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Petit tour de jardins

Posté par francesca7 le 5 août 2015

 

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Un coin de gazon, quelques rangs de légumes, une petite serre. Vu de la rue, on pourrait croire qu’on passe devant un jardin comme un autre, cultivé depuis quelques décennies par un gentil papi consciencieux. On aurait tout faux.

Joseph Chauffrey et sa compagne ont emménagé à Sotteville-lès-Rouen – à quelques minutes en métro du centre-ville de Rouen (Seine-Maritime) – il y a quatre ans. À l’époque, ils étaient presque néophytes et une bonne partie du jardin actuel était bitumée. Depuis, cet espace de 150 m² est devenu un micro-jardin hyper-productif.
On y trouve un potager de 25 m², un verger de 10 m², mais aussi une mare et une serre minuscules.

 

Les quatre principes d’une bonne productivité selon Joseph Chauffrey

Premier principe
Placer tous les éléments du jardin en relation les uns par rapport aux autres. Chaque élément à plusieurs fonctions dans l’éco-système. Les besoins sont produits de plusieurs manières.

Deuxième principe
Utiliser au mieux les ressources : l’eau, la lumière, attirer les auxiliaires, de prendre soin de ses cultures.

Troisième principe
Avoir un sol sauvage par le paillage, le non travail du sol si ce n’est le passage de la grelinette une fois par an et la création de butte.

Quatrième principe
Viser la plus grande diversité végétale cultivée et spontanée au jardin. 

 

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 Productivité

En 2014, 252 kilos de plus d’une centaine de fruits et légumes différents ont été récoltés ici.
Suffisant pour que Joseph et sa compagne – qui pèsent consciencieusement chaque récolte – n’achètent quasiment plus aucun légume.

En 2015, Joseph pense passer la barre des 350 kilos de production. Et bien plus encore les années suivantes, quand les arbres fruitiers auront atteint une taille adulte. Le tout en ne consacrant « pas plus de dix heures par semaine au maximum au jardin ».

Jean-Paul Thorez, ingénieur agronome auteur de nombreux ouvrages sur le jardinage biologique, a visité plusieurs fois le jardin de Joseph Chauffrey. Il nous confirme : « Ce jardin est probablement l’un des jardins les plus productifs du monde au mètre carré sous ces latitudes. C’est le fruit de sa démarche qui est à la fois technique et intellectuelle. Il y a chez lui un mélange d’attention extrême et d’une recherche constante d’optimisation. Il n’a rien inventé, mais il a su s’inspirer des bonnes sources, entre les pionniers de la bio, les références techniques, des choses moins connues comme les jardins créoles en trois dimensions. »

Joseph ne cultive ni pommes de terre, ni ail, ni endives. Il n’est donc pas autonome à 100%. « Par contre, on a encore des courges et des petits pois de l’an dernier, on est capables de faire le tour de l’année, d’avoir des légumes pendant la saison la plus dure, vers mars et avril. »
Le jardinier note tout, avec une rigueur impressionnante : « Je pèse tout ce qui sort de mon jardin et je compile dans un tableau Excel (voir ci-dessus pour le télécharger). Ça me permet de tirer des conclusions, de ne rien oublier. »

Pour remplir tous ces objectifs a priori bien différents, Joseph a dû recourir à de nombreuses astuces, qu’il a trouvées en fouillant dans sa bibliothèque ou en passant de nombreuses heures sur Internet.

Il assure : « Finalement, la petite taille de mon jardin est un avantage, ça me force à innover et ça me permet d’accorder beaucoup plus de temps et d’attention à chaque mètre carré disponible. » 

 

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Petit tour de jardin et de ces innovations « low-tech »

 Des courges dans les airs : entre juillet et septembre, on peut voir des courges et des haricots suspendus un peu partout dans le jardin de Joseph, comme le montrent la photo et la vidéo ci-après.

Ces prouesses ont valu à Joseph un petit succès dans le cercle des jardiniers connectés quand, en août dernier, il a tourné une petite vidéo sur son jardin et l’a publiée sur Youtube. Depuis, de nombreuses personnes le contactent pour échanger avec lui et l’imiter. « J’essaye de cultiver de manière verticale. Je laisse pendre des fils sur lesquels grimpent les haricots, je tends aussi des cordes pour faire grimper les courges sur le toit de mon abri de jardin ou sur ma pergola. Ça fonctionne très bien, le pédoncule se renforce et peut tout à fait supporter le poids du fruit. »

Des légumes perpétuels : de la livèche – plante d’un mètre de haut dont les feuilles ont goût de céleri. Du chou Daubenton, légume vivace dont les feuilles se dégustent toute l’année. Mais aussi des choux brocolis vivaces ou des oignons perpétuels. Dans le jardin de Joseph, nombre de légumes ne meurent jamais :

« J’ai tapé “légumes perpétuels” sur Le Bon Coin, je suis tombé sur un mec de l’Est qui vendait des graines dans de petites enveloppes. Ça remplace finalement beaucoup de choses, par exemple, je pense que je ne cultiverai bientôt plus d’épinards, c’est compliqué alors qu’il y a énormément d’alternatives qu’on peut mélanger quasiment toute l’année, comme le chénopode, la bourrache, la consoude ou l’arroche. »

De l’urine et de la paille : une partie du jardin de Joseph était dallée. Inexploitable ? La lecture d’un livre sur la culture sur botte de paille a inspiré à Joseph une solution : le micro-jardinier a repiqué tomates et choux directement dans trois bottes de paille.

« Ça fonctionne vraiment très bien. Ça permet d’imaginer beaucoup de choses, des jardins déplaçables par exemple. La paille ne demande pas plus d’eau, au contraire, elle est creuse et donc la retient bien.

La botte va tenir deux ans puis elle va peu à peu se composter en son centre et je pourrai l’utiliser pour recouvrir et enrichir mon sol. La seule chose, c’est que la paille est une matière très carbonnée, il faut donc y ajouter de l’azote. Beaucoup de gens proposent d’utiliser d’énormes quantités d’engrais, mais l’urine est une très bonne solution, j’ai testé les deux et obtenu des résultats comparables. Ça ne pose aucun problème d’hygiène bien sûr. »

Des buttes de culture : dans son petit espace potager, Joseph a enterré une grande quantité de bois mort qui va nourrir son sol pendant plusieurs années. Il a recouvert la butte obtenue de paille, et posé des planches de bois sur le sol. Aussi le sol cultivé est vivant, jamais compacté… et hyper-productif.

 

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Le micro-jardinage

Le micro-jardin, comme son nom l’indique, est un tout petit jardin qui doit permettre aux habitants de la ville de récolter chaque jour des légumes frais pour la consommation de la famille et éventuellement pour la vente des excédents dans le voisinage.

Le plus souvent le micro jardin se fait hors sol pour remédier à l’absence de terres cultivables au niveau des habitations dans les villes, mais lorsque c’est possible, comme dans le cas de Joseph, une petite cour peut être transformée en micro-jardin avec des résultats surprenants.

La technique consiste à cultiver sur un substrat composé de 40 % de coque d’arachide, 40 % de balle de riz et 20 % de latérite disposée dans une table de culture construite à partir du bois de vieilles palettes ou dans d’autres types de récipients de récupération comme de vieux pneus (si hors sol).

Les avantages des micros jardins sont qu’ils prennent peu de place, nécessitent moins d’eau que les cultures conventionnelles et requièrent très peu d’efforts physiques, car adoptent les principes de la permaculture. 

Il est possible de cultiver une vaste gamme de produits selon la préférence des consommateurs : des légumes comme la laitue, le chou, la tomate,  l’oignon, le gombo, le bissap (oseille de Guinée ), des plantes aromatiques comme la menthe et le basilic. Ces produits sont sains parce que par principe, le micro jardin exclut l’utilisation de pesticides chimiques dangereux pour l’homme et son environnement et d’eau souillée pour l’arrosage des plantes.

Joseph nous explique dans l’une de ses vidéos, qu’il cultive plus de 150 plantes différentes dans son très petit jardin…

  

Jean-Paul Thouny site www.jean-paul.thouny.fr

Thérapeute énergéticien, Voiron (Isère) France - Pour prendre contact avec Joseph Chauffrey : josephchauffrey@anadoo.fr

  

 

Pour en savoir plus sur le micro-jardinage :

Le jardinage sur bottes de paille de Joël Karsten aux éd. Rustica

Les bottes de paille : un support de culture idéal !
Cette méthode simple et à la portée de tous propose d’utiliser une botte de paille comme support de jardinage en remplacement de la terre. Après avoir préparé la botte, vous pouvez planter légumes, fruits et fleurs !

Cette technique offre de nombreux avantages. Le premier, et loin d’être l’un des moindres, est qu’elle évite la présence des mauvaises herbes ! Elle permet aussi de jardiner malgré l’absence de sol adéquat (milieu urbain, terrasses et balcons, mais aussi sol peu fertile). Écologique, elle ne requiert que peu d’eau et permet d’utiliser la même botte pour toute une saison et plusieurs types de cultures. Elle est facile et limite les gestes physiques (pas besoin de creuser, ni de se pencher à hauteur du sol), ce qui en fait une technique idéale pour les personnes âgées ou celles souffrant de mal de dos aussi bien que pour les débutants.

Les nouveaux potagers de Robert Elger aux éd. Rustica

Sur bottes de paille, sur buttes, sous couvert végétal permanent, sur lasagnes, en carrés, sous abri, en bacs…

Cet ouvrage vous propose de découvrir toutes les nouvelles pratiques au potager et vous donne toutes les clés pour les mettre facilement et rapidement en oeuvre. Certains jardiniers conduisent leur potager sans travail du sol, d’autres montent des carrés de culture surélevés, d’autres encore mettent en place des buttes. Là où la terre vient à manquer, s’implantent des cultures sur paille, en lasagnes ou en bacs. Enfin, les cultures potagères sous abri – serre ou serre tunnel – permettent d’élargir les périodes de mise en culture et les récoltes. Quelle que soit la méthode utilisée, ces nouveaux potagers, qui respectent les principes du jardinage au naturel, vous simplifieront la vie, vous feront gagner du temps et vous donneront des cueillettes toujours plus diversifiées, plus abondantes et plus savoureuses !

 

Principales sources :
• Anware Zic : www.anware.zic.fr
• JDBN : www.jdbn.fr
• Plaisible : www.plaisible.com
• Rue 89 : www.rue89.nouvelobs.com

 

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BATTRE A PLATE COUTURE

Posté par francesca7 le 5 août 2015

 

antiqueLes étoffes robustes et épaisses d’autrefois n’étaient pas d’un maniement aisé, particulièrement les draps de laine dans lesquels on taillait les vêtements. Les coutures neuves se pliaient mal et formaient des bourrelets qu’il fallait aplatir et assouplir en les battant vigoureusement à l’aide d’une courte latte. Bel exutoire sans doute pour le tailleur, que cette raclée assenée symboliquement au client pour justaucorps interposé. De là probablement rabattre les coutures à quelqu’un, lui passer la bastonnade, et rabaisser son orgueil, comme si l’on exécutait le travial de finition sur le dos même de la personne.

Quant à battre à plate couture, le passage est moins évident. L’expression semble s’être appliquée de bonne heure à une troupe ou à  une armée « défaite ». On trouve au XVè siècle chez Ph. de Commynes : « Ceux là furent rompus à plate couture et chassés jusque au charroy ».

Plus tard, Furetière dira : « On dit figurément qu’une armée a été défaite à plate couture ; pour dire, entièrement et sans ressource ».

Or, il arrive que dans la bataille l’habit maltraité se rompe, que les coutures, à force d’être « battues à plat » s’écartèlent, sur le bonhomme ; Rutebeuf, au XIIIè siècle fait cette curieuse description :

Toute est deroute (la robe) par devant

N’i resmest mes cousture entière

Ne pas devant ne par derrière.

Il est possible qu’il y ait surimposition d’images entre la dislocation d’un habit et le démantèlement d’une armée « défaite ». De plus, il existait dans l’ancienne langue un verbe coutre qui à côté de cosdre voulait dire aussi bien « coudre » que « se jeter dans la mêlée », ainsi que cotir, pour « heurter de front ». Dans le Romain de la Rose, un rocher est ainsi battu par la mer :

Li flot la hurtent et debatent,

qui toujouz a lui se conbatent,

que toute en mer l’ensevelissent.

Je pense que les costures, « désarrois », et les coustures « bien battues » ont dû ainsi que les déroutes faire s’emmêler quelque part les gestes brutaux du tailleur avec les assauts de ceux qui, non moins brutalement, « en décousent ». Cela aura rapproché par jeu de mots les défaites à plate couture et les écrasements sans merci.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

 

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