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Les chauves-souris vivent dans les forêts

Posté par francesca7 le 29 septembre 2015

 

Les animaux présents dans le milieu naturel occupent tous les étages de la maison nature. On pense forcément aux grands mammifères, mais il ne faut pas oublier les oiseaux, chauves-souris, amphibiens, reptiles ou encore les insectes.

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Les chauves-souris par exemple, elles sont présentes partout dans le monde. Les scientifiques estiment le nombre d’espèces à un millier, de tailles très variées (de plusieurs kilogrammes à seulement deux grammes). Après les rongeurs, elles représentent l’ordre le plus important chez les mammifères. Il existe deux sous-ordres, les mégachiroptères, très différents des microchiroptères.

 

Les mégachiroptères

Ils sont aussi appelés « renards volants », en raison de leur museau pointu qui ressemble à celui des renards. 

Ils ont une vue en couleur et vivent la journée suspendus aux branches des arbres, caractéristique qui leur a permis d’être connus du grand public. 

Originaires de l’Ancien monde, ils sont tous frugivores et participent à la dissémination des graines, favorisant la colonisation forestière.

Leur taille est très variable : avec une envergure de 1,7 m, Pteropus vampyrus est la plus grande chauve-souris au monde. La plus petite espèce ressemble plutôt à un microchiroptère de taille moyenne.

Les microchiroptères

Ils rassemblent le plus grand nombre d’espèces (759 connues à ce jour) pour 16 familles. En Europe, seules trois familles occupent l’espace aérien avec les vespertilionidés, les rhinolophidés et les molossidés.

  •  Les vespertilionidés

Sur les 320 espèces dans le monde (40 genres), 25 vivent en Europe.

Le museau est lisse et ne possède pas d’appendices nasaux. Les oreilles ont un tragus, les ailes au repos sont repliées le long du corps.

  • Les rhinolophidés

Sur les 70 espèces mondiales, 5 vivent en Europe.

Elles émettent des ultrasons au travers d’appendices foliacés appelés « feuilles nasales ». Les oreilles sont larges à la base, pointues à l’extrémité, et ne possèdent pas de tragus (ils ont un anti-tragus). Au repos, les ailes enveloppent l’animal.

  • Les molossidés

Sur les 52 espèces dans le monde, une seule vit en Europe.

Avec une lèvre supérieure comprenant 5 plis, ses narines s’ouvrent vers l’avant. L’uropatagium est court et la queue libre dépasse largement.

roussetteD’autres familles ont des aires de distribution plus locales, principalement sur les îles (les mystacinidés ne vivent qu’en Nouvelle-Zélande, les myzopodidés à Madagascar).

Toutes familles réunies, leurs régimes alimentaires sont très diversifiés : certaines sont insectivores, d’autres carnivores, piscivores, frugivores, végétariennes ou nectarivores. Ces dernières participent d’ailleurs à la pollinisation de nombreuses espèces forestières : c’est par exemple une chauve-souris qui assure la survie des Baobabs en Afrique.

Trois espèces, toutes sud-américaines, sont hématophages : Diphylla ecaudata et Diaenus youngi se nourrissent du sang des oiseaux, Desmodus rotondus de celui de plus gros animaux comme le bétail. Nous n’avons donc rien à craindre des Vampires en Europe.

Les chauves-souris à travers les âges

Les chauves-souris ont survécu à des climats changeants, d’abord tropicaux, puis tempérés et glaciaires.

Cette histoire commence il y a 55 millions d’années, soit 10 millions d’années seulement après la disparition des dinosaures. Icaronyteris sp. est alors certainement un animal qui saute de branches en branches, qui plane peut-être, pour capturer des insectes. 

23 millions d’années après (il n’existe pas de fossiles pouvant nous renseigner entre-temps), les continents ont leurs formes actuelles pour la plupart. Les chauves-souris profitent alors de leur capacité à voler pour aller d’île en île et coloniser toutes les terres émergées.

Il y a 20 millions d’années, les modifications climatiques laissent apparaître des forêts tropicales nombreuses, particulièrement en Europe. Les chiroptères en profitent pour se diversifier.

Face aux quatre grandes glaciations de ces deux derniers millions d’années, les espèces doivent quitter l’Europe vers le sud. Elles constituent des îlots de population qui recolonisent les territoires abandonnés après le retour du climat tempéré actuel.

L’apparition de l’homme, et sa faculté à coloniser l’espace, vont aider les chauves-souris à profiter de nombreux gîtes. Après avoir vécu dans les grottes avec l’homme préhistorique pendant longtemps, elles l’accompagnent maintenant dans ses habitations, aussi modernes soient-elles.

 

Source : ONF.com

 

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On dit tout avec les fleurs

Posté par francesca7 le 29 septembre 2015

 

Depuis son entrée en politique, la popularité de Jean-Luc Romero est au beau fixe. Conseiller régional d’Île-de-France depuis 1998, ancien secrétaire national de l’UMP et du Parti radical, président fondateur du parti politique Aujourd’hui Autrement et apparenté PS, l’intégrité de son engagement lui a notamment valu d’être élu homme politique de l’année en 2001 et décoré chevalier de la Légion d’Honneur, de l’Ordre National du Mérite et des Arts et des Lettres. 

 fleurs

Au plus proche des sujets de société qui intéressent ses concitoyens, Jean-Luc Romero est aussi et surtout un homme de terrain aux actions associatives significatives. C’est d’abord la lutte contre le VIH/Sida avec l’association ELCS (Elus locaux contre le sida) et le CRIPS (Centres régionaux d’information et de prévention du sida) dont il est le président. C’est ensuite le combat pour une fin de vie digne avec l’ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité), dont il est encore président. Son investissement total pour le respect de l’égalité des droits dépasse même nos frontières. En 2012, il est président d’honneur de la Fierté de Montréal, au Québec, où il reçoit le Prix Claude Tourangeau. Il est enfin à la tête du comité officiel de soutien à Florence Cassez, cette Française injustement emprisonnée au Mexique depuis 2005.
 
« Jean-Luc Romero a de nombreuses activités qui toutes sont tournées vers un seul but : l’humain », annonce son site internet. Malgré un emploi du temps chargé, l’homme s’est accordé une courte pause végétale pour nous offrir, le temps d’une interview, sa vision d’une nature en toute simplicité.

Vous êtes plutôt de ville ou de la campagne ? 

Jean-Luc Romero : Je suis un homme de la ville. La campagne m’attire moins, sans doute à cause de la solitude qui l’accompagne bien souvent. Mais comme j’aime la nature, il me faut un bois – mon bois de Vincennes – des squares, des plantes et beaucoup de fleurs chez moi.
 
Quelles sont vos fleurs préférées ? 
Les roses blanches, qui étaient les fleurs préférées de mon ami Hubert emporté par le sida en 1994, ont mes faveurs. Les roses blanches, qui portent la signification de l’authenticité et de l’amour pur.
 
Vous pratiquez le jardinage ? 
Oh non, pas du tout ! Pourtant, les plantes que j’ai chez moi durent très longtemps. Peut-être sont-elles sensibles aux mouvements qu’elles y perçoivent, au ballet des amis qui poussent la porte de mon domicile ? Peut-être aiment-elles particulièrement les chansons de mon amie Sheila (qui est présidente d’honneur d’Elus locaux contre le sida depuis plus de 15 ans, ndlr) qui accompagnent souvent mes longs moments de travail à la maison ? Qui sait…
 
Vous offrez des fleurs ? Ou préférez-vous les recevoir ?
J’offre beaucoup de fleurs. Et j’en reçois aussi, en retour. Je crois avoir été particulièrement touché par le magnifique bouquet que m’a adressé il y a quelques années Anne Hidalgo, la première adjointe au maire de Paris, que je considère presque comme une sœur et qui, empêchée de se rendre à un dîner que j’organisais pour mon anniversaire, s’était fait excuser de cette belle façon. On dit tout, avec les fleurs… Celles-ci disaient la tendresse.
 
Quel est votre rapport au végétal dans votre quotidien ?
J’aime le vert profond des plantes et les couleurs vives des fleurs. Mais je n’ai pas de rapport particulier au végétal. Sauf si vous m’indiquez, bien sûr, qu’il y a des plantes dans le Coca Cola light…
 
Si vous deviez transmettre un message avec des fleurs, quel serait-il ? 
« Ne m’oubliez pas », transmis par de magnifiques myosotis.

 Bouquet-de-fleurs

Jean-Luc Romero

L’engagement humain de Jean-Luc Romero se découvre aussi au fil de ses livres. En 2001, On m’a volé ma vérité (Seuil) est le récit spontané du premier outing d’un homme politique français, dont il a été victime. L’année suivante, Virus de vie (éd. Florent Massot) révèle sa séropositivité.

En 2003, sa Lettre à une droite maladroite(Ramsay) épingle pertinemment le conservatisme d’une partie de son camp politique. En 2004, Je n’ai jamais connu Amsterdam au printemps offre un état des lieux édifiant des mœurs politiques. La nuit des petits couteaux : qui gagnera la bataille de Paris ? (éd. Gawsewitch) en 2006, propose notamment un nouveau modèle français de développement et de démocratisation de nos villes. Les Voleurs de liberté (Florent Massot) en 2009, est un plaidoyer pour la légalisation de l’euthanasie. Enfin,Homopoliticus, comme ils disent, paru l’année dernière chez Florent Massot et réédité fin 2012 chez EGL- La Musardien avec une nouvelle postface, aborde cette relation tendue que la politique entretient avec la sexualité. A ce sujet, un film de 52 minutes d’Aleksandar Dzerdz et Jean-Luc Romero est prévu à la fin de l’année sur LCP-AN. Les éditions L’Esprit frappeur viennent également de rééditer une nouvelle version de son cinquième opus, Les Voleurs de liberté, avec une préface de Noëlle Châtelet.

 

« Les roses blanches portent la signification de l’authenticité et de l’amour pur »

Comme le décrit si bien Jean-Luc Romero, les fleurs blanches expriment l’authenticité. Les offrir est une marque de respect, de franchise et, dans l’intimité, d’amour pur. C’est sans doute pour cela qu’elles accompagnent traditionnellement les grands événements de notre vie. De l’innocence d’une naissance à un départ dans la dignité, elles sont l’apparat des grandes cérémonies, comme le mariage. Fortes d’une symbolique remarquable dans la mythologie et l’Histoire, elles furent notamment l’emblème de l’opposition au régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale.

 

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Le Sanglier dans les bois

Posté par francesca7 le 27 septembre 2015

Sanglier dans les boisDes défenses masculines

Mais au fait, mâle ou femelle ? Chez le mâle, les canines inférieures sont transformées en défenses très coupantes, d’autant plus visibles que l’individu est âgé. Quant à la hure – la tête – de la femelle, elle peut être un peu allongée que chez le mâle.

En fait, malgré son allure massive, le sanglier a un corps assez allongé et étroit : 0,90 m de haut et 1,50 m de long. Sa tête pointue et ce corps étroit lui permettent de sa faufiler dans les buissons. Son apparente rondeur cache en fait un animal très nerveux.

Mauvaise vue contre ouïe fine

Mais, que se passe-t-il ? Tous les sangliers ont détalé ! Nous n’avons pourtant pas fait de bruit !

Oui, mais voilà, les sangliers ont non seulement l’ouïe fine mais aussi un odorat excellent. Cette dernière qualité est bien utile pour flairer les odeurs de nourriture. A l’aide de son butoir, le bout du museau, le sanglier fouille la terre, brisant les mottes à la recherche de la truffe enfouie. Un vrai laboureur !

Des mâles solitaires

Habitant des forêts de feuillus et des forêts résineux-feuillus en Europe et en Asie, les sangliers, de leur nom latin Sus scrofa, sont plutôt sédentaires. S’ils sont trop dérangés, par la chasse notamment, ils peuvent cependant parcourir 20 à 30 km par jour.

Tandis que les mâles se la jouent en solo, excepté pendant les périodes de rut, les femelles aiment à se regrouper et vivent « en compagnie » de 10 à 20 individus, menée par une laie dominante. Dans une même compagnie, les chaleurs des femelles se synchronisent ! Les jeunes restent avec elle, mais passés 6 mois, les mâles forment un groupe distinct.

Marcassins ou bêtes rousses

La période de rut dure de mi-novembre à mi-janvier, mais les copulations peuvent avoir lieu de septembre à mars. Trois mois, trois semaines et trois jours plus tard, les femelles mettent bas de trois à dix petits, les marcassins.

Ils arborent un pyjama beige à rayures brunes. Après 3 ou 4 mois d’allaitement, ils sont sevrés. Quand ils perdent leurs rayures, on les appelle « bêtes rousses ». La longévité maximale des sangliers est de 15 ans.

 

Sa femelle se nomme la « laie », les petits sont des « marcassins », les jeunes sont parfois appelés « bêtes rousses » et les mâles adultes des « ragots » à 2 ans, « tiers ans » à 3 ans, « quartaniers » à 4 ans, « solitaires » à partir de 5 ans.

Cette espèce abondamment chassée est aussi considérée comme une espèce-ingénieur, capable de développer des stratégies d’adaptation à la pression de chasse, ce qui lui confère parfois un caractère envahissant.

Le sanglier est essentiellement nocturne (une évolution peut-être due à la présence de l’homme). Il est plutôt sédentaire et apparemment attaché à son territoire quand il est entouré d’obstacles, mais dans un milieu qui lui convient, il peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres dans la nuit et son aire vitale peut atteindre de 100 hectares à plus de 1 000 ha. Il sélectionne ses habitats selon la saison, l’heure du jour ou de la nuit et ses besoins alimentaires.

Régulièrement, le sanglier se vautre dans la boue dans des lieux appelés « souilles », et se frotte avec insistance contre les troncs d’arbres avoisinants pour se débarrasser d’un certain nombre de parasites, réguler sa température corporelle et marquer son territoire. Il dort dans de petites dépressions du sol, sèches, bien dissimulées, nommées « bauges ».

Les compagnies de sangliers sont constituées d’une ou plusieurs laies suivies de leur progéniture. Les ragots (sangliers de 2 à 4 ans) ferment la marche lors des déplacements, mais sont remplacés par des mâles plus âgés en période de rut. Les cortèges sont souvent bruyants, non seulement par le bruit lourd des pas, mais aussi par les grognements, cris, soufflements et autres reniflements. Cependant, les sangliers savent se montrer discrets et silencieux s’ils se sentent menacés.

À l’approche de l’homme, le sanglier prend généralement la fuite avant qu’on ne l’ait détecté et peut se montrer étonnamment agile et rapide. Une laie pressentant un danger pour ses marcassins, peut se montrer dangereuse et charger, ou attaquer un chien, de même qu’un adulte blessé. Irrité, un sanglier claque violemment des dents ; on dit alors qu’il « casse la noisette ».

Les déplacements importants d’individus ou de groupes sont habituellement induits par le manque de nourriture ou d’eau mais un autre facteur croissant de déplacement de groupes de sangliers est le dérangement : sur-fréquentation des couverts forestiers par les promeneurs et les cueilleurs de champignons (qui dans certains cas écument certaines parcelles forestières), poursuite par les chiens non tenus en laisse, traque lors des journées de chasse en battue, chantiers forestiers, etc.

Le Sanglier dans les bois dans FAUNE FRANCAISE 220px-Wildsau_mit_FrischlingLe rut s’étale d’octobre à janvier avec une activité importante dans les mois de novembre et décembre. Lors d’affrontements violents entre mâles, des blessures parfois importantes peuvent être occasionnées. La gestation dure 3 mois, 3 semaines, 3 jours (soit 114 à 116 jours), la laiemet bas dans le chaudron, (une excavation plus ou moins aménagée dans la végétation basse) de 2 à 10 marcassins aux yeux ouverts. Le nombre de petits est corrélé au poids initial de la femelle (40 kg : deux petits, 60 kg : quatre petits), mais dans le sud de la France les populations de sangliers ont été recréées ou renforcées par des hybrides de cochon domestique dans le but d’augmenter la prolificité. L’allaitement dure 3 à 4 mois, mais les jeunes sont aptes à suivre la mère dans ses déplacements dès la fin de leur première semaine. Bien que capables de subvenir à leurs propres besoins vers l’âge de six mois, ils demeureront dans le groupe familial encore une ou deux années.

 

quand le sanglier creuse sa souille et s’y roule, et quand il se frotte sur les gros troncs, il se débarrasse de ses parasites, mais il contribue aussi à disperser des spores et diaspores parfois enfouies il y a des décennies voire des siècles, et qui pour certaines ont conservé leurs propriétés germinatives dans la « banque de graines du sol ». Il facilite notamment la dispersion « épizoochorique » de diaspores de plantes vasculaires ; Une étude allemande récente (2006) a en effet montré que le nombre moyen de graines viables ainsi que le nombre d’espèces de plantes sont plus élevées dans les échantillons de sol étudiés près des arbres où il se frotte que près des autres arbres. Et certaines espèces ne sont pratiquement trouvée qu’au pied des arbres où il se frotte. Sans surprise, les diaspores crochues et hérissées, adaptés à l’épizoochorie sont plus fréquentes, mais de nombreuses espèces à diaspores non spécialisées sont aussi exclusivement trouvées près des arbres de 220px-Wild_Boar_Habbitat_2 dans FAUNE FRANCAISEfrottement. Ces diaspores sont celles d’espèces forestières, mais aussi non-forestières de milieux ouverts. Les scientifiques ont aussi observé une accumulation de graines d’espèces bioindicatrices de milieux humides plus importante près des arbres de frottement, laissant supposer que les sangliers jouent un rôle important de dispersion directe d’espèces végétales des zones humides. Ces résultats confirment des études antérieures sur les charges en diaspores du pelage et des sabots de sangliers abattus. Ils démontrent l’efficacité de la dispersion. Les sangliers jouent donc un rôle dans la résilience écologique de la forêt après les chablis et incendies ou d’autres perturbations. Un sanglier peut lors de ses déplacements, en quelques heures, transporter et littéralement « semer » des graines jusqu’à des dizaines de kilomètres à la ronde (un sanglier peut parcourir 20 à 30 km en une seule nuit). Ces graines et spores étant entourées de boue et réchauffées au contact de son corps ont plus de chances de germer. De même pour les graines non digérées rejetées avec ses excréments (endozoochorie). Ceci pourrait expliquer certains « patterns » locaux de végétation que la phytosociologie n’explique qu’incomplètement.

  • Cependant, là où il est anormalement abondant, suite de la disparition de ses prédateurs sauvages et/ou à cause du nourrissage (alimentation artificielle) ou de plans de chasse qui l’ont trop favorisé, il semble – avec le chevreuil et parfois le cerf – jouer un rôle plutôt négatif (surpiétinement, surprédation et augmentation du nombre de tiques. Il occasionne en outre alors des dégâts dans les champs, prairies et parfois dans les jardins en y mangeant et parfois en retournant profondément les sols (boutis).

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Les animaux de la forêt française

Posté par francesca7 le 27 septembre 2015

 

 

9x7d8957Le sanglier appartient à la liste des espèces dont la chasse est autorisée et à la liste nationale des animaux susceptibles d’être classés nuisibles dans chacun des départements français.

Il est chassé à tir, souvent en battue, et à courre et dans ces deux cas, toujours avec des chiens. Lorsque l’animal est classé nuisible, la période de destruction prolonge celle de la chasse.

Soufflement, grognement… d’étranges bruits résonnent dans la forêt. Mammifères courts sur pattes, au noir pelage épais et hirsute, une tête triangulaire dotée d’un long museau puissant à large groin, une queue nommée vrille : pas de doute, une compagnie de sangliers est en train de déjeuner.

Au menu ? De tout !

Hé oui, les sangliers sont omnivores, chez eux tout est bon. Ils ont cependant une nette préférence pour les végétaux : glands, faines, châtaignes, champignons, céréales…

Ils ne dédaignent pas à l’occasion des souris, un oiseau blessé, voire même des vers de terre ou des charognes. Mais à 90%, leur alimentation est d’origine végétale. Sa qualité et son abondance jouent d’ailleurs un rôle important dans le poids d’un individu : situé entre 80 et 200 kg pour les mâles et entre 60 et 110 kg pour les femelles.

Repas nocturne

C’est à partir du crépuscule que le sanglier se nourrit généralement. Même si on peut aussi l’observer en journée.

Quand il n’est pas à la recherche de nourriture, il se repose dans sa bauge, un creux dans le sol dans un endroit très abrité.

Pour se rafraîchir et éliminer les parasites, le sanglier aime à se vautrer dans des bains de boue, appelés souilles. Ensuite, couvert de boue, il se frotte contre un arbre pour se nettoyer.

 

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Le chevreuil pratique l’abroutissement, il mange les pousses et les feuilles des jeunes arbres, car tendres, empêchant la croissance des rameaux principaux.

L’abroutissement provoque la poussée de rameaux secondaires qui transforment le jeune arbre en buisson.

L’abroutissement de jeunes plants est facile à observer : le chevreuil laisse généralement le pétiole des feuilles fixé sur la tige.

le plus petit des cervidés européens, c’est le chevreuil.

1,20 m de long, pour une hauteur au garrot de 65 cm et seulement 24 kg en moyenne pour le mâle.

Celui-ci est appelé brocard ; on parle de chevrette pour la femelle.

Il est présent dans toute l’Europe à l’exception de l’Irlande, la Corse, la Sardaigne, la Sicile et les îles Baléares.

Son pelage s’adapte aux saisons

De petite taille, ce cervidé artiodactyle (ongulé herbivore ayant un nombre pair de doigts à chaque patte) arbore un pelage d’été brun-roux à miroir jaunâtre. A quoi ? A miroir, c’est-à-dire les fesses.

En hiver, il est plutôt brun gris à miroir banc.

Chez la femelle, le miroir prend la forme d’un cœur et chez le mâle, celle de deux haricots. La queue est à peine visible. La femelle en exhibe une très courte, constituée d’une touffe de poils blancs.

Des bois annuels en os

Seuls les mâles portent des bois, rugueux à la base et composés d’au maximum trois andouillers chacun.

C’est en hiver que ces deux protubérances osseuses poussent. Le calcium de l’os est apporté par des vaisseaux sanguins protégés par une peau de velours. La perte du velours est au printemps quand les bois sont entièrement solidifiés. Il peuvent atteindre 25 cm de long !

Leur chute se fait en octobre et novembre.

Un ongulé qui aboie !

Discret, il peut être difficile à observer.

Par contre, au moment du rut, ses aboiements retentissent dans la forêt. Oui, oui, le chevreuil aboie.

Comment s’assurer de la présence de ce charmant cervidé ? En repérant ces crottes, appelées moquettes : noires, luisantes, pointues à un bout et souvent agglomérées en masse en été.

Mais aussi en observant des ronds de sorcières… : des espaces circulaires empruntés par le mâle qui suit la femelle plusieurs fois autour d’un arbre ou d’une souche.

Des marques de territoire

Les brocards laissent ainsi des traces de frottis avec leurs bois pourvus de glandes à musc sur les tiges de jeunes arbustes pour y déposer leur odeur.

On peut aussi repérer les grattis qu’ils provoquent en mettant à nu le sol avec leurs pattes avant.

Jeunes pousses feuillues et graminées : un menu varié

Quel est son menu de prédilection ? Les bourgeons , jeunes pousses tendres et feuilles de chêne, charme, érables, cornouiller mais aussi de résineux , beaucoup de Graminées, et quelques dicotylédones.

En hiver, lierres, ronces et callune auront sa préférence. A l’occasion aussi, il peut se nourrir de glands, de faines et de plantes cultivées.

Le changement de régime de l’été à l’hiver s’accompagne ainsi d’une augmentation de la durée de rumination : une heure en été contre deux heures en hiver.

Il préfère vivre en forêt, mais si l’espace vient en manquer pour cause de surpopulation, il peut tout aussi bien investir les plaines céréalières, les bocages, les maquis, la garrigue, ou la montagne : on peut assez facilement l’y observer en été, même à plus de 2.000 m.

Son domaine vital varie selon le milieu et la densité de population. Celui de la chevrette est plus vaste que celui du brocard mais moins stable.

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Pas de grande tribu : le chevreuil est solitaire

Généralement, l’unité sociale de l’espèce se compose d’une chevrette et des jeunes de l’année.

En automne, un brocard peut venir compléter le tableau familial. Lorsque l’hiver arrive, plusieurs de ces groupes peuvent s’associer.

Le brocard vit en solitaire, sauf pendant le rut de mi-juillet à mi-août où il se confronte aux autres mâles et courtise les chevrettes.

SOURCE : ONF.com

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Coca-cola qui fait son tour du monde

Posté par francesca7 le 26 septembre 2015

 

 

coca-bouteilleDes origines françaises 

Et oui… Coca-Cola a une part d’Hexagone dans ses bulles. La toute première recette de Pemberton s’appelait en réalité « French Wine Cola », et puisait son inspiration dans la composition du vin Mariani. Cette boisson est un mélange de vin de Bordeaux et de feuilles de coca, mise au point par un chimiste français en 1863. La production de Coca alcoolisé dura de 1885 à 1888, date de la mort de Pemberton.

 

L’histoire de Coca-Cola en 10 anecdotes

La naissance

Coca-Cola est né dans une pharmacie d’Atlanta, en 1886. Cherchant à mettre au point une boisson tonique et rafraichissante, John Pemberton inventa le célèbre soda que l’on connaît aujourd’hui. Il en écoula neuf verres par jour la première année, contre plus d’un milliard et demi de boissons écoulées dans le monde actuellement. Il n’aura fallu que 20 ans pour que la Coca-Cola Company devienne le leader américain des boissons sans alcool.

 

L’alcool, justement. La première version du pharmacien en contenait. Le coup de génie de la jeune société fut de le retirer de sa recette au moment où la mairie d’Atlanta prononça une prohibition de deux ans, à partir de 1885. L’apport de la feuille de coca, son principal ingrédient actif, lui permit de trancher facilement avec les diverses orangeades présentes sur la marché de l’époque.

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Une recette jalousement gardée

Elle est réputée être une des choses les mieux protégées au monde. Réalité ou mythe orchestré par l’entreprise ? Toujours est-il que la rumeur circule qu’elle tiendrait sur une modeste feuille de papier, enfermée dans un coffre-fort de l’Etat américain de Georgie.

Selon un animateur de la très sérieuse émission The American Life, cité parL’Express.fr, la photographie d’une feuille circulerait dans certaines mains, dont les siennes, lui permettant de révéler son contenu : huiles essentielles d’orange, de citron, de muscade, de coriande, de fleurs d’oranger, ainsi que de cannelle, d’alcool, de jus de citron, de vanille, de caramel, de colorant, de sucre et d’extraits de feuille de coca « qui contient une petite quantité de cocaïne ».

A noter que cette composition, si elle pourrait correspondre à l’originale, ne ressemble plus à cela aujourd’hui, car l’extrait de cocaïne a été supprimé (voir plus bas). Concernant l’alcool il servirait seulement à obtenir le mystérieux « arôme 7x », et la part finale alcoolisée est extrêmement minime. De l’ordre de 0,001% précise The American Life.

L’entreprise s’est contentée de répondre que « les ingrédients utilisés dans nos boissons sont indiqués sur les étiquettes et nombreux sont ceux qui ont essayé de dévoiler la formule secrète de Coca-Cola. Ils peuvent bien essayer ».

Cocaïne, légende ou réalité ?

Officiellement, le Coca-Cola n’est plus composé de cocaïne depuis 1903. Cependant, William Reymond indique son livre Coca-Cola, L’enquête interdite (Flammarion, 2006) que la US Food, Drug and Insecticide en détecta dans le produit même après 1929. En 1886, un verre contenait environ neuf milligrammes de cocaïne.

Bon ou dangereux pour la santé ?

Les idées reçues véhiculent souvent le fait que boire un Coca n’est pas mauvais pour la santé, voire même conseillé. Qui ne s’est jamais jeté sur une cannette lors d’une gueule de bois, ou bien lors d’une crise de foie, sous prétexe que « c’est les médecins qui l’ont dit ».

coca-cola-gazaVoyons ce qu’il en est vraiment : Tout d’abord le sucre. Chaque litre en est composé de 85 grammes, justifiant largement le rattachement au phénomène d’obésité dont l’entreprise est touchée. De plus, les vitamines B1 et B2 participant activement à la digestion sont absentes.

Oui, mais lors d’efforts intenses me direz-vous, le sucre n’est-il pas utile ? Pas faux. Mais si l’on considère le Coca comme une boisson utile dans des conditions sportives, on s’aperçoit que son taux de sodium est bien trop léger, selon e-sante.be. Avec seulement 40 mg par litre, les pertes minérales liées à l’effort ne peuvent pas être compensées.

Concernant la caféine, une canette à midi ne vous fera pas vraiment de mal, mais en augmentant le rythme quotidien les risques sur la pression artérielle sont évidents.Pour information, un Coca Light comprend plus de caféine qu’un Coca « classique »(137 mg contre 102 mg, mais bien moins qu’un Red Bull et ses 240 mg). Un café contient plus moins la même dose qu’un verre de Coca.

Au final, boire un Coca décaféiné et sans sucre sera meilleur pour la santé… Mais c’est nettement moins bon au goût !

Une bouteille unique

La légendaire bouteille en verre a été dessinée en 1915. Son cahier des charges était d’être immédiatement reconnue au toucher dans l’obscurité. On lui donnera le nom de « bouteille contour », et sera appréciée pour ses courbes féminines. Elle sera même enregistrée au bureau des brevets américains en 1977, un fait rarissime pour un produit de consommation de masse.

 

Le tournant de la Seconde guerre mondiale

Le Coca-Cola a été jugé « fourniture de guerre » par le président Roosevelt, et échappa de ce fait aux restrictions de sucre imposées aux Etats-Unis. De son côté, le PDG Robert Woodruff s’est engagé à ce qu’un soldat américain puisse s’en fournir n’importe où pour la somme maximum de cinq cents. Ces décisions contribueront à étendre le marché de Coca à la Libération, quand les populations ont réellement eu l’occasion de découvrir la boisson, bien qu’arrivé dès 1934 en France.

 

A la fin de la guerre l’effet « american way of life » et le Plan Marshall ont donné un formidable essor aux produits américains : chewing-gum, cinéma… et Coca-Cola.

Coca a-t-il inventé le Père Noël ?

Coca-Cola n’a pas créé le Père Noël… enfin pas tout à fait. La légende est beaucoup plus vieille que l’entreprise et trouve ses origines dans le christianisme, mélée de mythes nordiques. Cependant Coca a indiscutablement contribué à installer son image moderne.

 

Selon Rue89, son utilisation remonte à une campagne publicitaire des années 1920, censée encourager à se désaltérer en toute saison. Pour l’hiver la compagnie choisit l’image la plus représentative de la saison : Santa Claus. Si on le présente au début tel un lutin, c’est dans les années 1930 qu’on décida de le remodeler en bonhomme gras et joufflu, rougeaud, barbu, sympathique et naturellement assoiffé. En plus, le hasard fait bien les choses, il est habillé de rouge et de blanc, les couleurs de Coca-Cola.

Une guerre de 100 ans avec Pepsi

La rivalité des deux plus gros fabriquants de boissons gazeuses est indissociable de l’histoire américaine. Lancé en 1898 en Caroline du Nord, Pepsi-Cola s’est tout de suite démarqué en proposant des bouteilles plus grandes pour un prix plus bas que Coca-Cola. La marque a incarné à ses débuts la boisson des pauvres aux Etats-Unis, avant de jouer la carte « jeune » à partir des années 1950.

Plus tard, Pepsi s’est attaché les services de grandes stars comme Michael Jackson pour ses publicités, favorisant la guerre des âges. D’un côté, Coca et son authenticité traditionnelle, de l’autre Pepsi et son image faisant la part belle à la jeunesse.

 

Comble pour Coca-Cola, une enquête réalisée à l’aveugle en 1975 donnal’avantage à Pepsi concernant le goût préféré des consommateurs américains en matière de soda au cola. A la suite de cela, Coca tenta de modifer sa recette originale… pour le naufrage que l’on connait désormais…

imagesLe changement de recette raté

Pour le centenaire de sa création, Coca-Cola s’essaya à une nouvelle formule sans pour autant avouer que ce changement résultait de l’enquête de 1975. Lancé en grande pompe en 1985, le « New Coke » fut un échec majeur dans l’histoire du marketing. Des milliers de consommateurs se ruèrent dans les magasins pour remplir leurs stocks de Coca « original ». Le standard téléphonique de la marque explosa litterallement, avec plus de 8.000 appels par jour.

 

Finalement, le Coca-Cola renommé « Classic » fit son retour dans les étalages au bout de 79 jours, reléguant le New Coke en une simple déclinaison. Ce dernier sera rebaptisé « Coke II » en 1992, et sa distribution ne dépassa jamais les frontières américaines. Sa production s’arrêta définitivement en 2002.

 

Sources : L’ExpressE-sante.beRue 89Cocacolaweb

 

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L’enfant caché de Philippe Auguste

Posté par francesca7 le 26 septembre 2015

 

 

philippeVers 1208 : Philippe Auguste rencontra une certaine « bourgeoise d’Arras » vers 1205, au lendemain de la mort de son épouse Agnès de Méranie, et à l’époque où les juges ecclésiastiques devaient se prononcer sur sa demande d’annulation de son mariage avec Ingeburge. De cette liaison extraconjugale naquit un fils, vers 1208, que le roi reconnut et prénomma Pierre Charlot, manière de rappeler la constante volonté des Capétiens de devenir empereurs, à l’image de Charlemagne. Élevé à la cour, Pierre Charlot, légitimé par le pape Honoré III, eut pour précepteur le prêtre Guillaume le Breton, qui lui dédia le célèbre et long poème

La Philippide, succession de chants : « Et toi, pour qui mon amour s’accroît à toute heure, en sorte que j’estime qu’il ne m’est pas permis de terminer cet ouvrage sans célébrer encore tes louanges, en qui la noblesse du cœur est la preuve de ton illustre origine, afin qu’il soit bien évident que tu es fils de ton père Philippe, toi, qui bien lavé de toute carie (Carie Lotus : jeu de mots sur Carlotus, Charlot), chéri en toute charité, véritablement digne de porter le surnom de Charlot, et qui, embellissant ton nom propre d’un surnom véridique, justifies l’un et l’autre de ces noms par tes vertus et par ta vie, toi à qui j’ai donné les premiers enseignements de l’enfance, et dont les heureuses dispositions secondent si bien la facile intelligence, que déjà tu pourrais passer pour mon maître, quoique tu sois à peine arrivé à ta quinzième année, Pierre, tends la main à celui qui accourt vers toi, qui se rattache à toi par ses espérances ; accueille son écrit d’un regard favorable, et rends-le tout aussitôt digne d’être lu, à l’aide de la force d’esprit que t’ont donnée la nature et l’étude. »

Pierre Charlot devint trésorier de l’église de Tours dès 1216, puis, en 1240, par dispense de Rome et grâce à l’insistance de son neveu Louis IX (Saint Louis), fils de Louis VIII, fut nommé évêque de Noyon. Il mourut le 9 octobre 1249, sans postérité, dans le naufrage de son navire, sur les côtes de Damiette.

 

Extrait des Petites anecdotes insolites de l’Histoire de France

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Histoire du maquillage en France

Posté par francesca7 le 25 septembre 2015

 

 1767-1768-Meytens-vienne

 

L’époque médiévale

Des dents et un teint blanc
Durant l’époque médiévale, le teint pâle est de mise. Toutefois, l’emploi de fards n’est réservé qu’aux femmes « qui cherchaient un mari et aux femmes affligées d’une infirmité repoussante », l’emploi d’artifice étant vu comme une correction de l’œuvre divine. Les dents aussi doivent être blanches, au point qu’on en utilise de fausses en os de vache ou en ivoire. 

Les soins de beauté médiévaux
La religion considérant l’emploi de maquillage comme une « tromperie adultère » (Jacques de la Marche), de nombreux soins de beauté sont employés pour s’embellir. On boit de la cervoise pour avoir de jolies couleurs sur le visage et on applique sur la peau du lait caillé contre les pustules, ou du jus de concombre contre les taches de rousseur.

 

 Maquillage

Le XVIème siècle

Mouches et fards
Le XVIème siècle marque l’arrivée des mouches, qui dissimulent taches brunes et boutons. Les fards blancs sont désormais largement utilisés sur le visages, les décolletés et dans les cheveux, par les femmes comme les hommes. Mais ces produits altèrent la peau et des peelings violents sont pratiqués pour la rajeunir : l’épiderme en surface est enlevé au rasoir.

Des masques de sang contre les rougeurs
L’obsession pour le teint blanc fait naître de curieux remèdes. Partant du principe que le même attire le même, des masques de sang de poulet ou de pigeon sont pratiqués pour faire disparaître les rougeurs.

Naissance du bâton à lèvres
La bouche est rehaussée de rouge et les premiers bâtons à lèvres sont inventés. Si l’emploi de safran, curcuma et cochenille est courant, les élites préfèrent toutefois les teintes discrètes, pour ne pas –trop- s’éloigner de l’œuvre de Dieu.

 

Le XVIIème siècle

Les yeux au premier plan
Après le teint, c’est désormais aux yeux d’entrer en scène, car « l’esthétique dépendait de l’expression » de ceux-ci.

L’avènement des mouches
Les mouches sont encore plus présentes qu’au XVIème siècle. Ces ronds de taffetas appliqués sur le visage portent des noms différents selon les zones où ils sont placés. Sur le front, on les nomme « majestueuses », près de l’œil, « passionnées » et, au coin de la narine, « effrontées ».

Le maquillage, pas toujours bien perçu
Si l’emploi de maquillage, d’eaux de talcs, de poudres et d’onguents est très répandu, certains maris voient encore d’un mauvais œil le fait que leur femme les utilise. Le maquillage est aussi mal perçu en cas de veuvage ou de vieillesse.

 

Le XVIIIème siècle

Le rouge, révélateur du statut social
Sous Louis XV, les joues sont largement fardées de rouge. Au-delà de l’aspect esthétique, la teinte choisie est alors révélatrice du statut social de celle qui la porte. Les courtisanes choisissent des rouges voyants, les bourgeoises des rouges plus clairs.

Les lèvres, au second plan
Les dents étant abîmées par l’abus de sucreries, les lèvres ne sont pas maquillées. Le rouge à joues a donc, aussi, pour fonction de détourner le regard de ces bouches édentées. 

Le retour au naturel avec Marie-Antoinette
Originaire d’Autriche, Marie-Antoinette rapporte de son pays la tendance de la beauté naturelle. « La pâleur sans fards revient à la mode ». A tel point que Napoléon enjoint à Joséphine de mettre du rouge, lui affirmant qu’elle a « l’air d’un cadavre »

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Le XIXème siècle

L’idéal : avoir l’air mourant
A partir de 1830, l’idéal de beauté est d’avoir l’air mourant : « avoir bonne mine était trop bourgeois ». Sur le visage, on applique des fards jaunâtres, verdâtres et bleuâtres ; les veines sont dessinées au fard bleu ; l’œil se doit d’être cerné jusqu’à la pommette. Dans cette optique, les femmes souhaitent maigrir à tout prix –alors qu’au début du siècle on les préférait potelées. Pour ce faire, elles boivent du vinaigre et ne mangent que du citron. 

Des fards gras aux fards secs
Heureusement, cette tendance morbide passe et le maquillage fait une avancée spectaculaire : les fards gras de jadis laissent la place à une version sèche. C’est Alexandre Napoléon Bourjois qui les lance en 1881, après avoir crée, avec son associé, les premiers sticks gras de la parfumerie théâtrale Ponsin, dont Sarah Bernhardt était friande.

L’industrialisation des cosmétiques
La seconde moitié du XIXème siècle voit apparaître l’industrialisation des cosmétiques. Les emballages esthétiques attirent l’œil, la chimie de synthèse et la pétrochimie améliorent les formules. Pour autant, nombre de produits de maquillage sont encore extrêmement toxiques, voire mortels, le plomb, le sulfure d’arsenic et les sels de zinc étant encore utilisés comme ingrédients.

 

Le XXème siècle

Un maquillage individualisé
Si les périodes précédentes instauraient des modèles à suivre, le XXème siècle prône, au contraire, un maquillage personnalisé, qui s’adapte à la forme du visage. Il marque la naissance des visagistes et des services de relooking.

La cosmétique, symbole de la libération féminine 
Avant 1910, le maquillage est amoral et réservé aux prostituées. Mais à partir de cette période, les femmes militent pour leur indépendance. Elles défilent à News York en 1912 pour le droit de vote…en arborant hardiment un rouge à lèvres écarlate. Le maquillage se démocratise alors, il est vendu à bas prix dans les grands magasins et les premiers instituts de beauté font leur apparition.

Des formules améliorées
Dès 1906, des contrôles médicaux sont –enfin- effectués sur les cosmétiques. La céruse, responsable de milliers de morts depuis l’Antiquité, est bannie des formules. Les cosmétiques deviennent soin. La paraffine et la vaseline y font leur grande entrée.

Les années 1910 : un teint hâlé, une bouche et de yeux marqués
C’est seulement au XXème siècle que la mode tend vers un teint hâlé, signes de vacances au soleil. Le cinéma muet, féru de gros plans sur des visages expressifs, incite à maquiller fortement yeux et bouches, pour accentuer les mimiques des acteurs. Maybelline crée le premier mascara en 1913 et le très culte rouge à lèvres « Baiser » fait son apparition en 1927.

A partir des années 20 : le maquillage pour une vie heureuse
Les publicités des magazines vantent les mérites d’une vie plus heureuse grâce au maquillage. Durant la grande dépression de 1929, les Zuniennes se privent de nouveaux vêtements, mais pas de leur maquillage. Helena Rubinstein crée de petites trousses, spécialement pour les femmes sur les champs de bataille et Elisabeth Arden conçoit une lotion colorante pour les jambes, afin de pallier la pénurie de bas.

Les années 90 : vers un maquillage naturel
La tendance s’axe désormais vers des produits « pour une beauté naturelle ». Les ampoules et gélules font aussi leur apparition, pour agir de l’intérieur. Et si le maquillage n’est pas encore largement utilisé par les hommes, une ligne de soins est lancée pour eux en 1985 par L’Oréal. 

Un teint blafard, un masque au sang de poulet, un peeling au rasoir, des cernes volontairement marqués…voici par quoi les tendances cosmétiques sont passées. Découvrez l’Histoire du maquillage*, du Moyen-Âge à nos jours, grâce au captivant livre de Martine Tardy.
Par Elsa Rouden

* D’autres anecdotes dans le passionnant Histoire du maquillage, de Martine Tardy, aux éditions Dangles.

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Philippe Ier est excommunié pour avoir enlevé sa maîtresse

Posté par francesca7 le 25 septembre 2015

 

18 novembre 1095 : En début d’année 1092, venant à Tours pour s’entendre avec le comte d’Anjou au sujet d’intérêts communs, le roi Philippe Ier se prit de passion pour Bertrade de Montfort, épouse de Foulques IV le Ré- chin, et lui rendit des hommages auxquels celle-ci ne fut pas insensible. Lassé de sa femme Berthe de Hollande, il la relégua au château de Montreuil et l’y retint prisonnière. Puis en mai, il enleva Bertrade, avec la complicité de la jeune femme, qui faussa compagnie à sa suite. Ils envisagèrent de se marier. Le roi fit valoir auprès de l’archevêque de Reims le degré de parenté existant entre lui et son épouse Berthe de Hollande. S’il obtint la séparation, ce fut contre l’avis d’une partie du clergé dirigée par l’évêque Yves de Chartres, qui, informé de son futur mariage, lui fit regarder celui-ci comme incestueux. Bertrade était en effet parente de Philippe du cinquième au sixième degré.

 excomunication

À la veille de leurs épousailles, les deux amants ne trouvèrent aucun prélat qui osât leur donner la bénédiction nuptiale. Philippe parvint à gagner par quelques présents la complaisance de l’évêque de Bayeux, Eudes, frère de Guillaume le Conquérant. En octobre 1092, Bertrade et le roi furent ainsi mariés. Dès lors, Philippe Ier devint la cible commune de Foulques et d’Yves de Chartres. Le comte d’Anjou protesta que sa femme lui avait été ravie, l’évêque déclara que Bertrade était « une autre Jézabel désirant renverser les autels et tuer les prophètes » et en référa au Saint-Siège. Pendant deux ans, il dirigea de constantes attaques contre le couple royal. Le 18 novembre 1095, le concile de Clermont prononça l’excommunication des deux souverains. Afin d’assouplir la situation, Urbain II promit à Philippe de lever la mesure de son légat s’il renonçait à Bertrade. Le roi s’y engagea. Cependant, Bertrade, désireuse de conserver sa place de reine, décida de lutter jusqu’au bout contre les foudres de l’Église.

Elle profita d’abord de la ré- conciliation de son époux avec le Saint-Père pour faire donner l’évêché de Paris à son frère, Guillaume de Montfort. Puis elle usa d’adresse pour s’unir à nouveau au roi, en 1097, au mé- pris de l’engagement solennel pris par celui-ci. Rome jeta alors l’interdit sur le royaume de France, et jusqu’en 1104, enchaîna les censures et les absolutions selon la conduite et les promesses de Phi- lippe. Bertrade fut sommée de s’éloigner de son mari. En 1104, une réunion d’évêques à Beaugency décida de lui envoyer Lambert, évêque d’Arras, pour exiger son serment de renoncer au roi. En décembre, l’excommunication fut levée mais on ne toléra la réunion des deux époux qu’à condition qu’ils s’abstiennent de toute relation charnelle.

Vers la fin de sa vie, choisissant, en raison de ses fautes, de ne pas être inhumé à côté de ses ancêtres à la basilique de Saint-Denis, Philippe Ier obtint la faveur d’être inhumé à l’abbaye de Fleury, auprès de saint Benoît, « le pieux père qui accueille avec bienveillance les pécheurs qui veulent se repentir et se réconcilier avec Dieu, selon la discipline de sa Règle. » Quelques jours après sa mort, le 30 juillet 1108, on fit secrètement transporter sa dépouille à Fleury. En 1112, le frère de Bertrade, Amaury III de Montfort, fonda pour elle le monastère des Hautes-Bruyères, dans le diocèse de Chartres, près de Montfort. La veuve de Philippe Ier, répondant à l’invitation de Louis VI, s’y retira en 1115 et prit le voile en 1117.

 

Extrait des Petites anecdotes insolites de l’Histoire de France

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Le noyer, pour tenir le cap face au changement

Posté par francesca7 le 23 septembre 2015

 

NOYERLa vie est une suite de changements et d’évolutions. Si nous nous adaptons d’ordinaire facilement à la plupart d’entre eux, il est des circonstances où la pression est trop forte. Perdre ses repères, sentir sa volonté fléchir, jusqu’à s’éloigner de l’objectif que l’on visait, est alors monnaie courante. Le noyer (Juglans regia ou walnut en anglais) s’est imposé au Dr Bach comme un allié pour faire face à cette hypersensibilité et apporter protection contre les influences extérieures.

Que les changements soient physiques, comme une poussée dentaire chez le bébé, la puberté, la grossesse, une invalidité physique soudaine, la ménopause, la vieillesse, ou que les circonstances de la vie nous bousculent parfois comme lors d’un déménagement, divorce, changement d’école, arrivée ou perte d’un membre dans la famille, ces changements, voulus ou non, fragilisent. L’hypersensibilité qu’ils génèrent ouvre la porte aux influences de notre environnement. Les proches et leurs bons conseils, les liens sentimentaux obsolètes que l’on craint de briser, les mauvaises habitudes de vie que l’on sait devoir abandonner sans y arriver vraiment, sont autant d’obstacles qui nous empêchent de nous connecter à nos ressources intérieures.

S’écouter pour aller de l’avant

Dans toutes ces circonstances où la vie nous confronte au changement, voulu ou non, Walnut apporte protection et constance. Tel un mousqueton qui nous relierait à notre ligne de vie quand notre embarcation traverse des turbulences, ce remède permet de renouer le contact avec notre voix intérieure et de ne prendre, des influences extérieures, que ce qui est bon pour nous. Aller vers le changement avec sérénité, voilà le cadeau que nous a offert le Dr Bach avec Walnut !

Ils produisent un bois franc à faible densité ou de type feuillu mou, agréablement veiné et coloré. de couleur rouge qui attire les fourmis.

Très réputé en ameublement et placage, il est également recherché en sculpture pour le contraste entre son aubier gris clair et son cœur brun foncé.

Les racines du noyer sont utilisées sous le nom de ronce de noyer.

Dans les noix, ce sont principalement les amandes, appelées cerneaux, qui sont consommées fraîches ou en tant que fruit sec. Elles sont aussi triturées pour obtenir une huile alimentaire, l’huile de noix.

Les noix entrent également dans la confection du vin de noix (fait avec de l’alcool). Elles sont alors ramassées très jeunes (avant le 21 juin), quand il est encore aisé de percer la chair1.
Maria Treben, qui en donne la recette médicinale, recommande cette eau-de-vie de noix pour purifier estomac, foie et sang ; et combattre gastrathénie et putréfaction intestinale

Le brou

La chair qui entoure le noyau est utilisée en décoction pour obtenir une teinture en menuiserie (c’est lui-même qui teinte les doigts du ramasseur de noix).

Description de cette image, également commentée ci-aprèsLe noyer commun peut pousser jusqu’à 1 000 m d’altitude en zone tempérée, mais il lui faut un emplacement à l’abri des vents forts. Il tolère les sols légèrement acides à calcaires alors que le noyer noir nécessite des terrains frais et légèrement acides. Le noyer est un arbre facile d’entretien mais il a besoin d’un sol riche. Il faut surtout veiller à ce qu’il ait assez d’eau au mois de juin car s’il en manque, les noix seront petites. C’est aussi le moment où se prépare l’induction florale (les futures fleurs de l’année suivante). Une sécheresse à ce moment précis compromet donc aussi la récolte de l’année suivante.

Le noyer n’apprécie pas la taille. On se contentera donc de tailler les bois morts à la fin de l’automne si on veut éviter les écoulements de sève.

Les feuilles de noyer produisent du juglon qui après lessivage par les pluies, par un phénomène d’allélopathie, empêche les autres plantes de pousser autour du noyer. Toutes les plantes ne sont pas affectées négativement par la juglone. Myosotis,Pachysandra terminalis, Barbe de bouc (Aruncus sylvester), alchémille, hosta, heuchère, bugle rampante (Ajuga reptans) et la majorité des bulbes peuvent constituer un joli décor au pied de cet arbre.

Une étude américaine2 indique que les vergers de noyers où sont aussi plantés des Elaeagnus umbellata ou des aulnes glutineux (Alnus glutinosa) ont une production de noix augmentée de 20 %. Cela est dû à l’azote apporté dans le sol par ces espèces.

Le gauguier est le nom en moyen-français du noyer au xiiie siècle. Cette appellation vernaculaire provient de la gauge ou grosse noix. L’étymon latin est ici gallica, la noix.

L’alliance de la vigne et du noyer est une constante culturelle en Alsace, depuis la civilisation gallo-romaine implantant la vigne. L’arboriculture traditionnelle pouvait associer au noyer le châtaignier calcifuge, mais aussi et surtout les autres arbres fruitiers thermophiles : la pêche de vigne, le néflier, le cormier (sorbier domestique), l’amandier. C’est l’association du vin et de la noix qui a fondé la fête du vin.

Une croyance alsacienne maintient qu’une femme qui veut garder son mari se doit de garder en son soulier senestre feuille de gauguier cueillie la nuit de la Saint-Jean. Les noms alsaciens du noyer sont Nussbaum ou Wallnuss.

Le noyer magique de la Saint-Jean aurait, en plusieurs provinces françaises, la particularité d’émettre ses feuilles et quasiment ses fruits tous d’un coup le jour de la Saint-Jean (le 24 juin), d’où son nom.

source : Encyclopédique

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Des générations de passeurs de plantes

Posté par francesca7 le 23 septembre 2015

 

Leonora-Carrington

Leonora-Carrington

 

Imprégné des parfums qu’exhale sa boutique, dans un cercueil aromatique, Toussaint Blaize gît en ce lieu » : cette épitaphe est dédiée à l’un des personnages phares de la cité phocéenne, le « père Blaize ». Cet homme charismatique, né dans les années 1760, parcourt les villages de la vallée des Écrins à dos de mulet et soigne les indigents avec ses herbes, avant d’arriver à Marseille où il ouvre une échoppe en 1815. L’immeuble, doté d’un grenier pour y faire sécher les plantes, est situé à deux pas du Vieux-Port. Toussaint peut ainsi se procurer, en plus de ses plantes provençales et alpines, des végétaux exotiques.

Au XIXe siècle, on privilégie les laxatifs tels la rhubarbe, la bourdaine, la cascara ou l’aloès, vendus pour purger les malades. Toussaint crée également des préparations, comme le concentré végétal, et de nombreuses tisanes toujours commercialisées aujourd’hui. La plus connue, la tisane de longue vie, a fait le tour du monde. Le secret de la longévité selon Toussaint Blaize ? Drainer le foie. Premier consommateur de son breuvage, ayant adopté une hygiène de vie irréprochable, il décède à plus de 90 ans, âge très respectable en 1855.
 

Des pharmaciens à la Pagnol

Formé par Toussaint, Marc-François, son unique fils, a aussi fait des études d’herboriste à Montpellier dans les années 1840. Son diplôme permet de vendre des plantes séchées par opposition à l’apothicaire qui peut manipuler les toxiques. Mais il meurt la même année que son père, et c’est sa veuve, également diplômée, qui tiendra l’herboristerie jusqu’en 1877, jusqu’à ce que l’unique descendante de la famille, Pauline, épouse Joseph Bonnabel, un herboriste venu des Hautes-Alpes. Sur leurs trois enfants, deux ont la fibre médicale : Jules fait médecine et Paul est diplômé de pharmacie en 1907. Ce dernier reprend les rênes de la boutique qu’il transforme en pharmacie-herboristerie en 1934.

Tout le bâtiment est désormais consacré au stockage des plantes. Durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Bonnabel met au point un mélange à fumer à base de barbe de maïs, feuille de tussilage, aspérule odorante, feuille de noyer et fève tonka, qui connaît un grand succès. Ce très bel homme mène grand train : il possède une écurie de course mais laisse quelques dettes à son fils Maxence. Également pharmacien, celui-ci reprend la boutique en 1950. Tel le héros d’un film de Pagnol, il trône derrière le comptoir en homme bienveillant et généreux. Maxence et son personnel peuvent passer des heures à préparer un sirop ou à faire les premiers cachets de plantes.

C’est aussi le début de l’homéopathie, sous le regard attentif de Martine, une de ses filles qui l’assiste à partir de 1970. Initiée à la botanique par son père, elle choisit les études de pharmacie et médecine. En 1979, elle agrandit sa boutique, y ajoutant une pharmacie qui vend des gélules végétales préparées sur place, mais aussi des médicaments allopathiques. Les plantes sèches occupent aujourd’hui la moitié de l’activité et sont pesées au détail, sur quatre grandes balances qui ont remplacé les trébuchets. Fini les ramasseurs locaux, fini les dépôts d’herboristes en gros dans Marseille, tout passe par les laboratoires.
 

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Témoignages du monde entier

La « mère Blaize », comme elle se baptise, a également développé la fabrication d’huiles essentielles et de nouvelles préparations (crèmes, tisanes…), continuant à transmettre le savoir familial, notamment à travers deux livres et un site web de vente. Avec trois pharmaciens, deux préparateurs et plusieurs vendeuses, la boutique, avec ses boiseries d’époque et ses tiroirs à herbes, reste un temple de la phytothérapie (80 % de son activité). « J’ai conservé des milliers de lettres en provenance du monde entier, témoignant des bienfaits apportés par les plantes, et j’aime à croire qu’on ne s’appelle pas Blaise (avec un s à l’origine) pour rien : saint Blaise était le patron des guérisseurs », commente-t-elle. Y aura-t-il un repreneur familial pour perpétuer la tradition ? Malheureusement non, mais Martine, maître de stage à la faculté de Pharmacie, mise sur l’émergence de nouvelles vocations. Persuadée que l’herboristerie du père Blaize a encore de beaux jours devant elle. 

 

source : Encyclopédique

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