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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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Un parler fruité pas que poétique

Posté par francesca7 le 21 septembre 2015

‘expression  

orange-Avoir la banane, avoir le melon, la peau d’orange, tomber dans les pommes, presser le citron, se fendre la poire… Un grand nombre d’expressions botaniques ne nécessitent pas d’explications de textes. La métaphore parle d’elle-même. D’autres, en revanche, font référence à une histoire ou une caractéristique précise qui mérite le détour. Comment ramener sa fraise sans être aux fraises…

Avant de finir par sucrer les fraises, triste sort que le boom des maladies neurodégénératives nous promet, « allons aux fraises »… D’où nous vient cette manière subtile de dire à un ou une partenaire de s’isoler pour un moment coquin ? De ce temps pas si lointain où l’on ne trouvait dans nos contrées que de délicates fraises des bois. La grosse fraise actuelle, bien moins savoureuse que cette petite, n’a été rapportée des Amériques qu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle il était plus facile de trouver un fraisier dans un bois tranquille (et propice aux galipettes) que dans un jardin. Si vous allez aux fraises, Monsieur vous demandera peut-être de lui « lâcher la grappe » (expression très virile à l’origine), et Madame vous offrira son petit abricot…

De la même façon, dire « Je t’apporterai des oranges » nous rappelle qu’avant que nos rayons fruits et légumes n’en regorgent, et jusqu’à l’apparition du réseau des chemins de fer au XIXe siècle, l’orange était un fruit rare en France. On ne la consommait qu’en bordure de la Méditerranée : plus au nord, c’était une gourmandise que l’on offrait à Noël (les martphone de l’époque) ou que l’on servait exceptionnellement dans les cantines militaires, les hôpitaux ou les prisons pour rompre la monotonie des repas roboratifs.

 

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BREL et la modernité

Posté par francesca7 le 21 septembre 2015

La postmodernité n’a pas de tradition. Elle fonctionne sous le régime de la mode et de la consommation, ce qui est entièrement différent. On pourrait raisonner comme nous venons de le faire à propos des « provençales », des « bretonnes », ou des « flamandes » dont parle la chanson de Jacques Brel.

Les Flamandes dansent sans rien dire
Sans rien dire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans rien dire
Les Flamandes ça n’est pas causant
Si elles dansent c’est parce qu’elles ont vingt ans
Et qu’à vingt ans il faut se fiancer
Se fiancer pour pouvoir se marier
Et se marier pour avoir des enfants
C’est ce que leur ont dit leurs parents
Le bedeau et même Son Eminence
L’Archiprêtre qui prêche au couvent
Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes
Les Flamandes
Les Fla – Les Fla – Les Flamandes

Les Flamandes dansent sans frémir
Sans frémir aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans frémir
Les Flamandes ça n’est pas frémissant
Si elles dansent c’est parce qu’elles ont trente ans
Et qu’à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien que poussent les enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Et du bedeau et de Son Eminence
L’Archiprêtre qui prêche au couvent
Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes
Les Flamandes
Les Fla – Les Fla – Les Flamandes

Les Flamandes dansent sans sourire
Sans sourire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans sourire
Les Flamandes ça n’est pas souriant
Si elles dansent c’est qu’elles ont septante ans
Qu’à septante ans il est bon de montrer
Que tout va bien que poussent les petits-enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Toutes vêtues de noir comme leurs parents
Comme le bedeau et comme Son Eminence
L’Archiprêtre qui radote au couvent
Elles héritent et c’est pour ça qu’elles dansent…

    Jacques_BrelBrel met l’accent sur une tradition dans tout le poids de son conformisme. La « flamande » est un concept, c’est une représentation culturelle qui se perpétue dans une tradition, comme se perpétue une idée de la femme dans une culture. Ce sont des attitudes typiques : on voit « comment pousse les enfants », un costume « toutes vêtues de noir », une morale pour « faire la fierté des parents ».

Jacques BREL

 

Jacques Romain Georges Brel est issu d’une famille catholique flamande d’industriels ; son père, Romain Brel, né à Zandvoorde, est francophone de souche flamande, et sa mère Lisette Van Adorp1 est bruxelloise. Enfant, il est peu intéressé par l’école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre, de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir lu Jules Verne et Jack London. À 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu’il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique). Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n’a aucun goût. Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu’éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n’importe où, n’importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Franz Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant.

Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d’électricité, qu’il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le6 décembre 1951 naît sa fille Chantal (morte en 1999). Cette année est aussi celle où il commence à chanter.

À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu’il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l’« îlot sacré ». Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente, en vain, de le dissuader de continuer dans cette voie. Lui persévère.

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Ils reviennent à la mode les Prénoms

Posté par francesca7 le 20 septembre 2015

 

 

imagesNombre de nos aïeux portaient des noms de fleurs, mais beaucoup ont aujourd’hui quasiment disparus. Peut-être avez-vous ainsi dans votre famille une tante Hortense,MuguetteAnémone ou Véronique ? Une grand-mèreMargueritePâquerette ou Rosalie ?
 
Après un calme plat pendant une quarantaine d’années, certains prénoms comme Eglantine ou encore Jasmine connaissent un léger regain mais restent peu courants… Qui sait, peut-être referont-ils leur entrée dans le top 100 des prénoms d’ici quelques années ?

 

Depuis les années 1970, certains prénoms de fleurs connaissent une deuxième vie, avec une popularité qui croît au fil des ans. C’est le cas de Capucine, de plus en plus attribué ces deux dernières décennies, au point de figurer parmi les 100 prénoms les plus portés ! Garance, longtemps oublié, retrouve lui aussi un second souffle depuis les années 1990 : en 2010, il se classait à la 147e place des prénoms les plus donnés ! Iris, qui évoque aussi la déesse grecque, se popularise de la même manière depuis les années 1990. Enfin l’engouement continue de monter pour Fleur, même s’il reste pour le moment devancé par Flora.
 
A moindre échelle, on peut citer les prénoms Dahlia et Lilas qui reprennent de l’ampleur depuis les années 2000 environ.
Et chez les garçons ? Les prénoms fleurs y sont plus rares, mais Ambroise fait timidement son retour.

Les prénoms fleurs originaux

Vous souhaitez un prénom fleuri pour votre enfant mais aimez ce qui sort de l’ordinaire ? Ainsi fleurissent les Camélia depuis quelques années, tout comme les Anthéa qui ont de beaux jours devant elles, et plus faiblement les Amaryllis.
 
D’autres prénoms fleurs originaux puisent leurs sources dans les langues étrangères. C’est le cas d’Hanae, popularisé depuis les années 2000, qui signifie tout simplement « fleur » en japonais. Pour les garçons, vous pourrez opter pour Nao (qui en vietnamien signifie « fleur de pêcher »), Zoran (« fleur » en arabe), ou encore Yolan (« violette » en latin). 

 

Démodés les prénoms inspirés des fleurs ? Bien au contraire ! Nombre d’entre eux reviennent en force depuis quelques années, et quelques petits nouveaux font même leur apparition. C’est aussi le cas chez les stars, où les bébés aux prénoms fleuris éclosent. Petit tour d’horizon des prénoms fleurs, depuis les collines d’Hollywood jusqu’en France…

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DECOUVRIR LE POT AUX ROSES

Posté par francesca7 le 20 septembre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

En guise de conclusion provisoire à une recherche toujours en mouvement, presque constamment sujette à révision au gré des traces et des indices nouveaux qui viennent bouleverser les hypothèses les plus solides ou semer le doute dans l’enchainement des « preuves » les mieux établies, voici quelques expression choisies parmi les plus courantes, dont les images ont traversé les siècles sans grandes altérations apparents, et qui tout en gardant leur fraîcheur, conservent entier le mystère de leur origine. Des expressions rebelles, précisément, à toute conclusion – je dirai un échantillonnage de pots aux roses.

decouvrir-le-pot-aux-roses

Découvrir le pot aux roses – le secret, le mystère d’une affaire – est une façon de parler qui date au moins du XIIIè siècle où on la rencontre déjà bien établie dans un Dit de vérité :

Car je tantost descouvreroi

Le pot aux roses.

Comme le remarque P.Giraud, « Ces mystérieuses roses ont depuis longtemps exercé la sagacité des linguistes ». Certains ont formulé l’hypothèse d’un pot de fleurs ; le « pot aux roses ornant la fenêtre ou le balcon des belles, et sous lequel les galants plaçaient les billets doux qu’ils leur adressaient » propose M.Rat – un pot que, naturellement, le mari jaloux pouvait « découvrir »

Plusieurs détails rendent cette proposition inacceptable étant donné l’ancienneté de la locution. D’abord le « pot de fleurs » ne s’emploie que depuis le XVIIè siècle et le mot « découvrir » n’a pris le sens de « faire une découverte » que vers le XVIè siècle. Enfin, inconvénient majeur, les rosiers ne se cultivent pas en pots. Du moins la rose actuelle, persistante, embellie, est une fleur relativement récente, qui ‘est surtout développée avec les progrès de l’horticulture au début du siècle dernier. Les roses d’antan dérivaient directement de la simple églantine avec laquelle elles étaient plus ou moins confondues, comme en témoigne le vieux proverbe pessimiste : « Il n’est si belle rose qui ne devienne gratte-cul ». C’était une fleur fragile, passagère, éclose à midi, fanée le soir, de tout temps le symbole de la fugacité des belles choses.

C’est à cause d’une observation botanique directe, et non par hyperbole, que les poètes se désolent de voir la rose fanée au soir de son éclosion :

-       Les roses overtes et lees

-       sont en un jor toutes alees

dit le Roman de la Rose : plus tard Malherbe lançait sa fameuse lamentation :

Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,

L’espace d’un matin.

Autre supposition, le pot aux roses serait un « pot au rose », c’est à dire un « pot qui contient le rose dont les femmes se fardent » ; le découvrir serait alors découvrir l’artifice, le « secret de la toilette d’une femme ». La même objection reste valable quant au sens tardif du mot découvrir, et de plus « la locution est d’une époque où la prononciation maintient distincte l’opposition au rose / aux roses et le pluriel est solidement attesté ».*

En fait les exemples montrent que le sens ancien de l’expression est non pas « trouver » une chose cachée, mais au contraire « découvrir » au sens de « dévoiler, révéler un secret » qui devait normalement être gardé par la personne qui le laisse échapper. C’est ainsi que l’emploie notamment Charles d’Orléans au XVè siècle :

De tes lèvres les portes closes

Penses de sagement garder

Que dehors n’eschappe parler

Qui descouvre le pot aux roses.

Comme le démontre judicieusement P.Guiraud, il s’agit donc de « découvrir » au sens tout à fait matériel d’ »enlever le couvercle » d’un pot qui contient des roses. Le secret apparaît  alors…

Malheureusement, en ce qui concerne la locution, c’est à partir de là que le mystère s’épaissit ; Pourquoi ces roses dans un pot ? A quel usage ? Et surtout pourquoi recèleraient-elles un secret ?… On peut penser très matériellement à l’eau de rose, cet ancêtre des parfums, en grande faveur au Moyen âge, obtenue par distillation de pétales de roses macérés. L’eau de rose était considérée comme un liquide particulièrement pur et précieux. La jeune fille du Guillaume de Dole, calomniée par le vilain sénéchal, pleur de bien jolies larmes :

Lermes plus cleres d’eve rose

li couroient aval le vis.

Comme tout parfun elle s’évente et s’évapore si on laisse le pot découvert… L’odeur se répand dans la pièce et révèle le secret de son existence ?… Ce n’est pas particulièrement concluant.

Pierre Guiraud aborde la même voie, mais en orientant son hypothèse sur la fabrication de l’essence de roses. « La Grande Encyclopédie en décrit longuement la distillation dans une « vessie » ou cornue qui était une « sorte de matras de la panse duquel sort un tuyau. etc. Ce récipient dont les parfumeurs ont autrefois fait mystère, peut servir commodément aux distillations des huiles essentielles en peu précieuses.

rose« On voit l’intérêt de cette citation et de la phrase que j’en souligne : le mystère est peut-être imaginaire et dérive tout simplement de notre expression, mais il n’est pas interdit cependant de voir dans le pot aux roses la cornue des parfumeurs.

« Par ailleurs, Littré et le Larousse du XIXè siècle définissent rose comme un terme d’alchimie, le rose minérale étant une poudre résultant de la sublimation de l’or et du mercure. Je n’ai pu nulle part retrouver la trace de cette opération, mais elle fait songer à la pierre philosophale qui est le symbole même du secret et du mystère. Notre pot aux roses pourrait donc bien être la cornue des alchimistes.

« Nous nous gardons – ajoute P.Guiraud – de défendre ces hypothèses, nous ne les donnons au contraire que pour mieux montrer comment l’imagination se laisse entraîner sur la pente étymologique ».

Il est vrai que l’on ne voit pas clairement comment ces cornues, contrairement à un « pot » ordinaire, pourraient être « découvertes ». Par contre ces indications renvoient pertinemment à l’idée de secret attachée depuis toujours à la rose. L’expression latine sub rosa, « sous la rose » qui signifie « en grand secret », est employée un peu partout dans les langues européennes ; l’origine de cette locution est elle-même obscure. La légende veut que Cupidon ait donné une rose à Harpocrates, le dieu du Silence, pour lui demander de ne pas trahir les amours de Vénus. La rose en serait devenue le symbole du silence. Autrefois on sculptait une rose au plafond des salles de banquets pour rappeler aux hôtes que les confidences échangées à la faveur des libations n’étaient pas destinées à courir les rues.. Au XVIè sicèle on prit également l’habitude graver une rose sur les confessionnaux !

La rose bien gardée, symbole de l’amour et du mystère qui l’enveloppe, constitue précisément l’argument du célèbre Roman de la Rose. La poète est amoureux d’une rose, ou plutôt d’un bouton vermeil, qui embaume le jardin d’Amour. Mais les rosiers sont entourés d’une haie « fête d’espines mout poignant », et gardés par les figues allégoriques tels que Danger, Honte, Peur … Devant la hardiesse de l’amoureux qui a osé prendre un baiser, Jalousie fait construire une puissante forteresse pour protéger les rosiers. Il ne reste au poète qu’à se lamenter de ne plus voir la rose « qui est entre les murs enclose ».

Et quand du bessier me recors

Qui me mist une odor au cors

Assez plus douce que de basme,

Par un poi que je ne me pasme,

Qu’encor ai ge au cuer enclose

La douce savor de la rose.

Ces tours d’horizon replacent certes le pot aux roses dans un contexte auquel il n’a probablement pas échappé à l’époque, où il s’est formé, sans pour autant éclairer son origine de façon déterminante. Il y a  quelque ironie à penser que cette expression gardera peut-être éternellement son secret.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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PRENDRE DU POIL DE LA BETE

Posté par francesca7 le 19 septembre 2015

 

poilEXPRESSION FRANCAISE

On a tout dit sur la santé quand on a rappelé qu’il vaut beaucoup mieux être riche et bien portant que pauvre et malade. Jusqu’au XVIIè siècle au moins la médecine agissait selon ce bon vieux précepte. Les docteurs étaient savants ; ils se référaient exclusivement à Aristote et aux textes des praticiens grecs et latins, avec leur maître Esculape. Si les maladies étaient bénignes, les gens guérissaient, avec la protection des saints qu’ils invoquaient, en plus, copieusement, si elles était graves ils mouraient, avec la bénédiction des mêmes. Toute proportion gardée pour ce qui concerne la notion de gravité et le culte des saints, les choses ne sont pas très différentes aujourd’hui.

Prendre du poil de la bête : Expression remarquable, qui de nos jours est comprise comme une marque de vitalité animale dans la santé reconquise, visible au lustre du poil et à la bonne mine du convalescent – Oh mais je vois que vous avez repris du poil de la bête !

Ce n’est pas exactement son sens véritable. Cette façon de parler constitue l’héritage d’une ancienne croyance qui remonte aux Romains, selon laquelle il fallait poser sur la plaie un poil du chien qui vous avait mordu. Autrement dit, guérir le mal par le mal.

On disait autrefois « Aller au poin du chien » ou »retourner à la bête » : refaire ce qui nous a bléssé ou provoqué du désagrément. les Anglais, restés près de la tradition antique, disent : « take a hair of the same dog that bit you (prenez un poil du chien qui vous a mordu), etl’apppliquent volontiers au remède bien connu qui consiste à avaler un verre d’alcool le lendemain d’une suite pour chasser la gueule de bois.

C’st dans ce sens que l’expression étati également employée chez nous, comme l’explique Furetière en d’autres termes : « On dit aussi à celui qui a mal à la t^te le lendemain qu’il a fait la débauche, qu’il fautreprendre du poil de la bête, qu’il faut recommencer à boire ». Le dicotn était en usage dès le XVè siècle :

Il fault retourner aux bons vins

comme à la best

Qui vous amis ces tintouins

Et ce mal dans la teste (Basselin)

Plus tard Rabelais faisait lui aussi l’amalgame de la morsure et  du flacon dans cette sentence célèbre :

-       remède contre la soif ?

-       il est contraire à celluy qui est contre la morsure de chien : courrez toujours après le chien, mais ne vous mordera ; bevez tousjours avant la soif, et jamais ne vous adviendra.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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Sorbon crée la Sorbonne

Posté par francesca7 le 19 septembre 2015

 

220px-Robert_de_Sorbon23 mars 1268 : Bien qu’étant issu d’une famille de petite extraction, Robert de Sorbon, qui tenait son nom de son village natal du Rethélois, fit des études à Paris et fut brillamment reçu docteur en théologie. Devenu chanoine de Cambrai, il se distingua par ses éloquents sermons et acquit une telle renommée que Louis IX, Saint Louis, l’installa à la cour et le prit pour confesseur. Le souvenir des difficultés qu’il avait rencontrées à obtenir le grade de docteur le décida à fonder à Paris un collège qui épargnerait les mêmes épreuves aux pauvres.

Il voulait que ce collège offre les mêmes avantages que ceux dont disposaient les deux principaux ordres mendiants de la capitale, et où l’enseignement, gratuit, était accessible à tous. Il était alors propriétaire de plusieurs maisons situées rue Coupe-Gueule, près du palais des Thermes. Le roi lui fit don d’un immeuble voisin, situé rue de la Bretonnerie et comprenant l’ancienne demeure de Jean d’Orléans. Ses collègues de la cour, les chanoines Jean et Robert de Douay, lui donnèrent des sommes importantes qui lui permirent de faire de nouvelles acquisitions proches des autres, dans le quartier de l’île de la Cité. Sur l’emplacement de ces maisons naquit ainsi, en 1253, un collège qui prit le nom de son fondateur, la Sorbonne, et que Louis IX confirma par lettres patentes en février 1257.

Robert de Sorbon en fut le proviseur et y attira les maîtres les plus distingués de la capitale, parmi lesquels Guillaume de Saint-Amour, Gérard d’Abbeville, Henri de Gand, Guillaume des Grez, Chrétien de Beauvais. Le 23 mars 1268, le pape Clément IV donna à Robert de Sorbon son approbation apostolique pour son collège en adressant une bulle « à son cher fils le proviseur des pauvres maîtres et aux maîtres eux-mêmes, étudiant dans la faculté de théologie aux portes du palais des Thermes et menant la vie commune ». Après dix-huit ans d’enseignement théologique, Robert de Sorbon rédigea les statuts du collège, qui restè- rent toujours en vigueur. Ils comprenaient trente-huit articles relatifs à la vie commune, « depuis le silence, assez peu rigoureux au réfectoire, jusqu’à la simplicité des vêtements autorisés, jusqu’aux peines qui frapperaient les transgresseurs ».

Par la suite, en 1271, Robert de Sorbon fonda, près de la Sorbonne, le collège de Calvi, qui devint la Petite Sorbonne. Richelieu, plus tard, devait la faire détruire pour y construire l’église du même nom. À sa mort, Robert de Sorbon légua tous ses biens à la congrégation de son collège.

Extrait des Petites anecdotes insolites de l’Histoire de France

Publié dans FONDATEURS - PATRIMOINE, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

1228 – La Merveille du Mont-Saint-Michel

Posté par francesca7 le 17 septembre 2015

 Mont st michel

œuvre de Satan ?

 Les noms de Jourdain, Radulphe des Îles, Raoul de Villedieu, Robert Jolivet, Jehan Gonault resteront pour des siècles attachés à ce formidable morceau d’architecture français, cette Merveille bâtie à la gloire de saint Michel. Le MontSaint-Michel, alors appelé le mont Tombe, servit d’abord d’asile et de sanctuaire à la science. Réfugiés dans la forêt qui couvrait autrefois les rivages conquis aujourd’hui par la mer, des ermites se livrèrent longtemps à l’étude des lettres divines et profanes. Lorsque la collégiale de saint Aubert fut substituée à l’ermitage, de grands projets de travaux prirent naissance dans l’esprit des chanoines qui se succédèrent. C’est ainsi qu’en 1228, après vingt-cinq ans d’ouvrages, la Merveille du Mont-Saint-Michel fut achevée. La situation de ce corps de bâtiment élevé à flanc de rocher et la difficulté que constituait l’accumulation d’étages faisaient de cette œuvre l’une des grandes réussites architecturales du XIIIe siècle. Elle regroupait des locaux de vie conventuelle, disposés sur trois niveaux, une aumônerie où l’on recevait les pèlerins, un réfectoire et un cloître au niveau de l’église. L’un des chefs-d’œuvre de l’ensemble était la salle des Hôtes, véritable vaisseau à deux nefs, d’une rare élégance, décorée de carrelage de terre cuite émaillée. Le cloître, quant à lui formé de colonnettes aux chapiteaux sculptés, s’appuyait sur la salle des Chevaliers, tendue de tapisseries et ornée de fresques. Parmi les premiers pèlerins se rencontraient déjà quelques femmes exaltées qui affirmaient voir Satan au milieu de cette Merveille de l’Occident. La chronique raconte qu’une « vieille femme fut si effrayée en l’apercevant pour la première fois qu’elle revint après l’office et, munie d’un bâton, se mit en devoir de briser les cornes du démon. Par bonheur, le sacristain désarma la vieille et lui dit, pour l’apaiser, que l’archange faisait bien son office tout seul. »

Comme de nos jours, les marées de la baie étaient d’une amplitude de près de treize mètres les jours de fort coefficient. C’est sur une dizaine de kilomètres que la mer se retirait et revenait à grande vitesse, ce qui faisait dire « qu’elle revient à la vitesse d’un cheval au galop ». En fait, elle est plus proche de la vitesse d’un homme qui marche, elle engloutissait beaucoup d’imprudents et de ceux qui n’accordaient aucun crédit à ce dicton.

Extrait des Petites anecdotes insolites de l’Histoire de France

 

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, CHATEAUX DE FRANCE, HISTOIRE DES REGIONS | Pas de Commentaire »

Les mères célèbres

Posté par francesca7 le 17 septembre 2015

MERES CELEBRES

Elles sont riches, belles, célèbres, célibataires… Et elles sont mères ! Qu’il s’agisse d’un choix assumé ou forcé par un divorce ou une rupture, les mamans stars sont de plus en plus nombreuses à gérer seules leur progéniture. Parmi les plus populaires, l’actrice britannique Kate Winslet, le mannequin australien Elle MacPherson, les actrices américaines Sharon StoneCourteney Cox ou Sandra Bullock.
 
Pour les stars mères qui sont aussi femmes d’affaires, la maternité est même une source de revenus. C’est le cas de l’ex Spice Girl Victoria Beckham, dont la descendance est utilisée comme un outil marketing qui défile sur les podiums et s’affiche à la Une des magazines. Dans ce registre commercial, les stars ont de la suite dans les idées ! La chanteuse Beyoncé a par exemple déposé une demande au Bureau américain des brevets et des marques de commerce pour protéger le nom de sa fille en vue d’une éventuelle collection pour bébés.
 
Mais si l’image de la maternité se vend bien, elle fait surtout rêver. En témoignent les destins princiers, comme celui de la duchesse de Cambridge et jeune épouse du prince William, Kate Middleton. Au mois de mai dernier, la naissance de la petite Charlotte Elizabeth Diana s’étalait à la Une dans le monde entier.
Pour ces femmes déjà très populaires, l’arrivée d’un enfant est un événement émotif et sensible qui va droit au cœur du public. La liste des mamans qui font rêver serait incomplète sans les actrices américainesAngelina Jolie et Julia Roberts, la chanteuse britannique Adèle ou la chanteuse française Vanessa Paradis.

A la vie comme à la scène, les femmes gèrent aujourd’hui leur rôle de maman comme elles l’entendent. A commencer par les célébrités, qui doivent concilier vie active et maternité. Qu’elles soient actrices, princesses, mannequins ou chanteuses, la Fête des mères est l’occasion de rappeler qu’on peut être une star… et aimer faire des bébés !

Mamans stars à plus de 40 ans !

Si le nombre d’accouchements après 40 ans est en constante augmentation, c’est bien sûr parce que les femmes (célèbres ou pas) font des études plus longues, se marient plus tard et font souvent passer leur carrière avant la maternité.
 
Les stars devenues mamans vers 40 ans sont loin de faire l’exception : la chanteuse américaine Jennifer Lopez (38 ans), l’actrice écossaise Ashley Jensen (40 ans), l’actrice libano-mexicaine Salma Hayek (41 ans), le mannequin canadien Linda Evangelista (41 ans), l’actrice québécoise Caroline Rhea (44 ans), les actrices américaines Julianna Margulies (41 ans), Halle Berry (42 ans) et Marcia Cross (44 ans).
 
Pour d’autres, la quarantaine est aussi l’occasion d’agrandir la famille. Après avoir adopté deux enfants, l’actrice australienne Nicole Kidman donne naissance à Sunday Rose à l’âge de 41 ans. C’est également le choix de l’actrice française Astrid Veillon (38 ans), du mannequin allemand Claudia Schiffer (39 ans), de la chanteuse Madonna (41 ans) ainsi que des actrices Gillian Anderson, Kelly Rutherford (40 ans), Carrie-Anne Moss (41 ans), Julia Roberts (42 ans) et Monica Bellucci (45 ans).
 
Dans un registre qui défie les lois de la nature, la palme d’or pourrait être décernée à la princesse Lia de Roumanie, qui a donné naissance au petit Carol Ferdinand à l’âge de 60 ans. Mais malgré les progrès de la médecine, avoir un enfant après la quarantaine n’est pas sans risques. A 41 ans, la chanteuse canadienne Céline Dion est ainsi victime d’une fausse couche. Cette menace bien réelle pousse les célébrités à faire appel à des mères porteuses, comme les actrices Michelle Stafford ou Sarah Jessica Parker.

Ces célébrités qui refusent d’être mères

Certaines stars n’ont aucun goût pour la maternité et le font publiquement savoir. A commencer par Cameron Diaz : « Les femmes ont peur de dire qu’elles ne veulent pas d’enfants. J’ai plus d’amies qui n’en ont pas que d’amies qui en ont. Et honnêtement, on n’a pas besoin de plus d’enfants… Il y en a déjà beaucoup sur cette planète », déclare l’actrice américaine. Même son de cloche pour Eva Mendès, qui revendique haut et fort son désir de ne pas avoir d’enfants, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey, qui présage que ses « enfants la détesteraient sûrement » !
 
Si carrière et maternité semblent pour certaines inconciliables, il y en d’autres pour qui avoir un enfant relève de l’exploit. « Une partie de mes résolutions, cette année, c’est d’accepter qu’avoir mon propre bébé n’est peut-être pas pour moi, ce qui me rend triste », avoue la chanteuse australienne Kylie Minogue, qui parle désormais d’adoption.
« Je n’aime pas la pression que les gens mettent sur les femmes, comme quoi vous avez échoué en tant que femme parce que vous n’avez pas procréé », s’insurge de son côté l’actrice Jennifer Aniston« il y a toutes sortes de raisons qui font que les enfants sont absents de la vie des gens, et personne n’a le droit d’en déduire quoi que ce soit. C’est dur, insultant et ignorant ».
 
En France, elles sont également nombreuses à refuser le rôle de mère. Pour l’actrice Béatrice Dalle« avoir un enfant, c’est prendre perpète » ! « Mes nièces et mes neveux me suffisent », renchérit la chanteuse et imitatrice Liane Foly« Je ne me suis jamais sentie d’être une vraie mère, alors une fausse… », ironise la comédienne Valérie Lemercier : « Si un enfant m’arrivait dans un petit panier, je le prendrais bien sûr et je m’en occuperais. Mais cela ne m’a jamais paru être vital. »
 
Et parfois, le sujet fait polémique. C’est le cas pour la chanteuse Sheila, accusée à tort d’avoir fait un enfant pour tordre le coup aux rumeurs qui racontaient qu’elle était un homme. A ce sujet, les spécialistes expliquent que les rumeurs sur l’identité sexuelle concernent presque exclusivement les femmes, qui sont nombreuses à avoir vu leur féminité remise en question à la Une de la presse people, comme Amanda LearDalida ou plus récemment Elodie Gossuin.

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Potins de mères stars

● L’actrice américaine Hilary Duff conserverait dans un tiroir à maquillage un bout du cordon ombilical de son fils Luca.
 
● L’actrice française Brigitte Bardot livre une analyse plutôt violente de la maternité dans son livre Initiales BB. Elle y déclare refuser de voir son enfant, qui représente pour elle « neuf mois de cauchemar ». 
 
● L’actrice américaine Alicia Silverstone a inventé le « silverstoning », un procédé révolutionnaire de prémâchage maternel de la nourriture avant de l’administrer à son fils Bear Blu.
 
● L’actrice américaine Mayim Bialik a créé la polémique avec la parution de son livre, Beyond the Sling, dans lequel elle recommande des « méthodes d’attachement parental »parfois controversées, comme dormir avec ses enfants, l’interdiction de la poussette ou l’apprentissage de la propreté sans usage de couches.
 
● La chanteuse française Sylvie Vartan est montée au créneau pour défendre son fils David après les déclarations de Johnny Hallyday selon lesquelles David est « un fils de qui n’en a pas assez bavé ». « Johnny n’a pas une vision très juste de David, tout simplement parce qu’il ne l’a pas beaucoup vu », a-t-elle expliqué.
 
● L’actrice américaine Katherine Heigl assure qu’il faut faire du bruit pour endormir un enfant : « Nous nous servons d’un gros ventilateur sur pied que nous réglons au maximum, pour noyer tous les autres bruits. C’est ma mère qui m’a montré ce truc. Elle m’a dit qu’elle laissait même fonctionner un aspirateur dans la chambre de bébé et que ça marchait vraiment ! » 
● L’actrice américaine Katie Holmes aurait appliqué les préceptes de la Scientologie à l’éducation de ses enfants et ce, dès le plus jeune âge, comme leur donner naissance en silence ou ne pas s’adresser à ses bébés durant une semaine.
 
● L’actrice américaine Gwyneth Paltrow, qui dispense de nombreux conseils maternels sur internet, a créé une controverse en déclarant dans un magazine américain : « On prend un bain, tout le monde ensemble », alors que ses enfants sont en âge d’aller à l’école.

 

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Le Nouvel An à travers le monde

Posté par francesca7 le 16 septembre 2015

 

Si nous avons pour l’occasion sorti les huîtres, le foie gras, débouché le champagne* et accroché le gui, comment le passage à la nouvelle année a-t-il été célébré dans le reste du monde ? Voici un petit tour d’horizon des traditions les plus insolites de la Saint-Sylvestre !

NOUVEL AN

Le nouvel an en Espagne

Il existe en Espagne une tradition incontournable pour la Nochevieja ou Fin de año, autrement dit le réveillon de la Saint-Sylvestre. Après un copieux repas en famille, les Espagnols se rejoignent peu avant minuit autour de la grande horloge de leur ville ou de leur village. La célèbre Puerta del Sol, place principale de la capitale, voit notamment arriver des milliers de madrilènes. A minuit, lorsque la cloche se met à retentir, les Espagnols avalent un grain de raisin à chacun des douze coups. On raconte que ceux qui parviennent à tenir le rythme du carillon – chose ardue ! – vivront la nouvelle année sous le signe de la chance. Cette coutume est très ancrée dans le pays, à tel point que les douze coups de minuit sont même retransmis en direct à la télévision. Puis c’est l’explosion de joie : place à la fête jusqu’au petit matin !

Le nouvel an en Italie

Comme nous, les Italiens profitent de la Saint-Sylvestre pour organiser repas et festivités ! Mais dans le sud du pays, notamment à Naples, une bien étrange coutume se déroule le 31 décembre. En effet, elle consiste à jeter par les fenêtres tous les objets dont on ne se sert plus, symboles de l’année qui finit : vêtements, vaisselle, meubles… Au grand dam des passants et des éboueurs ! Une tradition qui tend à disparaître, au vu des dangers évidents qu’elle peut entraîner.
Le jour du nouvel an, le Capodanno, les Italiens se réunissent autour de mets typiques censés apporter abondance, comme la fameuse panettone ou encore des plats à base de graines et des gâteaux enrobés de miel, ou des pieds de porc aux lentilles.

Le nouvel an au Royaume-Uni

En Angleterre, lorsque sonne l’heure, on assiste principalement en Ecosse et en Irlande du Nord à la coutume du First Footing : la première personne à entrer dans la maison déterminera la chance qu’apportera la nouvelle année à l’ensemble du foyer. Ce first footer doit être généralement un homme grand et bien habillé. A minuit, il entre dans la maison et dépose un morceau de charbon dans le feu, du pain sur la table et remplit de whisky* le verre du chef de famille. Personne ne doit lui parler tant qu’il n’a pas accompli ces trois tâches et qu’il n’a pas souhaité « bonne année » à toute la famille. Il ressort ensuite par la porte de derrière.

Au Pays de Galles, on ouvre la porte de derrière au premier coup de minuit afin de faire partir l’année qui vient de s’écouler. On la referme ensuite pour conserver la chance à l’intérieur de la maison puis l’on ouvre la porte d’entrée pour accueillir la nouvelle année ! En Ecosse ont lieu de grandes festivités appelées Hogmanay, notamment à Edimbourg où un grand nombre d’Ecossais et de touristes se rassemblent. On se prend dans les bras et l’on chante la traditionnelle chanson écossaise « Auld Lang Syne ».

Le nouvel an en Allemagne

En Allemagne, on déguste aujourd’hui des plats qui invitent à la convivialité comme une raclette ou une fondue. On évite traditionnellement de manger de la volaille afin que la chance ne s’envole pas. On boit également du mousseux, du champagne ou encore du Feuerzangenbowle, une boisson à base de vin chaud dans lequel on coule un pain de sucre flambé au rhum. A minuit, on assiste partout à de grands feux d’artifice et à une explosion de pétards. Si cela servait autrefois à chasser les mauvais esprits, c’est aujourd’hui plutôt une manière d’exprimer sa joie… Les Allemands aiment savoir ce que la nouvelle année leur réserve, c’est pourquoi on assiste encore à la tradition du Bleigießen : elle consiste à jeter du plomb fondu dans de l’eau froide, et d’interpréter les formes obtenues. Le 1er janvier se déroule plutôt dans le calme, généralement autour d’un brunch.

Nouvel an a travers le monde

Le nouvel an en Russie

Les Russes ont la chance de fêter deux fois le nouvel an ! Car s’il est officiellement célébré le 1er janvier selon le calendrier grégorien, l’église orthodoxe, elle, le fixe au 14 janvier. Encore mieux : toute cette période est déclarée fériée. Comme nous, les Russes se réunissent autour de bons plats, notamment la fameuse salade Olivier composée de dés de légumes, œufs, et autres ingrédients à la mayonnaise. Ils trinquent au champagne* lorsque sonnent les 12 coups de minuit. Puis ils ouvrent la porte ou la fenêtre pour laisser entrer le nouvel an dans les maisons, et s’offrent des cadeaux. Dans l’aristocratie russe, on sert un plat étonnant qui date du XIXe siècle : le rôti Impératrice. Il consiste à farcir une alouette avec des olives aux anchois, de la mettre dans une perdrix, puis dans un faisan, et le tout dans un porcelet… Une recette qui demande un vrai savoir-faire… et un sacré appétit.

Le nouvel an au Japon

Les japonais appellent le nouvel an oshōgatsu ouganjitsu. Autrefois basé sur le calendrier chinois, on le célébrait au printemps. Mais depuis 1873 et l’adoption du calendrier grégorien, on le fête officiellement le 1er janvier. A la fin décembre, les Japonais entament un grand nettoyage de leur maison, afin de la purifier pour la nouvelle année à venir. Ils décorent ensuite leur porte d’entrée d’objets traditionnels censés apporter longévité et prospérité, comme le kadomatsu composé généralement de pin et de bambous. Le soir du 31 décembre, les familles se retrouvent autour d’une soupe chaude accompagnée de soba (nouilles japonaises). A minuit, elles se rendent au temple afin d’assister à la frappe des 108 coups de gong qui annoncent l’arrivée de la nouvelle année. Selon une tradition bouddhique, ce rituel permet de purifier les âmes des 108 fautes qui affligent l’Homme. Le 1er janvier, on se rend à nouveau dans les temples, en tenue traditionnelle, pour la grande cérémonie rituelle du hatsumode. On y boit le toso*, premier saké de l’année, et l’on tire les prédictions.

Le nouvel an aux Etats-Unis

Le New Year’s Eve est le nom américain de la Saint-Sylvestre. C’est une fête importante, tout particulièrement à New York. En effet, une foule impressionnante de new-yorkais se réunit au pied de la tour n°1 de Times Square pour assister au célèbre Ball Drop : une immense boule d’une demi-tonne descend le long du bâtiment à 23h59 pour atteindre le sol à minuit ! Puis les new-yorkais font la fête dans les rues sous une pluie de feux d’artifice et de confettis, autour de concerts et de nombreuses animations. Dans le reste des Etats-Unis, des villes célèbrent la nouvelle année en faisant descendre de la même manière des objets symboliques au moment du compte à rebours tant attendu. Fidèle à sa démesure, Las Vegas propose de nombreuses animations et des feux d’artifice à couper le souffle !

Le nouvel an au Brésil

La nuit du nouvel an, Vespera de Ano Novo est une des fêtes les plus importantes du pays. On mange un repas généralement à base de riz et de lentilles, afin de convier bonheur et prospérité pour la nouvelle année. Outre les spectacles et feux d’artifice proposés dans de nombreuses villes, la plus célèbre fête se déroule sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro, où des milliers de personnes se retrouvent pour célébrer la nouvelle année. On s’habille de blanc et l’on fait des offrandes à Iemanja, divinité de la mer et protectrice des pêcheurs avec des fleurs et des bijoux que l’on jette à la mer. A São Paulo a lieu la course de la Saint-Sylvestre (Corrida de São Paulo) : des athlètes du monde entier viennent y participer !

*L’abud d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

 

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La Bourgogne regorge d’énergie en grains

Posté par francesca7 le 16 septembre 2015

 

 

Vin en bourgogneLe raisin est le fruit de la Vigne (Vitis). Le raisin de la vigne cultivée Vitis vinifera est un des fruits les plus cultivés au monde, avec 68 millions de tonnes produites en 2010, derrière les agrumes (124 millions), et les pommes (70 millions). Il se présente sous la forme de grappes composées de nombreux grains, qui sont sur le plan botanique des baies, de petite taille et de couleur claire, pour le raisin blanc (verdâtre, jaunâtre, jaune doré) ou plus foncée, pour le raisin rouge (mauve, rose ou noir-violet).

Il sert surtout à la fabrication du vin à partir de son jus fermenté (on parle dans ce cas de raisin de cuve), mais il se consomme également comme fruit, soit frais, le raisin de table, soit sec, le raisin sec qui est utilisé surtout en pâtisserie ou en cuisine. On consomme également du jus de raisin. Des baies, on extrait aussi l’huile de pépins de raisin.

 

Du raisin bien frais se reconnaît à une tige ferme et verte et des grains sains, recouverts de pruine, une sorte de cire fabriquée par le fruit pour se protéger.

Il se conserve bien dans le bac à légumes du réfrigérateur. Selon les analyses de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) et de l’AESA (Autorité européenne de sécurité des aliments), le raisin est l’un des fruits comportant le plus de résidus de pesticides. Il convient donc de bien le laver et de l’essuyer avant de le manger, ou idéalement de l’acheter bio.

 

Blanc ou noir, il se grappille comme une friandise tout en procurant nutriments, fibres, minéraux et polyphénols antioxydants. C’est le moment d’en profiter!

D’août à septembre, c’est la pleine saison du raisin de production française. De l’apéritif au dessert, il faut donc en faire le plein. Cru en accompagnement du fromage ou en salade de fruits; cuit en garniture des volailles ou en clafoutis.

• Plus sucré que la majorité des fruits

Il contient 16% de glucides au lieu de 12% pour la plupart des autres fruits, d’où un apport énergétique légèrement supérieur: 70 kcal pour 100g (contre 50kcal en moyenne). Une différence minime en cas de diabète ou de surpoids lorsque la portion consommée reste raisonnable. 

• Il est à proscrire en cure

Certains régimes préconisent les monodiètes à base de raisin. Mieux vaut les éviter après 60 ans: l’absence d’apport de protéines entraîne une perte de masse musculaire difficile à récupérer. Et le glucide (sucre) du raisin favorise l’augmentation des triglycérides sanguins, l’accumulation de graisses au niveau du foie et les crises de goutte.

• Il contribue à renforcer les os

Bonne source de potassium, de calcium et de magnésium, son action alcalinisante favorise le renouvellement osseux. Ces minéraux lui confèrent aussi D un effet hypotenseur.

• Il est laxatif

Il allie sorbitol et fibres qui accélèrent le transit. Sa pulpe contient des fibres douces, pectine et mucilages, sa peau et ses pépins sont riches en cellulose et en lignine, des fibres plus laxatives parfois irritantes. En cas d’intestin sensible, la parade est de le consommer débarrassé de sa peau et de ses pépins. Ou d’acheter une des nouvelles variétés sans pépins: Exalta, Danuta, Madina ou Centennial.

• Il est bon pour le cœur

Si le vin rouge a bonne réputation en prévention cardiovasculaire, c’est grâce à certains polyphénols venus du raisin. Il s’agit des anthocyanes, des pigments qui colorent en rouge violacé la pulpe du raisin noir, et du resvératrol, abondant dans la peau. Ces composés aux effets antioxydants et anti-inflammatoires protègent les artères et préviennent la formation de caillots dans les vaisseaux.

La Bourgogne regorge d’énergie en grains dans Bourgogne 220px-Vignes_CognacLes tanins du raisin sont situés dans les pépins, dans les pellicules et les rafles. Ils évoluent de manière opposée au cours de la maturation du raisin : dans les pépins, la concentration en tanin diminue en général de la véraison à la maturité alors qu’elle augmente dans les pellicules. Dans les rafles, elle varie peu au cours de la maturation.

Le vignoble bourguignon comprend 84 appellations d’origine contrôlées (AOC) : 9 appellations « régionales » et « sous-régionales », 41 appellations communales ou « villages » (avec 562 dénominations « premiers crus » sur ces appellations « village ») et 34 appellations « grands crus ».

La superficie de vignes représente 29 500 hectares, dont 25 000 hectares en AOC. La production de cette région viticole s’élève à 1 500 000 hectolitres de vin, pour environ 200 000 000 bouteilles commercialisées.

La région Bourgogne produit des vins rouges, à base des cépages pinot noir et gamay, et des vins blancs, à bases de cépages chardonnay et aligoté. Il est produit plus de vins blancs que de vins rouges, soit 60,5 % de vins blancs, 31,5 % de vins rouges et rosés et 8 % de crémant.

Fruits d’une longue histoire, la Bourgogne et ses vins sont réputés dans le monde entier. Avec un vignoble fortement morcelé et une qualité de vins assez hétérogène en fonction des appellations, des « climats » selon le terme local, mais aussi des domaines, des maisons de négoce et des caves coopératives, la Bourgogne n’en est pas moins confrontée au défi de la mondialisation.

220px-Chardonnay_raisin_cherves dans FLORE FRANCAISEEn Bourgogne, le rôle de l’exposition par rapport à l’ensoleillement est primordial, de sorte que la géologie intervient d’abord en permettant de telles expositions. Le façonnement par les rivières intervient ensuite, en créant, par exemple, des versants exposés au sud dans une façade de faille ou de cuesta à regard vers l’est.

Les hivers sont très froids sur les collines élevées du Châtillonnais, de l’Auxois et du Morvan. La vallée de la Saône et les vallées abritées possèdent une température douce et tempérée. Les gelées printanières, surtout dans le Chablisien, sont parfois redoutables et diminuent la récolte comme ce fut le cas en 1902, 1921, 1930 et 1945.

Les jours de pluie se répartissent assez équitablement sur l’année avec un maximum en automne et un minimum en été. L’influence du relief joue sur la répartition géographique des pluies. Les Arrières-Côtes forment un écran au vignoble qui, de ce fait, reçoit moins d’eau.

Ainsi, l’orientation du vignoble joue un rôle important. Les expositions sud et sud–est sont privilégiées. L’implantation se fait le plus souvent sur les coteaux à l’abri des vents dominants venant du sud-ouest (deux cents quarante-neuf jours par an).

Du fait de la situation septentrionale du vignoble, la notion du millésime est importante.

 

D’un point de vue géologique, le vignoble de Bourgogne se répartit en deux grands ensembles :

Pour en savoir plus consultez : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vignoble_de_Bourgogne

 

 

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