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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Samedi 12 septembre 2015

FAIRE UNE PANNE

Posté par francesca7 le 12 septembre 2015

 

faire une panneEXPRESSION FRANCAISE

Voilà un terme qui dans le métier de comédien brûle d’actualité, un jargon technique en plein apogée. La panne, c’est le petit rôle, celui que personne ne voit, au théâtre ou au cinéma, l’éternel « Madame est servie » du Boulevard classique, la réplique unique, le personnage d’appoint, qui n’a pas de nom à lui, qui est juste indiqué sur les textes par « un valet », ou « un passant », ou « une cliente », ou « la dame au chien ».

La panne est juste au-dessus de la figuration muette, le type qui corise le héros dans le film et qui lui donne l’heure, ou lui indique « Trois rues à droite, vous pouvez pas vous tromper », avec un geste du bras dans la direction. On lui répond « Merci » et il sort du champ.

Mais tout cela est répété et donne lieu à une prise de vues spéciale ; Pendant une heure oud eux, le temps qu’on règle la technique, qu’on le maquille, pendant qu’l reprend avec plus de voix, moins, un geste plus ample, ou plus décidé, le bonhomme se sent acteur. Tout à coup le monde s’intéresse à lui, la maquilleuse, le metteur en scène s’inquiète à son sujet. L’autre, le comédien en vogue lui adresse un regard…

L’assistant du cameraman vient lui coller son posomètre sous le nez d’un œil vigilant, puis crie « C’est bon » à son camarade qui derrière l’œilleton lui demande soudain de se pousser d’un demi-pas, pour le cadrage… Il se sent important, il fait son métier, il commence à croire à l’avenir. Le clapman crie : « L’amour vient des nuages, huit première… » Il se donne du mal, il est très attentif à bien articuler sa phrase, à la sortir au moment précis, comme s’il l’inventait toute chaude ; C’est difficile de but en blanc, en si peu de temps, de lui donner toute la richesse, la justesse, le naturel et la profondeur qu’il faudrait… Il demande après au metteur en scène si ça allait. « Parfait » dit l’autre, qui de toute façon coupera tout ça au montage, ne laissant qu’un éclair, qu’une éclipse, un bout d’aperçu « Magnifique »…

Mais on paye la journée entière, c’est bien le moins avec toute l’attente, convoqué le matin pour passer en définitive juste avant que le soleil se couche. Quelquefois on paye deux jours, il peut y avoir un raccord. Pour le loyer c’est bien important, pour la note du gaz.

Petit rôle de débutant ? Pas toujours, ç a fait des fois trente ans qu’ils débutent comme ça, d’un plateau sur l’autre, de trottoir en rue, d’une loge à cinq à une loge à douze. Elles ont parfois des cheveux blancs les pannes, et des poches aux yeux, à force d’avoir vu si souvent les premiers rôles s’évanouir….

Panne au XIXè siècle a signifié misère – par extension semble-t-il  du sens « arrêt d’activité ». Ah ma pauvre fille i la donc de la panne dans Zola. Il s’est forgé un adjectif : « Panné – terme populaire : Misérable. Il est bien panné, il a un air panné ». (Littré). C’est bien le sort de ceux qui ont de temps en temps un « rôle ingrat ou de peu d’importance » (Esnault – Le Bloch et Warthurg dit superbement : « Panne, de l’argot des théâtres, est une spécialisation de « misère »

Pui, les mots eux aussi se spécialisent.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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FAIRE UN FOUR

Posté par francesca7 le 12 septembre 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

theatreCe four, à juste titre tant redouté par les gens du spectacle, a déjà fait culer beaucoup d’encre – noire bien entendu. Quand le four est passager, et comme accident – « Ce soir on a fait un four, il n’est venu personne » – c’est un moindre mal, mais l’expression s’applique généralement à un échec définitif ; la pièce à fait un four, le film a fait un four – ils ont été retirés très rapidement de l’affiche par manque de public, avec tous les désagréments financiers que cela comporte.

On y a vu des tas d’explications. Pour Littré qui donne également faire four comme usuel au XIXè siècle, l’image venait de l’obscurité de la salle les soirs où on ne jouait pas, faute de spectateurs – salle « aussi noire qu’un four ». Certains ont retenu une expérience de couveuse artificielle – un four où les oeufs mis à incuber avaient cuit dur au lieu de donner des poussins, anecdote impossible comme souvent dans ces cas-là, parce que l’expression est beaucoup plus ancienne.

M.Rat suppose un jeu de mots, sur « pièce de four ». Tarte ou galette, et qu’on a appelé ainsi, « au figuré, pièce de four, une pièce jouée par une température caniculaire, où le public fuyait les salles de spectacles ». Furetière ne propose rien mais il donne l’expression intacte, inchangée depuis le XVIIè siècle : « En termes de comédiens, on dit, Faire un four, pour dire qu’il est venu si peu de gens pour voir la représentation d’une pièce, qu’on a été obligé de les renvoyer sans la jouer ».

Cela arrivait donc déjà dans le bon vieux temps… Je crois que l’érudit Gaston Esnault fournit la véritable clef du problème.

Il relève au XVIè siècle dans la langue des malfrats, le mot éclairer au sens d’ »aporter de l’argent » – à cause de la brillance de l’or, je présume, peut-être même plus précisément par jeu sur les fameux « écus au soleil » . Toujours est-il que le mot s’employait encore au siècle dernier dans  des sens dérivés ; Delvau dit « éclairer, montrer son portemonnaie à une fille avant de l’engager », et Littré cite le respectable « éclairer le tapis, mettre devant soi la somme que l’on veut jouer ».

Donc, une pièce qui « n’éclaire pas », dit G.Esnault ne rapporte aucun argent, aucune recette. Dans ces condition et par opposition de métaphore : « il fait noir, dont le superlatif est, comme dans un four » . Il relève dans l’argot des voleurs à la tire en 1911, faire un four, pour « ramener un porte-monnaie vide », et dans le langage des comédiens en 1866 : « avoir le vicomte du Four dans la salle, prévoir que le spectacle sera sifflé ».

Ces raisons me paraissent d’autant plus convaincantes que le four comme symbole d’obscurité – donc le « non éclairage » – est très ancien : « Il pleuvait et gelait et faisait noir comme dans un four » au début du XVIè siècle, et Furetière dit : « On appelle figurément et hyperboliquement un four, un lieu obscur et sombre. Je ne veux point de cette chambre, c’est un four ».

D’autre part, il faut savoir que les comédiens ont toujours plus ou moins fait partie de la catégorie des gueux – et ça ne s’arrange guère. Jusqu’à une époque récente où ils se sont recrutés dans la bourgeoisie, ils étaient d’origine et de fréquentation que d’aucuns diraient canaille, la vénalité de leur emploi les assimilant presque, les femmes surtout, au monde de la prostitution. Aux XVIè et XVIIè siècles, à la fois recherchés et mal acceptés, ils menaient une existence quasi errante, et à part les quelques vedettes des créations connues, ils vivaient dans un univers plus proche de la cour des Miracles que de celle du Louvre ou de Versailles.

Il n’est donc pas surprenant qu’ils aient employé le langage codé du type « éclairer » et « faire un four » à l’instar du premier tire-laine venu.

Reste qu’il est tout de même assez ironique qu’un « four » soit précisément ce qui ne produit pas de « galette ».

EXPRESSION SE RAPPROCHANT : FAIRE UN BIDE

faire un bidePlus moderne, mais non moins désagréable, est le bide, l’échec complet, qui s’emploie  de plus en plus parmi les professionnels à la place du « four », calquant d’ailleurs la même construction : on a fait un bide, on un bide noir, par glissement de « four noir ».

Au départ le bide s’applique à un échec personnel, celui du comédien qui prend, ou ramasse, ou se tape un bide, qui n’obtient pas sur la publie l’effet désiré, après une tentative précise, dans un « morceau » sur lequel il comptait, pour briller un tantinet

Le bide, naturellement, est le raccourci du bidon. Or, on disait autrefois d’un acteur qui avait raté ses effets qu’il « sortait » ou « $partait sur le ventre ». En effet dans l’ancien théâtre – pas si ancien d’ailleurs – la technique de l’entrée en scène, et surtout de la sorte, était particulièrement étudiée. Un acteur expérimenté soignait sa sortie à l’aide d’ »effets spéciaux » : gesticulation fulgurante, coup de gueule magnifique, appel du pied, n’importe quoi de surprenant ou de spectaculaire qui faisait passer un frisson dans la salle et déclenchait la claque magique. Car ces trucs de métier déclenchaient les bravos et étayaient la réputation d’un interprète. D’om les expressions faire une sortie et rater sa sortie.

Un comédien qui ne savait pas faire sa ortie était un minable ; Mais le comble d’une sortie ratée était sûrement que dans un bel élan pathétique l’acteur fougueux se prenne les pieds dan sn morceau de tapis ou d’accessoire et s’étale de tout son long avant d’avoir atteint la coulisse… Sifflets, huées, consternation, une fuit à vous faire chavirer l’honneur d’un histrion.

Je crois que « partir sur le ventre » est une allusion à cette catastrophique éventualité, et que le bide intégral en est découlé.

D’autre part, on trouve « ramasser un bidon » dès 1881 dans le sens de s’enfuir – la « gamelle » ne devait pas être loin.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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