Les animaux de la forêt française
Posté par francesca7 le 27 septembre 2015
Le sanglier appartient à la liste des espèces dont la chasse est autorisée et à la liste nationale des animaux susceptibles d’être classés nuisibles dans chacun des départements français.
Il est chassé à tir, souvent en battue, et à courre et dans ces deux cas, toujours avec des chiens. Lorsque l’animal est classé nuisible, la période de destruction prolonge celle de la chasse.
Soufflement, grognement… d’étranges bruits résonnent dans la forêt. Mammifères courts sur pattes, au noir pelage épais et hirsute, une tête triangulaire dotée d’un long museau puissant à large groin, une queue nommée vrille : pas de doute, une compagnie de sangliers est en train de déjeuner.
Au menu ? De tout !
Hé oui, les sangliers sont omnivores, chez eux tout est bon. Ils ont cependant une nette préférence pour les végétaux : glands, faines, châtaignes, champignons, céréales…
Ils ne dédaignent pas à l’occasion des souris, un oiseau blessé, voire même des vers de terre ou des charognes. Mais à 90%, leur alimentation est d’origine végétale. Sa qualité et son abondance jouent d’ailleurs un rôle important dans le poids d’un individu : situé entre 80 et 200 kg pour les mâles et entre 60 et 110 kg pour les femelles.
Repas nocturne
C’est à partir du crépuscule que le sanglier se nourrit généralement. Même si on peut aussi l’observer en journée.
Quand il n’est pas à la recherche de nourriture, il se repose dans sa bauge, un creux dans le sol dans un endroit très abrité.
Pour se rafraîchir et éliminer les parasites, le sanglier aime à se vautrer dans des bains de boue, appelés souilles. Ensuite, couvert de boue, il se frotte contre un arbre pour se nettoyer.
Le chevreuil pratique l’abroutissement, il mange les pousses et les feuilles des jeunes arbres, car tendres, empêchant la croissance des rameaux principaux.
L’abroutissement provoque la poussée de rameaux secondaires qui transforment le jeune arbre en buisson.
L’abroutissement de jeunes plants est facile à observer : le chevreuil laisse généralement le pétiole des feuilles fixé sur la tige.
le plus petit des cervidés européens, c’est le chevreuil.
1,20 m de long, pour une hauteur au garrot de 65 cm et seulement 24 kg en moyenne pour le mâle.
Celui-ci est appelé brocard ; on parle de chevrette pour la femelle.
Il est présent dans toute l’Europe à l’exception de l’Irlande, la Corse, la Sardaigne, la Sicile et les îles Baléares.
Son pelage s’adapte aux saisons
De petite taille, ce cervidé artiodactyle (ongulé herbivore ayant un nombre pair de doigts à chaque patte) arbore un pelage d’été brun-roux à miroir jaunâtre. A quoi ? A miroir, c’est-à-dire les fesses.
En hiver, il est plutôt brun gris à miroir banc.
Chez la femelle, le miroir prend la forme d’un cœur et chez le mâle, celle de deux haricots. La queue est à peine visible. La femelle en exhibe une très courte, constituée d’une touffe de poils blancs.
Des bois annuels en os
Seuls les mâles portent des bois, rugueux à la base et composés d’au maximum trois andouillers chacun.
C’est en hiver que ces deux protubérances osseuses poussent. Le calcium de l’os est apporté par des vaisseaux sanguins protégés par une peau de velours. La perte du velours est au printemps quand les bois sont entièrement solidifiés. Il peuvent atteindre 25 cm de long !
Leur chute se fait en octobre et novembre.
Un ongulé qui aboie !
Discret, il peut être difficile à observer.
Par contre, au moment du rut, ses aboiements retentissent dans la forêt. Oui, oui, le chevreuil aboie.
Comment s’assurer de la présence de ce charmant cervidé ? En repérant ces crottes, appelées moquettes : noires, luisantes, pointues à un bout et souvent agglomérées en masse en été.
Mais aussi en observant des ronds de sorcières… : des espaces circulaires empruntés par le mâle qui suit la femelle plusieurs fois autour d’un arbre ou d’une souche.
Des marques de territoire
Les brocards laissent ainsi des traces de frottis avec leurs bois pourvus de glandes à musc sur les tiges de jeunes arbustes pour y déposer leur odeur.
On peut aussi repérer les grattis qu’ils provoquent en mettant à nu le sol avec leurs pattes avant.
Jeunes pousses feuillues et graminées : un menu varié
Quel est son menu de prédilection ? Les bourgeons , jeunes pousses tendres et feuilles de chêne, charme, érables, cornouiller mais aussi de résineux , beaucoup de Graminées, et quelques dicotylédones.
En hiver, lierres, ronces et callune auront sa préférence. A l’occasion aussi, il peut se nourrir de glands, de faines et de plantes cultivées.
Le changement de régime de l’été à l’hiver s’accompagne ainsi d’une augmentation de la durée de rumination : une heure en été contre deux heures en hiver.
Il préfère vivre en forêt, mais si l’espace vient en manquer pour cause de surpopulation, il peut tout aussi bien investir les plaines céréalières, les bocages, les maquis, la garrigue, ou la montagne : on peut assez facilement l’y observer en été, même à plus de 2.000 m.
Son domaine vital varie selon le milieu et la densité de population. Celui de la chevrette est plus vaste que celui du brocard mais moins stable.
Pas de grande tribu : le chevreuil est solitaire
Généralement, l’unité sociale de l’espèce se compose d’une chevrette et des jeunes de l’année.
En automne, un brocard peut venir compléter le tableau familial. Lorsque l’hiver arrive, plusieurs de ces groupes peuvent s’associer.
Le brocard vit en solitaire, sauf pendant le rut de mi-juillet à mi-août où il se confronte aux autres mâles et courtise les chevrettes.
SOURCE : ONF.com
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