Premières apparitions de la RADIESTHESIE
Posté par francesca7 le 21 juin 2015
Dans l’année 1990, la petite ville d’Hardelot dans le Pas de Calais vit arriver un étrange curé dont la renommée ne devait pas tarder à dépasser les frontières de notre pays.
En effet, l’abbé Bouly, une fois à la tête de la paroisse de cette charmante bourgade, se découvrit des dons. A l’aide d’une baguette de coudrier, bois souple en forme de V, il se mit à arpenter la campagne environnante et à détecter les sources. Sur ses indications, des forages furent entrepris, avec grands succès, d’autant que l’abbé avait la particularité de découvrir des nappes d’eau très profondes.
Sa réputation s’en trouva renforcée et il fut appelé très fréquemment à l’étranger ; mais il ne s’en tint pas là, et bientôt il eut l’idée d’élargir ses recherches aux fouilles archéologiques, mettant à jour de nombreux souterrains. Cependant, sa célébrité s’établit surtout dans le domaine médical om il devait prononcer des diagnostics si précis qu’ils lui valurent une importante clientèle.
Ce qui le distingua en fait de ses confrères sourciers fut le désir qui germa en lui, un beau jour de l’année 1929, de créer la première Association Française et Internationale des Amis de la Radiesthésie. Il contribua ainsi à rendre populaire ce terme qu’il avait forgé de toutes pièces et qui devait remplacer définitivement celui de sourcellerie qui ne rendait pas compte des autres investigations dans ce domaine, notamment les recherches afférentes à la santé, aux objets et personnes disparus, aux gisements trésors, détermination du sexe, analyse chimiques et d’autres encore.
Selon sa théorie, l’homme était un détecteur de « vibrations » et le pendule ou la baguette jouaient le rôle d’antenne. Il faut dire que c’’était l’époque des ondes électromagnétiques et de ses utilisations dans la télégraphie sans fil (TSF).
En 1890, Edouard Branly mettait au point l’appareil permettant de réceptionner les signaux de TSF. Il fut membre du comité d’honneur de l’Association Française et Internationale de la Radiesthésie fondée par Alexis Bouly.
La TSF devenait ainsi, momentanément un modèle explicatif des phénomènes de la radiesthésie avec ses notions d’antenne, de récepteur, condensateur, cadre, attribuées analogiquement au radiesthésiste et à ses appareils. Avec son ami, l’abbé Bayard, alors professeur à l’Université Catholique de Lille, l’abbé Bouly décida d’accoler une racine latine radius (rayon) et une racine grecque aisthêsis (sensibilité) pour préciser la sensibilité à tout rayonnement que possède le radiesthésiste.
Grâce à l’association, ce nom se vulgarisa rapidement, détrôna celui de sourcier et figure aujourd’hui dans tous les dictionnaires.
L’abbé Alexis Bouly devait disparaître en 1958, il entrait dans l’histoire des sciences parapsychiques.
Sa notoriété fait le tour de la planète
En 1913, trois ans après avoir hérité de la cure d’Hardelot, il prit conscience de son pouvoir pour lequel aucune explication scientifique n’a pu être apportée. Car l’abbé Bouly est un sourcier, c’est-à-dire un homme ayant ce don mystérieux et extrêmement rare de pouvoir repérer les nappes d’eau souterraines, d’en évaluer la profondeur sous terre et leur importance. Mais, comme il devait le dire lui-même : « Ce n’est que par un travail acharné, une pratique constante, que l’on peut arriver à obtenir un résultat ».
Et des résultats il en obtint à foison ; à telle enseigne que sa notoriété fit rapidement le tour de la planète terre, engendrant des demandes de plus en plus nombreuses car, après s’être occupé des problèmes d’eau, il étudia les autres liquides, puis les cavités, les métaux et enfin les microbes.
Il intervint donc pour le forage de puits et pour des demandes les plus diverses comme celle de l’ancien archiprêtre de Notre-Dame de Boulogne, Mgr Lejeune, complètement désolé car après des années de recherches et de tâtonnements, il ne parvenait pas à mettre à jour les vestiges du baptistère saint Jean, à proximité de l’ancienne cathédrale. En désespoir de cause, il fit appel à l’abbé Bouly. Celui-ci retrouva aisément le fil d’eau dans l’angle d’une propriété à quelques pas de l’enclos de l’évêché. Mieux encore, il indiqua l’emplacement à 3 mètres de profondeur, d’un bassin de deux mètres de diamètre, qui n’était autre que le bassin du baptistère dans lequel les premiers chrétiens recevaient le baptême.
Il était tellement sollicité qu’il se hasarda, à plusieurs reprises, à effectuer ses recherches à distance, toujours avec sa baguette de noisetier très flexible, fourchue comme une fronde d’enfant. Il indiqua très exactement l’endroit où il fallait forer le puits jusqu’à une profondeur de 4 m 20. Quelque temps plus tard, le propriétaire arrêta de creuser à 3m 90 car il venait de rencontrer un énorme bloc de pierre. Dépité, il écrivit à l’abbé Bouly, en termes pas toujours choisis, que « sa soi-disant science faisait faillite ». Vexé, l’abbé se rendit en hâte sur les lieux. « Je peux me tromper, dit-il, mais ma baguette ne se trompe pas ». Il fit enlever le rocher et lorsque la profondeur du puits atteignit les 4 m 20, l’eau apparut avec abondance.
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