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Port-Royal-des-Champs : vingt-cinq religieuses meurent d’épuisement

Posté par francesca7 le 17 juin 2015

 

Longueville-ChauveauLes guerres de religion ont pris fin. En même temps que l’économie se développe, l’église catholique connaît un renouveau qui offre deux directions possibles : celle de la confiance en l’homme, tendance représentée par les jésuites, et celle de la méfiance de l’âme, toujours soupçonnée d’être assaillie ou conquise par le mal, abandonnée de Dieu, livrée au diable.

Cette dernière tendance, pessimiste et austère, va être développée par une jeune fille de dix-huit ans qui transforme la journée du vendredi 25 septembre 1609 en date historique.

Voici comment : Près de Paris, dans la haute vallée de Chevreuse (aujourd’hui sur la commune de Magny-les-Hameaux), s’élevait l’abbaye de Port-Royal-des-Champs. Jacqueline Marie Angélique Arnauld de Sainte-Madeleine, fille d’un avocat au Parlement de Paris, conseiller d’État sous Henri IV et farouche adversaire des jésuites, devient coadjutrice de l’abbesse de Port-Royal à huit ans.

Elle fait partie d’une famille de vingt enfants, dont six filles qui deviennent toutes religieuses dans l’abbaye de la vallée de Chevreuse fort appréciée de la noblesse de robe parisienne friande de mondanités et de plaisirs divers !

À onze ans, la petite Jacqueline Arnauld montre une vocation religieuse exceptionnelle. À dix-huit ans, alors qu’elle est devenue abbesse, elle prend une décision irrévocable, le 25 septembre 1609 : son frère et son père étant venus lui rendre visite, elle refuse de les recevoir, fermant le guichet où les nonnes étaient accoutumées de s’entretenir avec leur famille. Désormais, s’ils veulent lui parler, ils le feront à travers une grille !

Ce vendredi 25 septembre 1609 demeure dans l’histoire la « journée du guichet ».

Toutes les religieuses se conforment à cette décision : elles ne recevront plus leur famille. Jacqueline Arnauld, devenue Mère Angélique, ne fait que commencer son programme d’austérité qui vise à agir en élus de la grâce de Dieu, en éloignant toutes les tentatives que pourrait faire le Malin pour s’introduire dans l’âme. Travail, prière (huit heures de prière par jour, le premier office commence à deux heures du matin !), repos, sont les trois règles de l’abbaye, renouant avec la règle de saint Benoit de Nursie.

À Port-Royal, on ne mange jamais de viande, on communique par gestes, on ne possède rien – posséder, c’est se livrer au mal, à la cupidité –, on couche sur une mauvaise paillasse. L’application de la règle est si stricte et la vie si austère qu’en trois ans, entre 1656 et 1659, vingt-cinq religieuses meurent d’épuisement ! Jacqueline Arnauld trouvera ensuite dans les idées de l’évêque d’Ypres, Cornélius Jansen, l’écho exact de ses théories sur la grâce – cette sombre doctrine, reposant sur l’oeuvre de saint Augustin, l’Augustinus, deviendra le jansénisme.

La mère Le Tardif redevient simple religieuse et meurt, aveugle, en 1646.

Les religieuses n’étant plus présentes sur le site de Port-Royal des Champs, celui-ci devient un lieu d’attraction pour des hommes souhaitant se retirer temporairement du monde.

Le premier à s’y installer est un neveu de Jacqueline Arnauld, Antoine Le Maistre, qui séjourne à Port-Royal de mai à juillet 1638, avec ses frères, d’autres Solitaires et des enfants. Mais ils sont dispersés par ordre de la Cour, qui ne voit pas d’un bon œil cette nouvelle expérience. Antoine Le Maistre et son frère Simon Le Maistre de Méricourt reviennent cependant à Port-Royal à l’été 1639. C’est le début de la période des Solitaires à Port-Royal des Champs. Pendant une dizaine d’années, des hommes jeunes ou moins jeunes viennent se retirer à Port-Royal, attirés par le goût de la solitude et de la pénitence. L’abbé de Saint-Cyran leur rend visite pendant le court temps séparant sa libération de la Bastille (mai 1643) et sa mort, en octobre de la même année.

À Port-Royal de Paris, la communauté prend de l’ampleur. La mère Agnès Arnauld laisse sa place d’abbesse à sa sœur, la mère Angélique, en 1642. Réélue sans interruption jusqu’en 1651, elle a le projet de faire revenir la communauté aux Champs, qui ont été profondément assainis par les travaux des Solitaires. Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, autorise en 1647 la mère Agnès à envoyer quelques religieuses aux Champs. L’année suivante, la mère Angélique elle-même revient à Port-Royal des Champs avec neuf religieuses.

Les Solitaires quittent alors le site de l’abbaye pour s’installer aux Granges, comme le décrit Angélique dans une lettre écrite le 14 mai 1648 à la reine de Pologne : « Les ermites, qui occupaient nos bâtiments, nous reçurent en très grande joie, et chantèrent le Te Deum, nous quittant la place de très bon cœur. Quelques-uns se sont retirés bien affligés : on ne les abandonnera pourtant pas. Ils ont loué une maison à Paris, en attendant que Dieu nous donne la paix. Mes neveux et quelques autres se sont retirés à une ferme qui est au-delà de la montagne ». La mère abbesse passe son temps entre les deux monastères, qui n’ont qu’une seule autorité. Elle regrette cependant dans ses écrits de ne pas habiter en permanence Port-Royal des Champs, qu’elle appelle sa « chère solitude ».

La vie s’organise entre l’abbaye réinvestie par les religieuses et les Granges qui accueillent les Solitaires. Le 21 décembre 1649, Louis-Isaac Lemaistre de Sacy est ordonné prêtre à Port-Royal des Champs. Dans le monastère de Port-Royal de Paris, c’est son oncle Henri Arnauld qui est sacré évêque, le 29 juin 1649. La famille Arnauld est alors toute puissante dans un monastère qui fait figure de phare spirituel. Le Maistre de Sacy devient le confesseur des religieuses et des élèves des Petites Écoles, installés aux Granges où à partir de 1652 est construit le grand bâtiment de style Louis XIII qui accueille actuellement le musée. On compte parmi les Solitaires installés en haut de la colline, Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Antoine Arnauld, Claude Lancelot, Jean Hamon, Pierre Nicole et d’autres moins célèbres. C’est dans ce cadre que Blaise Pascal vient faire deux courtes retraites aux Granges, en 1656.

Port-Royal-des-Champs : vingt-cinq religieuses meurent d’épuisement dans AUX SIECLES DERNIERSLa période est alors celle de l’âge d’or de Port-Royal, malgré la Fronde qui commence. Celle-ci touche durement l’abbaye. Les pauvres affluent, cherchant un refuge. Le monastère est défendu par les Solitaires. Du 24 avril 1652 au 15 janvier 1653, la tension est telle que les religieuses doivent se réfugier à Paris avec la mère Angélique, en raison de la « guerre des Princes ». Les Solitaires, au nombre d’une vingtaine, sont eux restés garder l’abbaye et les Granges. C’est à cette période que le duc de Luynes fait construire sur le territoire de l’abbaye un château, le château de Vaumurier.

Malgré un riche passé, il ne reste aujourd’hui presque rien de ce monastère fondé en 1204.

Cet endroit fut le théâtre d’une intense vie religieuse, intellectuelle et politique du xiiie siècle à nos jours. D’abord simple abbaye cistercienne féminine au cœur du bassin parisien, Port-Royal devient au xviie siècle l’un des hauts lieux de la réforme catholique4 puis l’un des symboles de la contestation politique et religieuse, face à l’absolutisme royal naissant et aux réformes théologiques et ecclésiologiques de l’Église tridentine.

Qualifié d’« affreux désert » par la marquise de Sévigné en raison de son isolement, Port-Royal apparaît comme une « thébaïde » pour les admirateurs des Solitaires, c’est-à-dire un endroit privilégié où le chrétien est à même d’œuvrer pour son salut sans être tenté par le monde matériel. Attirant ou repoussant, il fascine le monde intellectuel et religieux du xviie siècle.

Les Jésuites, par l’intermédiaire du roi Louis XIV, après de multiples entraves et suppression de revenus financiers, font chasser les religieux de Port-Royal des Champs en 1709 et, en 1712 l’abbaye fut « rasée par la poudre » sur ordre du Conseil d’État sous l’autorité de Louis XIV, l’abbaye et son domaine deviennent des lieux de mémoire et d’histoire, séduisant et inspirant visiteurs et intellectuels.

Le site de Port-Royal des Champs est aujourd’hui classé parmi les Monuments historiques et au titre des sites protégés. Il abrite un musée national.

En 1706, la mère Élisabeth de Sainte-Anne Boulard de Denainvilliers meurt. Elle a auparavant désigné la sœur Louise de Sainte-Anastasie du Mesnil pour prendre sa suite. Mais la communauté n’a pas le droit de procéder à l’élection. La mère Louise reste donc prieure, jusqu’à la fin de l’abbaye. L’année suivante, Louis XIV donne l’ordre de donner les revenus de Port-Royal des Champs à l’abbaye de Port-Royal de Paris. C’est signer, à très brève échéance, la mort de l’abbaye. L’archevêque de Paris interdit aux religieuses de recevoir la communion. Il les déclare également « contumaces et désobéissantes aux constitutions apostoliques et comme telles incapables de participer aux sacrements de l’Église». Les sœurs sont donc privées à la fois des nourritures spirituelles et des nourritures temporelles. Leur nombre se réduit, au fur et à mesure des décès.

Le 27 mars 1708, une bulle pontificale retire aux religieuses l’usage de leurs terres, ne leur laissant que l’église et le monastère. Une deuxième bulle, datée de septembre, ordonne la suppression de Port-Royal des Champs.Louis Phélypeaux de Pontchartrain, chancelier, essaie de s’opposer aux décisions royales et pontificales. Mais le parlement de Paris enregistre les textes du pape et du roi.

L’archevêque de Paris confirme le 11 juillet 1709 la suppression du monastère. Après une visite orageuse de l’abbesse de Port-Royal de Paris le 1er octobre, qui n’est pas reconnue comme supérieure par les religieuses, le Conseil d’État rend un arrêt confirmant les droits du monastère parisien sur celui des Champs. Le 26 octobre, il ordonne également l’expulsion des religieuses.

Image illustrative de l'article Port-Royal des ChampsLe lieutenant de police d’Argenson est désigné pour procéder à l’expulsion. Le 29 octobre 1709, il se rend à l’abbaye, accompagné de soldats. Les quinze sœurs professes et les sept sœurs converses présentes sont emmenées vers différents couvents d’exil. Une dernière sœur, malade, est expulsée le lendemain en litière.

Quelques mois plus tard, en janvier 1710, le Conseil d’État ordonne la démolition de l’abbaye. Entre le mois d’août 1710 et l’année 1711, de nombreuses familles de proches du monastère viennent exhumer les corps des religieuses enterrées dans l’église. Certaines dépouilles, comme celles des Arnauld, sont transférées à Palaiseau, d’autres à Magny-Lessart. Près de 3 000 corps sont enterrés à Saint-Lambert-des-Bois, dans une fosse commune encore identifiable aujourd’hui et appelée « carré de Port-Royal ». Les dépouilles de Jean Racine, Antoine Lemaître et Louis-Isaac Lemaistre de Sacy sont emmenées à Saint-Étienne-du-Mont à Paris.

Au cours de l’année 1713, l’abbaye est rasée à la poudre. Ses pierres sont vendues ou récupérées par les habitants des alentours, parfois comme reliques mais le plus souvent comme matériau de construction.

Une littérature liée à Port-Royal apparaît dès le début du xixe siècle. Ainsi Henri Grégoire, dans Les Ruines de Port-Royal des Champs (1801 et 1809), dresse un tableau romantique du site, où « la clématite, le lierre et la ronce croissent sur cette masure ; un marsaule élève sa tige au milieu de l’endroit où étoit le chœur ». Mais l’abbé Grégoire est aussi le premier à considérer Port-Royal comme un symbole de lutte contre l’absolutisme et comme un précurseur de la Révolution française :

« Sur le point de vue politique, les savans de Port-Royal peuvent être cités comme précurseurs de la révolution considérée, non dans ces excès qui ont fait frémir toutes les âmes honnêtes, mais dans ses principes de patriotisme qui, en 1789, éclatèrent d’une manière si énergique. (…) Depuis un siècle et demi presque tout ce que la France posséda d’hommes illustres dans l’Église, le barreau et les lettres, s’honora de tenir à l’école de Port-Royal. C’est elle qui, dirigeant les efforts concertés de la magistrature et de la portion la plus saine du clergé opposa une double barrière aux envahissements du despotisme politique et du despotisme ultramontain. Doit-on s’étonner qu’en général les hommes dont nous venons de parler aient été dans la Révolution amis de la liberté? »

Chateaubriand, dans la Vie de Rancé, compare la Trappe à Port-Royal en ces termes : « La Trappe resta orthodoxe, et Port-Royal fut envahi par la liberté de l’esprit humain. » Reprenant la description des ruines du monastère qu’avait faite l’abbé Grégoire, il dépeint avec une violence tragique l’exhumation des corps en 1710.

Mais celui qui va donner ses lettres de noblesse littéraire à ce thème est Charles Augustin Sainte-Beuve. Dans un cours professé à Lausanne en 1837-1838, il brosse un portrait élogieux d’un monastère composé d’intellectuels brillants et de religieuses exaltées mais pures. Il fixe pour longtemps cette vision dans l’imaginaire collectif, avec la publication de son monumental Port-Royal à partir de 1848. Il voit en Port-Royal un exemple de rigueur et de courage, et élabore une lecture à la fois très précise sur le plan historique et elliptique concernant les aspects dérangeants du jansénisme.

À sa suite, de nombreux intellectuels se réfèrent à cette image mythique pour écrire des romans ayant pour cadre le monastère, ou pour invoquer l’esprit de Port-Royal au milieu d’autres réflexions. Au début du xxe siècle on trouve même des romans mettant en scène des personnages réels, mais avec un comportement déconnecté de la réalité historique. Les port-royalistes sont des « héros », combattant l’Église et la monarchie. Dans un contexte d’installation difficile de la Troisième République et de lutte anticléricale, Port-Royal est un argument de poids, souvent utilisé comme tel.

En 1954, Henry de Montherlant écrit une pièce de théâtre en un acte, Port-Royal, dont l’action se concentre sur la journée du « 26 d’août » 1664, c’est-à-dire la visite de Mgr de Péréfixe au couvent du faubourg Saint-Jacques. Cette œuvre remet au goût du jour les vestiges du monastère. Montée dans le contexte du rachat par l’État d’une partie du site des Granges (voir supra), elle attire de nombreux visiteurs sur les lieux.

À la fin du xxe siècle et au début du xxie siècle, Port-Royal des Champs reste une référence intellectuelle et patrimoniale. Si son histoire et celle du jansénisme sont de moins en moins connues du grand public, son exemple représente un symbole, comme le montrent les créations artistiques contemporaines : un écrivain comme Gabriel Matzneff, qui fut l’ami de Montherlant, ne manque pas d’évoquer dans nombre de ses livres l’abbaye. Le film de Vincent Dieutre, Fragments sur la grâce, sorti en 2006, a remporté un succès d’estime surprenant. Des œuvres littéraires ayant le monastère pour objet ou pour cadre sont régulièrement éditées comme (en 2007) le roman de Claude Pujade-Renaud, Le désert de la grâce. Elles sont souvent empreintes d’une vision idéalisée de la réalité, mais reflètent bien la fascination que Port-Royal continue d’exercer.

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Henri III, un homme à femmes

Posté par francesca7 le 17 juin 2015

 

Henry_III,_of_France_and_the_princess_Louise_of_LorraineCela peut étonner car, dans la mémoire collective, Henri III est demeuré celui qui entretenait des mignons, terme dont l’histoire oublie volontiers qu’il est dépourvu, à cette époque, de la connotation homosexuelle qu’on lui donne aujourd’hui.

Certes, les favoris d’Henri III se fardent et se poudrent (comme tous ceux qui aujourd’hui passent à la télévision…), mais ce sont, comme leur protecteur, de fameux coureurs de jupons et des soldats qui savent prouver leur valeur sur le champ de bataille. La mort du duc de Joyeuse, le premier mignon du roi, en est l’exemple.

Ils n’ont rien d’efféminé, ces mignons, malgré leurs anneaux aux oreilles, leurs dentelles et fanfreluches. La vérité, c’est qu’on tolère mal, dans une cour qui a toujours promu la virilité brute et considéré le raffinement comme de la faiblesse, le penchant d’Henri III et de son entourage pour la culture, pour l’élévation de l’esprit, pour l’insouciance inspirée d’une fête sans limite.

Henri III se dégage des reliefs de la féodalité musclée et machiste en cultivant une image différente, des apparences qu’une lecture myope et orientée s’empresse de faire basculer dans une famille de comportements qui a fait au long des siècles les frais d’un inexplicable instinct d’agression meurtrière. Le nazisme ne fut pas en reste dans ce domaine…

Concernant les femmes, le dernier des Valois n’a rien à envier à son successeur le premier des Bourbons, Henri IV, surnommé le Vert Galant. Les contemporains d’Henri III nous ont décrit le roi comme un homme aimant beaucoup les femmes. Peu connues, jamais aucune d’elle ne reçut le titre de maîtresse officielle. Mais leur fréquentation assidue porta préjudice tout autant à sa réputation qu’à sa santé – un ambassadeur italien allant jusqu’à écrire que « le roi eut quelques maladies pour avoir fréquenté dans sa jeunesse trop familièrement les femmes ». 

Le 21 février, le jeune prince de 23 ans est sacré roi, mais refuse d’épouser Anna Jagellon, sœur de Sigismond II Auguste, une femme quinquagénaire qu’il juge « laide ».

Il apprend par une lettre le 14 juin 1574 la mort de son frère Charles, et songe alors à quitter la Pologne. Un roi de Pologne n’a pas autant de pouvoir qu’un roi de France et Henri regrette la cour de France réputée dans toute l’Europe pour ses fêtes. Sans la permission de la diète polonaise, il s’échappe en catimini dans la nuit du 18 juin 1574 du palais royal du Wawel.

Après un interrègne de dix-huit mois, la diète élira un nouveau roi de Pologne en la personne du souverain de la Transylvanie Étienne Bathory (1575).

Henri arrive à Vienne en Autriche, le 23 juin où il rencontre l’empereur Maximilien II. La capitale autrichienne l’accueille avec faste et il y dépense près de 150 000 écus. Il atteint ensuite l’Italie et s’y arrête plus longuement.

La magnificence avec laquelle la République de Venise le reçoit à son tour émerveille le jeune souverain. Il a peut-être là une brève liaison avec la courtisane Veronica Franco. Il passe ensuite à Padoue, Ferrare et Mantoue. En août, il est à Monza où il rencontre Charles Borromée qui l’impressionne vivement. À Turin, Henri III retrouve sa tante Marguerite de France, puis le duc de Savoie vient le chercher pour l’emmener à Chambéry. Il traverse donc les Alpes à bord d’une litière vitrée. Il rapporte certaines modes, notamment selon la légende celle de lafourchette.

Il arrive à Chambéry le 2 septembre 1574 où il retrouve son frère François d’Alençon et son cousin Henri de Navarre. Le 6 septembre il est accueilli à Lyon par sa mère. Il souhaite l’annulation du mariage de Marie de Clèves afin de l’épouser, mais le 30 octobre, alors qu’il vient d’arriver à Avignon, il apprend la mort de celle-ci. Cette nouvelle l’anéantit et il refuse de s’alimenter pendant dix jours.

Le 13 février 1575, Henri troisième du nom, est sacré dans la cathédrale de Reims par le cardinal de Guise. Lors du sacre la couronne de sacre, à plusieurs reprises, manque de tomber de la tête du nouveau souverain, et les célébrants oublièrent de faire jouer le Te Deum. Le 15 février, il épouse Louise de Vaudémont-Nomény, princesse de Lorraine. Il n’aura pas d’enfant de ce mariage d’amour.

Installé à Saint-Cloud dans l’attente du siège de Paris, ce 1er août 1589, vers huit heures du matin, Henri III accueille sur sa chaise percée le procureur général accompagné d’un moine dominicain ligueur, Jacques Clément, qui se dit porteur de nouvelles en provenance du Louvre. Devant l’insistance du religieux à vouloir parler en privé avec le souverain, on les laisse tous les deux seuls. Le roi se lève pour s’entretenir dans l’embrasure d’une fenêtre. Jacques Clément en profite pour frapper le roi au bas ventre avec le couteau qu’il tenait dissimulé sous son habit. Henri III arrache le couteau de son intestin perforé et s’en sert pour frapper son assaillant en s’écriant : « Méchant moine, tu m’as tué ! ».

Henri III, un homme à femmes  dans FONDATEURS - PATRIMOINE 200px-Ball_Henri_III_detailAu bruit, les gardes du roi, les fameux Quarante-cinq, accourent, transpercent le moine de leurs épées et le jettent par la fenêtre. Dans un premier temps, les médecins minimisent la gravité de la blessure, remettent les intestins en place et recousent la plaie. Henri III parvient à dicter des lettres aux villes qui lui obéissaient afin de couper court aux rumeurs. À sa femme restée à Chenonceau, il affirme même que dans quelques jours, il monterait de nouveau à cheval. Cependant, le soir venu, la péritonite progresse et ses souffrances augmentent. Selon les règles de passation de pouvoir, il montre son cousin Henri de Navarre à l’assistance et dit « voilà votre roi ». Après une douloureuse agonie, il décède le 2 août 1589 vers 3 heures du matin. Henri de Navarre lui succède sous le nom d’Henri IV.

Henri III est le dernier souverain de la Maison capétienne de Valois, laquelle régna sur la France de 1328 à 1589.

Henri III est un homme de contrastes qui présente plusieurs facettes : celle d’un homme fier aux manières distinguées et solennelles, mais aussi celle d’un homme extravagant qui aime les divertissements et ses plaisirs. Sa personnalité est complexe. Son apparente douceur cache un esprit nerveux et inflexible.

Henri III est un homme élégant qui incarne la grâce et la majesté d’un roi. Il apprécie la mode et ses extravagances (boucles d’oreilles et fraise imposante). C’est aussi un homme d’une grande douceur qui abhorre la violence et évite toute confrontation belliqueuse. Il délaisse les activités physiques, bien qu’il soit une des plus fines lames du royaume. Son dégoût de la chasse et des activités guerrières, privilèges des nobles, comme son goût pour la propreté et l’hygiène, lui valent des critiques acerbes de la part de ses contemporains, dont beaucoup considèrent que c’est un comportement efféminé.

Éduqué dans un milieu humaniste, le roi encourage le monde des lettres en soutenant financièrement des écrivains (Desportes, Montaigne, Du Perron). Il s’adonne lui-même à la philosophie et malgré son hostilité aux protestants fait venir l’imprimeur Estienne à Paris.

Henri III est un roi plus apte à s’affairer dans son cabinet avec ses ministres qu’à guerroyer sur un champ de bataille. Ce qui ne l’empêcha point de faire plusieurs campagnes militaires et de rester ferme, donnant l’ordre d’exécuter à coups de pistolet le prince de Condé à Jarnac. C’est un homme très intelligent, qui fait généralement preuve de mansuétude vis-à-vis de ses adversaires et des villes rebelles qu’il reconquiert, recherchant des solutions diplomatiques, ce qui lui vaut parfois quelques revers.

120px-Louise_de_Lorraine dans HUMEUR DES ANCETRESSes maîtresses les plus célèbres sont Louise de La Béraudière (de plus de vingt ans son aînée), Mme d’Estrées (mère de Gabrielle d’Estrées) et Renée de Rieux, issues de la moyenne noblesse. Il fréquente également lors de son périple italien qui le ramène de Pologne en juin 1574, Veronica Franco, une courtisane vénitienne fort renommée à l’époque. À la même date, il entretient aussi une relation platonique avec la princesse de Condé, Marie de Clèves, pour qui il éprouva une passion démesurée. Sa mort survenue brutalement le 30 octobre 1574 amena le roi à prendre un deuil particulièrement ostensible qui étonna la cour.

Henri III est un homme pieux, profondément catholique. Avec l’âge, sa piété se développe. Les malheurs qui l’accablent à la fin de son règne lui donnent parfois un goût pour le macabre. Il s’adonne de manière ostentatoire aux processions des pénitents. De nature nerveuse, le roi est un grand malade. Henri III croit que ses malheurs (dont l’absence d’héritiers) et ceux de son royaume sont causés par ses péchés. Il passe donc son temps à se mortifier dans des monastères où, pendant quelques jours, il prend une retraite spirituelle.

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Les dates qui nous enferment dans le passé

Posté par francesca7 le 17 juin 2015

 

Je répète souvent qu’il est bénéfique et bienfaisant de se concentrer sur le présent, j’aimerais qu’on se co-centre en ce jour.

Le présent seul compte pour avancer, seul ou tous Ensemble. S’attarder sur autre chose est inutile et gaspillage d’énergie. Alors en ce qui concerne le passé, vous imaginez bien ce que j’en pense.

téléchargementLe 8 mai

communication profonde accompagnéeNous sommes le huit mai… Qui se fête depuis 1953… Ça veut tout dire et rien dire. En tout cas, ça occupe bien des esprits et des chaînes de télévision, mais à quoi exactement ?

communication profonde accompagnéeJe voudrais vous inviter à une réflexion à ce sujet. Vous proposer d’observer autrement, d’approfondir et de mûrir autre chose que ce qui est martelé. Depuis des dizaines d’années !

Ce qui est certain, est que vous vous branchez à un égrégore du passé, de souvenirs rouge vif. Quels souvenirs ? Déjà celui des manifestants brandissant des caricatures d’Hitler et de différents dirigeants propageant moqueries, haine, animosité, horreur, condamnations et jugements sans appels. Puis celui des drapeaux célébrant une guerre sanglante qui fit des milliers de morts. Vous me direz, c’est la fin de cette guerre que l’on célèbre, pas vraiment… tout ceci n’est que de l’Agitation, le contraire de la paix.

Le 8 mai, c’est l’annonce de la victoire rajouterez-vous. Pour ma part, je préférerais fêter la paix, je n’aime pas ce mot « victoire » qui évoque l’écrasement de vaincus par la force matérielle et physique. D’ailleurs ce mot vient du latin signifiant victoire guerrière. On est en plein dedans. On ne fête pas la paix bien que couvert sous le paravent du bon sentiment patriotique. Combien de millions de morts, de mutilés, d’orphelins, de veuves, et pour tous les pays concernés. Fêter cela ? Non je ne comprends pas. Quelle est la réelle utilité de cette commémoration ?

Cette date met également en réminiscence tout l’égrégore de la mémoire liée aux émeutes en Algérie, qui ont fini aussi par une autre guerre. Commencez-vous à comprendre tout ce que ceci réveille ? Quelle est l’intention derrière ces célébrations, et surtout, qu’en faites-vous, en vous, vous ? Vous réveillez ou vous vous éveillez ?

Une autre date… 11 novembre 1918

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Les dates qui nous enferment dans le passé dans AUX SIECLES DERNIERS 220px-ArmisticetrainLundi : 1er jour de la semaine : 11 novembre : 11ème mois de l’année : 11h le 11ème jour du 11ème mois dans le wagon 1 du Maréchal… Autant dire que c’est aussi une date du calendrier HAUTEMENT chargée en mémoires… Comme pour beaucoup d’attentats, d’assassinats, le 11 Est présent… 

communication profonde accompagnéeJe ne crois pas que ces fêtes, ces rituels, rappellent que la paix est l’affaire de tous et qu’il est question de veiller à la maintenir ancrée en formant le 1 Un de l’Unité. Bien au contraire ! Tout ceci rappelle ce qui a divisé. D’ailleurs… divisions est bien un terme militaire, rires…

communication profonde accompagnéeDans ces cérémonies, voyez-vous les fleurs au fusil ? Ou sentez-vous gronder encore le transgénérationnel collé aux dos des descendants ? Quels étendards sanglants flottent en vos consciences ? Personnellement, dans les discours, dans les échanges familiaux, amicaux… j’entends la colère contre les Boches, contre les Collabos. Rien que l’emploi de ces mots me glace.

communication profonde accompagnéePire, il semble s’être installé depuis toutes ces années une espèce de Banalisation sur la condamnation des nazis et une espèce de Normalisation de leur punition/exécution. En bonus, l’ostracisme de ceux qui ne rentreraient pas dans le rang des bien-pensants = un nazi = pas de pitié = à éliminer/exécuter. Oui je sais, je choque, mais j’aime, car c’est par le choc qu’on bouge. Oui je sais, il y a eu énormément de violence et de tortures… mais vous n’avez pas idée à quel point ce fut dans TOUS les camps. Et puis… n’est-il pas temps de passer à autre chose ? Est-ce que cela nous concerne vraiment ? Vraiment ?

communication profonde accompagnéeJe reviens sur la récurrence des 1, des 11. Je tiens à liserer de ne voir aucune malédiction dans ces rappels. Je préfère y déceler l’empreinte vibratoire de l’esprit agissant. J’aime ce 1 fait si joliment et intentionnellement d’une petite diagonale qui monte pour rejoindre la verticalité. La poussée de l’esprit sur le Un. Pour élever l’esprit au ciel et le redescendre sur terre, le tout, l’unité, la totalité, le Un.

communication profonde accompagnéeTout est une façon de voir… Autant charger les chiffres, les symboles, les dates ou les images de vibrations positives. Les mémoires et les faits n’ont d’effet que celui qu’on leur donne. En foule, l’effet est démultiplié.

A quoi voulez-vous vous connecter pour augmenter la puissance de la paix ?

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Quand vous regardez, croyez ou répétez tout ce que médias et reportages vous rapportent, vous donnez force, vie et intensité par vos pensées, puis par les formes-pensées en découlant, puis matérialisation « quelque part » par « quelqu’un » qui en sera influencé, dans sa tête puis dans ses actes. Qui voulez-vous nourrir, et à quoi, à qui voulez-vous donner vie et puissance ?

communication profonde accompagnéeRappelez-vous mes derniers écrits, vous ne savez rien de l’Histoire, ni de l’Humanité, ni tout de votre propre histoire. J’insiste beaucoup, car les germes pensées positives proviennent de cette couveuse en terre. Alors ne vaut-il pas mieux choisir d’autres graines d’évolution sans croire ce qu’on veut bien nous faire « gober » ou ce qu’on nous « enseigne ».

communication profonde accompagnéeIl faut cesser de croire pour Savoir et atteindre la Connaissance, la Sagesse.

communication profonde accompagnéeTous ces faits ont marqué l’histoire, rien ne condamne à la vivre perpétuellement, et pourtant c’est ce qui se passe par la mise en re-vivance ! Pourquoi croyez-vous que les guerres continuent par-delà la planète… Nous sommes tous liés, n’oubliez pas, j’affirme haut et fort que ces commémorations contaminent les esprits. Et en tout cas, ce qui s’est passé était une « leçon » destinée à ceux qui l’ont vécu ! En quoi le rappel du sang versé vous fait-il évoluer, Vous, là maintenant ?

communication profonde accompagnéeAu lieu de vous concentrer sur S ang, V engeance, P ouvoir, pouvez-vous concentrer votre énergie sur S oin, V érité, P aix ? Individuellement ? SVP !

communication profonde accompagnéePlus nous fêtons le sang versé (même du côté attaqué), plus nous entretenons les blessures, la dualité, la division, l’opposition, le jugement, et plus nous renforçons le concept de vaincus/vainqueurs. Ce qui, au final nuit et maintient dans la nuit au lieu d’éclairer. Sortez de la nuit de ces fêtes, de ces faits. Dirigeons nos pensées, autrement, sur le maintien de notre paix intérieure. Et nous sommes bien plus nombreux à agir dans ce sens que dans l’inverse, contrairement aux apparences.

La véritable Joie n’est pas dans la naissance, mais dans le retour

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Nous pleurons les morts et nous fêtons les naissances. De l’autre côté du rideau des nuages, j’ai accès à une vérité inversée. Les âmes ont besoin de beaucoup de courage pour revenir s’incarner, alors qu’elles retournent en joie dans la belle demeure du Divin.

La Marseillaise

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Rouget de Lisle chantant la Marseillaise pour la première fois à l'hôtel de ville de Strasbourg ou chez Dietrich en 1792 (Pils, 1849).J’aimerais aussi attirer votre attention sur l’effet vibratoire provoqué par tous ceux qui vont entonner la Marseillaise. Il y a des musiques qui élèvent vers les hautes sphères et d’autres qui abaissent les vibrations. Et les paroles ! Avec toute la Puissance du verbe !

communication profonde accompagnéePrenez conscience de la légèreté avec laquelle vous robotisez militaires et élèves à chanter haut et fort en ce jour, ce chant de guerre car cela en est un, n’en déplaise à ceux qui rétorquent que c’est un chant de défense.

communication profonde accompagnéeRien que par sa création, bonjour l’ambiance, nous sommes dans une tonalité de déclaration de guerre de la France à l’Autriche… On chante donc une déclaration de guerre, on fête le conflit, une marche vers le sang, vers des soldats qui vont obéir et se sacrifier. C’est une excitation contagieuse, une invitation à tuer, au combat, à la lutte finale pour le plus grand nombre de morts.

communication profonde accompagnéeAvant de se nommer marseillaise, son nom originel : Chant de guerre… rappelle bien son appel premier et primaire.

communication profonde accompagnéeJohn Lennon avait génialement essayé de contrecarrer l’effet négatif de la musique de toutes ces mémoires sans cesse réveillées et maintenues au jour par la création de sa chanson All You need is love. En insérant au début quelques premières notes de la Marseillaise, hymne français, et à la fin quelques mesures d’une mélodie d’Henri 8 roi d’Angleterre… oui encore un 8 (8 mai…), tout en glissant au milieu, entre eux deux, quelques notes de l’invention 8… de Bach. Bach dont la musique a la propriété de clarifier l’esprit, de faire croître les végétaux. Quelle idée géniale pour essayer de rectifier les vibrations de ces deux clans liés par des querelles sanguinaires et centenaires, pour l’éternité symbolisée par ce chiffre, fait de deux mondes accolés l’un à l’autre.

communication profonde accompagnéeJ’espère vous avoir donné envie d’écouter maintenant différemment cette chanson ou du moins d’en faire l’expérience à la lueur de ce que vous ne saviez peut-être pas quant à son inspiration, sa conception. La musique s’adresse directement au squelette de nos ondes, au cœur, à l’âme, elle se ressent, n’est ni fausse ni vraie. Elle Est tout simplement et en ce sens, elle est plus efficace encore que mes mots pour réunir sur la même longueur d’onde en harmonie, avec élévation car l’homme vibre à la fréquence de ses pensées, elles-mêmes en résonance avec la musique. À propos de musique, de bruit surtout :

Bientôt le 14 juillet rires…

communication profonde accompagnéeJe passerai outre la polémique du mensonge historique sur le déroulement de cette journée en 1789. Là encore, mis à part quelques historiens au discernement avéré, vous n’avez ni la « bonne » version des faits initiaux dans vos manuels d’histoire ni l’intégrale. Victoire du peuple sur la monarchie… Dit-on.. Je ris…

communication profonde accompagnéeJe vous livrerai juste par exemple que les insurgés n’étaient pas venus prendre la Bastille, mais se recharger en armes et munitions ! Bref ! Aucun intérêt de s’appesantir là-dessus. Plutôt se concentrer sur ce qu’il y a de positif à tirer du commémoratif de cette journée et ce n’est certainement pas les images de têtes empalées au bout de piques qui vont nous faire évoluer !

communication profonde accompagnéePermettez-moi par contre de vous dé-livrer ce que Louis 16 (deux fois huit, rires…) m’a suggéré comme attitude bénéfique à vous souffler… Inscrire à toutes ces dates « Rien » dans votre agenda, comme lui-même l’avait consigné dans son journal de chasse le 14 juillet ! Nous en rions à cet instant et il rajoute qu’il avait encore toute sa tête. C’est un être de lumière qui a beaucoup d’humour.

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En conclusion tous ces commémoratifs ne sont intéressants que par le retentissement, par la résonance en Nous et le tremplin de réflexion qui en découle. L’important est ce qu’on en fait et parfois « rien » est meilleur que n’importe quoi d’autre.

A trop jouer avec la mémoire… Prenons garde… 
Une question pour vous :
Que se passe-t-il maintenant ?

communication profonde accompagnéeJean-Yves le pacifiste…
08.05.2015

Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, Jean-Yves est ce que l’on appelle un « grand traumatisé », cloué sur son fauteuil. qui ne peut s’exprimer qu’avec un doigt sur un clavier, à l’aide d’une facilitatrice; ce que l’on appelle la « Communication Profonde Accompagnée ». Cela ne l’empêche nullement de visiter d’autres mondes, sur d’autres plans de conscience, sans quitter « physiquement » son fauteuil et de nous partager les enseignements reçus lors de ses explorations… Merci à toi Jean-Yves.

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Voir son premier article : Ma double vie : Terrestre et Céleste
Jean-Paul Thouny

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