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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La pilule, des chansons et des films

Posté par francesca7 le 20 août 2015

 

7-POSTERSBien des choses ont changé dans les années 60-70. On pense évidemment au projet du chanteur Antoine dans ses Élucubrations, en 1968 : mettre la pilule en vente dans les Monoprix. La pilule contraceptive se banalise à partir de la fin des années 60, conduisant à une liberté sexuelle jamais connue encore.

La pilule a été découverte en 1956 aux États-Unis. La chanson, quant à elle, pense et souffre en ces temps où on écrit encore les textes autant que les mélodies : Brel, en 1959, interprète Ne me quitte pas, Gainsbourg, en 1963, La Javanaise, et Léo Ferré offre au public, en 1970, ce titre magnifique : Avec le temps.

 Changement de cap avec les yéyés : leurs chansons musclées ou tendres exploitent davantage les rythmes – twist ou slow – empruntés aux Étasuniens que l’écriture ciselée de leurs aînés… Johnny Halliday fait un malheur avec Retiens la nuit ou Le Pénitencier, Sylvie Vartan est La plus belle pour aller danser, Françoise Hardy chante Tous les garçons et les filles de mon âge, Jacques Dutronc Et moi, et moi, et moi…, et le sautillant Claude François Belles, belles, belles.

Des films marquent cette époque : Jules et Jim de François Truffaut en 1962, La Grande Vadrouille de Gérard Oury en 1966, Ma Nuit chez Maud d’Éric Rohmer en 1969, avec Jean-Louis Trintignant, Les Choses de la vie, de Claude Sautet, en 1970, avec Michel Piccoli. La télévision, les réfrigérateurs, les congélateurs colonisent en masse les foyers modestes qui se reconnaissent dans un petit personnage sympathique et futé, né sous les plumes et pinceau de René Goscinny et Albert Uderzo en 1959 : Astérix le Gaulois.

Ainsi, qu’il s’agisse du cinéma ou de sa variante télé­vi­sée, ou encore  plus géné­ra­le­ment de leurs pen­dants média­tiques, la per­cep­tion de l’ « actua­lité » est-elle deve­nue pour nous autres – logés à la même enseigne de la repré­sen­ta­tion fac­tice, secon­daire, arran­gée, mani­pu­lée – un même pro­duit vir­tuel, com­mer­cial et, in fine, poli­tique.

7-POSTERSOù l’on com­pren­dra pour­quoi et com­ment le « champ de la (pseudo) com­mu­ni­ca­tion » est ainsi devenu l’enjeu pre­mier de nos socié­tés « modernes ». Et pour­quoi et com­ment ledit champ est aussi devenu le prin­ci­pal champ de bataille où s’affrontent les agents domi­nants du capi­ta­lisme mon­dial, c’est-à-dire de l’économie financiarisée.

Non seule­ment cette pré­do­mi­nance du spec­tacle – je me réfère, bien sûr, à ce sujet, à la cri­tique de la société mar­chande éla­bo­rée dans les années 60 par Guy Debord et les situa­tion­nistes revi­si­tant le concept mar­xiste d’aliénation – porte en elle-même son expres­sion poli­tique, mais celle-ci, en retour, se trouve por­tée à la réali­men­ter sans cesse en la ren­for­çant. D’ou cette même mise en abyme, cette infer­nale spi­rale dont on peine à ima­gi­ner aujourd’hui quel coup d’arrêt pour­rait l’anéantir. Faut-il s’y rési­gner dans ce même réa­lisme – pes­si­miste, for­cé­ment – qui peut désor­mais faire dou­ter de l’avenir de la pla­nète et de l’humanité ? Car, au fond, peut-être s’agit-il de cette force de dégra­da­tion entro­pique revê­tant le clin­quant cos­tume du Progrès ?

Il n’est que de le consta­ter : ni l’économie mon­diale dans son chaos, ni la doxa idéo­lo­gique bor­nant tout son hori­zon à la sacro-sainte et sui­ci­daire crois­sance, ne sont dis­po­sées à contrer cette fuite en avant désespérée.

Auquel cas, on ne sau­rait s’étonner de voir le cinéma som­brer dans la même tem­pête tout en orches­trant la super-production du nau­frage annoncé. Le Tita­nic – avant de deve­nir le plus gros suc­cès du cinéma-commerce – était un luxueux palace flot­tant, une sorte de Majes­tic can­nois où une classe domi­nante, sur les ponts supé­rieurs, para­dait en fracs et nœuds pap’. Le peuple du des­sous – d’«en-bas » comme disait l’autre – ne voyait rien à redire à cet état de fait dar­wi­nien. Tout comme à Cannes, le bon populo des gogos, agglu­tiné contre  des bar­rières d’éloignement, vient accla­mer ses vedettes dont il ali­mente les for­tunes éhon­tées. Une photo, un grif­fon­nage à la va-vite, et les voilà payés d’une pauvre illu­sion. Celle-là même qu’ils (et nous avec !) vont cher­cher en échange d’un ticket de cinéma. Si tant est que nous ayons besoin d’illusion. Comme si la vie serait trop insup­por­table sans Elle. (Ecrit par Gérard Ponthieu  )

 

 

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