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Antoine Parmentier et la pomme de terre

Posté par francesca7 le 2 juillet 2015

 

Dumont_-_Portrait_of_Antoine_ParmentierAntoine-Augustin Parmentier né le 12 août 1737 à Montdidier, et devenu garçon apothicaire, participe à la guerre de Sept Ans. Il est fait prisonnier en Prusse. On lui sert de la nourriture pour les cochons : de la bouillie de pommes de terre.

 Il trouve cela excellent et n’aura de cesse que cette nourriture soit acceptée en France, ce qui sera fait en 1785, de la façon que voici : Parmentier a fait ensemencer la plaine des Sablons (près des Champs-Élysées) avec des pommes de terre.

La troupe garde jour et nuit le champ où poussent les légumes. Le peuple qui répugne à consommer la pomme de terre – Diderot, dans l’Encyclopédie, n’a-t-il pas affirmé qu’elle donnait la gale – se dit que si la garde interdit l’approche de la culture en cours, c’est qu’elle doit être précieuse !

Lorsque les pommes de terre sont parvenues à maturité, Parmentier demande que la garde de nuit soit abandonnée. Dès la première nuit, des voleurs viennent déterrer les tubercules et les consomment. Ils les trouvent excellents et répandent la nouvelle ! Parmentier a gagné sa bataille ! En 1800, Bonaparte le fera premier pharmacien des armées. Parmentier est un touche à tout génial qui préconise la vaccination contre la variole dans les rangs de la Grande Armée, qui jette les bases de disciplines modernes comme l’oenologie, l’agrobiologie, etc.

Il n’a qu’un objectif : améliorer la vie de ses semblables. Mais son action n’est pas reconnue à sa juste valeur de son vivant. Ce champion du tubercule meurt à soixante-seize ans, de la tuberculose, ses dernières années marquées par de nombreuses difficultés et déceptions. Si son nom n’est pas gravé, comme il l’eût mérité, sur l’Arc de Triomphe, au moins peut-on le trouver dans le métro. Parmentier possède sa station, sur la ligne 3, entre République et Père Lachaise, sous terre, en ce lieu où naissent et croissent ses chères pommes de terre.

Pharmacien français. Il est surtout connu pour avoir donné ses lettres de noblesse à la pomme de terre. En 1772, l’académie de Besançon fonde un prix dans le dessein de découvrir des végétaux de remplacement pour l’alimentation humaine. Parmentier concourt et propose plusieurs plantes amylacées, dont la pomme de terre. Il en a déjà cultivé plusieurs variétés et en a fait l’examen chimique. C’est la pomme de terre qui est choisie par l’académie en 1773. En plus d’avoir popularisé ce légume, Parmentier a réformé la meunerie et la boulangerie C’est lui qui fit adopter la vaccination antivariolique dans l’armée de Bonaparte. Il s’est intéressé également à la pharmacie, qui était son premier métier, à l’hygiène, à l’alimentation et même aux arts.

Excités par l’amour du bien public, tous les auteurs qui ont parlé de cet aliment ont cherché, par les éloges qu’ils en ont faits, à intéresser les cultivateurs et même à attirer l’attention du gouvernement sur un objet qu’ils regardent comme singulièrement important. » (Reg. Comm. de la Faculté de médecine de Paris)

Eh bien, malgré cet avis favorable des médecins de Paris, l’usage de la pomme de terre reste, en France, à peu près réservé aux pourceaux; les mauvais plaisants s’en moquent, les grands croiraient dégénérer, s’ils la présentaient sur leurs tables somptueuses. Il y eut alors (1773) un homme, un modeste savant, qui défendit la cause du tubercule honni, méprisé, ridiculisé de tous côtés; la pomme de terre à la main, il se présente chez les grands, chez les ministres; il la déclare la subsistance d’un grand peuple, l’aliment du pauvre, le soutien dans la misère; il dit bien haut que cette pomme de terre, qu’il a étudiée, analysée avec le plus grand soin, recèle une fécule pure, d’une blancheur éblouissante, d’une saveur agréable; qu’on peut en former des mets délicieux de toute espèce; qu’elle se multiplie avec une étonnante fécondité, dans un sol ingrat, presque sans culture. L’année 1785 arrive, le blé manque, les calamités s’étendent de toutes parts. Le même savant parvient alors à se faire écouter. Il obtient de Louis XVI le prêt de cinquante arpents d’une terre mauvaise, inculte, située aux portes de Paris (Sablons, près de Neuilly); il y plante la pomme de terre, dont les premières fleurs vont orner, dans un jour de cérémonie publique, la boutonnière du roi; le tubercule arrive à la maturité; il est distribué à profusion; il pénètre chez les grands, dans le peuple…; on finit par en raffoler, et dès lors la pomme de terre a suivi le chemin que l’on sait. 

Honneur à l’homme qui a accompli cette sorte de miracle! Honneur à Parmentier, qui a doté l’humanité d’une admirable ressource alimentaire!

Il se penche par ailleurs sur la châtaigne (1780), sur le maïs ou blé de Turquie, en réponse à un sujet de l’Académie de Bordeaux (1785). Précurseur de la chimie alimentaire, il remplace la méthode du chauffage à la cornuequi détruisait les composants de l’aliment qu’on voulait justement analyser par une extraction plus douce employée précédemment par Claude de La Garaye. C’est un nutritionniste et un hygiéniste, traitant aussi des fécules, du pain (Parfait boulanger, ou Traité complet sur la fabrication et le commerce du pain, 1778, in-8°), du sucre de raisin, s’intéressant aux produits laitiers (ainsi avec Nicolas Deyeux, en l’an VII). Il rédige plusieurs instructions lors de la disette de 1785.

Pour remédier à la pénurie de sucre de canne, il préconise l’emploi de sucres de raisins et d’autres végétaux sucrés. Il s’intéresse à la conservation des farines, du vin et des produits laitiers.

Antoine Parmentier et la pomme de terre dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-Louis_XVI_et_ParmentierEn 1772, en compagnie de Cadet de Vaux (ancien pharmacien des Invalides), il tente d’améliorer la qualité du pain distribué dans les hôpitaux et les prisons en imaginant une nouvelle méthode de panification. Il fonde avec Cadet de Vaux en 1780 une école de boulangerie rue de la Grande-Truanderie à Paris.

Parmentier s’occupe également de plusieurs sujets ayant trait à l’hygiène : sécurité sanitaire des exhumations, qualité de l’eau, qualité de l’air notamment dans les salles d’hôpitaux, préconisation de l’entretien et de la vidange régulière des fosses d’aisance.

Dans les premiers temps de la Révolution, le souvenir de ses travaux l’expose à une certaine défaveur, puis, en 1793, la pomme de terre trouve grâce devant les « niveleurs », qui la préconisent partout. Parmentier se tient d’abord à l’écart de l’administration, puis il est chargé de surveiller les salaisons destinées à la Marine, en s’occupant parallèlement de la préparation du biscuit de mer.

Il travaille aussi sur le maïs, l’opium et l’ergot de seigle. Il préconise la conservation de la viande par le froid. Il travaille également sur l’amélioration de la technique des conserves alimentaires par ébullition découverte parNicolas Appert, en 1795 et publiée en 1810.

En 1793, il donne même les techniques à employer. C’est ainsi, que grâce à lui la première raffinerie de sucre de betterave mise en service par Delessert voit le jour en 1801.

En 1796, il est porté sur la liste de l’Institut, formé par le nouveau Directoire. Il est appelé sous le Consulat à la présidence du Conseil de salubrité du département de la Seine et à la place d’inspecteur général des Hospices et du service de santé (1805 et 1809) ; il rédige un Code pharmaceutique (3e éd. en 1807). La Société d’agriculture l’envoie en Angleterre avec Jean-Baptiste Huzard pour rouvrir les communications scientifiques entre les deux pays.

Inspecteur général du service de santé de 1796 à 1813, il fait adopter la vaccination antivariolique par l’armée et s’occupe des conditions d’hygiène sur les navires de la Marine. Il est l’un des créateurs de l’École deboulangerie en France en 1800. Il est pharmacien en chef de l’Armée des Côtes de l’Océan en 1803. Il devient le premier président de la Société de pharmacie de Paris, dès sa fondation en 1803, il la préside en 1804, 1807 et1810.

Trop jeune pour participer à l’aventure des encyclopédistes et trop vieux pour prendre part au début du xixe siècle à la révolution des sciences, notamment à l’expédition scientifique de la campagne d’Égypte, Parmentier est cependant un scientifique à l’œuvre remarquable par sa diversité. Il participe, en outre, à la vie sociale en collaborant aux textes sur la réforme agraire, sources du code rural, proposés par la Société d’Agriculture à l’Assemblée nationale. Il est membre de la Société d’Agriculture de Paris en 1773. Il est élu à l’Académie des sciences le le 13 décembre 1795 dans la section d’économie rurale.

N’ayant ni femme, ni enfant, il a consacré toute sa vie à ses recherches mais a le chagrin de perdre en 1809 sa sœur Marie-Suzanne, confidente et collaboratrice qui lui avait épargné la pénibilité d’un long célibat par ses soins affectueux. Ses amis du Bulletin de pharmacie, tel Louis Claude Cadet de Gassicourt, le surnomment le « bourru bienfaisant » car régulièrement sollicité par des pharmaciens pour obtenir une place ou une pension, il râlait d’abord mais faisait jouer ses relations pour les aider.

220px-P%C3%A8re-Lachaise_-_Division_39_-_Parmentier_01 dans Les spécialitésIl meurt d’une phtisie pulmonaire, rongé par la tuberculose, dans sa maison de la Folie-Genlis 12, rue des Amandiers-Popincourt, le 17 décembre 1813. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris dans le caveau familial. Sa tombe est régulièrement entretenue par certaines sociétés de pharmaciens

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Les secrets de beauté de la marquise

Posté par francesca7 le 2 juillet 2015

 

Que buvez-vous le matin ? Thé ? Café ? Chocolat ?

L’un des trois sans doute. Eh bien, pour la marquise de Montespan, rien de tout cela ! Chaque matin, à jeun, la marquise avale… si vous êtes une âme sensible, ou bien si vous êtes prêt à passer à table, il est encore temps de détourner votre regard de ces lignes ; revenez après le déjeuner, finalement, cela ne vaudra guère mieux, donc lisez plutôt : la marquise de Montespan avale chaque matin un grand verre d’urine de mule !

220px-Madame-de-Montespan2Oui, de l’urine de mule, parce qu’un charlatan lui a assuré que cette urine lui garantirait l’oeil brillant et le teint frais ! Ensuite, elle consomme un mélange de lait sucré, de farine de fèves, d’orge, de riz et de lentilles. Pour son maquillage, elle utilise en abondance du blanc de céruse qui est du carbonate de plomb dont l’usage a été interdit en 1905, à cause de sa grande toxicité… Contre les inévitables rides ? Voici la recette de la marquise : un mélange de saindoux, de moelle de boeuf et de bouse de vache ! Si, si, de la bouse de vache ! Elle en fait même distiller afin de s’en servir comme dépuratif au printemps !

Madame de Montespan ou Athénaïs de Montespan , à l’origine Françoise Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, aussi appelée Mademoiselle de Tonnay-Charente, est née le 5 octobre 1640 à Lussac-les-Châteaux et morte le 27 mai 1707 à Bourbon-l’Archambault. Elle tient son nom le plus célèbre de son mariage (1663) avec Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, qui lui donne le titre de marquise de Montespan.

Présente à la cour de Versailles, elle devient la favorite de Louis XIV, liaison dont sont nés sept enfants.

Favorite du Roi-Soleil

La marquise devint la maîtresse du roi en mai 1667. Vive, coquette, minaudière, elle enchantait par sa compagnie et débordait de saillies malicieuses et mordantes, de reparties cruelles et caustiques. Le fameux « esprit des Mortemart ». Pourtant ce n’était pas une aventurière, prête à se jeter au cou du roi. Elle était droite et pieuse. Et elle était (mal) mariée à un hardi cadet de Gascogne, Louis-Henri de Pardaillan de Gondrin, joueur, dépensier, buveur et grand trousseur de cotillons. Son mari fit un scandale à la cour lorsqu’il apprit la nouvelle. Il surgit du château de Saint-Germain-en-Laye tel un fou, hurlant et déversant un tombereau d’injures à l’épouse infidèle. Il fut promptement enfermé au For-l’Évêque, puis exilé sur ses terres, en Gascogne, d’où il ne sortit presque plus jusqu’à sa mort.

On s’aperçut bientôt de la liaison devenue intime qui existait entre elle et le roi. Elle eut un appartement à peu de distance de celui du monarque et les courtisans clairvoyants n’eurent pas de peine à expliquer pourquoi l’un et l’autre se dérobaient en même temps au cercle de la reine. La sensible La Vallière ne fut pas la dernière à s’apercevoir qu’elle n’occupait plus seule le cœur de Louis. Il n’y eut que la reine qui ne voulut pas s’en douter.

Madame de Montespan avait su la persuader de sa vertu. Ce fut en 1670 que sa faveur éclata officiellement lors d’un voyage aux Pays-Bas où elle fit une partie du voyage dans la voiture du roi et de la reine. Et lorsqu’elle montait dans la sienne, quatre gardes du corps entouraient les portières.

En 1674, Louise de La Vallière quitta la cour. Mme de Montespan devint alors la favorite en titre de Louis XIV. « Beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs », écrit Madame de Sévigné, « Junon tonnante et triomphante ». Une faveur traversée de crises, car la marquise était capricieuse, autoritaire, dépensière, brûlante d’ambition et de jalousie. Elle faisait même des scènes au roi. De son côté, Louise de La Vallière ne voulait pas céder la place. Par amour, l’ancienne favorite supporta tout : les rebuffades de son amant, les railleries de sa rivale triomphante, le mépris des courtisans. Mme de Montespan fit supprimer la présence des filles d’honneur de la reine, tant par la crainte qu’elle avait devant le goût de la nouveauté de son amant – elle pouvait trouver plus d’une rivale parmi les jeunes personnes qui se succédaient rapidement – que par le souci de cacher la naissance des enfants nés de leur passion.

La beauté de Madame de Montespan s’émoussa à mesure qu’elle prit de l’embonpoint. En 1680, au moment de l’affaire des Poisons, elle fut accusée par plusieurs prisonniers d’avoir donné au roi à son insu desaphrodisiaques, d’avoir fait dire des messes noires, accompagnées de sacrifices d’enfants, et d’avoir cherché la mort du roi et de la nouvelle favorite, Mademoiselle de Fontanges. Les historiens peinent à démêler le vrai du faux. Toujours est-il qu’elle ne fut pas inquiétée.

Avec l’âge, Louis XIV éprouvait le besoin d’une vie plus régulière, encouragé en ce sens par Madame de Maintenon, devenue entre temps l’amie du roi. Celle-ci, forte d’une réputation sans tache, empruntait la voie de la religion et de la morale pour ramener Louis de ses erreurs. Les sévères exhortations de Mme de Maintenon frappaient le roi par leur justesse ; mais habitué depuis longtemps à l’attrait du plaisir, il s’y laissait entraîner avec Mme de Montespan pour revenir ensuite déplorer sa fragilité auprès de Mme de Maintenon. Telle fut la cause de la jalousie réciproque entre les deux femmes. Louis XIV était lui-même obligé d’intervenir dans leurs querelles pour les raccommoder, pour les voir de nouveau se brouiller le lendemain. Mais c’est une troisième femme qui provoqua la disgrâce de Mme de Montespan. En 1678, Louis XIV tomba éperdument amoureux de la magnifique Marie Angélique de Fontanges, âgée seulement de 17 ans. C’était une protégée de Madame de Montespan qui avait cru pouvoir retenir le roi en lui présentant une jeune oie blanche. Le piège se retourna contre elle. Mademoiselle de Fontanges se retrouva vite enceinte mais accoucha prématurément d’un petit garçon qui ne survécut pas. Elle fut alors prise d’un mal lent qui l’affaiblissait de jour en jour et finit par la tuer. Or cette mort précoce intervint en pleine affaire des poisons. Compromise dans cette sombre histoire (à tort, puisqu’on sait maintenant que Mlle de Fontanges est morte d’une éclampsie), la marquise fut délaissée par le roi : elle dut quitter son appartement du château de Versailles, attribué à son fils, pour vivre dans les soupentes du château.

Les secrets de beauté de la marquise dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-Francois-Athenais_de_RochechouartDepuis 1683, Mme de Montespan n’avait plus de titre mais elle demeura cependant à la Cour, ne pouvant se résoudre à s’éloigner du roi. Elle suivait le train de vie, donnant de grandes fêtes, vivant toujours sur un grand pied. En 1685, sa fille Mlle de Nantes épousait le duc de Bourbon, Louis III de Bourbon-Condé. En 1692, son fils le duc du Maine se mariait avec une petite-fille du Grand Condé et sa fille Mlle de Blois devenait l’épouse du duc de Chartres, neveu du roi. Elle était fière des brillants mariages de ses enfants. Le roi lui-même a d’ailleurs envisagé que le duc du Maine monte sur le trône en cas d’extinction des Bourbons et, à sa mort, il souhaita que celui-ci et son frère, le comte de Toulouse, assurent la Régence du futur Louis XV. En 1691, Madame de Montespan se retira à Paris où elle vécut dans la dévotion, la générosité et la volonté d’expier ses torts passés. Elle se disait toujours malade, sans l’être véritablement, et elle montrait constamment la crainte la plus vive de mourir. Son appartement restait éclairé pendant la nuit, et on la veillait toute la nuit au cas où son sommeil vînt à s’interrompre. Sa vie s’acheva en une longue pénitence. Elle retrouva l’humilité chrétienne, chercha à racheter ses péchés et le scandale de l’adultère par une vie de jeûne, de prière et de charité. Elle mourut en 1707, lors d’une cure à Bourbon-l’Archambault, après avoir fait une confession publique. Elle fut inhumée dans la chapelle des Cordeliers de Poitiers.

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