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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Lundi 21 septembre 2015

Un parler fruité pas que poétique

Posté par francesca7 le 21 septembre 2015

‘expression  

orange-Avoir la banane, avoir le melon, la peau d’orange, tomber dans les pommes, presser le citron, se fendre la poire… Un grand nombre d’expressions botaniques ne nécessitent pas d’explications de textes. La métaphore parle d’elle-même. D’autres, en revanche, font référence à une histoire ou une caractéristique précise qui mérite le détour. Comment ramener sa fraise sans être aux fraises…

Avant de finir par sucrer les fraises, triste sort que le boom des maladies neurodégénératives nous promet, « allons aux fraises »… D’où nous vient cette manière subtile de dire à un ou une partenaire de s’isoler pour un moment coquin ? De ce temps pas si lointain où l’on ne trouvait dans nos contrées que de délicates fraises des bois. La grosse fraise actuelle, bien moins savoureuse que cette petite, n’a été rapportée des Amériques qu’au XVIIIe siècle, époque à laquelle il était plus facile de trouver un fraisier dans un bois tranquille (et propice aux galipettes) que dans un jardin. Si vous allez aux fraises, Monsieur vous demandera peut-être de lui « lâcher la grappe » (expression très virile à l’origine), et Madame vous offrira son petit abricot…

De la même façon, dire « Je t’apporterai des oranges » nous rappelle qu’avant que nos rayons fruits et légumes n’en regorgent, et jusqu’à l’apparition du réseau des chemins de fer au XIXe siècle, l’orange était un fruit rare en France. On ne la consommait qu’en bordure de la Méditerranée : plus au nord, c’était une gourmandise que l’on offrait à Noël (les martphone de l’époque) ou que l’on servait exceptionnellement dans les cantines militaires, les hôpitaux ou les prisons pour rompre la monotonie des repas roboratifs.

 

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BREL et la modernité

Posté par francesca7 le 21 septembre 2015

La postmodernité n’a pas de tradition. Elle fonctionne sous le régime de la mode et de la consommation, ce qui est entièrement différent. On pourrait raisonner comme nous venons de le faire à propos des « provençales », des « bretonnes », ou des « flamandes » dont parle la chanson de Jacques Brel.

Les Flamandes dansent sans rien dire
Sans rien dire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans rien dire
Les Flamandes ça n’est pas causant
Si elles dansent c’est parce qu’elles ont vingt ans
Et qu’à vingt ans il faut se fiancer
Se fiancer pour pouvoir se marier
Et se marier pour avoir des enfants
C’est ce que leur ont dit leurs parents
Le bedeau et même Son Eminence
L’Archiprêtre qui prêche au couvent
Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes
Les Flamandes
Les Fla – Les Fla – Les Flamandes

Les Flamandes dansent sans frémir
Sans frémir aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans frémir
Les Flamandes ça n’est pas frémissant
Si elles dansent c’est parce qu’elles ont trente ans
Et qu’à trente ans il est bon de montrer
Que tout va bien que poussent les enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Elles font la fierté de leurs parents
Et du bedeau et de Son Eminence
L’Archiprêtre qui prêche au couvent
Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent
Les Flamandes
Les Flamandes
Les Fla – Les Fla – Les Flamandes

Les Flamandes dansent sans sourire
Sans sourire aux dimanches sonnants
Les Flamandes dansent sans sourire
Les Flamandes ça n’est pas souriant
Si elles dansent c’est qu’elles ont septante ans
Qu’à septante ans il est bon de montrer
Que tout va bien que poussent les petits-enfants
Et le houblon et le blé dans le pré
Toutes vêtues de noir comme leurs parents
Comme le bedeau et comme Son Eminence
L’Archiprêtre qui radote au couvent
Elles héritent et c’est pour ça qu’elles dansent…

    Jacques_BrelBrel met l’accent sur une tradition dans tout le poids de son conformisme. La « flamande » est un concept, c’est une représentation culturelle qui se perpétue dans une tradition, comme se perpétue une idée de la femme dans une culture. Ce sont des attitudes typiques : on voit « comment pousse les enfants », un costume « toutes vêtues de noir », une morale pour « faire la fierté des parents ».

Jacques BREL

 

Jacques Romain Georges Brel est issu d’une famille catholique flamande d’industriels ; son père, Romain Brel, né à Zandvoorde, est francophone de souche flamande, et sa mère Lisette Van Adorp1 est bruxelloise. Enfant, il est peu intéressé par l’école, excepté par les cours de français. Avec son frère, Pierre, de 6 ans son aîné, Jacques connaît une éducation entre collège catholique et scoutisme. Il écrit à 15 ans de longs poèmes et des nouvelles après avoir lu Jules Verne et Jack London. À 16 ans, il crée une troupe de théâtre avec quelques copains et écrit lui-même des pièces qu’il joue en amateur au sein de la Franche Cordée (mouvement de jeunesse catholique). Son père le fait entrer dans la cartonnerie familiale « Vanneste & Brel » où il est affecté de 1947 à 1953 au service commercial, travail pour lequel il n’a aucun goût. Il songe très sérieusement à une reconversion, soit en tant qu’éleveur de poules, soit en tant que cordonnier, soit comme chanteur. Il choisit cette dernière voie et écrit n’importe où, n’importe quand. Amateur de musique classique (principalement de Maurice Ravel et de Franz Schubert), il compose ses premières mélodies sur le piano familial et sur sa guitare sans jamais avoir pratiqué la musique auparavant.

Le 1er juin 1950, il épouse Thérèse Michielsen, dite « Miche », secrétaire dans une entreprise d’électricité, qu’il a rencontrée trois ans plus tôt dans la Franche Cordée. Le6 décembre 1951 naît sa fille Chantal (morte en 1999). Cette année est aussi celle où il commence à chanter.

À partir de 1952, il écrit et compose ses premières chansons qu’il chante dans le cadre familial, et à diverses soirées dans des cabarets bruxellois regroupés dans le quartier de l’« îlot sacré ». Il fait déjà preuve de cette puissance lyrique (tant dans les textes que dans son interprétation encore trop teintée de scoutisme) qui rebute sa famille. Elle tente, en vain, de le dissuader de continuer dans cette voie. Lui persévère.

Publié dans CHANSON FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

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