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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Vendredi 19 juin 2015

La gazette de Renaudot

Posté par francesca7 le 19 juin 2015

Image illustrative de l'article La Gazette (France)En 1625, deux libraires parisiens ont une idée lumineuse pour gagner régulièrement un peu d’argent : créer une feuille qui informera les lecteurs de ce qui se passe ici ou là, en France. Ils intitulent cette feuille : Nouvelles ordinaires de divers endroits. Venu de Loudun à Paris, cette même année, Théophraste Renaudot (1586 – 1653), nommé médecin du roi, y ouvre un bureau d’adresses, l’ancêtre de l’ANPE.

Un peu plus tard, il crée la Feuille du bureau d’adresses où sont publiées offres d’emplois et petites annonces. En 1631, Théophraste Renaudot qui a remarqué la feuille des deux libraires se dit que lui aussi peut en faire autant, et même faire mieux en donnant aux nouvelles un tour plus concis sous forme de dépêches informant de ce qui se passe non seulement en France mais dans le monde connu. Ainsi naît la Gazette – de l’italien Gazeta, nom d’un journal créé à Venise et qui coûtait une pièce de monnaie appelée la… gazeta. Malgré la plainte des deux libraires pour contrefaçon, Renaudot obtient le privilège royal pour sa gazette dont Richelieu découvre l’utilité et le pouvoir.

En effet, le cardinal utilise la feuille de Renaudot pour construire auprès du peuple son image, faire passer ses idées. Richelieu le moderne vient de découvrir le pouvoir et l’influence de la presse.

La Gazette est un périodique créé en 1631 avec l’appui de Richelieu par Théophraste Renaudot, médecin de Louis XIII. Disparu en 1915, c’était un des plus anciens des journaux publiés en France. Son ancêtre est le Mercure françois qui parut de 1611 à 1648.

En 1631, par privilège du roi, Richelieu charge Théophraste Renaudot, médecin protestant, de créer un journal sur « le bruit qui court sur les choses advenues ».

Paraissant tous les vendredis, La Gazette comportait quatre pages et avait pour rôle d’informer les lecteurs sur les nouvelles provenant de l’étranger ou de la Cour. Surtout spécialisée dans les affaires politiques et diplomatiques, faisant de la politique intérieure sous couvert de politique extérieure, elle comptait parmi ses premiers membres d’Hozier, Voiture, Bautru et La Calprenède. Louis XIII y collaborait ponctuellement par amusement. Le Conseil du roi accorda à La Gazette le monopole de l’information politique.

En 1762, elle changea de titre pour celui de Gazette de France, avec pour sous-titre Organe officiel du Gouvernement royal et devint bihebdomadaire. En 1787, Charles-Joseph Panckouke la prit en location et l’ajouta au Mercure de France dont il était propriétaire et au Moniteur universel qu’il fonda peu de temps après.

Au xviie siècle, elle était tirée à 8 000 exemplaires dans la capitale et diffusée en province sous 35 éditions.

La Gazette resta silencieuse sur les événements de la Révolution et elle n’aborda même pas la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, se limitant aux actes du gouvernement. Pour satisfaire ses clients, Panckouke publia un supplément, le Gazettin, qui informait les lecteurs du compte-rendu des débats de l’Assemblée constituante.

En 1791, le ministère des Affaires étrangères reprit La Gazette qu’il possédait. Nicolas Fallet fut nommé directeur et elle devint la tribune du parti girondin. Chamfort lui succéda.

À partir du 1er mai 1792, La Gazette parut quotidiennement et prit le nom de Gazette nationale de France après l’exécution de Louis XVI, le 21 janvier 1793. Le ton des articles de la Gazette, dont l’orientation politique changera en fonction des régimes en place, resta impartial et très prudent. Bonapartiste sous le Premier Empire, elle s’affirmera ouvertement royaliste pendant la Restauration.

Cette ligne éditoriale restera le fonds de commerce de La Gazette rebaptisée La Gazette de France sous la IIIe République jusqu’à la parution de son dernier numéro en 1915. Elle attire alors des journalistes engagés qui en font l’organe des légitimistes, puis des orléanistes comme Charles Maurras ou Jacques Bainville.

Théophraste Renaudot

né en 1586 à Loudun et mort le 25 octobre 1653 à Paris, est un journaliste, médecin et philanthrope français. Il est le fondateur de la publicité et de la presse française par ses deux créations du Bureau d’adresse (1629) et de la Gazette, journal hebdomadaire (30 mai 1631). Médecin ordinaire du roi, il fut nommé « commissaire aux pauvres du royaume ».

Théophraste Renaudot  se convertit au catholicisme et entra dans le Conseil de Richelieu. Client du cardinal, Renaudot est l’exemple même de la réussite sociale d’un homme talentueux malgré ses origines modestes et protestantes, alors même que le royaume s’engageait dans la remise en cause des droits des protestants. Il y installa également un dispensaire, payant pour les aisés et gratuit pour les pauvres. Il y accueillit même depuis 1632 des conférences hebdomadaires médicales, puis variées, ouvrant l’ère des conférences mondaines et formant l’image de « l’honnête homme ». Enfin Louis XIII l’autorise le 27 mars 1637 à ouvrir un mont-de-piété dans son bureau d’adresses qu’il transforme en salle des ventes.

Sa réussite fut si importante qu’en 1641 il put ouvrir au Louvre une succursale de son bureau d’adresses. Néanmoins, cela lui attira de nombreuses inimitiés de la part de la faculté de médecine de Paris.

Mai, Théophraste Renaudot fut l’un des précurseurs de la presse écrite. Le 30 mai 1631, il lance sa célèbre Gazette, bientôt imité par les Nouvelles ordinaires de divers endroits des libraires parisiens Martin et Vendosme, parues dès juillet 1631. Soutenu par Richelieu, qui fit de la Gazette un instrument de sa propagande politique, Renaudot emporta ce marché face à ses concurrents, malgré l’hostilité de la communauté des imprimeurs et libraires parisiens. En 1635, l’État lui accorda un monopole pour lui et ses successeurs.

La qualité de son journal était jugée par le gouvernement bien meilleure que celle de ses concurrents, essentiellement les Nouvelles ordinaires de divers endroits, fondée par Jean Epstein. Il avait le soutien financier du gouvernement de Richelieu.

Theophraste_Renaudot

 

Qualité, abondance, diversité géographique, concision et clarté des nouvelles, la Gazette fut un grand succès et lui fut adjoint, dès 1634, le supplément des Extraordinaires, relatant dans le détail les événements les plus importants. En 1611, parut le premier volume Mercure François, recueil des événements des années 1605 à 1610, dont la relation de la première installation des Français au Canada. Les frères Richer se chargent de sa publication jusqu’en 1635. Théophraste Renaudot
continua cette importante publication jusqu’en 1643

La Gazette survécut, passant au service de Mazarin, mais la Fronde vint, en 1649, en entraver la parution régulière. Renaudot suivit, lors de la fuite de la famille royale afin de protéger le jeune Louis XIV, la reine et Mazarin à Saint-Germain, laissant à ses fils Eusèbe et Isaac la rédaction du journal. Son monopole fut alors entamé par la parution de titres rivaux à Paris comme en province.

Renaudot fut remercié de sa fidélité avec le poste d’« historiographe du roi ». À sa mort, à l’âge de 67 ans, le monopole de la Gazette fut confirmé à son fils aîné, qui ne put réellement empêcher d’autres parutions.

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La fin de Leonora Galigaï

Posté par francesca7 le 19 juin 2015

 

Toujours là, la foule anonyme et vorace, qui, le lendemain des obsèques discrètes de Concini, s’en va déterrer son cadavre, le suspend à un gibet au Pont-Neuf, puis se met à le découper en morceaux qui sont distribués même aux enfants ; ils s’en vont un peu plus loin, tenter de les brûler.

220px-GaligaiCertains charognards en emportent même chez eux afin de les exhiber comme un trophée. On cherche comment éliminer Leonora Galigaï. Quel motif trouver ?

On se rappelle qu’elle avait fait ouvrir vivantes des volailles qu’elle mettait sur sa tête pour guérir de ses migraines. Sorcellerie ! Le mot est lâché, et la sentence arrive tout aussitôt : la mort par décapitation ! L’exécution a lieu en place de Grève le 8 juillet 1617.

Innombrable la foule ! Prête aussi à la dépecer, après… Mais il se passe un phénomène étrange : Leonora Galigaï se montre digne et forte devant la mort, elle étonne. En regardant la foule, elle murmure : « Tant de personnes ici pour une pauvre malheureuse ! »

Le bourreau prépare ses instruments. Leonora attend, et sa façon d’être sereine, patiente et résignée lui gagne la sympathie de cette foule qui la haïssait. Elle meurt admirée ! Ce qui ne l’empêche pas d’être brûlée immédiatement après sur le bûcher qui a été préparé à cet effet. Ses cendres sont dispersées au vent.

« Son courage aussi constant et ferme comme si la mort lui eût été une récompense agréable et que la vie lui eût tenu lieu d’un supplice cruel. Le cœur le plus envenimé ne put se tenir de fondre en larmes; de sorte qu’il est vrai de dire qu’elle fut autant regrettée à sa mort qu’elle avait été enviée durant sa vie. La seule vérité m’oblige à faire cette remarque, et non aucun désir de favoriser cette femme aussi malheureuse qu’innocente ».

De son véritable nom Léonora Dori, mais appelée généralement du nom de Galigaï, nous allons aborder dans cet article un personnage sombre de l’Histoire de France. Cette femme, haïe de son vivant, née vers 1571 à Florence, en Italie, était l’amie d’enfance et la dame d’atour de la reine Marie de Médicis. On se souvient d’elle pour deux raisons principales : elle aurait eu une forte influence sur l’épouse d’Henry IV, et aurait dilapidé avec son époux Concino Concini, maréchal d’Ancre, le royaume de France pendant la régence précédent la majorité du roi Louis XIII. Lorsque ce dernier arriva au pouvoir, Léonora fut accusée de sorcellerie et son époux fut assassiné. L’historiographie nous a généralement laissé le portrait d’une femme calculatrice et impitoyable, qui aurait eu une influence néfaste sur Marie de Médicis et sur le royaume de France. Seul Richelieu, dans ses Mémoires, lui reconnaît une grande intelligence et un grand courage lors des derniers instants de sa vie (soulignons cependant que Concino Concini, époux de Léonora, participa à l’élévation du cardinal). Qu’en est-il donc réellement de celle que l’on surnomme couramment la Galigaï?

Née à Florence vers 1571. Elle grandit à partir de 1584 au palais Pitti avec Marie de Médicis, fille du grand duc de Toscane. Léonora fait alors office de camarade de jeu et de dame de compagnie auprès de la princesse. Ses origines sont mal connues. Bien que possédant le nom de Galigaï, celui d’une famille de la noblesse florentine, il semblerait que Léonora soit en fait la fille d’un menuisier français, Jacques de Bastein, et de l’Italienne Catherine Dori.

D’après les témoignages de ses contemporains, Léonora n’est pas belle. Le portrait de François Quesnel, la représentant nous montre une femme aux cheveux sombres, mais dont les traits du visage sont fins et assez agréables. Par laide, il faut sans doute comprendre que Léonora, mince et de petite taille, ne correspond pas aux critères de beauté de l’époque, où l’on apprécie la blondeur et les femmes en chair, comme Marie de Médicis notamment.

A la Cour de France, Léonora devient la dame d’atour de Marie de Médicis. Elle est ainsi chargée de l’habillage et de la coiffure de la reine. Cependant, Henry IV n’apprécie pas beaucoup la suivante de son épouse, qui ne possède pas d’origines nobles. Ceci change lorsque Léonora épouse Concino Concini, intégrant ainsi la noblesse.

Installée au Louvre dans un appartement de trois pièces (qui communique avec ceux de Marie de Médicis), Léonora dispose de revenus confortables. Comme le mariage avec Concino s’est effectué sous le régime de la séparation de biens, la jeune femme dispose d’une grande fortune. Elle achète notamment l’hôtel particulier de Picquigny, rue de Tournon, qu’elle fait entièrement réaménager par l’architecte italien Francesco Bordoni. De plus, si Léonora est une femme discrète, solitaire (elle fréquente très peu la Cour) et qui ne vit pas au dessus de ses moyens, son époux passe en revanche pour un homme prétentieux et arrogant, qui ne manque pas de faire étalage de ses richesses.

La fin de Leonora Galigaï dans FONDATEURS - PATRIMOINE 220px-Galiga%C3%AF_1617Qu’en est-il donc de l’influence de Léonora sur Marie de Médicis? L’imagerie populaire nous la montre intriguante et dictant ses moindres volontés à la reine. Or, contrairement à son époux, Léonora fait preuve d’une grande discétion. Si elle intercéda probablement en faveur de l’ascension politique de Concino pendant la régence de la reine, il est en revanche très incertain qu’elle ait eu une influence en matière de politique au niveau du royaume. On peut également affirmer que l’impopularité des Concini était sans doute due à une forme de mépris de la noblesse de la Cour envers leurs origines italiennes -La méfiance envers des étrangers aussi proches de l’entourage de la reine et du pouvoir- mais aussi envers leur ascendance sociale. Léonora est on l’a vue, probablement fille de roturiers, alors que Concino est issu de la petite noblesse italienne. Rien à voir donc avec les grandes familles de la noblesse française.

Léonora est un personnage des plus ambigus : Sa personnalité d’une part est fascinante, car celle décrite comme une intrigante sans scrupules et avide de richesses n’en démontra pas moins un courage admirable lors de son exécution. C’est probablement cette force de caractère qui lui permit sa formidable ascension sociale. Etrangère, femme de basse extraction, sorcière pour ses détracteurs, on ne peut pourtant que saluer son charme, son intelligence et sa vivacité d’esprit qui lui permirent sans nul doute de mener une vie bien au-delà de ses espérances.

 

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