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  • > Archives pour le Mercredi 29 juillet 2015

Les utopies de Charles Fourier

Posté par francesca7 le 29 juillet 2015

 

Peut-on imaginer une société harmonieuse, où les passions de chacun seraient totalement satisfaites – où l’insécurité, la pauvreté, endémiques en 1830, n’existeraient plus ? Vous en avez rêvé ?

Description de cette image, également commentée ci-aprèsCharles Fourier l’a fait ! Pour Fourier (1772 – 1837), Claude de Saint-Simon (1760 – 1825) qui prétend organiser la société pour favoriser l’industrie est un charlatan ! Fourier considère que les sociétés humaines sont des forêts de sentiments inexplorés, attaqués et repoussés par l’État et la religion, sentiments qu’il faut identifier comme on a pu le faire pour les végétaux. Il recense donc les passions (sensuelles, affectives, distributives) et imagine des unités de vie où les habitants sont rassemblés en fonction de leur passion dominante.

L’identification de la passion dominante permet de régler harmonieusement l’activité du groupe : les « cabalistes » qui ont la passion de l’organisation conduisent les travaux ; les « papillonnes » qui aiment le changement assurent les tâches saisonnières ou temporaires ; les « petites hordes » sont composées d’enfants chez qui on a remarqué une passion pour la manipulation d’immondices : ils vont servir d’éboueurs… Ainsi est obtenue une société qu’il qualifie de chimiquement parfaite. Chaque unité de vie, la phalange – qui remplace la famille, source de conflits et d’autorité –, compte 1 600 personnes, hommes et femmes à égalité.

BioFourier-Doc9-DecesElle est logée dans un phalanstère. C’est une sorte de palais en forme d’étoile au milieu d’un parc de 400 hectares Le logement et la nourriture y sont collectifs. Les salaires sont déterminés sur la base du capital, du travail et du talent. Tout y est réglé au préalable, jusqu’à la façon de s’habiller. La polygamie y est étendue à tous afin de ne plus contrarier les sentiments et de parvenir à une nouvelle forme de chasteté…

Le phalanstère comporte des galeries marchandes, des bibliothèques, un temple pour accueillir 1 500 personnes. 90 % des phalanstériens sont des cultivateurs ou des artisans ; les 10 % restants sont des artistes et des savants. Les enfants sont élevés en commun, l’éducation conjugue théorie et pratique, chaque membre – connaissant vingt métiers – en pratiquera cinq ou six par jour. Les disciples de Fourier tentent de réaliser l’utopie du maître : c’est un échec total. Seul le fabricant de poêles Godin (1817 – 1888) obtiendra des résultats positifs. Il crée en 1856 – à Guise dans l’Aisne – au lieu du phalanstère, le familistère. Il y institue le système coopératif. Ce familistère comporte 500 logements – familiaux et traditionnels… – au confort moderne : eau courante, toilettes, vide-ordures, luxe incroyable à l’époque.

On y trouve aussi un théâtre, des économats, des écoles, des pouponnières, une piscine, un lavoir, un parc… Le familistère, enfant de l’utopie fouriériste – qu’on peut visiter aujourd’hui à Guise – est tombé dans l’escarcelle capitaliste en l’an… 1968 !

 

La quête de Fourier est celle d’une harmonie universelle. Il présente sa théorie comme résultant d’une découverte scientifique dans le domaine passionnel, parachevant la théorie de la gravitation d’Isaac Newton dans le domaine matériel. Dans le cadre de cette théorie dite de l’Attraction passionnée, l’univers serait en relation avec les passions humaines, qu’il reflèterait. Ainsi déclare-t-il possible de s’informer sur les situations passionnelles humaines en observant notamment les animaux et les plantes terrestres, et en appliquant à ces observations un raisonnement analogique dont il donne quelques clés.

Fourier classe hommes et femmes en 810 catégories. Ces catégories correspondent à autant de passions, sous-passions, sous-sous-passions, etc., différentes. Sur cette base de 1 620 caractères qu’il appelle une phalange, il jette l’organisation des phalanstères composés, comme il se doit, d’autant de personnes.

De fait, chaque personne au sein du phalanstère œuvre selon ses affinités, tout en accordant une place particulière à l’agriculture, ainsi qu’aux arts et aux sciences.

Il pose ainsi les premières bases d’une réflexion critique portant sur la société industrielle naissante et ses défauts les plus criants. Selon lui, pour faire cesser les vices de la société civilisée, il suffit de faire confiance aux indications données par l’Attraction passionnée, cette impulsion donnée par la nature antérieurement à la réflexion et persistante malgré l’opposition du devoir, du préjugé, etc.

Charles Fourier considère ainsi que l’attirance naturelle des humains pour l’activité et la vertu est totalement entravée et pervertie par le travail, un état où l’homme s’impose à regret un supplice, et par la morale, cette mortelle ennemie de l’attraction passionnée.

Il propose donc, après mûrs calculs et réflexions, ces sociétés idéales composées d’une phalange de 1 620 individus de tous âges, nommées phalanstères, où chacun s’active dans de multiples groupes fréquentés successivement dans la journée. Les groupes principaux sont appelés des séries, constituées de gens réunis passionnément par identité de goût pour quelque fonction. L’intégration dans le groupe est réalisée en toute liberté et par choix réciproque, comme de nos jours se constituerait un orchestre amateur ambitieux.

Il faut savoir que chacun y est rétribué après répartition des dividendes annuels du phalanstère d’abord entre les séries, puis entre les groupes qui les composent. Vient ensuite la répartition entre les individus. La méthode est identique pour chaque échelle : le montant dépend du rang occupé dans le phalanstère. Ce rang est déterminé selon divers critères, appliqués à l’intérieur de trois classes : nécessité, utilité et agrément. Ce n’est pas la valeur marchande des produits qui entre en ligne de compte, mais leur capacité à susciter le désir de produire, et leur potentiel d’harmonisation du phalanstère (mécanique d’attraction et d’harmonie).

La répartition entre l’intérêt individuel et l’intérêt collectif se réalise équitablement grâce à l’existence d’intérêts croisés, du fait même de la participation de chaque individu à de nombreux groupes (effet du libre essor de la passion du changement, la papillonne). Les dividendes attribués au groupe sont ensuite répartis entre les individus qui le composent, en prenant bien soin de s’appuyer sur la cupidité en premier (accord direct), afin que la générosité (accord indirect) puisse s’exprimer ensuite. Sont ainsi constitués trois lots, 5 à 6/12e pour le travail, 4/12e pour le capital et 2 à 3/12e pour le talent (lot dont sont exclus les novices).

Les utopies de Charles Fourier dans FONDATEURS - PATRIMOINE 1280px-Phalanst%C3%A8re

Les dividendes ainsi perçus viennent en positif sur le compte de chaque individu (et non de chaque famille, les enfants étant émancipés dès l’âge de 3 ans). Sur ce compte sont inscrits en négatif le revenu minimum annuel garanti à chacun dès l’âge de trois ans révolus, et le coût des biens et services qu’il a obtenus du phalanstère au cours de l’année (costumes, repas, autres fournitures et services…). Le solde positif n’est donc distribué qu’en fin d’année, et seulement à leur majorité pour les mineurs.

Charles Fourier promeut ainsi plusieurs idées très innovantes dont la création de crèches, l’une des premières tentatives de libération de la femme. Il faut insister sur la libre et sage audace de Fourier à une époque où les femmes se trouvent en position subalterne :Les progrès sociaux, écrit-il, s’opèrent en raison des progrès des femmes vers la liberté et les décadences d’ordre social en raison du décroissement de la liberté des femmes. (Théorie des Quatre mouvements).

Fort de ses convictions, il tente de faire réaliser un phalanstère expérimental par quelques mécènes fortunés, mais n’y parvient pas de son vivant. Après sa mort, quelques tentatives de création de communautés utopiques ont bien lieu, mais à part le familistère de Godin, toutes faillissent du fait de querelles internes. De toute façon, aucune n’approche le bonheur promis par le théoricien socialiste, en raison du non-respect de ses prescriptions, sans doute trop libertaires pour l’époque de leur réalisation.

Quoi qu’il en soit, par sa réflexion sur l’organisation du travail, sur les relations entre les sexes, entre l’individu et la société…, il apparaît comme un précurseur et du socialisme et du féminisme français.

Dans le cycle de l’humanité de 80 000 ans présenté par Charles Fourier, la huitième période qu’il considère comme la première phase d’Harmonie rompt avec le système de domination au profit d’un système d’association domestique et agricole. Grâce à l’abondance générée par le libre cours laissé à la productivité naturelle des humains, le Phalanstère est un lieu de vie luxueux, et en même temps l’unité de base de la production. Il comprend un immense palais prolongé par des bâtiments ruraux, au-delà de la grande route qui limite la cour d’honneur. En Harmonie, l’industrie manufacturière est subordonnée à l’agriculture, elle-même réalisée en lien avec les cultures et passions locales. L’ensemble immobilier est ainsi placé dans un décor champêtre bigarré et entrelacé, en raison de la recherche du meilleur terroir pour chaque espèce cultivée. Charles Fourier nomme une telle organisation agricole l’ordre engrené pour le distinguer de l’ordre massif, celui de l’agriculture traditionnelle qui présente cultures et forêts en grandes masses séparées. Plus loufoque encore, certaines transformations écologiques qui devraient se réaliser : des hommes chevauchant des poissons pour se déplacer, des fontaines naturelles de limonade…

La planète est librement et constamment parcourue par de grandes bandes composées principalement de jeunes hommes et femmes, accompagnés d’adultes d’âge mûr passionnés d’aventure. Ils assurent les travaux d’ampleur exceptionnelle, et leurs passages successifs dans les phalanstères de la planète suscitent en particulier les intrigues amoureuses qui rendent la vie en harmonie digne d’être vécue. Logés au dernier étage dans les caravansérails, ils sont nourris par les phalanstériens avec les mets et préparations très gastronomiques que l’organisation en séries passionnées permet de produire en grande quantité et sans effort. Les fêtes se succèdent pendant le séjour, avec des spectacles hauts en couleur dont l’excellence est rendue possible par l’importance donnée aux arts de la scène, à la chorégraphie et à la gymnastique dans l’éducation dès le plus jeune âge. À ce sujet, il imagine même qu’à intervalles réguliers, de grands écrivains viendront au monde pour exalter la réussite de cette communauté.

Dans un phalanstère, les journées d’activité sont longues, les nuits sont courtes. Les phalanstériens ne connaissent pas la fatigue due à la monotonie des tâches, au non-respect des rythmes naturels, aux dissensions générées par l’absence de choix des compagnons de production et à la hiérarchie non fondée sur le talent. Bien au contraire, s’activer successivement dans de nombreux groupes passionnés est une joie de tous les jours, qui conduit la vieillesse à être belle et attirante. Ainsi la considération et l’affection des plus jeunes lui échoient-elles naturellement.

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Perles des coquillages en Haute-Loire

Posté par francesca7 le 29 juillet 2015

 

LA VIRLANGELa Virlange, petite rivière baignant la commune de Saugues en Haute-Loire, passait pour être le repaire de moules d’eau douce abritant de véritables perles de joaillerie dont la nacre, si elle n’égalait pas celle de l’Orient, suscitait quelques vocations d’amateurs en quête d’une pêche miraculeuse

La Virlange longe le territoire de la commune de Saugues depuis Esplantas jusqu’au moulin de Pouzas où elle se jette dans l’Ance. Elle est ainsi mentionnée par le Père Louvreleul : « Il y a, en Gévaudan, une petite rivière nommée Virlange, qui vient du pied de la Margeride, près de Chanaleilles, et passe par Ombret, dans laquelle, quand elle est fort basse, on trouve de dans laquelle, quand elle est fort basse, on trouve de véritables perles avec leur nacre, durant l’espace d’une lieue, savoir, depuis le village des Plantats, jusqu’au dessous de la ville de Saugues. »

Audigier, dans son Histoire d’Auvergne, rapporte quant à lui qu’ « on voit quelque chose qui n’est guère moins surprenant sur les frontières de l’Auvergne, du côté de Saugues. Près d’un lieu, nommé Plantat, coule un ruisseau dans lequel on trouve des huîtres que les paysans et les bergers ramassent en été pour en faire un mets assez délicieux. Ils ne vont à cette pêche que lorsque l’eau est fort basse. On découvre dans ces huîtres des perles de la grosseur d’un pois. Toutes donneraient quelque perle, si on ne les ouvrait point avant qu’elles fussent achevées de former. Si la coquille est ouverte avant que la perle ait commencé à se former, on trouve au milieu une figure ronde toute noire ; si elle a quelque commencement, cette couleur noire devient de la couleur de blanc d’oeuf, et lorsqu’elle est dans sa perfection, elle prend la figure et la couleur des véritables perles. Un gentilhomme du voisinage, dans la longueur du temps, en avait ramassé un grand nombre dont il fit un collier qui fut estimé cinquante pistoles à Montpellier. »

L’Annuaire de Pasquet (1835), nous révèle qu’ « une espèce de coquillage fluviatile, l’unio pictorum, se pêche dans la Virlange ; il renferme des perles qui, lorsqu’elles sont d’une belle eau, ont autant de prix pour les joailliers que celles qui viennent de l’Inde. » Divers auteurs, Legrand d’Aussy dans son Voyage en Auvergne, et Payan Dumoulin dans le Bulletin de la Société d’Agriculture du Puy, ont parlé de ce coquillage et des perles qu’il produit. Ce mollusque, d’abord appelé unio pictorum, puis unio margaritifera et enfin aujourd’huimargaritana margatifera, en attendant qu’on lui cherche plus tard un autre nom, se trouve en assez grande abondance dans l’Ance, moins commun dans la Virlange, et extrêmement rare dans la Seuge. La reproduction en est assez longue, et la cupidité des naturels, par des recherches continues, en a singulièrement diminué le nombre. Sa chair ne semble pas comestible, car pour avoir ouvert seulement quelques-uns de ces coquillages, les mains gardent une odeur tenace de nauséabonde fétidité.

Il semble qu’on peut s’estimer heureux quand, après avoir éventré une centaine de ces mollusques, on est arrivé à trouver trois ou quatre perles seulement. Sur ce nombre, il est rare qu’il y en ait une seule qui soit irréprochable de forme et de couleur. Les plus belles n’ont pas l’orient des perles de l’Inde, leur teinte est pus mate et leur éclat pus éteint.

MargaritiferaIl est possible que quelques-unes de ces perles ne soient autre chose que des corps étrangers, introduits par accident entre les valves du mollusque, qui les recouvre de nacre, afin que ses tissus ne soient point blessés à leur contact, lorsqu’il peut les expulser. Les coquillages chez lesquels on a le plus de chance d’en trouver sont ceux qui ont été meurtris et déformés par le pied des animaux traversant la rivière, ou par tout autre accident. On rencontre de ces perles à toutes les périodes de transformation : les unes noires et irrégulières, les autres rougeâtres, d’autres enfin finement arrondies et d’un blanc laiteux. L’acharnement déployé à cette pêche à la fin du XIXe siècle, aussi peu fructueuse que rémunératrice, semblait faire prévoir qu’une époque viendrait où il ne resterait de ce mollusque guère autre chose que le souvenir. Et dans les faits, cette espèce est aujourd’hui en voie de disparition.

(D’après « Notes historiques sur Saugues », paru en 1899)

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France, HISTOIRE DES REGIONS | Pas de Commentaire »

 

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