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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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  • > Archives pour le Samedi 13 juin 2015

ETRE COLLET MONTE

Posté par francesca7 le 13 juin 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

imagesDes gens collet monté sont aujourd’hui des gens à cheval sur les principes et qui n’entendent pas raillerie sur les valeurs traditionnelles, généralement bourgeoises, que leur ont transmises leurs parents. On les voit un peu guindés, et forcément un peu dépassés par la mode ambiante…

L’image n’a guère varié depuis le XVIIè, depuis ses hauts cols empesés, portés avec élégance par les dames au début du siècle…. comme on le voit, sur les portraits de Catherine de Médicis – puis devenus le symbole de l’Antiquité vers sa fin.

Monté veut dire « monté sur armature » aussi bien qu’en hauteur. « Les femmes avoient ci-devant des collets montés qui étoient soutenus par des cartes, de l’empois et du fil de fer – dit Furetière ; On appelle encore une vieille femme critique, un grand chaperon, un collet monté. Molière a fait un plaisant usage de ce mot dans Les Femmes savantes, où il introduit Belise disant que le mot de sollicitude est bien colelt monté ».

C’est qu’en effet, vers le milieu du siècle, les femmes qui portaient encore ce col passé de mode étaient des grand-mères dignes, guindées, à cheval sur les principes et qui n’entendaient pas raillerie sur les valeurs traditionnelles, etc.

En 1622, l’objet était encore tout à fait dans le vent : « La voilà damoiselle mariée à un homme de qualité, et porte les colets montez a quatre et cinq estages, les cotillons de satin à fleurs » dit une des visiteuses de l’Accouchée. Pourtant, même en pleine vogue, ce parement semble avoir contenu une certaine pruderie qui portait en germe le succès futur de l’expression ; une autre visiteuse remarque ainsi : « Si aujoud’huy une passementière porte un colet monté à ciq étages, elle le fait pour une considération qui est très bonne, scavoir, afin qu’on ne puisse atteindre à son pucelage, qu’elle met et constitue au dernier estage de son colet« . Une autre ajoute ; « Pourveau que vous ne touchiez point au colet ; vous estes le plus galant cavalier du monde ; mais si une fois vous avez rompu un rang de passement vous perdez toute l’estime qu’on avait de vous auparavant« .

C’est que ç a devait être fragile, ces échafaudages. Un peu trà précieux même pour autoriser les plus menues galipettes !

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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LES JOURS OUVRABLES

Posté par francesca7 le 13 juin 2015

 

EXPRESSION FRANCAISES

OUVREContrairement à ce que l’on pourrait croire le monde du travail n’a pas donné grand-chose à la langue, du moins dans le domaine des locutions courantes. L’artisanat a eu beau fourmiller en façons de parler pittoresques, en images, en comparaison alertes prises aux outils, aux gestes quotidiens, c’est une parole qui, en France, n’a jamais été reconnue. Au fond, c’est assez logique ;  à aucun moment le langage du travail ne s’est trouvée en contact étroit avec les deux pôles extrêmes qui ont été les véhicules majeurs de notre langue ; le monde des voyous d’une part, plus hostile encore aux travailleurs qu’à quiconque parce qu’ils en étaient plus proches et aussi les victimes les plus ordinaires – et à l’opposé celui de la bonne société, le beau monde qui ne pouvait avoir que mépris souverain à l’égard des besogneux.

Il faut ajouter que la langue du travail a été longtemps le domaine de prédilection des langues régionales, chez les paysans de toute évidence, mais aussi chez les artisans de tout bois et de tout poil – langues régionales, ou français dialectal dans les régions franciennes, la verve des travailleurs n’avait aucune chance de passer la rampe. Comme le dit P.Guiraud : « Il y a un tiers état du langage qui a toujours été soigneusement maintenu à l’écart ; on ne mélange pas les torchons et les serviettes ».

Il est significatif qu’à part quelques généralités, je n’ai pu grouper, parmi les expressions les plus courantes, que des résidus du domaine du tissage et de la couture, le seul (avec celui du commerce bien sûr, traité indépendamment) qui se soit constamment mêlé aux préoccupations du beau monde.

J’ai ajouté quelques locutions venues du théâtre, activité un peu particulière, et dont le contact avec la société polie est, je puis dire, une raison d’être.

LES JOURS OUVRABLES

Dans les anciennes coutumes, les loirs, et par conséquent le travail, se réglaient sur l’observance des fêtes religieuses. Outre les dimanches, consacrés au Seigneurs, donc aux offices, donc intouchable pour la productivité, il existait au fil de l’année un nombre assez coquet de fêtes de saints de haut renon qui étaient elles aussi obligatoirement chômées.

téléchargement (2)Chaque paroisse avait un saint patron et il aurait été offensant de ne pas l’honorer dignement par le repos et la fête.

Seuls les plus célèbres de ces « chômages » nous sont restés : le 15 août, fête de la Vierge, le jeudi de l’Ascension, les lundis de Pâques et de Pentecôte, ainsi bien sûr que la Nativité du 25 décembre : Noël. Heureusement certaines fêtes laïques et nationales sont venues renforcer le lot, suppléant aux Saint Michel et aux Saint Martin défaillantes … « Il n’est pas de bonne fête sans lendemain » dit un vieux proverbe qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ; nous avons repris récemment l’habitude salutaire de faire, dès que l’occasion se présente, d’agréable ponts pour relier les fêtes aux dimanches. Nos ancêtres doivent se frotter les phalanges dans leur tombe de nous voir revenus à des coutumes aussi raisonnables.

Donc, dans la pratique on peut dire que les « jours ouvrables » sont aujourd’hui ceux om les bureaux de poste et les banque sont ouverts, où l’Administration en général reçoit ses administrés. Le mot ouvrable s’en trouve rapproché naturellement du verbe « ouvrir » comme sur les pancartes des issues secondaires du métro parisien : »Ouvert de 5 h 30 à 20 heures les jours ouvrables » Pourtant ce n’est pas du tout son sens véritable. Ouvrable est un dérivé de l’ancien verbe ouvrer, qui signifie travailler. Le mot a donné ouvrage, ouvroir, dans le sens d’atelier, œuvre, et bien entendu ouvrier. La malheureuse enfant du vilain comte d’Anjou et sa vaillante camarade, recueillis par une brave femme à Orléans, ne restent pas les deux pieds dans le mêmes sabot :

Leur ouvrouer ont apresté

Et se mectent a faire ouvrage

Si en font de maintes mennieres,

Quer molt en sont bonnes ouvrieres

Nes, quant par jor ouvré avoient

Par nuit oiseuses pas n’estoient.

Ouvrer a donc été le mot usuel jusqu’au XVIè siècle, où il a été remplacé par travailler.

Vers la fin du XVIIè « ouvrable » était lui aussi tombé en désuétude, et avait déjà son sens réduit actuel ; « Ne se dit qu’en cette phrase, Jour ouvrable, et signifie les jours ordinaires de la semaine où il n’est pas fête, où il est permis de travailler, d’ouvrir les boutiques. On dit aussi jours ouvriers » ‘Furetière).

Et tandis qu’il est jour ouvrier,

Le temps perd quand à vous devise.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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TRAVAILLER COMME UN SABOT

Posté par francesca7 le 13 juin 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

On ne travaille que depuis le début du XVIè siècle. Mais le mot existe depuis beaucoup plus longtemps. Au XIIè siècle le travail, voyez l’impertinence, c’était la « torture » – du latin tripaliium, « instrument de torture, composé de trois pieux ». De là le mot est passé à cette « machine où l’on assujettit les bœufs pour les ferres » que l’on voit, et que l’on utilise encore sous ce nom, dans les vieux villages ; Pendant tout le Moyen Age « travailler » voulait dire « tourmenter, peiner, souffrir, notamment en parlant d’une femme qui va accoucher ». Dans un lai de Marie de France, le chevalier Guigemar, blessé et terriblement amoureux, passe une très mauvaise nuit :

Li est venu novel purpens

E dit que suffir li esteut

Kar issi fait ki mes ne peut

Tute la nuit a si veillé

E suspiré e travailé

C’est ce sens original qui est demeuré quand on dit que les soucis « nous travaillent », nous tourmentent, ou bien les rhumatismes, ou même un cor au pied. Il en reste sûrement un relent, dans l’enchaînement  » se travailler l’esprit » se sabotiertourmenter la matière grise, avec l’expression banale : Travailler du chapeau.

En tout cas, « travailler » c’est « ouvrer » bien péniblement, avec la sueur qui s’ensuit… « Travailler, prenant de la peine – dit La Fontaine qui savait le français – c’est le fond qui manque le moins »

Quand au sabot, il y en a un qui dort profondément. Pourquoi l’autre travaillerait-il comme un dégoûtant ?… Peut-être parce qu’une fois aux pieds les sabots s’agitent, cognent, claquent et font un pétard bien connu – du moins dans une sorte de souvenir collectif… Ce n’est guère convaincant… Il existait un verbe « saboter » qui au XVIè et au XVIIIè siècle, voulait dire « secouer, tourmenter » ; doublé en cela par « sabouler », un mot plus ou moins issu de lui : « Le brut courait que vous aviez eu deux chevaux tués entre les jambes, esté porté par terre, saboulé et pétillé aux pieds des chevaux de plusieurs escadrons » (Sully).

Il me parait plus logique de penser que l’ancien « saboter une personne, la tourmenter » (Oudin) soit venu de la toupie que l’on fouette et peut-être même par des voies un peu plus détournée s, liées à un autre genre de travail.

Travailler « à coups de trique » ? On rencontre là tout un sémantisme paillard : travailler comme un manche, c’est-à-dire comme un pénis, salement – on retombe sur « sabouler » dans le sens de coïter, dès Rabelais ; « Les laquais de cour, par les degrés entre les huis, saboulaient sa femme à plaisir » – et d’ailleurs « travailler » lui-même, dès le XVIè siècle également : « Comme le bonhomme Hauteroue disait travaillant sa première femme » (Beoralde de Verville, in Guiraud). Un « sabot » était au XIXè siècle une « fille de la dernière catégorie, mal faite, mal habillée ». Travailler comme un sabot, bien que non attesté, serait-il simplement « besogner comme un imbécile » ??…

Quoi qu’il en soit, dans ces champs tortus qui s’entremêlent, saboter en est venu à signifier « travailler mal, bâcler la besogne ». De là le sabotage, le travail volontairement manqué, puis la malveillance précise destinée à empêcher le fonctionnement d’une machine, avec le succès qu’on lui a connu pendant la dernière guerre mondiale.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

 

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