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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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La chanson de Craonne

Posté par francesca7 le 15 août 2015

220px-Vaillant-Couturier-Manifestation_Marty-1922L’inutile boucherie de Nivelle met au plus bas le moral des soldats. Née à Verdun, cette chanson est adaptée pour la bataille du Chemin des Dames, pour Craonne, en particulier, où les combats ont été les plus meurtriers :

« Adieu la vie, adieu l’amour / Adieu toutes les femmes. C’est bien fini, c’est pour toujours / De cette guerre infâme.

C’est à Craonne, sur le plateau / Qu’on doit laisser sa peau / Car nous sommes tous condamnés /Nous sommes les sacrifiés. /C’est malheureux d’voir sur les grands boul’vards / Tous ces gros qui font leur foire / Au lieu de s’cacher, tous ces embusqués / F’raient mieux d’monter aux tranchées / Pour défendr’leurs biens, car nous n’avons rien / Nous autr’s, les pauvr’s purotins. / Tous les camarades sont enterrés là / Pour défendr’les biens de ces messieurs-là / Ceux qu’ont l’pognon, ceux-là r’viendront / Car c’est pour eux qu’on crève / Mais c’est fini, car les trouffions / Vont tous se mettre en grève / Ce s’ra votre tour, messieurs les gros, / De monter sur l’plateau, / Car si vous voulez la guerre, / Payez-la de votre peau ! »

Les mutineries de 1917 vont bientôt suivre.

La Chanson de Craonne est connue pour avoir été entonnée par les soldats qui se sont mutinés (dans une cinquantaine de régiments de l’armée française) après l’offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames. Au cours des combats, les soldats français, partant de la vallée de l’Aisne, devaient « monter sur le plateau » tenu par l’armée allemande. La « grève des attaques » commence le 2 mai. La répression touche quelque 30 000 mutins ou manifestants, d’où 3 427 condamnations, dont 554 à mort et 57 exécutions.

Le général Nivelle est limogé le 15 mai. Le général Pétain, nommé le 17 mai 1917 au poste de général en chef des armées françaises parvient à rétablir la discipline au sein des régiments touchés par les mutineries, en alliant condamnations exemplaires et mesures d’amélioration des conditions de vie des soldats.

L’origine de la chanson

Cette chanson anonyme a sûrement plusieurs auteurs. Elle est apprise par cœur et se diffuse oralement de manière clandestine. Selon une légende qu’aucune source n’atteste, le commandement militaire aurait promis un million de francs or et la démobilisation à quiconque dénoncerait l’auteur. La chanson a continuellement évolué au cours de la guerre en fonction des lieux principaux de combat. Elle apparaît sous le nom de La Chanson de Lorette, avec pour sous-titre « complainte de la passivité triste des combattants » évoquant la bataille de Notre-Dame de Lorette à Ablain-Saint-Nazaire, entre septembre 1914 et septembre 1915. Ensuite, la chanson est transformée pour évoquer le plateau de Champagne au cours de l’automne 1915. En 1916, elle devient une chanson sur Verdun, le refrain devient :

Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu à toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Verdun, au fort de Vaux
Qu’on a risqué sa peau
 [...]

La première version publiée est parue sous le titre « Une chanson de soldat » dans la Gazette des Ardennes du 24 juin 1917. Sous sa forme actuelle — c’est-à-dire mentionnant Craonne — la première version connue est antérieure à l’offensive du 16 avril 1917 : retrouvée dans le carnet du soldat François Court, elle y est suivie de la mention « chanson crée le 10 avril 1917 sur le plateau de Craonne ». Cette version fait la transition avec celles de la Chanson de Lorette puisqu’elle comporte comme elles un couplet supplémentaire absent du texte classique de la Craonne.

 La chanson de Craonne dans CHANSON FRANCAISE 220px-Craonne

  • La Chanson de Craonne est mentionnée dans deux albums de Jacques Tardi : Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, tome 8 : Le mystère des profondeurs (Casterman, 1998, p. 4), et, Putain de guerre ! tome 2 (Casterman, 2009, p. 9).

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