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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Dimanche 23 août 2015

Au temps de La veille du Chat noir

Posté par francesca7 le 23 août 2015

 

chat.chauve-sourisNous pouvons considérer la moitié du XIXe siècle comme la base de départ de l’histoire de la chanson moderne. Il est nécessaire de mentionner encore la fondation de la Société des auteurs, compositeurs, et éditeurs de musique (SACEM) par quelques chansonniers en 1851. C’était un fait important pour la future évolution de la chanson française surtout dans le domaine de l’organisation du divertissement populaire. Dès l’existence de la société SACEM, dans le domaine de la chanson, il était possible de travailler professionnellement : le personnage du chanteur a été reconnu et les droits d’auteurs ont été protégés.

A l’époque du IIe Empire, l’art était considéré comme un fait sérieux. Le divertissement est devenu un vertu qui correspondait avec les intérêts de l’état. Le lieu où les chansonniers pouvaient montrer leurs spectacles musicales, c’étaient surtout les cafés-concert, surnommés les caf’ conc’, dont l’origine nous pouvons chercher dans les cafés-théâtre. Il était possible de remarquer les établissements similaires avec les cafés-concert déjà avant la révolution, mais l’Empire « puritain » les avait interdit. Sous la Monarchie de Juillet 79, les cafés chantants ont été créés. Le succès des cafés-concert a suscité des réactions négatives chez les propriétaires des théâtres. A part des cafésconcert, la deuxième moitié du XIXe siècle est connue aussi par les music-halles.

En 1878, le rêve des artistes divers était de créer un nouveau cabaret pour réanimer la tradition des Caveaux et des goguettes. En même année, à l’initiative d’Emil Goudeau, le nouveau cabaret est né. Il portait le nom des Hydropates. C’est Emile Goudeau qui est devenu le président de la société. Le nom est dérivé de la valse nommée Hydropaten Valsh qui a été jouée à l’époque au Café Bésselièvre. L’étymologie80 de ce mot a été par hasard identique avec le nom du président des Hydropates, Emile Goudeau, décomposé en deux syllabes : « goutte d’eau ».

81 Il pourrait aussi sembler qu’il s’agit d’un jeu de mot et d’un certain sens de l’humour que ces jeunes gens ont montré.

82 Le groupe des Hydropates a agrandi successivement et elle devenait de plus en plus connue. Parmi les membres, il était possible de trouver non seulement les artistes dramatiques, les littéraires, les musiciens et chanteurs, mais aussi en grande partie des étudiants. Les membres futurs des Hydropates ont dû aussi montrer une sorte du talent : musicale, littéraire ou récitatoire.

83 En cette période, nous parlons déjà de la veille du cabaret Chat noir. Il est possible de constater qu’avec la création de toutes ces sociétés dont nous avons parlées dans ce paragraphe, une nouvelle tradition est née.

C’est le milieu du Montmartre qui est lié étroitement avec l’évolution de l’art du XXe siècle et aussi avec l’évolution des cabarets. De l’autre côté, il est vrai que les conditions pour cette évolution ont été créées plus tôt. Ce lieu joue le rôle important dans l’histoire de la chanson française. Enfin, après l’ère des Hydropates, c’est le cabaret du Chat noir qui a été créé à la fin du XIXe siècle (en 1885).

affiche-chat-noir-copie-682x102486 Les poètes chansonniers du Chat noir ont donné l’impulsion à une nouvelle sorte de l’art qui est né auparavant dans les Caveaux et dans les goguettes.

87 Il est possible de dire que les débuts de la gloire du Montmartre datent des années quatre-vingts du XIXe siècle, de l’époque où le cabaret du Chat noir a trouvé un grand essor. Le Chat noir et les cabarets à la fin du XIXe siècle en général ont été fondés comme l’expression du dégoût des cafésconcerts et des music-halls trop commercialisés, surtout à l’époque du IIe Empire. Les poètes, les étudiants et les bohèmes parisiens ont cherché sur Montmartre une sorte de l’abri. Ils ont commencé à organiser les soirées non officielles avec les chansons, les récitations et les sketch parodiques. Un jeune homme de trente ans, Rodolphe Salis, provenant de Picardie, s’est décidé à cesser de vendre les images des saints. Or, il a voulu réaliser son idée de créer une entreprise qui servirait comme un lieu de distraction non seulement pour les étudiants, mais aussi pour la « bourgeoisie » élégante.

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A l’EPOQUE DES ARMURIERS

Posté par francesca7 le 23 août 2015

 

k3ahc8 fabrication des armes occupa naturellement au Moyen Age un grand nombre d’ouvriers ; il arriva même parfois, tant les guerres étaient fréquentes, que la fabrication des armes fût insuffisante. En 1412, pendant les terribles guerres civiles qui ensanglantèrent alors la France, les commandes d’armes étaient si nombreuses qu’à Paris les armuriers n’y pouvaient suffire. Le roi dut laisser chacun libre de s’improviser fabricant d’armes, ce qu’on exprimait en disant que le métier était devenu libre, parce que, lisait-on dans l’ordonnance royale, les ouvriers de Paris « ne pourraient pas suffire à la centième partie des armures qu’il convient ».

Cette profession était aussi parmi les métiers une des plus considérées. Ceux qui en exerçaient une des branches, et nous allons voir qu’elles étaient nombreuses, revendiquaient entre autres privilèges celui de ne pas fournir de soldats au guet de Paris : ainsi, les arctiers, ou fabricants d’arcs, étaient affranchis de cet ennui, parce que, lit-on dans leurs statuts, leur métier « est pour servir chevaliers et écuyers et sergents et est pour garnir châteaux ».

Cette fréquentation de la noblesse détermina dans les statuts de ces corporations des articles qui sont particuliers à ces métiers. Ainsi, l’on voit, prescrit aux fourbisseurs, c’est-à-dire à ceux qui fabriquaient les épées, de tenir proprement habillés leurs ouvriers, « pour nobles gens, comtes, barons, chevaliers, et autres bonnes gens qui aucunes fois descendent en leurs ouvroirs » (ateliers).

Pour la fabrication des armes de guerre, il y eut au Moyen Age à peu près autant de métiers qu’il y avait de pièces dans l’habillement militaire. Lorsque le costume de guerre était, du XIe au Xlle siècle, le haubert, sorte de tissu de mailles de fer qui recouvrait le chevalier des pieds à la tête, il y avait une catégorie spéciale d’ouvriers pour fabriquer cet équipement ; c’étaient les haubergiers. Les plus habiles étaient groupés dans une petite ville du département de l’Oise, Chambly, qui pour ce motif a été longtemps appelée Chambly-le-Haubergier.

Les heaumiers fabriquaient le heaume ou casque ; lesécassiers, préparaient le bouclier en forme d’écusson ou écu ; les brigandiniers faisaient une cuirasse légère, la brigandine, ainsi appelée parce qu’elle était portée par les fantassins, qu’on appelait alors brigands, sans que ce mot eût encore le sens défavorable qu’il a pris depuis.

On distinguait encore les trumelliers qui forgaient les trumelières ou grèves ; c’était le nom qu’on donnait à la partie de l’armure qui couvrait les jambes.

Tous ces métiers finirent par se fondre, vers le XVe siècle, en une seule corporation qui prit le nom d’armuriers. A Paris, ils étaient presque tous groupés dans une rue qui s’appelait la rue de la Heaumerie, ainsi nommée d’une maison où pendait pour enseigne un heaume. Cette rue, qui se trouvait non loin de l’Hôtel de Ville, n’a disparu qu’en 1853. Au XVIe siècle, ces armuriers étaient devenus prodigieusement habiles ; ils faisaient des armures si bien combinées, où il y avait si peu d’endroits par où pût se glisser la pointe d’une flèche ou la lame d’une épée, que, si l’on en croit l’historien Tavannes, dans un engagement où deux cents chevaliers étaient aux prises, au bout de deux heures, il n’y en avait encore que quatre d’entre eux restés sur le carreau. Comment s’étonner de cette quasi invulnérabilité quand on voit François Ier, au matin de la bataille de Pavie, revêtir une armure ou, comme on disait en ce temps, un harnais si merveilleusement fait qu’on n’eût su y introduire une aiguille ou une épingle.

Mais ce furent les derniers beaux jours des armuriers, car l’emploi des armes à feu fit bientôt disparaître les armures. Du vieux costume militaire du Moyen Age, il ne subsista que la cuirasse, et, au milieu du XVIIIe siècle, la corporation des armuriers s’éteignait. Aujourd’hui on donne ce nom aux commerçants qui vendent et réparent les fusils de chasse, les carabines de jardin et les revolvers.

Tout ce qui précède ne concerne que les armes défensives. La fabrication des armes blanches était le monopole des fourbisseurs. En 1627, le roi de France leur reconnaissait encore le privilège de « fourbir, garnir et monter épées, dagues, braquemarts, miséricordes, lances, piques, hallebardes, pertuisanes, javelines, vouges, épieux, haches, masses ».

Cette énumération contenait d’ailleurs le nom d’un grand nombre d’armes dont on ne se servait plus à cette date. On ne voit plus en effet figurer dans l’armement des soldats de la guerre de Trente Ans ni le braquemart, qui était une épée courte et large, ni la miséricorde, sorte de poignard, ni la javeline, ni la vouge, sorte de hallebarde au fer très allongé, ni l’épieu, dont on ne se servait guère qu’à la chasse, ni la hache, ni la masse. Les manches de toutes ces armes étaient taillés par les menuisiers, et les fourreaux des épées et des poignards étaient préparés par lesfourreliers, qui n’employaient que le cuir bouilli.

A l’EPOQUE DES ARMURIERS dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Munitions_Production_on_the_Home_Front%2C_1914-1918_Q30035Enfin restent les armes de trait. Parmi les fabricants de ces armes, on eut d’abord les arctiers, qui faisaient les arcs ; il y en avait de plusieurs sortes : les arcs français, faits de bois d’érable, de viorne, ou d’if ; les arcs anglais, plus longs que les nôtres, et les arcs turquois, constitués par deux cornes soudées l’une à l’autre et dont les pointes étaient réunies par un ressort d’acier. Toutes ces armes lançaient à une centaine de mètres au plus des flèches de 50 centimètres de long, empennées de plumes de poule, et munies d’une forte pointe métallique. Puis vinrent les arbalétriers, qui fabriquaient une arme déjà plus redoutable, car elle envoyait à la distance de deux cents pas des gros traits dits bougeons ou bougons, préparés par les bougeniers ou bougonniers. Au XIVe siècle, les meilleures de ces armes étaient, au dire de l’historienne de Charles V, Christine de Pisan, fabriquées à Gênes.

Mais, au XVIe siècle, arc et arbalète disparurent devant les armes à feu, devant l’arquebuse, qui fut, à la fin du XVIe siècle, remplacée par le mousquet et au XVIIe par le fusil. Lesarquebusiers s’érigèrent en corporation en 1575 et, à partir de ce moment, ils eurent le monopole de la fabrication des armes à feu. Ces arquebusiers furent souvent de véritables artistes, et ils firent pour nos souverains des armes qui sont à la fois des armes excellentes et des chefs-d’oeuvre de ciselure et de damasquinure. Une occasion de se distinguer dans leur art était fournie à ces industriels par la coutume où était la ville de Paris d’offrir au Dauphin ses premières armes. En 1785, le jeune Dauphin reçut en présent un fusil et deux pistolets garnis en or qui avaient été fabriqués par l’arquebusier du roi, Lepage, dont la boutique était installée rue Richelieu.

Aujourd’hui, où le port des armes de guerre est prohibé, les armes à feu et les armes blanches destinées à l’armée sont fabriquées dans des manufactures qui appartiennent à l’État et sont dirigées par ses officiers d’artillerie. Dès le courant du XVIIIe siècle, l’État avait commencé à surveiller la fabrication des armes de guerre.

Ce fut la ville de Saint-Etienne qu’on choisit pour y concentrer cette industrie, parce que, depuis le XVe siècle, on y trouvait des artisans qui s’étaient fait connaître par leur habileté dans cet art. Louvois, au XVIIe siècle, y avait en outre développé la fabrication des mousquets. En 1784 fut organisée dans cette ville la première manufacture d’armes ; elle est restée la plus importante ; dans ses immenses ateliers, des machines-outils y fabriquent chaque jour, en grand nombre, de préférence des 220px-371Zeughaus_Innsbruck dans ARTISANAT FRANCAISfusils. L’État a deux autres grandes manufactures : l’une, installée à Châtelleraut en 1869, fait les sabres et les épées, les fusils avec le sabre-baïonnette et les cuirasses, l’autre est celle de Tulle ; dans cette ville, il y eut dès 1696 une usine à canons de fusil dont les produits étaient vendus aux colonies par l’intermédiaire des armateurs de Bordeaux. Cette usine fut érigée en manufacture royale en 1778, avant de fabriquer les fusils avec leurs baïonnettes.

De bonne heure l’État prit l’habitude de conserver dans des établissements spéciaux le matériel de guerre. On appelle ces dépôts arsenaux ; on y fait aussi les réparations. Les premiers de ces arsenaux en France remontent à François Ier ; celui de Paris était le plus important ; les bâtiments qu’il occupait sont aujourd’hui devenus une des grandes bibliothèques de la capitale. Il y a actuellement dix arsenaux en France pour l’armée de terre ; ils sont installés à Douai, a Fère, Auxonne, Grenoble, Toulouse, Rennes, Bourges, Toulon, Vincennes et Versailles.

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