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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Mardi 14 juillet 2015

Arbres remarquables de Bretagne

Posté par francesca7 le 14 juillet 2015

 

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Pour trouver les arbres remarquables de Bretagne, il ne faut pas chercher les forêts. Mais les hommes. Leur histoire. Parce que c’est toute la sève des Bretons qui coule sous les écorces centenaires.

Les arbres remarquables sont des survivants. Ils ont échappé aux flammes, aux guerres et aux ravages du temps. Ils ont sauvé leur vénérable ramure de l’urbanisation galopante et des grandes réformes agricoles. En Bretagne, avec une centaine de ces monuments naturels par département, leur densité est beaucoup plus importante que dans toutes les autres régions françaises. Pourquoi ? Parce que, contrairement à ce que l’on pense, c’est quand ils s’enracinent dans le patrimoine des hommes, parfois loin des bois, que les arbres sauvent leurs feuilles d’un hiver définitif.

2.000 arbres signalés
Leurs nœuds incongrus et leurs branches tordues racontent notre histoire. Mais encore faut-il dénicher ces ouvrages muets. C’est le travail patient qu’a mené Mickaël Jézégou. Ce technicien forestier au conseil départemental des Côtes-d’Armor arrive au terme d’un recensement minutieux, entamé en 2008. Avec lui, des associations, mais aussi des particuliers, mobilisés pour signaler quelque 2.000 candidats potentiels. « Cet inventaire régional est le fruit d’un travail participatif, avec des centaines de bénévoles ». Mickaël Jézégou, de son côté, coordonne et écrit le plus gros d’un beau livre qui sortira en septembre prochain, sur la base de cette collecte passionnée.

Ce que les arbres disent de nous
« Il n’y a pas de statut juridique pour ces arbres. Nous avons retenu ceux qui, par leur sacralité, leur essence, leur esthétique, présentaient un caractère remarquable ». L’âge, évidemment, est essentiel. Mais surtout « leur sens, dans une histoire locale, régionale ou nationale, ce qu’ils disent de nous ». « L’arbre a longtemps été au cœur du hameau, c’était un bien en commun », analyse Mickaël Jézégou. Peu importe que l’essence soit noble. Il suffit que, sous son ombre, se soient accumulés quelques siècles de palabres. À Plumaugat (22), une vieille carte postale désigne ainsi un « arbre aux commères ». Avec le banc qui va bien dessous. Dans les cimetières, les ifs millénaires gardent les morts. La Bretagne est parsemée d’ancêtres guérisseurs : à Camors (56), on vient encore déposer les petits chaussons des enfants près du vieux chêne, pour qu’ils marchent bien. À Langourla (22), les dames viennent confier leurs problèmes de fertilité à un centenaire.

Il n’en reste qu’un
Et puis « Tous ces arbres sont des témoins de l’Histoire ». Des 60.000 arbres plantés en France à la Révolution, il n’en reste qu’un seul, dans la plus petite commune du Finistère, à Locquénolé. « Tous les autres ont été rasés lors de la Restauration ». Dans les Côtes-d’Armor, à Trébry, en 1982, un vétéran américain est revenu voir l’arbre qui l’avait caché, des journées durant, des soldats allemands. Les arbres racontent aussi la mer et les grands voyages. « Il y a beaucoup plus d’espèces exotiques très anciennes, détaille Mickaël Jézégou. Par exemple les araucarias. Les premiers ont été introduits par l’amiral de Kersauson, à Brest ». À Bulat-Pestivien (22), se trouve un des chênes les plus colossaux d’Europe. Entre 900 et 1.200 ans au compteur. Les Égyptiens ont les pyramides : les Bretons, eux, n’ont jamais scié les vieilles branches sur lesquelles leur histoire est assise.

Dimitri Rouchon-Borie
Le Télégramme

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AVOIR DU PAIN SUR LA PLANCHE

Posté par francesca7 le 14 juillet 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

L’expression laisse prévoir une tâche un peu longuette à laquelle il vaut mieux s’atteler tout de suite si l’on veut espérer en voir le bout. Autrefois c’était la notion d ‘abondance qui dominait, l’idée d’être « paré pour l’avenir ».

Le Père Peinard écrivait en 1897 à propos d’un révolutionnaire espagnol sur le point d’être exécuté : « A huit heures, il cassa la croûte, aussi joyeusement que s’il avait eu un demi-siècle de vie sur la planche ».

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Lionel Poilâne, le célèbre boulanger parisien à qui rien de ce qui touche à la miche n’est étranger, m’a aimablement communiqué l’information suivante : « Les paysans avaient l’habitude de faire à l’avance une assez grande quantité de pain qu’ils rangeaient sur une planche fixée aux solives du plafond au moyen de montants de bois. Tant qu’ils avaient ainsi du pain cuit, ils disaient qu’ils avaient du pain sur la planche, expression qui a été prise au figuré et s’est appliquée à toute personne ayant de quoi vivre sans qu’elle ait besoin de travailler, puis par extension, à avoir du travail en réserve ».

C’est là en effet l’explication traditionnelle, et sans doute la réalité de base de l’expression.

Cependant, le passage de « provision abondantes » au travail qui attend n’est pas clair ; même avec « du pain sur la planche » les paysans avaient besoin de travailler. Il faut tenir compte du fait que l’on disait aussi, dès le XVIIIè sicèle, « manger le pain du roi », soit pour être dans l’armée, soit pour être en prison, où effectivement la boule de pain constituait la base du régime alimentaire ; Les Anglais disent encore pour être en prison : « to be a host of the Queen (être l’hôte de la reine).

G Esnault cite pour 1828 :

  »planche au pain – banc des accusés », parce que le tribunal délivre des « rations de pain ». Avoir du pian sur la planche c’est donc aussi être condamné à une longue réclusion, et plus précisément sans doute à une longue peine de travaux forcés, dit « travaux publics ». C’est donc dans ce contexte que Le Père Peinard, encore, fait en 1899 une variation sur le thème ; il cite le cas de légionnaires punis, se faisant exprès condamner à mort par le conseil de guerre pour être délivrés radicalement de leurs peines, « Joubert fichait un bouton à la tête d’un gradé pour être, lui aussi, condamné à mort ; J’ai fait ce que je voulais, expliquait-il, en me fusionnant on me libérera… A quoi me servirait de vivre ? 

L’espoir m’est pour toujours interdit ; j’ai 60 ans de travaux publics sur la planche, mieux vaut en finir de suite. « 

Joubert fut gracié de la mort – mais non de ses soixante ans de martyre.

Il est plus « normal » en effet que la locution nous soit venue par ces intermédiaires que directement du monde des paysans-boulangers.

 

Un peut d’Histoire :

POILANE-21-669x1024Lionel Poilâne : Au début des années 1930, son père, Pierre-Léon Poilâne, avait créé une boulangerie au 8 rue du Cherche-Midi à Paris, où il vendait son fameux « pain Poilâne ». Au sortir de la seconde Guerre mondiale, la mie de pain blanche était préférée car considérée comme plus « propre ». Pierre ne voulait pas céder à la mode de l’époque et décida d’utiliser de la farine issue de blé moulu par de la pierre, comme autrefois, et non par un cylindre, afin de faire un pain bien plus riche en nutriments.

Lionel est le dernier d’une fratrie de trois. Sa sœur aînée s’appelle Madeleine et son frère aîné Max.

Lionel et Max ont grandi dans la boutique rue du Cherche-Midi puis celle ouverte boulevard de Grenelle, et quittant les bancs de l’école très tôt, ont vite mis la main à la pâte (à pain). Ils ont tous les deux été formés par leur père qui les a sensibilisés au goût du vrai pain. Le Saint-Germain-des-Prés des années 1960 a fait le reste.

Lionel s’est efforcé de développer la petite entreprise familiale. Son succès et la notoriété croissante de ses pains, en particulier dans le monde anglo-saxon et en Asie, lui ont permis de constituer un solide réseau de distribution, de faire construire, dans les années 1980, une Manufacture à Bièvres, en région parisienne, et de s’implanter à Londres.

Au moment de sa disparition avec son épouse Iréna à la suite d’un accident d’hélicoptère qui s’abîme en mer près de l’île des Rimains, au large de Cancale, en Bretagne, le 31 octobre 2002, Lionel Poilâne était devenu une personnalité du Tout-Paris.

Il a été fait chevalier de l’ordre national du Mérite en 1993.

C’est sa fille aînée, Apollonia, qui a repris la direction de l’entreprise.

 

Extrait de : La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, EXPRESSION FRANCAISE | Pas de Commentaire »

 

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