Le noyer, pour tenir le cap face au changement
Posté par francesca7 le 23 septembre 2015
La vie est une suite de changements et d’évolutions. Si nous nous adaptons d’ordinaire facilement à la plupart d’entre eux, il est des circonstances où la pression est trop forte. Perdre ses repères, sentir sa volonté fléchir, jusqu’à s’éloigner de l’objectif que l’on visait, est alors monnaie courante. Le noyer (Juglans regia ou walnut en anglais) s’est imposé au Dr Bach comme un allié pour faire face à cette hypersensibilité et apporter protection contre les influences extérieures.
Que les changements soient physiques, comme une poussée dentaire chez le bébé, la puberté, la grossesse, une invalidité physique soudaine, la ménopause, la vieillesse, ou que les circonstances de la vie nous bousculent parfois comme lors d’un déménagement, divorce, changement d’école, arrivée ou perte d’un membre dans la famille, ces changements, voulus ou non, fragilisent. L’hypersensibilité qu’ils génèrent ouvre la porte aux influences de notre environnement. Les proches et leurs bons conseils, les liens sentimentaux obsolètes que l’on craint de briser, les mauvaises habitudes de vie que l’on sait devoir abandonner sans y arriver vraiment, sont autant d’obstacles qui nous empêchent de nous connecter à nos ressources intérieures.
S’écouter pour aller de l’avant
Dans toutes ces circonstances où la vie nous confronte au changement, voulu ou non, Walnut apporte protection et constance. Tel un mousqueton qui nous relierait à notre ligne de vie quand notre embarcation traverse des turbulences, ce remède permet de renouer le contact avec notre voix intérieure et de ne prendre, des influences extérieures, que ce qui est bon pour nous. Aller vers le changement avec sérénité, voilà le cadeau que nous a offert le Dr Bach avec Walnut !
Ils produisent un bois franc à faible densité ou de type feuillu mou, agréablement veiné et coloré. de couleur rouge qui attire les fourmis.
Très réputé en ameublement et placage, il est également recherché en sculpture pour le contraste entre son aubier gris clair et son cœur brun foncé.
Les racines du noyer sont utilisées sous le nom de ronce de noyer.
Dans les noix, ce sont principalement les amandes, appelées cerneaux, qui sont consommées fraîches ou en tant que fruit sec. Elles sont aussi triturées pour obtenir une huile alimentaire, l’huile de noix.
Les noix entrent également dans la confection du vin de noix (fait avec de l’alcool). Elles sont alors ramassées très jeunes (avant le 21 juin), quand il est encore aisé de percer la chair1.
Maria Treben, qui en donne la recette médicinale, recommande cette eau-de-vie de noix pour purifier estomac, foie et sang ; et combattre gastrathénie et putréfaction intestinale
Le brou
La chair qui entoure le noyau est utilisée en décoction pour obtenir une teinture en menuiserie (c’est lui-même qui teinte les doigts du ramasseur de noix).
Le noyer commun peut pousser jusqu’à 1 000 m d’altitude en zone tempérée, mais il lui faut un emplacement à l’abri des vents forts. Il tolère les sols légèrement acides à calcaires alors que le noyer noir nécessite des terrains frais et légèrement acides. Le noyer est un arbre facile d’entretien mais il a besoin d’un sol riche. Il faut surtout veiller à ce qu’il ait assez d’eau au mois de juin car s’il en manque, les noix seront petites. C’est aussi le moment où se prépare l’induction florale (les futures fleurs de l’année suivante). Une sécheresse à ce moment précis compromet donc aussi la récolte de l’année suivante.
Le noyer n’apprécie pas la taille. On se contentera donc de tailler les bois morts à la fin de l’automne si on veut éviter les écoulements de sève.
Les feuilles de noyer produisent du juglon qui après lessivage par les pluies, par un phénomène d’allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer. Toutes les plantes ne sont pas affectées négativement par la juglone. Myosotis,Pachysandra terminalis, Barbe de bouc (Aruncus sylvester), alchémille, hosta, heuchère, bugle rampante (Ajuga reptans) et la majorité des bulbes peuvent constituer un joli décor au pied de cet arbre.
Une étude américaine2 indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des aulnes glutineux (Alnus glutinosa) ont une production de noix augmentée de 20 %. Cela est dû à l’azote apporté dans le sol par ces espèces.
Le gauguier est le nom en moyen-français du noyer au xiiie siècle. Cette appellation vernaculaire provient de la gauge ou grosse noix. L’étymon latin est ici gallica, la noix.
L’alliance de la vigne et du noyer est une constante culturelle en Alsace, depuis la civilisation gallo-romaine implantant la vigne. L’arboriculture traditionnelle pouvait associer au noyer le châtaignier calcifuge, mais aussi et surtout les autres arbres fruitiers thermophiles : la pêche de vigne, le néflier, le cormier (sorbier domestique), l’amandier. C’est l’association du vin et de la noix qui a fondé la fête du vin.
Une croyance alsacienne maintient qu’une femme qui veut garder son mari se doit de garder en son soulier senestre feuille de gauguier cueillie la nuit de la Saint-Jean. Les noms alsaciens du noyer sont Nussbaum ou Wallnuss.
Le noyer magique de la Saint-Jean aurait, en plusieurs provinces françaises, la particularité d’émettre ses feuilles et quasiment ses fruits tous d’un coup le jour de la Saint-Jean (le 24 juin), d’où son nom.
source : Encyclopédique
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