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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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J’ai bien le droit d’être curieuse, je n’en ai jamais vu

Posté par francesca7 le 8 juillet 2015

 

 300px-Corday-Gillray-colorElle naît le 27 juillet 1768 aux Champeaux, à la ferme du Ronceray. Elle est le quatrième enfant de petits nobles. Son père, Jacques-François de Corday d’Armont est l’arrière-petit-fils de Marie Corneille, soeur de Pierre Corneille.

Elle grandit, lit Rousseau, se passionne pour ses idées. Marat aussi lit Rousseau. On l’a même vu un jour, près du jardin des Tuileries, déclamer des passages du Contrat social devant des dizaines de révolutionnaires qui applaudissaient à tout rompre !

Mais la jeune fille des Champeaux n’aime pas Marat. Elle l’appelle le massacreur de septembre. Pour elle, c’est un dictateur, c’est celui qui a fait guillotiner le confesseur de sa mère disparue, c’est un fou, un sanguinaire ! Il faut le tuer, elle va le faire !

Le 9 juillet 1793, après avoir fait ses adieux à ses amis sans leur révéler son projet, après avoir brûlé tous ses papiers, elle part pour Paris. Elle y arrive le 11 juillet, loue une chambre à l’hôtel de la Providence.

Le 13 juillet, vers huit heures, elle se rend au Palais-Royal où, dans une boutique, elle achète un couteau de table, à manche de bois brun, à virole d’argent. Le même jour, à onze heures, elle tente de se faire introduire chez Marat, prétextant qu’elle détient des renseignements sur les Girondins de Caen, mais elle n’est pas reçue. Elle y retourne le soir. Marat soigne son eczéma chronique dans sa baignoire. Elle lui dicte la liste des députés de Caen, il se penche pour écrire, elle lui plante son couteau dans la poitrine sous la clavicule droite, sectionnant l’artère sous-clavière ; Marat meurt aussitôt. Arrêtée sur place, elle est emprisonnée à la Conciergerie.

 Le mercredi 17 juillet, l’accusateur public Fouquier-Tinville obtient contre elle la peine de mort. Elle reste debout dans la charrette qui la conduit à l’échafaud, passe rue Saint-Honoré où Robespierre, Camille Desmoulins et Danton se penchent à la fenêtre. L’attelage débouche bientôt, sous un violent orage, place de la Révolution où se trouve la guillotine.

Charles-Henri Sanson, le bourreau, se place devant la jeune condamnée afin de lui éviter la vue de l’instrument du supplice. Elle l’écarte en lui disant : « J’ai bien le droit d’être curieuse, je n’en ai jamais vu ! »

Sanson dit qu’elle est douce et grande, qu’elle est courageuse, qu’elle est belle. Ses longs cheveux châtains ont été coupés à la Conciergerie, elle est prête, elle va d’elle-même se placer contre la planche.

Fermin, l’aide de Sanson, la pousse, elle bascule, le couperet tombe. Elle s’appelait Marie-Anne Charlotte de Corday d’Armont. Charlotte Corday. Elle avait vingt-cinq ans.

 

Alphonse de Lamartine, dans son Histoire des Girondins, t. II., Livre 44, Paris, Ratier, p. 100-2, a imaginé la scène, qui n’eût en réalité pas de témoin :

J’ai bien le droit d’être curieuse, je n’en ai jamais vu dans AUX SIECLES DERNIERS 220px-CharlotteCorday« Elle descendit de voiture du côté opposé de la rue, en face de la demeure de Marat. Le jour commençait à baisser, surtout dans ce quartier assombri par des maisons hautes et par des rues étroites. La portière refusa d’abord de laisser pénétrer la jeune inconnue dans la cour. Celle-ci insista néanmoins et franchit quelques degrés de l’escalier, rappelée en vain par la voix de la concierge. À ce bruit, la maîtresse de Marat entrouvrit la porte, et refusa l’entrée de l’appartement à l’étrangère. La sourde altercation entre ces femmes, dont l’une suppliait qu’on la laissât parler à l’Ami du peuple, dont l’autre s’obstinait à barrer la porte, arriva jusqu’aux oreilles de Marat. Il comprit, à ces explications entrecoupées, que la visiteuse était l’étrangère dont il avait reçu deux lettres dans la journée. D’une voix impérative et forte, il ordonna qu’on la laissât pénétrer.

Soit jalousie, soit défiance, Albertine Marat obéit avec répugnance. Elle introduisit la jeune fille dans la petite pièce où se tenait Marat, et laissa, en se retirant, la porte du corridor entrouverte, pour entendre le moindre mot ou le moindre mouvement de son frère.

Cette pièce était faiblement éclairée. Marat était dans son bain. Dans ce repos forcé de son corps, il ne laissait pas reposer son âme. Une planche mal rabotée, posée sur la baignoire, était couverte de papiers, de lettres ouvertes et de feuilles commencées.

Charlotte évita d’arrêter son regard sur lui, de peur de trahir l’horreur de son âme à cet aspect. Debout, les yeux baissés, les mains pendantes auprès de la baignoire, elle attend que Marat l’interroge sur la situation de la Normandie. Elle répond brièvement, en donnant à ses réponses le sens et la couleur propres à flatter les dispositions présumées du journaliste. Il lui demande ensuite les noms des députés réfugiés à Caen. Elle les lui dicte. Il les note, puis, quand il a fini d’écrire ces noms : « C’est bien ! dit-il de l’accent d’un homme sûr de sa vengeance, avant huit jours ils iront tous à la guillotine ! »

À ces mots, comme si l’âme de Charlotte eût attendu un dernier forfait pour se résoudre à frapper le coup, elle tire de son sein le couteau et le plonge, avec une force surnaturelle, jusqu’au manche dans le cœur de Marat. Charlotte retire du même mouvement le couteau ensanglanté du corps de la victime et le laisse glisser à ses pieds. – « À moi ! ma chère amie ! à moi ! », s’écrie Marat, et il expire sous le coup. »

 

L’assassinat de Marat, par Jean-Joseph Weerts, vers 1880.

Charlotte Corday est ensuite maîtrisée par Simone Évrard, la compagne de Marat, et ses gens de maison. Protégée contre la foule, elle est conduite non loin, à la prison de l’Abbaye où elle subit une fouille en règle. Outre quelques objets personnels, on trouve sur elle une feuille de papier pliée en huit, dans laquelle elle explique les raisons de son geste :

« Adresse aux Français amis des lois et de la paix.

« Jusqu’à quand, ô malheureux Français, vous plairez-vous dans le trouble et dans les divisions ? Assez et trop longtemps des factieux, des scélérats, ont mis l’intérêt de leur ambition à la place de l’intérêt général ; pourquoi, victimes de leur fureur, vous anéantir vous-mêmes, pour établir le désir de leur tyrannie sur les ruines de la France ?

« Les factions éclatent de toutes parts, la Montagne triomphe par le crime et l’oppression, quelques monstres abreuvés de notre sang conduisent ces détestables complots […] Nous travaillons à notre propre perte avec plus de zèle et d’énergie que l’on n’en mit jamais à conquérir la liberté ! Ô Français, encore un peu de temps, et il ne restera de vous que le souvenir de votre existence !

220px-Carlota_Corday_1889_by_Arturo_Michelena dans FONDATEURS - PATRIMOINE« Déjà les départements indignés marchent sur Paris, déjà le feu de la discorde et de la guerre civile embrase la moitié de ce vaste empire ; il est encore un moyen de l’éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l’image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton, Robespierre, ces autres brigands assis sur ce trône sanglant, environnés de la foudre, que les dieux vengeurs de l’humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d’établir leur fortune sur les ruines des peuples abusés !

« Français ! vous connaissez vos ennemis, levez-vous ! Marchez ! que la Montagne anéantie ne laisse plus des frères, des amis ! J’ignore si le ciel nous réserve un gouvernement républicain, mais il ne peut nous donner un Montagnard pour maître que dans l’excès de ses vengeances […] Ô France ! ton repos dépend de l’exécution des lois ; je n’y porte pas atteinte en tuant Marat : condamné par l’univers, il est hors la loi. Quel tribunal me jugera ? Si je suis coupable, Alcide l’était donc lorsqu’il détruisait les monstres ! [...]

« Ô ma patrie ! Tes infortunes déchirent mon cœur ; je ne puis t’offrir que ma vie ! et je rends grâce au ciel de la liberté que j’ai d’en disposer ; personne ne perdra par ma mort ; je n’imiterai point Pâris le meurtrier de Lepeletier de Saint-Fargeau en me tuant. Je veux que mon dernier soupir soit utile à mes concitoyens, que ma tête portée dans Paris soit un signe de ralliement pour tous les amis des lois ! que la Montagne chancelante voie sa perte écrite avec mon sang ! que je sois leur dernière victime, et que l’univers vengé déclare que j’ai bien mérité de l’humanité ! Au reste, si l’on voyait ma conduite d’un autre œil, je m’en inquiète peu :

Qu’à l’univers surpris cette grande action,

Soit un objet d’horreur ou d’admiration

Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire,

Ne considère point le reproche ou la gloire.

Toujours indépendante et toujours citoyen,

Mon devoir me suffit, tout le reste n’est rien,

Allez, ne songez plus qu’à sortir d’esclavage !…

« Mes parents et mes amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de baptême à cette adresse, pour montrer ce que peut être la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français ! Je vous ai montré le chemin, vous connaissez vos ennemis; levez-vous ! Marchez ! Frappez ! » »

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