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Comment fut décapité le château d’Angers

Posté par francesca7 le 15 juin 2015

Angers68Dix-sept tours en moellons de schiste ardoisier, coupées d’assises de grès !

Deux portes seulement, qui s’ouvrent sur l’extérieur : celle de la ville et celle des champs. Le château d’Angers passait pour imprenable ! Son édification avait été décidée par Louis IX – Saint-Louis – le 8 juin 1230.

Au début de septembre 1585, son gouverneur, Donadieu de Puycharic, s’en absenta quelque temps. L’apprenant, trois aventuriers décidèrent l’impensable : s’emparer de la citadelle. Ils réussirent à y pénétrer en trompant les gardes et se rendirent maîtres de la place.

Puis ils attendirent les offres d’achat que pourraient leur faire les huguenots ou les catholiques ! Mais les milices bourgeoises de la ville intervinrent rapidement. Le chef du trio des nouveaux propriétaires, du Hallot, fit baisser le pont-levis, s’avança vers eux pour leur proposer de partager le futur magot, il n’en eut pas le temps, il fut mis en prison.

L’un de ses compagnons tenta de fuir, mais fut abattu. Le troisième ayant fait remonter le pont-levis ne se rendit qu’en ayant obtenu des garanties suffisantes pour partir avec un confortable dédommagement, ce qui fut fait. Les protestants et les catholiques qui avaient eu vent de l’affaire et comptaient s’emparer, eux aussi, du château arrivèrent trop tard : Puycharic en avait repris possession après avoir fait décapiter du Hallot. Henri III, mis au courant de toute l’histoire, s’en effraya. Il ordonna que le château fût rasé ! Mais les Angevins ne mirent guère de coeur à exécuter son ordre. La démolition traîna en longueur. Elle fut interrompue ; elle l’est toujours…

L’emplacement du château d’Angers est stratégique car il se situe sur le flanc ouest de la colline de la Cité, le point le plus haut d’Angers, avec 47 mètres. L’altitude du château oscille entre 35 et 45 mètres. Elle domine la Maine qui coule à une altitude de 20 mètres environ. La colline elle-même se compose de schiste ardoisier dont l’abrupt vers la Maine s’accentua par son extraction à la période médiévale.

Le château d’Angers, aussi appelé château des ducs d’Anjou, est situé dans la ville d’Angers dans le département de Maine-et-Loire en France.

La forteresse est édifiée sur un promontoire de schiste ardoisier qui domine la Maine. Le site est occupé dès l’antiquité du fait de sa position défensive stratégique. Par la suite, les comtes d’Anjou y installent leurs demeures, jusqu’à la fin de l’empire Plantagenêt qui voit le royaume de France conquérir le comté d’Anjou. Louis IX fait construire le château actuel au xiiie siècle tandis que les ducs d’Anjou le transforment en résidence seigneuriale au xve siècle. Yolande d’Aragon y donne naissance à René d’Anjou. Au xviie siècle, à la suite des troubles des guerres de religion, le roi ordonne la destruction du château, mais seule la partie supérieure des tours est détruite. Il est par la suite transformé en prison, puis en garnison et dépôt de munition pendant la Seconde Guerre mondiale. Au début du xxie siècle, il héberge la tenture de l’Apocalypse et est un des sites touristiques les plus visités de Maine-et-Loire. Son ouverture au tourisme est gérée par le Centre des monuments nationaux.

En 1806, la démolition de l’ouvrage avancé de la porte des Champs est autorisée afin de mettre en place un boulevard. Le château est converti l’année suivante en prison civile et militaire. En 1813, la chapelle est coupée par un étage afin d’accueillir deux cents marins anglais prisonniers des guerres napoléoniennes. Deux ans plus tard, après la défaite définitive de l’empereur, les Prussiens occupent la forteresse. Elle est réoccupée en 1817 par l’armée française qui la transforme en arsenal et en garnison. En 1857, le Conseil Général devient propriétaire du château pour la somme de 20 000 francs mais doit en contrepartie s’occuper de l’entretien des parties historiques du site. Le château est classé Monument historique en 1875 alors que l’armée dégrade le Logis royal et la chapelle et met en place des constructions militaires.

En 1912, la ville d’Angers prend les fossés en location et les aménage en jardins. Elle y place des daims et biches en 1936. Des négociations ont lieu entre l’armée et la Direction générale des Beaux-Arts concernant le château. En juillet 1939, les négociations aboutissent et les plans de restauration sont ébauchés. Le projet est interrompu par la Seconde Guerre mondiale. Les Allemands occupent le site et y entreposent leurs munitions. Les 15 et 16 mai 1944, l’armée allemande procède à l’évacuation des hommes présents et de leurs munitions, par crainte des bombardements alliés. Dix jours plus tard, les 25 et 26 mai, Angers subit son premier bombardement. Six bombes tombent sur le château, dont trois dans l’enceinte même. Une voûte de la chapelle s’effondre, le Logis royal est incendié, les toitures sont arrachées.

En 1945 démarre la reconstruction de la chapelle sous la direction de l’architecte Bernard Vitry. Les constructions militaires légères sont démontées. En 1948, les jardins sont plantés et le château est ouvert au public. La restauration de la chapelle est complétée trois ans plus tard et celle-ci est inaugurée par l’évêque d’Angers. En 1952, la décision est prise de construire un bâtiment pour accueillir la tenture de l’Apocalypse. Celui-ci est inauguré le 30 juillet 1954. Entre 1970 et 1979, le quai Ligny est progressivement rasé par la ville afin d’aménager des voies rapides sur la rive gauche des berges de Maine et dégageant ainsi la vue sur les murailles.

Entre 1992 et 2003, une série de fouilles archéologiques préventives est réalisée par l’AFAN puis l’INRAP dans le cadre de la rénovation de la galerie de l’Apocalypse. Ces fouilles permettent notamment la mise au jour des vestiges du palais comtal, ainsi que des vestiges des occupations néolithiques, gauloises et romaines. En 2007, l’espace d’accueil et de billetterie est réaménagé. En février 2009, un nouvel espace d’accueil pour la galerie de l’Apocalypse est aménagé; Celui-ci intègre une boutique et un espace vitré permettant de présenter le cairn néolithique et les vestiges des chambres du palais comtal.

Le 10 janvier 2009, aux alentours de 16h00, un incendie ravage le Logis royal. Il serait dû à un dysfonctionnement d’un chauffage électrique. Grâce à la réactivité des employés, les précieuses tapisseries sont mises à l’abri et aucune œuvre n’est détruite. La toiture du bâtiment est en revanche détruite. Les dégâts sont estimés à 2 millions d’euros. La ministre de la Culture, Christine Albanel, déclare que la reconstruction du bâtiment sinistré est envisagée pour le second trimestre 2009. Finalement, les travaux dureront trois ans pour un budget trois fois supérieur. L’incendie a en effet non seulement détruit la toiture, mais l’eau pour l’éteindre suivi du gel les jours suivants ont grandement endommagé toute la maçonnerie qui a dû être changée en grande partie. Par ailleurs, les bâtiments de France en ont profité pour rendre le monument accessible aux personnes à mobilité réduite en installant un ascenseur.

D’octobre 2009 à janvier 2010, le château accueille l’exposition internationale « Splendeur de l’enluminure. Le roi René et les livres », organisée pour les 600 ans de la naissance du roi René. Celle-ci expose 47 manuscrits et feuillets enluminés dont 23 exposés pour la première fois en France. L’exposition permet au château d’attirer 190 000 visiteurs en 2009, soit le record du nombre d’entrées sur une année, en faisant un des sites les plus visités de Maine-et-Loire. En juin 2012, la rénovation du logis royal est terminée, et le rez-de-chaussée est ouvert aux visiteurs en l’attente de l’installation d’une scénographie en 2014. Celle-ci ouvre en octobre 2014, mettant un terme aux travaux de restauration.

Image illustrative de l'article Château d'AngersL’aspect général extérieur de la forteresse date presque entièrement de l’époque de Louis IX et évoque de manière monumentale le rôle militaire du château. En revanche, l’intérieur et les bâtiments de la cour, plus tardifs, construits entre Louis Ier d’Anjou et le roi René, rappellent le rôle résidentiel de la cour d’Anjou entre le xive et xve siècles.

La porte des Champs permettait la liaison entre le château et l’extérieur de la ville. C’est l’élément architectural le plus avenant du château. Son parement extérieur est couvert de tuffeau sur ses deux tiers. Le dernier tiers alterne entre couches de tuffeau et couches de schiste.

Deux tours flanquent une porte charretière, laquelle donnait accès par une passerelle dormante, puis par un pont-levis qui devait être actionné par une unique chaîne à partir d’une ouverture au-dessus de la porte.

La défense de cette porte se faisait en premier lieu par une série d’archères disposées en quinconce sur les quatre étages dont dispose chacune des tours. Certaines de ces archères seront reprises et transformées en canonnières. Au xviie ou xviiie siècle, deux de ces canonnières furent habillées de petits balcons semi-circulaires à encorbellements.

L’entrée était ensuite gardée par une série de quatre archères (deux de chaque côté) qui aboutissent au niveau même de l’entrée. Cette dernière était ensuite défendue par un système de double herse, le tout renforcé d’unassommoir entre les deux. La herse en place d’aujourd’hui est une herse d’origine en bois et aux sabots renforcés de fer, datant probablement du xve siècle-xvie siècle. Enfin, une porte, dont il reste un gond et les traces de la barre de fermeture, venait renforcer cette entrée extrêmement bien défendue.

En retrait de l’entrée se trouve une salle voûtée du xiiie siècle qui supportait les salles de garde et sur laquelle s’appuie maintenant le Logis du Gouverneur. L’intérieur des tours est constitué de trois salles en voûte d’ogivess’appuyant sur six culots. Ceux-ci sont plus travaillés que sur les autres tours de la forteresse et représentent des visages ou des motifs végétaux.

Lors des 600 ans du Roi René, les Ateliers Perrault Frères ont construit pour l’occasion une passerelle temporaire rappelant le passé du château d’Angers

La porte de la Ville assurait autrefois la communication entre le château et la ville. De construction moins soignée que la porte des Champs, elle est essentiellement constituée de schiste et ponctuée de chaînages de tuffeau. La porte de la Ville comprend de deux tours circulaires qui flanquent le passage d’entrée. Ce passage a été remanié au xve ou au xvie siècle afin de pouvoir aménager deux ponts-levis : l’un, à double flèche, pour le passage charretier, l’autre pour le passage piéton.

Sa défense était similaire à la porte des Champs. Les traces de deux herses entre lesquelles était installé un assommoir sont encore marquées. Plusieurs archères protègent l’entrée, dont certaines ont été aménagées encanonnières.

Derrière la porte se trouvait les salles des gardes, supportées par un passage voûté. Ces salles ont été remaniées par Louis Ier.

Les vestiges de la chapelle ont été découverts en 1953, à l’occasion des travaux de terrassement de la galerie de l’Apocalypse. L’actuelle chapelle Sainte-Geneviève-Saint-Laud est une chapelle du xiie siècle construite en surplomb de la Maine mais à l’extérieur de l’enceinte du XIIe. Elle mesure cinq mètres sur quinze et était couverte d’une voûte de pierre en berceau et en plein cintre. Il subsiste encore sur le mur nord des colonnes avec des chapiteaux sculptés. Elle est désormais visible en surplomb à l’extrémité de la galerie de l’Apocalypse.

Le château d’Angers est actuellement géré par le Centre des monuments nationaux qui y emploie en 2011 28 personnes. Son administrateur en 2011 est Patricia Corbett. Elle succède ainsi à Antoine Lataste (2009-2011) et Gérard Cieslik (2006-2009).

Comment fut décapité le château d’Angers dans CHATEAUX DE FRANCE 270px-Angers_-_Ch%C3%A2teau_-_Int%C3%A9rieur_de_la_chapelleActuellement, la chapelle, la porte des Champs et la galerie de l’Apocalypse sont accessibles au public. La tour du Moulin est actuellement fermée à la visite pour cause de travaux. La visite est libre, avec des documents de visite en neuf langues ou desaudioguides. Des visites commentées de la tenture de l’Apocalypse sont proposées tous les jours.

Un restaurant, le Logis du Gouverneur, est installé à l’intérieur de l’enceinte. Le site dispose également d’un espace boutique ouvert depuis février 2009 à l’accueil de la galerie de l’Apocalypse.

Le château d’Angers est un monument de Catégorie 1 sur la grille tarifaire du Centre des monuments nationaux. Cependant, depuis 2009 et du fait de l’incendie du Logis royal, le plein tarif est remplacé par le tarif des professionnels du tourisme, moins élevé, afin de compenser la réduction du circuit de visite

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L’égalité des sexes de Nos ancêtres

Posté par francesca7 le 15 juin 2015

 

 

imagesOn nous explique souvent que l’une des raisons pour laquelle notre société actuelle attribue des rôles inégaux aux hommes et aux femmes, c’est parce que ce serait, avant tout, « ancré dans nos gènes ».

Ben oui, les hommes mettaient à profit toute leur puissance virile dans la traque et la chasse au mammouth laineux, tandis que les femmes restaient dans la grotte pour s’occuper des enfants et cuisiner le ragoût de rhinocéros à poils longs. Sauf qu’en fait, non. 

Une étude récente a analysé les comportements de différentes tribus de chasseurs-cueilleurs modernes, afin de mieux comprendre ce mode de vie, et ils ont découvert que ces derniers opéraient en réalité ( et contrairement aux clichés que l’on pourrait avoir, ) d’une manière extrêmement égalitaire. Les chercheurs suggèrent également que l’inégalité hommes-femmes serait une aberration, qui serait apparue avec le développement de l’agriculture. 

En fait, l’égalité des sexes — ce concept que l’on pense si récent — a même probablement été  un avantage évolutif de taille pour les premiers peuplements d’humains, en agrandissant les connexions sociales… ce  qui leur aurait permis, entre autres, de se distinguer des animaux. 

  

Nos ancêtres de l’âge de pierre sont souvent représentés comme des créatures bourrues et sauvages, portant un gourdin dans la main tout en traînant sa femme par les cheveux de l’autre. Pourtant, en réalité, les premières sociétés humaines ont très probablement été fondées sur des principes égalitaires étonnamment très éclairés. 

Une étude anthropologique a tenté de comprendre le fonctionnement de ces anciens peuples de chasseurs-cueilleurs, en étudiant les comportements sociaux des tribus de chasseurs-cueilleurs qui ont pu perdurer jusqu’à  aujourd’hui. Et ils se sont rendus compte que les hommes et les femmes tendent à avoir une influence égale au niveau des décisions comme l’emplacement où le groupe s’établira, ou encore les personnes au contact desquelles ils vivront. Cette étude semble remettre en question l’idée communément admise que l’égalité des sexes est une invention récente, et suggère qu’au contraire,cette égalité a été la norme pour les humains, pendant la majeure partie de notre histoire évolutive. 

Mark Dyble, anthropologue ayant également dirigé cette étude au sein de l’ University College London, explique ainsi : « Il y a encore cette perception générale que nous avons des chasseurs-cueilleurs, qui voudrait qu’ils soient plus machos ou du moins, que ces société soient dominées par les hommes. Nous pensons au contraire que ce ne fut qu’avec l’émergence de l’agriculture, lorsque les individus ont pu commencer à accumuler des ressources, que l’inégalité sexuelle est apparue. » 

Selon lui, les découvertes récentes suggèrent plutôt que l’égalité entre les sexes a été un avantage de survie non négligeable, qui aurait joué un rôle considérable pour façonner la société humaine. « L’égalité des sexes fait partie d’une importante chaîne de changements majeurs au niveau de l’organisation sociale, qui ont permis d’améliorer les relations entre personnes. C’est grâce à cela que nous avons obtenus nos gros cerveaux « sociaux », et surtout le langage complexe, qui distingue l’être humain de l’animal. » 

Pour comprendre comment se constituaient les groupes de chasseurs-cueilleurs, les chercheurs ont établi une modélisation informatique pour simuler les déplacements au sein des différents groupes, en se basant sur des données récoltées dans différents peuples suivant le même mode de vie.

Les personnes qui vivent de cette manière ont tendance à former des petits groupes d’une vingtaine de personnes, bougeant environ tous les 10 jours en se nourrissant de viande chassée, de poissons, de fruits et de légumes récoltés, et de miel. 

Mais une chose leur a sauté aux yeux : dans ces campements, il y avait peu de personnes de la même famille, alors qu’ils s’attendaient à voir ces derniers peuplés de personnes proches génétiquement : les frères et sœurs, leurs parents, et leurs enfants. 

En fait, lorsqu’un seul sexe influence le processus de l’établissement des groupes, comme c’est typiquement le cas dans les sociétés patriarcales agricoles ou pastorales, on voit apparaître une multitude de petits groupes consistant en individus de la même famille. Cependant, ces groupes sont  beaucoup plus diversifiés lorsque les deux sexes ont une influence égale… Et c’était précisément le cas chez les populations étudiées. 

« Lorsque ce sont uniquement les hommes qui choisissent avec qui ils vont vivre, le noyau de toute communauté est un réseau dense d’hommes  qui sont proches et/ou de la même famille, avec leurs femmes en périphérie, » explique encore Mark Dyble. « Si les hommes et les femmes décident ensemble, par contre, il devient impossible d’avoir des groupes de quatre ou cinq frères qui vivent ensemble. » 

Les auteurs défendent ainsi l’idée que l’égalité des sexes aurait été un grand avantage au cours de l’évolution pendant les débuts de la grande aventure humaine, permettant d’accéder à des réseaux de sociétés plus denses, favorisant davantage d’échanges et de coopération entre des humains de différentes familles.

 « Cela a permis à nos ancêtres de connaître un plus grand panel d’autres individus, ce qui signifie un plus large choix de partenaires possibles, et moins de consanguinité. » explique encore le chercheur. « En etant en contact avec des groupes très différents, vous pouvez partager les connaissances et les innovations, ce qui est l’un des atouts par excellence de l’être humain. »

Ce serait donc lorsque les hommes se sont sédentarisés et sont passés à un mode de vie agricole que le déséquilibre est arrivé. Les hommes pouvaient pour la première fois accumuler des ressources pour vivre de façon plus confortable, mais également ils pouvaient avoir plus d’enfants que de femmes. Ils se rendent compte qu’ils gagnent un avantage en stockant et en accumulant des ressources, et c’est là seulement qu’ils commencent à devenir favorables à former des alliances avec leurs confrères masculins. 

Dyble avance même que l’égalité des sexes est peut être bien l’un des facteurs importants qui a permis à nos ancêtres de se distinguer de leurs cousins primates.

images (1)« Les chimpanzés vivent dans des sociétés relativement agressives et patriarcales, avec un système de hiérarchie très clairement défini. C’est pourquoi ils ont du mal à faire passer la découverte d’outils aux futures générations : ils ne voient pas assez d’adultes au cours de leur vie pour que les technologies perdurent. » 

Tout cela est appuyé par des observations concrètes sur les groupes étudiés : dans les tribus de chasseurs-cueilleurs des Philippines, par exemple, les femmes sont impliquées dans la chasse et dans la récolte du miel. Et même si il y a tout de même une division et une répartition des tâches en fonction des sexes, on remarque qu’au final les hommes et les femmes contribuent à part égale, en termes de quantité et de calories, aux différentes ressources alimentaires rapportées au camp. Dans les groupes étudiés, la monogamie est la norme et les hommes sont autant actifs que les femmes dans l’éducation et les soins apportés aux enfants.

source : http://www.demotivateur.fr/

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