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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Samedi 11 juillet 2015

NOUER L’AIGUILLETTE

Posté par francesca7 le 11 juillet 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

Charles_Quint_5L’invention des chausses amena par contrecoup l’invention de la braguette – quoique Rabelais affirme la contraire : « Au reguard du hault de chausses, ma grand tante Laurence jadis me disoit qu’il estoit faict pour la braguette« . Les premières braguettes étaient extérieures. Elles consistaient en une sorte de poche qui contenait les parties sexuelles, et qui était rattachée au reste des chausses par un cordon en tissu ou en cuir ferré aux deux bouts, appelé aiguillette ;

Le sexe ainsi « porté » était un emblème épatant de virilité. Pourtant, si l’on en croit encore Rabelais, il semble que la mode des braguettes n’était pas adoptée partout :  » Exceptez moy – dit Panurge – les horrificques couilles de Lorraine, les quelles à bride avalée descendent au fond des chausses, abhorrent le mannoir des braguettes haultaines, et sont hors toute méthode » (Tiers Livre, chap. VIII).

On utilisa plus tard, vers le milieu du XVIè des hauts-de-chausses sans braguette extérieure, les grèques (à la grecques) appelés aussi (trousses, mais l’aiguillette demeura, tant pour attacher les chausses au pourpoint que comme lacet de fermeture des nouvelles braquettes. En 1622 le jeune homme caché derrière le lit pendant que les femmes caquettent trouvait le temps long : « Et moy qui parle, je fus contrainct, quoy que caché à la ruelle du lict, d’en destacher mon esguillette, craignant de pisser dans mes chausses« .

Nous l’aiguillette c’est empêcher de détacher celle-ci, de préférence en jetant un sort ; selon le mot de Furetière : « Se dit d’un prétendu maléfice qui empêcha qu’on ne consomme le mariage ».

C’était jadis une pratique courant des jeteurs de sorts, des femmes jalouses, des fiancés délaissés, des amoureux supplantés, un instrument de vengeance apparemment efficace puisque les victimes étaient légion. « Nouer l’aiguillette – raconte R.L Séguin – consiste ordinairement à « former trois noeuds à une bandelette, en récitant certaines formules magiques, sur un tombeau ou dans un lieu consacré ». Durant la cérémonie nuptiale, alors que les époux échangent les promesses traditionnelles, l’envoûteur, qui se tient à l’écart, accomplit discrètement le rituel magique ; mais l’aiguillette se lie de bien d’autres manières. Selon Thiers, « il y avoit plus de cinquante sortes de noueurs d’aiguillettes« . Peu importe la formule ou le cérémonial, ce qui compte, c’est de frapper la victime d’impuissance.

« Le plus souvent, le noueur d’aiguillette récite, à rebours, un des versets du psaume Miserere mei deus : trace trois croix et fait autant de noeuds à une cordelette en prononçant, chaque fois, les paroles cabalistiques : Ribald, Nobal, Vanarbi. Puis, le noueur tourne les « mains » en dehors et entrelace leurs doigts les uns dans les autres en commençant par le petit doigt de la main gauche et en continuant ainsi jusqu’à ce qu’un pouce touche à l’autre, et cela lorsque l’époux présente l’anneau à son épouse dans l’église ».

Ou encore, au passage du cortège nuptial ou pendant la messe qui précède, le jeteur de sorts – les mains dissimulées à l’intérieur de son chapeau – noue un bout de ficelle autant de fois qu’il désire que l’époux ou l’épouse ne puisse consommer le mariage. A Pamproux (Deux-Sèvres), signale  le folkloriste Souché, vers la fin du XIXè siècle, on noue la courroie d’un soulier, puis on il la jette ensuite dans une flaque d’eau. Si un passant ne dénoue pas la lanière, le mari envoûté sera impuissant jusqu’à ce que la cordelette de cuir soit complètement pourrie.  »

Bien sûr les procès, en France comme au Québec se comptaient par milliers. On traînait l’auteur du mauvais tour devant un tribunal si on avait l’honneur de le connaître. Il risquait d’ailleurs très gros, et au pire le bûcher pour acte de sorcellerie ; Mais l’essentiel pour le plaignant était tout de même de rompre le charme maléfique. « Pou échapper au sort jeté par son rival, Gadois récite le psaume Miserere, en Latin et à l’inverse, pendant que se déroule la cérémonie de son mariage. Notons semblables pratiques en France. Dans la montagne bourbonnaise, la mariée se défend du noeud d’aiguillette en tenant de petites images, tête-bêche, durant la messe nuptiale, tandis que le marié se place un morceau de cierge pascal sur l’estomac. en Charente, on enfile un vêtement à l’envers. Même à la fin du XIXè siècle, on demandait parfois à des prêtres de faire une messe à rebours dans le but de se dérober à un maléfice ».

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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OBTENIR UN CORDON BLEU

Posté par francesca7 le 11 juillet 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

lart-cuisine-francaise-L-1La disparition lente mais sûr de la femme au foyer, c’est-à-dire de la femme aux fourneaux, entraîne la raréfaction progressive d’une espèce domestique jadis hautement appréciée en France ; la ménagère aux petits plats mitonnés, aux recettes personnelles jalousement gardées ; l’orgueil de toute une famille : le cordon bleu.

On se demande parfois, entre le dessert et le café, de quel cordon singulier peut venir cette expression élogieuse mais au premier abord assez obscure. S’agirait-il de celui, qui nouait les célèbres tabliers, bleus, des vieilles cuisinières de la tradition bourgeoise ?…

Non, le cordon bleu originel était sous l’Ancien Régime la plus illustre des décorations, l’insigne des chevaliers du Saint Esprit, un ordre institué en 1578 par Henri III pendant les guerres de Religion afin de regrouper les principaux chefs du parti catholique contre les protestants.

Aboli à la Révolution le cordon bleu constitua pendant deux siècles la distinction suprême dans l’aristocratie française, quelque chose comme les plus hauts grades de l’actuelle Légion d’honneur, qui n’a fait d’ailleurs que lui succéder. La locution pouvait don s’appliquer par métaphore à tout ce qui est d’une rare élévation ; ainsi un poète du XVIIè siècle qui souhait se faire admettre à l’Académie française déclara que cette assemblée était « le cordon bleu des beaux esprits ». Il fut élu.

Cependant, selon certains, l’application culinaire est fondée sur des faits plus précis : certains seigneurs de haut parage, le commandeur de Souvé, le comte d’Olonne et quelques autres, tous dignitaires du Saint Esprit et porteurs du cordon de l’ordre, avaient pris l’habitude de se réunir en une sorte de club gourmand pour cultiver l’art du bien-boire et du bien-manger. Leurs déjeuners devinrent célèbres et l’on employa un temps l’expression faire un repas de cordons bleus. Façon de parler qui a passé des gourmets tombés dans l’oubli aux préparateurs de s plats eux-mêmes, tous cuisiniers et cuisinières de haute volée.

A la réflexion, il est juste que le mot soit ainsi rattaché à la gastronomie ; l’ordre du Saint Esprit n’avait-il pas été créé à l’origine, si j’ose me permettre,  par « bouffer du pasteur ».

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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Carrier et ses mariages républicains

Posté par francesca7 le 11 juillet 2015

 

 » Ce monstre est d’une taille assez avantageuse. Il est presque tout en jambes et en bras. Il a le dos voûté, le visage oblong et d’un caractère très prononcé. Son nez aquilin rend encore son regard plus affreux ; son teint est d’un brun cuivré ; il est maigre et nerveux. Quand il est à la tribune et un peu animé, il semble tirer son discours de ses entrailles déchirées, prononçant les R comme un tigre qui gronde« .

220px-J-b_carrier_litho_belliardCe portrait de Jean-Baptiste Carrier est écrit par le journaliste Fréron. Il faut ajouter que Carrier, depuis sa jeunesse, est atteint d’alcoolisme chronique. En juin 1793, il est envoyé à Rennes, puis, en octobre, à Nantes.

On lui a ordonné de nettoyer les prisons surchargées de cette ville, parce que, dit-on, les Anglais vont arriver ! Alors il imagine – ou approuve – un procédé radical qu’il appelle la déportation verticale. En effet, au lieu de la déportation vers les îles lointaines, il fait embarquer les condamnés sur des barques à fonds plats qui sont coulées au milieu de la Loire. Les premiers exécutés de la sorte sont des prêtres.

Certains d’entre eux s’agrippent au bateau qui les a conduits au lieu du supplice. Leurs bourreaux, parmi lesquels certains reconnaissent leurs anciens paroissiens, leur coupent les mains. Des milliers d’hommes, de femmes, d’enfants périssent dans ce que Carrier appelle la « baignoire nationale ».

Pour se distraire, il fait lier face à face, avant de les noyer, un homme et une femme étrangers l’un à l’autre, nus. Il appelle cette mise en scène le mariage républicain. Il fait fusiller dans la plaine de Gigant près de Nantes, guillotiné sur la place du Bouffay ; il s’installe à la fenêtre de son appartement et parfois, en prenant son café, ivre, fait un signe d’adieu aux condamnés. Rappelé à Paris, Carrier sera guillotiné le 16 décembre 1794.

Carrie J.B Fils de Jean Carrier et de Marguerite Puex, il est le troisième enfant de cette famille composée de trois filles et de trois garçons. Il épouse le 4 octobre 1785 Françoise Laquairie. En 1784, Jean-Baptiste Carrier, à force de travail, parvient à obtenir la place de procureur à Aurillac, mais son office est supprimé en 1789.

En 1790, il est conseiller pour le bailliage d’Aurillac.

Jules Michelet a recueilli, des dizaines d’années après la Révolution, de nombreux témoignages sur Carrier qu’il évoque dans son Histoire de la Révolution française. Surnommé par Michelet le « missionnaire de la Terreur », il a laissé un souvenir sanglant dans la ville de Nantes et ses environs. La maladresse politique et les excès rhétoriques de Carrier, autant que sa brutalité, lui ont assuré sa réputation sanguinaire : cependant d’autres envoyés de la Convention, tels Fouché ou Collot d’Herbois à Lyon, furent responsables de massacres tout aussi considérables sans que la postérité les juge aussi sévèrement.

Carrier et ses mariages républicains dans HUMEUR DES ANCETRES 220px-Carrier_par_Vivant_DenonTous ces jugements se sont appuyés sur la propagande qui naît au moment du procès des 132 Nantais (94 survivent) qui sont acquittés par le tribunal révolutionnaire et qui est le déclenchement des procès du Comité révolutionnaire de Nantes puis de Carrier. La campagne qui se déroule est orchestrée par un certain nombre de révolutionnaires désireux de faire oublier leur propre rôle, comme Fouché à Lyon. C’est Fouché qui finance Babeuf auteur d’un pamphlet peu lu en fait en 1794, mais qui est repris au xxe siècle, dénonçant le « populicide » vendéen. Carrier fait front et attaque la Convention, à la différence de Fouché, de Barras ou d’autres « terroristes » qui se font oublier. Cette attitude le conduit à l’échafaud et sa mémoire envahit l’imaginaire français. Nantes et la Loire deviennent les exemples les plus connus de la terreur et Carrier devient un adepte du robespierrisme alors qu’il était hostile à Robespierre.

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