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  • > Archives pour le Samedi 15 août 2015

À Tourves, on a le goût du bouchon

Posté par francesca7 le 15 août 2015

 

Chaque année, quelques milliers de nostalgiques se réunissent mi-août pour reconstituer le grand chassé-croisé des touristes dans un embouteillage festif.

Image DR

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Rappelez-vous les années 1960, la nationale 7, seule voie rapide endossant la transhumance vers la Côte d’Azur. Quelques sections seulement étaient passées à 2 x 2 voies, jouant sur la circulation les effets d’accordéon lorsque le tuyau s’étranglait. Le chassé-croisé des juillettistes et des aoûtiens se faisait à ce prix-là et donnait lieu à des bouchons mémorables dans les villages, sortis de leur torpeur pour assister à une joyeuse pagaille, celle des visages pâles croisant les bronzés déjà déprimés par le retour. Certains n’hésitaient pas à rouler de nuit, car les voitures « chauffaient ». Les garagistes se frottaient les mains : ils faisaient leur année en deux mois.

Eh bien croyez-le ou non, le 15 août prochain, le village varois de Tourves, entre Saint-Maximin et Brignoles, va retrouver son bouchon historique des années 1960, le vrai, avec voitures d’époque et figurants parfaitement raccords. Les plus récentes datant de 1968, année où la déviation du village a été mise en place. Il fallait quand même oser avoir cette idée pour le moins incongrue. Et cette idée folle a germé dans l’esprit de Thierry Dubois, dessinateur, auteur de BD, amoureux de voitures anciennes et passionné par les routes et en particulier par la N7.

De Lapalisse à Tourves

« Pour moi, la nationale 7 est aussi importante pour notre histoire qu’une route gallo-romaine. Je l’ai photographiée dans tous les sens, j’ai rencontré les riverains, recueilli des témoignages d’anciens chauffeurs, gendarmes, garagistes, répertorié les anciennes stations-service art déco – il en reste six. La N7, c’est le symbole des Trente Glorieuses. Les villages sont nés sur cet axe, ils ont souffert et se sont développés, les rois de France l’ont emprunté. La N7, avec la N6 également, est devenue un mythe. »

téléchargementAlors, quand on lui demande « et l’idée de recréer un bouchon ? », il sourit. « Elle est venue en 2006 à Lapalisse, dans l’Allier, lors de l’ouverture de la déviation de la N7. La mairie voulait commémorer l’événement. Alors, on a organisé le dernier bouchon de la ville avec des voitures anciennes. Deux cent cinquante propriétaires ont répondu présents. Mais attention, il ne s’agissait pas d’un défilé de voitures anciennes, mais de recréer toute une époque. Devant la demande, on a recommencé en 2008 : succès avec 350 voitures. L’année dernière, 800 passionnés sont venus de toute la France. La mayonnaise a pris pour le plus grand bonheur des habitants et des commerçants. »

Alors, quand Thierry Dubois vient voir Paul Castellan, le maire de Tourves, pour lui proposer de reconstituer le bouchon qui avait marqué tous les esprits jadis et rendu son village célèbre, il n’a pas hésité. « Rendez-vous compte, confie-t-il, les jours de grands départs, 20 000 voitures par jour se croisaient dans la rue principale du village. Le record fut le 2 août 1965 avec 28 000 véhicules. Au centre, la largeur de la voie ne faisait pas plus de 4 mètres. Deux caravanes ne pouvaient pas se croiser. Vous imaginez le spectacle. Ça alimentait les conversations. Quant à l’animation, le sport, c’était de contempler les Parisiens dans les embouteillages. Le garde champêtre ne savait pas où donner du képi pour régler la circulation. Il avait fallu détacher des gendarmes pendant les deux mois d’été. Tous les anciens s’en souviennent. Alors, pensez, reconstituer cette époque, on a dit oui tout de suite. »

Ça sent le bouchon

Bouchon-Tourves-2015« La première reconstitution du bouchon de Tourves s’est déroulée en 2011. Les habitants ont adhéré sans problème, tout le monde a joué le jeu jusqu’à mimer des disputes. Pour la deuxième édition, on a reproduit les anciennes plaques émaillées Michelin et, aux entrées du village, on va placer les anciennes bornes kilométriques blanches à chapeau rouge. Elles indiqueront également les lieux touristiques à visiter. » Le succès est au rendez-vous, attirant la grande foule autour des 137 véhicules d’époque attendus pour l’édition 2015. pour un joyeux embouteillage, car « celui-là est librement consenti et même provoqué », dit Christian Cadars, qui organise désormais l’événement. Thierry Dubois, l’inspirateur, viendra avec deux camions « et quelques surprises dans sa besace ».

Alors, le 15 août, ça va être chaud à Tourves. Cette année, on n’attend pas moins de 140 véhicules de 1935 à 1968, capables de reconstituer une véritable carte postale des années 1960 et des grands départs sur la N7. La police municipale a sensibilisé la population : pas de voitures modernes garées dans les rues, ce serait une faute de goût. Et si les spectateurs peuvent s’habiller en vêtements d’époque, c’est encore mieux.

Le départ du « convoi » aura lieu dans un endroit qui sent le bouchon, à la cave viticole – il y a pire comme endroit -, et l’aller et le retour à travers le village se feront sur deux heures. Ensuite, à midi, aïoli géant organisé sur le cours de la République. Pour les possesseurs d’Eriba et autre Tesserault, un rétro camping est même prévu. En fait, Thierry Dubois souhaitait créer un esprit nationale 7 : « Nous voulons faire la fête en retrouvant toute une époque. On a un présent pas très drôle, un futur incertain. Alors, on retient le bon côté du passé. » Ses successeurs poursuivent l’aventure qui a déjà inspiré d’autres événements sentant le bouchon sur le parcours de la N7.

Pour en savoir plus:- L’association Routes nationales 6, 7, 86 historiques regroupe les communes riveraines. Son but : promouvoir le tourisme et le patrimoine existant autour de ces routes. Contact : Mairie de Tain-l’Hermitage, 2, rue Frankin-Roosevelt, 26600 Tain-l’Hermitage. Pour rejoindre le site nationale 7 : - http://routenationale7.blogspot.fr/- routenationale7@orange.fr – À lire, indispensable : C’était la Nationale 7, de Thierry Dubois, édition Paquet, 208 pages, 30 euros. Des centaines de témoignages, 650 photos d’époque, 65 dessins originaux. La bible de la N7 par le spécialiste incontesté.

ANDRÉ DEGON Publié le 14/08/2015 à 06:45 | Le Point.fr

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Publié dans HISTOIRE DES REGIONS, HUMEUR DES ANCETRES, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

La chanson de Craonne

Posté par francesca7 le 15 août 2015

220px-Vaillant-Couturier-Manifestation_Marty-1922L’inutile boucherie de Nivelle met au plus bas le moral des soldats. Née à Verdun, cette chanson est adaptée pour la bataille du Chemin des Dames, pour Craonne, en particulier, où les combats ont été les plus meurtriers :

« Adieu la vie, adieu l’amour / Adieu toutes les femmes. C’est bien fini, c’est pour toujours / De cette guerre infâme.

C’est à Craonne, sur le plateau / Qu’on doit laisser sa peau / Car nous sommes tous condamnés /Nous sommes les sacrifiés. /C’est malheureux d’voir sur les grands boul’vards / Tous ces gros qui font leur foire / Au lieu de s’cacher, tous ces embusqués / F’raient mieux d’monter aux tranchées / Pour défendr’leurs biens, car nous n’avons rien / Nous autr’s, les pauvr’s purotins. / Tous les camarades sont enterrés là / Pour défendr’les biens de ces messieurs-là / Ceux qu’ont l’pognon, ceux-là r’viendront / Car c’est pour eux qu’on crève / Mais c’est fini, car les trouffions / Vont tous se mettre en grève / Ce s’ra votre tour, messieurs les gros, / De monter sur l’plateau, / Car si vous voulez la guerre, / Payez-la de votre peau ! »

Les mutineries de 1917 vont bientôt suivre.

La Chanson de Craonne est connue pour avoir été entonnée par les soldats qui se sont mutinés (dans une cinquantaine de régiments de l’armée française) après l’offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général Nivelle au Chemin des Dames. Au cours des combats, les soldats français, partant de la vallée de l’Aisne, devaient « monter sur le plateau » tenu par l’armée allemande. La « grève des attaques » commence le 2 mai. La répression touche quelque 30 000 mutins ou manifestants, d’où 3 427 condamnations, dont 554 à mort et 57 exécutions.

Le général Nivelle est limogé le 15 mai. Le général Pétain, nommé le 17 mai 1917 au poste de général en chef des armées françaises parvient à rétablir la discipline au sein des régiments touchés par les mutineries, en alliant condamnations exemplaires et mesures d’amélioration des conditions de vie des soldats.

L’origine de la chanson

Cette chanson anonyme a sûrement plusieurs auteurs. Elle est apprise par cœur et se diffuse oralement de manière clandestine. Selon une légende qu’aucune source n’atteste, le commandement militaire aurait promis un million de francs or et la démobilisation à quiconque dénoncerait l’auteur. La chanson a continuellement évolué au cours de la guerre en fonction des lieux principaux de combat. Elle apparaît sous le nom de La Chanson de Lorette, avec pour sous-titre « complainte de la passivité triste des combattants » évoquant la bataille de Notre-Dame de Lorette à Ablain-Saint-Nazaire, entre septembre 1914 et septembre 1915. Ensuite, la chanson est transformée pour évoquer le plateau de Champagne au cours de l’automne 1915. En 1916, elle devient une chanson sur Verdun, le refrain devient :

Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu à toutes les femmes
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme
C’est à Verdun, au fort de Vaux
Qu’on a risqué sa peau
 [...]

La première version publiée est parue sous le titre « Une chanson de soldat » dans la Gazette des Ardennes du 24 juin 1917. Sous sa forme actuelle — c’est-à-dire mentionnant Craonne — la première version connue est antérieure à l’offensive du 16 avril 1917 : retrouvée dans le carnet du soldat François Court, elle y est suivie de la mention « chanson crée le 10 avril 1917 sur le plateau de Craonne ». Cette version fait la transition avec celles de la Chanson de Lorette puisqu’elle comporte comme elles un couplet supplémentaire absent du texte classique de la Craonne.

 La chanson de Craonne dans CHANSON FRANCAISE 220px-Craonne

  • La Chanson de Craonne est mentionnée dans deux albums de Jacques Tardi : Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, tome 8 : Le mystère des profondeurs (Casterman, 1998, p. 4), et, Putain de guerre ! tome 2 (Casterman, 2009, p. 9).

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