre

LES CULTURES DE NOS CAMPAGNES : LES BLES dans FLORE FRANCAISE 220px-%C3%89pi_de_bl%C3%A9Type de blé cultivé pour l’alimentation animale et humaine, et principale céréale des régions tempérées du monde (espèce Triticum aestivum,famille des graminées).

Le blé correspond à la sous-espèce Triticum aestivum vulgare, au sein de laquelle on a inventorié un grand nombre de variétés ou formes différentes. La plante adulte possède des limbes foliaires à oreillettes velues et à ligules, et des épis blancs, parfois roux, portant de 12 à 15 épillets. Chaque épillet comporte 2 ou 3 fleurs fertiles capables de s’autoféconder. Le grain de blé tendre est un caryopse nu, blanc ou roux, ovoïde, pesant de 35 à 45 mg. Sa valeur énergétique est élevée, de l’ordre de 1,2 UF (unité fourragère) par kg de matière sèche. C’est, en outre, le grain de céréale le plus riche en azote (en moyenne 110 g de matières azotées digestibles par kg de matière sèche). La température optimale de croissance du blé se situe entre 15 et 22oC. Cette plante connaît deux périodes critiques par rapport à ses besoins en eau : l’une dans les 20 jours précédant l’épiaison, l’autre au cours de la maturation du grain, durant le palier hydrique.

Les variétés cultivées sont des lignées pures. Quelques variétés de blés hybrides ont cependant été obtenues, mais leur diffusion se heurte encore à plusieurs problèmes, notamment l’homologation des agents chimiques d’hybridation pour la production de plantes mâles stériles et l’absence de recul sur l’intérêt de ces nouvelles variétés.

Il existe en France plus d’une centaine de variétés inscrites au catalogue officiel, qui permettent de répondre à des demandes très diverses. Elles sont classées par l’ITCF suivant leurs valeurs d’utilisation : blés améliorants ou de force, blés panifiables supérieurs, blés panifiables, blés pour d’autres usages et blés impanifiables. Pour sa part, l’Association de la meunerie distingue les blés panifiables, les blés correcteurs, les blés de force et les blés à tendance biscuitière.

Chaque variété est notée en fonction de sa précocité, de sa résistance aux accidents (froid, verse, etc.) et aux maladies, ainsi que sur sa productivité. Les variétés les plus cultivées en France actuellement sont des variétés d’hiver ou semi-alternatives et classées en panifiable supérieur. Les variétés de printemps ont quasiment été abandonnées et ne sont utilisées que dans certaines circonstances particulières (destruction accidentelle d’une culture nécessitant un nouveau semis au printemps).

Considéré comme une culture favorisant le développement des mauvaises herbes, le blé tendre prend généralement place après une culture nettoyante (plante sarclée, légumineuse fourragère, tournesol, maïs). Toutefois, le développement de l’usage des désherbants conduit à s’affranchir de cette règle, et le blé se succède quelquefois à lui-même malgré un risque d’infestation par les maladies.

Les techniques actuelles de préparation du sol vont, en fonction des circonstances, des précédents culturaux, etc., d’un travail profond du sol (labour, décompactage) suivi de façons superficielles, jusqu’au semis direct sur un sol préalablement désherbé.

Le blé tendre est habituellement semé dans le courant du mois d’octobre, mais il peut être implanté en novembre et jusqu’en décembre lorsque la récolte de la culture précédente est tardive (betterave sucrière) ou lorsque la pluviométrie d’automne retarde les semis. La densité est en moyenne de 250 grains/m2. Elle est augmentée à 300 grains/m2 pour des semis plus tardifs.

Fertilisation.

 dans Les spécialitésIl faut 3 kg d’azote pour produire un quintal de grains. Les besoins de la plante évoluent en fonction du stade de la céréale : ils sont d’autant plus importants que la vitesse de croissance est élevée. Pendant la phase de levée et de début du tallage, la plante se développe à partir des réserves en azote de la graine et du sol. Les besoins commencent à se manifester à partir du tallage. Ils sont encore faibles (de l’ordre de 50 kg/ha), mais une carence peut avoir un effet sur l’émission de talles et sur le développement du tallage. Le premier apport en azote doit correspondre aux seuls besoins du tallage afin d’éviter, d’une part des pollutions, d’autre part l’émission de jeunes talles secondaires sans intérêt pour la plante. Dans la pratique, on le limite entre 20 et 30 kg/ha sous une forme rapidement utilisable.

Du stade épi 1 cm jusqu’à la floraison, les besoins de la plante sont maximaux, la vitesse de croissance étant en ordre de grandeur dix fois supérieure à celle de la période précédente. Or ce stade se situe en sortie d’hiver, époque où la minéralisation est insuffisante pour répondre aux besoins. Le deuxième apport d’azote est alors indispensable, car toute carence a un effet dépressif sur le rendement. La quantité à apporter est calculée à partir d’un objectif de rendement par la méthode du bilan prévisionnel de l’azote. Toutefois, si l’observation au champ ou l’analyse des plantes fait apparaître un déficit en azote, un troisième apport de correction est effectué avant la sortie de la dernière feuille, car c’est avant ce stade que la nutrition azotée a un effet sur la croissance et sur le nombre de grains. 

Les ravageurs animaux les plus nocifs sont les pucerons, les cicadelles et les limaces. Les premiers sont susceptibles de transmettre des maladies à virus, tel le nanisme du blé, aussitôt après la levée. On traite par pulvérisation dès l’apparition des vols. Contre les limaces, la lutte, préventive, a lieu au moment du semis, par épandage de granulés en plein ou localisé sur la ligne de semis. Contre les insectes, les méthodes de lutte biologique commencent à se développer.

Dans le monde, avec 220 millions d’ha en moyenne, le blé devance largement le riz (150 millions) et le maïs (140 millions). Après un pic de 610 millions de t en 1998, la production mondiale se maintient, d’après la FAO, dans une fourchette de 580 à 585 millions de t. Le rendement moyen mondial est d’environ de 2,5 t/ha.

La Chine est le premier producteur mondial, avec environ 110 millions de t. Viennent ensuite l’Union européenne (100 millions), par l’ALENA (Canada, Mexique, USA) avec 95 millions, l’Inde (65 millions) et l’Australie (25 millions). La production de la CEI, mal connue, serait de l’ordre de 25 millions de t. Entre 1980 et 1990, la production dans les principaux pays producteurs a évolué de façon diverse : la croissance a été forte en Chine, en Australie et dans l’Union européenne, stable en Amérique du Nord et en très fort déclin dans la CEI.

L’Union européenne, avec une superficie de 17 millions d’ha, obtient un rendement voisin de 6 t/ha, ce qui la place en tête des rendements mondiaux. La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni assurent plus des deux tiers de la production communautaire.

En France, premier producteur européen, la culture du blé occupe près de 5 millions d’ha, pour une production qui était en 1998 de 38 millions de t. Les plus importantes régions de production sont dans l’ordre : la région du Centre, la Picardie et la Champagne-Ardenne qui, avec 13 départements, assurent près de 40 % de la production nationale pour une superficie emblavée de 1 700 000 ha. Pour ces trois régions le rendement moyen était en 1998 supérieur à 80 quintaux par ha.

Les échanges annuels oscillent depuis plusieurs années autour de 100 millions de tonnes. Cinq grands exportateurs assurent 90 % des échanges mondiaux de blé tendre : les États-Unis (29%), le Canada (19%), l’Australie (17%), l’Union européenne (16%) et l’Argentine (7%). Une série de pays interviennent sur le marché de façon variable suivant l’importance de leurs récoltes. Il s’agit de la Turquie, de l’Inde, de la Syrie, de la Hongrie, de la Roumanie, du Kazakhstan et de l’Ukraine. La présence de ces pays sur le marché mondial est facilitée par la libéralisation progressive des échanges, favorable à l’émergence d’opérateurs privés.

Le marché a connu d’importants changements dans la structure de la demande au cours des dix dernières années. L’ex-URSS a fortement diminué ses achats ; des pays autrefois importateurs ont réduit leur dépendance (Chine) ou sont même devenus exportateurs (Inde). Enfin, l’Union européenne est devenue l’un des principaux exportateurs mondiaux. Du côté des importateurs, la demande est très dispersée mais quelques pays sont d’importants acheteurs. Ce sont par exemple l’Indonésie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon, l’Afrique du Nord et l’Égypte.

RESSOURCES encyclopédiques

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L’OUVERTURE DES BISCUITERIES

Posté par francesca7 le 8 septembre 2015

Biscuiterie

Usine spécialisée dans la fabrication des biscuits, et, par extension, ensemble du secteur économique comprenant la production et le commerce des biscuits.

Le secteur a connu une modernisation importante de son appareil de production au cours de la dernière décennie. Les grands groupes disposent aujourd’hui d’usines automatisées de grande capacité, dans lesquelles le mélange, le pétrissage, la manutention et le conditionnement sont entièrement mécanisés.

La biscuiterie évolue sur des marchés à forte valeur ajoutée et globalement en croissance. L’innovation et le marketing sont les deux moteurs principaux de cette industrie. Au plan technologique, des progrès notables ont été réalisés dans le domaine des fours (meilleurs transferts, chauffage homogène, moindre consommation énergétique), et dans l’utilisation d’auxiliaires technologiques dans les formules (enzymes, agents de texture, émulsifiants…). La technique de cuisson-extrusion est une innovation majeure introduite dans les années 60. Elle a connu un développement considérable, en particulier pour la production de « snacks » (produits expansés à base de maïs, de blé…), et de « pains plats ».

REMEUF

Chez moi en Bourgogne par exemple, nous avons eu l’ouverture de la Biscuterie dénommé « DU MISTRAL »

Fabricant de biscuits depuis 1954, la biscuiterie Mistral ravit les papilles des petits et des grands en confectionnant des biscuits frais et gourmands : le Chocobeur, madeleine longue pur beurre enrobée de chocolat, le Bâtonnet, madeleine longue pur beurre nature, le Coricos, rocher à la noix de coco et bien d’autres encore à découvrir sur ce site. 

En association avec le biscuitier breton Loc Maria, notre boutique  de petits gâteaux vous propose une grande variété de biscuits fins et de pâtisseries savoureuses. 

Marmelure et Confitade est née en 2008 du pari d’une maman, partie s’installer à la campagne, d’allier vie de famille et vie professionnelle tout en travaillant à domicile.  Et voila, quelques instants plus tard, elle se retrouve devant son fourneau, une cuillère en bois dans une main et un couteau dans l’autre. 

Entrez, osez goûter les mariages de saveurs inédits. Attachées au « mangez sain », elle propose des produits dont chaque étape de fabrication est maîtrisé ; ces confitades sont réalisées en grande partie avec des fruits et légumes provenant de vergers et potagers locaux, cultivés sans additifs chimiques, jusqu’à la mise en pots manuelle, Les méthodes sont traditionnelles pour confectionner toutes ces recettes : de longues cuissons tout en douceur, des temps de repos, des marinades et des quantités de sucre patiemment dosées. 

Ces confitades et marmelures, en parfaite alchimie, allient fruits, légumes, fruits exotiques, épices et aromates. Découvrez aussi toute une gamme de gelée de thés d’une grande qualité ainsi que des chutneys, condiments aigre-doux, qui accompagneront avec bonheur riz, viandes froides, poissons… 

Marmelure et Confitade ou comment voyager du royaume de l’enfance aux Indes Orientales dans le creux d’une petite cuillère. 

Visitez le site http://www.marmelureetconfitade.fr/Revue-de-presse_r11.html

 

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Alisier, arbre avertisseur de la pluie

Posté par francesca7 le 8 septembre 2015

 alisier6

 
Ou comment dame Nature a su donner à l’Homme les moyens de mieux l’appréhender, pour peu que celui-ci y prête attention…

Le commandant de l’école du 11e régiment de ligne à Bouillon, M. le capitaine Dordu, se promenant, au commencement du mois de mai 1889, aux environs de Bouillon, rencontra le brigadier forestier, qui faisait sa tournée. La conversation étant tombée sur la prévision du temps, le brigadier raconta qu’un jour un petit pâtre qui gardait des vaches lui avait dit, dans la matinée, qu’il pleuvrait certainement avant la fin du jour, parce qu’un arbre qu’on apercevait à la lisière de la forêt avait ses feuilles toutes blanches, tandis qu’elles étaient vertes le matin.

Le pâtre assurait que chaque fois que l’arbre devenait blanc, c’était un signe certain de pluie. Le brigadier ajouta que l’arbre eut raison : car il plut le jour même. L’arbre désigné était un alisier de l’espèce dite « à larges feuilles » ou « de Fontainebleau » (Sorbus latifolia), qui atteint environ 6 mètres de hauteur, et dont les feuilles, vertes en dessus, sont blanches et cotonneuses en dessous. Elles se retourneraient donc en cas de probabilité de pluie.

L’alisier est un arbre facile à planter ; il croît dans presque tous les terrains et forme un ornement très agréable dans un jardin. Il fournit un bois très dur, souple, liant et tenace, pesant, compacte, susceptible de recevoir un très beau poli ; aussi était-il recherché par les tourneurs, les sculpteurs et les mécaniciens. Ses feuilles sont pétiolées, larges, non échancrées en cœur à leur base, ovales arrondies, pointues, dentées, anguleuses, particulièrement vers leur base. Ses fleurs paraissent en mai ; elles sont blanches et odorantes, disposées en corymbe, à pédoncule et calice cotonneux. Ses fruits sont d’un rouge oranger, un peu plus longs et plus gros que dans l’alisier blanc, et d’un goût un peu amer.

(D’après « Le Journal de la jeunesse » paru en 1890 et « Manuel du cultivateur forestier, contenant l’art de cultiver
en forêt tous les arbres indigènes et exotiques, propres  à l’aménagement des bois » (Tome 1) paru en 1834)

                                                                                                                                                                     

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PARLER A LA CANTONADE

Posté par francesca7 le 7 septembre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

cantonade 1Parler à la cantonade c’est parler haut dans une assistance où l’on ne s’adresse à personne en particulier ; « La patronne du café parut à la porte de l’arrière-salle et cria à la cantonade : « On demande Thibault au téléphone » (Martin du Gard).

L’expression vient du langage du Théâtre. Un acteur lance une réplique à la cantonade lorsqu’il s’adresse à des personnages qui ne sont pas en scène, et que l’on suppose évoluer en coulisse, au-delà du décor. En effet on appelait autrefois cantonade « l’un et l’autre côté du théâtre, où une partie des spectateurs était assise sur des bancs » – Pourquoi ce mot ?…

En occitan, la cantonada (prononcé « cantounada ») désigne l’angle extérieur des murs d’un bâtiment, formé de l’imbrication des grosses pierres de taille qui en assurent la solidité – autrement dit le coin de la maison. C’est la même famille angulaire qu’un canion (« cantou ») un coin, spécialisé quelque fois en « coin du feu ».

L’usage de l’expression remonte à la fin du XVIIè siècle : « Le mot a probablement été introduit en français par une des nombreuses troupes qui ont joué temporairement dans le Midi » (Bloch et Wartburg). Cette hypothèse me paraît d’autant mieux fondée que ces troupes dressaient comme aujourd’hui les soirs d’été, leurs tréteaux en plein air, adossés à une maison ou une grange du village, et que la scène se trouve alors délimitée de chaque côté par les deux cantounadas de la façade ou du pignon qui servent de « fond du théâtre ».

Beaucoup de gens lancent aujourd’hui leurs propos à la foule ; hommes politiques, harangueurs, prêcheurs et échotiers télévisuels s’adresse, en quelque sorte, à la cantonade … Délicate ironie des sources ; souvent cela veut dire qu’ils parlent, en fait, à des coins de murs.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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VIVRE SUR UN GRAND PIED

Posté par francesca7 le 7 septembre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

PoulainesLe train de vie se mesure-t-il à la dimension des savates ?

On le croirait, puisque certains « vivent sur un grand pied » et d’autres non. Il est vrai qu’au XVè siècle la chose a eu quelque vraisemblance, avec les fameux souliers à la poulaine (c’est-à-dire « à la polonaise ») « dont la pointe était longue d’un demi-pied pour les personnes du commun, d’un pied pour les riches et de deux pieds pour les princes ».

En réalité cette mode – qui finit par être interdite tant elle devenait ridicule – n’a pas eu, du moins on le présume, d’influence sur l’expression « être sur un grand pied » : être un personnage important. C’est le pied, l’ancienne mesure de longueur, qui en est à l’origine, comme il l’est de plusieurs autres expressions courantes.

Le pied, divisé en douze pouces, valait environ 33 centimètres. Le fameux mètre-étalon qui l’a supplanté a beau avoir été sacré officiellement, en 1792, 40 millionième du tour de la Terre, cela me paraît une justification un peu fallacieuse, et en tous cas a postériori. Pourquoi avoir chois précisément le 40 millionième et pas le 50 ou le 100 millionième de cette circonférence toute théorique puisqu’on en était aux chiffres ronds et décimaux ?…

En fait les fondateurs de cette nouvelle unité prirent comme base la dimension raisonnable et commode de trois pieds, ou à peu près, et afin de lui conférer un titre d’universalité pompeuse et rassurante, calculèrent, dans un esprit de promotion mondiale évident, que cela correspondait environ au 40 millionième des 10 000 lieues auxquelles on évaluait le tour du globe. Ce fut un coup très dur pour le pied, il en est mort. Sauf d’ailleurs au Québec, où sons régime britannique il n’a pas été touché par le système métrique.

Restent les expressions où le mot pied a gardé son vieux sens de mesure. Sur le pied de veut dire sur cette base, sur cette proportion, de cette manière. « Sur ce pied, vous n’obtiendrez rien » : en vous y prenant de cette façon « Rendez compte de votre dépense, qui vous sera allouée dans ce jugement, non sur le pied de vos convoitises, mais sur les règles de la modestie » (Bonnet).

« Il me reçut dans sa maison sur le pied de cinquante pistoles d’appointements » (Le Sage). Voir aussi Prendre son pied….

Etre sur le pied de guerre c’est être en « régime » de guerre, et prendre les « mesures » qui s’imposent. On met une armée sur le pied de guerre ; On disait également autrefois « sur le pied de paix ».

On prend, on ne prend pas les choses au pied de la lettre, c’es tà dire à la mesure exacte de ce qui est écrit, sans aucune interprétation.

Vivre sur un grand pied c’est évidemment mener grand train, à la mesure de revenus conséquents, alors que faire les choses au petit pied a toujours un air étriqué et un tantinet mesquin.

Faire un pied de nez appartient à la même série ; la construction est la même que lorsqu’on dit, par exemple, « un mètre de tissu ». Mettre le nez long est en effet un signe de déception. La Fontaine présente ainsi une défaite :

Je vois ces héros retournés

Chez eux avec un pied de nez,

Et le protecteur des rebelles

Le cul à terre entre deus selles ;

(Lettres XXIII)

« On dit qu’un homme a eu un pied de nez quand il a été trompé dans ses espérances », dit Furetière. De là à narguer l’individu en lui représentant symboliquement la chose : « Faire un pied de nez à quelqu’un : c’est un geste que l’on fait en mettant le pouce d’une main sur le nez et le pouce de l’autre main sur le petit doigt de la première main » (Littré). Ce qui fait environ un pied ;

Et quand ils sont enchaînés

Vous leur faites un pied de nez

(Scarron).

 

Extrait de : La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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