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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Le pistolet de Gambetta

Posté par francesca7 le 8 août 2015

 

Gambetta_by_Lége,_ParisLe 27 novembre 1882, dans une maison de Ville-d’Avray, on entend un coup de feu ! On accourt et on trouve Léon Gambetta, sérieusement blessé au bras : une artère est touchée.

 En déchargeant son pistolet pour le nettoyer, il a fait un faux mouvement. Immédiatement, des rumeurs circulent : c’est un attentat des jésuites, des anarchistes, c’est la vengeance de Léonie Léon, sa maîtresse. Le médecin prescrit alors du repos au bouillant député.

Erreur fatale : ce repos contraint exacerbe une inflammation du péritoine dont Gambetta souffre depuis longtemps. Une grave occlusion intestinale se déclare. On ne sait trop si on doit opérer. La mort vient dissiper le doute : elle survient le 31 décembre 1882. Léon Gambetta avait quarante-quatre ans.

C’est comme orateur que Gambetta sort de l’anonymat. Est-ce à ses ascendances méridionales, génoise par son père, gasconne par sa mère, qu’il doit sa faconde et sa puissance verbale ? En 1857, il a quitté l’épicerie familiale, le « Bazar génois » de Cahors, pour étudier le droit à Paris. Il obtient sa licence en 1860.

 

Son premier souci est le maintien de la cohésion nationale. Il craint l’insubordination de la province, où il place des préfets au patriotisme bon teint, et de l’armée, à laquelle il s’adresse : « Le nom de République veut dire union intime de l’armée et du peuple pour la défense de la patrie. »

Pour rendre autorité et énergie à la délégation du gouvernement réfugiée à Tours, il décide de la rejoindre : le 7 octobre, il s’envole en ballon de la place Saint-Pierre à Montmartre et atteint Montdidier, d’où il gagne Tours. Il ajoute alors à ses fonctions celle de ministre de la Guerre. Pendant quatre mois, assisté de Charles de Freycinet, il organise la résistance : il parvient à faire enrôler plus de 600 000 hommes, à créer de nombreux corps francs. Il s’insurge violemment contre le défaitisme, s’opposant ainsi à Thiers, qui souhaite négocier la paix et se déclare révolté par « cette politique de fou furieux ».

 

Mais la capitulation de Metz (27 octobre), l’échec de l’essai de jonction entre les forces parisiennes et l’armée de la Loire, la prise d’Orléans (3 décembre) et la capitulation de Paris enfin (28 janvier 1871) rendent inutiles ses efforts. S’il ne parvient pas à chasser l’ennemi du sol de la patrie, il espère du moins que celle-ci se prononcera en faveur de la république. Pour suppléer au manque de ferveur républicaine de la province, il voudrait que tous ceux qui ont servi sous l’Empire soient déclarés inéligibles, mais il n’est pas suivi par les républicains modérés, qui le forcent à démissionner (6 février).

Aux élections du 8 février, Thiers, l’homme de la paix, l’emporte sur les radicaux. Gambetta est cependant élu par neuf départements ; il opte pour le Bas-Rhin. La cession de l’Alsace à l’Allemagne, contre laquelle il a solennellement protesté, annule son mandat. Il s’exile à Saint-Sébastien.

Gambetta souhaite former un grand ministère d’Union républicaine. Des refus successifs le font échouer, et c’est un ministère d’hommes jeunes, de « commis » dit-on alors, qu’il présente le 14 novembre 1881. Son action rencontre l’opposition des droites, des radicaux et notamment de Clemenceau – qui, malgré l’amnistie des communards, obtenue grâce à ses efforts en 1880, attaquent son opportunisme –, d’Henri Rochefort, qui l’insulte dans l’Intransigeant, de certains républicains eux-mêmes – inquiets des rumeurs qui courent sur les goûts de luxe sinon de confort de leur chef, sur ses relations dans les milieux financiers et aristocratiques –, des « revanchards », qui lui reprochent son manque de fermeté, des pacifistes, pour lesquels il demeure l’« homme de la guerre ». Si bien que, lorsque le 26 janvier 1882 Gambetta demande une Le pistolet de Gambetta dans FONDATEURS - PATRIMOINEfois encore le retour au scrutin de liste, il est battu par 268 voix contre 218 et démissionne. Son ministère n’a duré que 72 jours, et son rêve de réaliser l’unité nationale a vécu.

Une mort prématurée

Alerté en juillet par la gravité de la crise égyptienne, il fait à la tribune sa dernière apparition pour préconiser l’intervention française aux côtés des Anglais à Alexandrie. Il séjourne le plus souvent dans la propriété qu’il a acquise aux Jardies à Ville-d’Avray. C’est là qu’il se blesse à la main droite en manipulant un revolver le 27 novembre. L’alitement prolongé qui lui est alors prescrit provoque une septicémie qui l’emporte le 31 décembre 1882.

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La vierge rouge

Posté par francesca7 le 8 août 2015

Louise-MichelLouise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte, Haute-Marne et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias « Enjolras », est une institutrice, militante anarchiste, franc-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire.

Préoccupée très tôt par l’éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une activité littéraire, pédagogique, politique et activiste importante et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860. En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu’en soutien. Capturée en mai, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en France en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur desprolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit inlassablement son militantisme politique dans toute la France, jusqu’à sa mort à l’âge de 74 ans.

Elle demeure aujourd’hui une figure révolutionnaire et anarchiste.

 Au coeur de la mêlée : Louise Michel, surnommée La vierge rouge de la Commune. Fille naturelle d’une femme de chambre et d’un aristocrate, elle est née en 1830. Devenue institutrice, fascinée par Victor Hugo, elle lui envoie ses poèmes et le rencontre en 1851.

Défenseur des droits de la femme, engagée en politique aux côtés de Vallès – de Théophile Ferré aussi, son seul amour, jamais déclaré, et qui, à vingt-quatre ans sera exécuté le 8 novembre 1871 –, elle lutte de toutes ses forces contre les Versaillais.

Après la Commune, elle sera déportée en Nouvelle-Calédonie où elle soutiendra les Canaques. Revenue en France, elle publie de nombreux ouvrages et donne des conférences. Elle meurt en 1905.

Fille naturelle, à la paternité incertaine, d’une domestique et d’un membre de la petite noblesse, on sait peu de chose sur la vie privée de Louise Michel, surnommée par Verlaine (ou par Clovis Hugues), la Vierge Rouge. Sa proximité avec Victor Hugo, son amour (platonique ?) avec Théophile Ferré, ses compagnonnages féminins avec Paule Minck et Nathalie Lemel, sa longue relation avec Charlotte Vauzelle, qu’elle nomme sa « compagne depuis 15 ans » à la fin de sa vie. À son enterrement, c’est Séverine, libertaire et féministe qui prononce l’éloge funèbre. « Dans notre langage d’aujourd’hui, nous imaginerions facilement une relation lesbienne mais Louise Michel était souvent critiquée pour son comportement, plutôt qualifié de puritain. »

Ses positions sur les relations hommes/femmes sont connues : « Si l’égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine. En attendant, la femme est toujours, comme le disait le vieux Molière, le potage de l’homme. Le sexe fort descend jusqu’à flatter l’autre en le qualifiant de beau sexe. Il y a fichtre longtemps que nous avons fait justice de cette force-là, et nous sommes pas mal de révoltées. [...] ne comprenant pas qu’on s’occupe davantage des sexes que de la couleur de la peau. [...] Jamais je n’ai compris qu’il y eût un sexe pour lequel on cherchât à atrophier l’intelligence. »

Sur la prostitution, ses propos sont sans ambiguïtés : « Il y a entre les propriétaires des maisons de prostitution échange de femmes, comme il y a échange de chevaux ou de bœufs entre agriculteurs ; ce sont des troupeaux, le bétail humain est celui qui rapporte le plus. [...] Si les grands négociants des marchés de femmes qui parcourent l’Europe pour leur négoce, étaient chacun au bout d’une corde, ce n’est pas moi qui irais la couper. [...] Est-ce qu’il n’y a pas des marchés où l’on vend, dans la rue, aux étalages des trottoirs, les belles filles du peuple, tandis que les filles des riches sont vendues pour leur dot ? L’une, la prend qui veut ; l’autre, on la donne à qui on veut. La prostitution est la même [...] Esclave est le prolétaire, esclave entre tous est la femme du prolétaire ».

Louise Michel et la franc-maçonnerie

Lors de ses funérailles, de nombreux orateurs prennent la parole et, parmi eux, le vénérable de la loge « Fraternité Universelle »1 de la Grande Loge symbolique écossaise mixte et maintenue, une obédience maçonnique qui n’existe plus aujourd’hui33. Selon Jean Maitron, « des insignes ou emblèmes maçonniques ayant été déposés sur le cercueil, les organisateurs des obsèques firent remarquer que Louise Michel n’appartenait à aucune association »1.

En fait, le 20 juillet 1904, sur proposition de Madeleine Pelletier (qui selon Françoise Hecque, « revendique l’honneur d’avoir amené Louise Michel en franc-maçonnerie »), Louise Michel est invitée à la loge « Fraternité Universelle », pour y prononcer une conférence de réception. Lors de cette réunion, elle est cooptée, les membres de la loge s’estimant honorés par son acquiescement à leur offre d’adhésion. Cette date ne doit pas être confondue, comme le fait André Combes, avec celle La vierge rouge dans FONDATEURS - PATRIMOINE 170px-Louise_Michel2de son initiation qui a lieu quelques semaines plus tard : le 13 septembre 1904 à la loge no 3 « La Philosophie sociale » de la même obédience, une loge qui admettait les femmes. Elle est initiée en même temps que Charlotte Vauvelle (son amie et compagne depuis 1895) et Henri Jacob. Le lendemain de cette initiation, le 14 septembre 1904, Louise Michel tient une conférence devant la loge « Diderot » de la même obédience, du thème La femme et la franc-maçonnerie qui commence par ces mots : « Il y a longtemps que j’aurais été des vôtres si j’eusse connu l’existence de loges mixtes, mais je croyais que, pour entrer dans un milieu maçonnique, il fallait être un homme ». Et encore « Le pouvoir abêtit les hommes ; aussi devons-nous non point le conquérir et nous l’arracher entre hommes et femmes, mais l’éliminer de la société en faisant de celle-ci une grande famille libre, égalitaire et fraternelle, selon la belle devise maçonnique », et sur la Commune « Les hommes de la Commune étaient individuellement énergiques, d’une grande valeur. Membres de la Commune, ils ne furent pas à la hauteur de leur tâche ». Ses propos sont rapportés par le bulletin de la Grande Loge

 

 

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