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La jacquerie cannibale

Posté par francesca7 le 7 juin 2015

 

La jacquerie, révolte des paysans, a un aspect beaucoup moins misérabiliste qu’on a pu le croire.

Ceux qui la composent désirent avant tout travailler en paix. Ils reprochent aux seigneurs de ne pas la leur garantir, car ils sont régulièrement victimes des bandes d’Anglais et des Navarrais qui entourent Paris et tiennent des forteresses où ils se réfugient. Les paysans sont aussi victimes des troupes du dauphin Charles qui cherchent à reconquérir ces forteresses.

 Et puis il a fallu payer l’équipement des chevaliers et des soldats de Poitiers, si honteusement battus. Il faut maintenant payer la rançon de Jean Le Bon qui se dore la pilule à Londres !

De tout cela, Jacques Bonhomme, le nom qu’on donne au paysan, n’est pas content. Et il le fait savoir avec, parfois, une cruauté qui dépasse l’imagination. La chronique de l’époque rapporte qu’ayant investi un château et tué le seigneur du lieu, les jacques le dépècent, le mettent à la broche et obligent sa femme à goûter leur rôti !

 Jacques_Bonhomme

En réalité, derrière l’expression « Jacques Bonhomme », les sources de l’époque désignent effectivement l’ensemble des révoltés de la Grande Jacquerie. Elle vient de l’ancien français « jacques », qui désigne les paysans, par synecdoque, du fait du port d’une veste courte du même nom, la « jacque ». La chronique de Jean de Venette précise que ce sobriquet de « Jacques Bonhomme » fut attribué par les nobles aux paysans, pour les tourner en ridicule.

Jacques Bonhomme est le nom attribué par Jean Froissart à Guillaume Caillet ou Callet. On trouve aussi Guillaume Carle, Cale ou Karle.

Guillaume est vraisemblablement né dans le village de Mello dans le Beauvaisis. Son nom est attesté par les lettres de rémissions produites par l’autorité royale à l’issue de la révolte. Les chroniques et cartulaires de l’époque le décrivent comme un homme d’un certain charisme, « un homme bien sachant et bien parlant, de belle figure et forme ».

En mai 1358, les paysans révoltés, les Jacques, le prirent pour chef et le nommèrent « roi » ou « capitaine souverain du plat pays » ; il refusa tout d’abord le commandement mais, menacé de mort, s’inclina. Il était accompagné d’un membre de l’ordre des Hospitaliers et d’un certain Jacques Bernier de Montataire.

Il essaya en vain d’établir un front commun avec les Parisiens regroupés derrière Étienne Marcel. Attiré dans le camp nobiliaire par ruse, il fut capturé par Charles le Mauvais, qui le fit mourir en le couronnant d’un trépied de fer rougi au feu. D’autres sources avancent qu’il fut par la suite décapité sur la place de grève de Clermont-en-Beauvaisis.

La Grande Jacquerie :

éclate à la fin du mois de mai 1358, peut-être le 28, à la frontière entre l’Île-de-France et le Clermontois et plus particulièrement dans un petit village appelé Saint-Leu-d’Esserent.

Les origines immédiates de cette révolte sont mal connues mais semblent résulter d’échauffourées entre nobles et paysans ou d’une résistance victorieuse d’un groupe de paysans contre des nobles locaux. De façon plus générale, cette révolte s’inscrit dans le contexte difficile de la guerre de Cent Ans, assombri depuis 1348 par la Grande peste. La noblesse, après les défaites de Crécy en 1346 et de Poitiers en 1356, est déconsidérée. Lesgrandes compagnies, lorsqu’elles ne guerroient pas pour l’un ou l’autre des partis, rançonnent le pays. Au-delà, la pression fiscale, due au versement de la rançon du roi, la mévente des productions agricoles placent les paysans dans une situation intolérable. Étienne Marcel entretient sciemment l’agitation à son profit.

Quelle que puisse être l’étincelle qui déclenche la révolte, celle-ci est tout de suite décrite avec horreur sous le terme d’« effrois » et enflamme, de proche en proche, la moitié nord du pays. Les chroniques du temps dressent un catalogue des violences antinobiliaires qui se déchaînent alors sur le pays.

Ainsi, le chroniqueur Jean Froissart, dépeint, sous le terme de cruautés des « Jacques Bonhommes », un tableau pour le moins sinistre des méfaits de ceux qu’il qualifie de « chiens enragés ». Ce récit est ponctué de faits qui veulent souligner l’animalité des émeutiers :

« Ils déclarèrent que tous les nobles du royaume de France, chevaliers et écuyers, haïssaient et trahissaient le royaume, et que cela serait grands biens que tous les détruisent. […] Lors se recueillirent et s’en allèrent sans autre conseil et sans nulle armure, seulement armés des bâtons ferrés et de couteaux, en premier à la maison d’un chevalier qui près de là demeurait. Si brisèrent la maison et tuèrent le chevalier, la dame et les enfants, petits et grands, et brûlèrent la maison. […] Ils tuèrent un chevalier et boutèrent en un hâtier et le tournèrent au feu, et le rôtirent devant la dame et ses enfants. »

Quel que soit l’effroi des contemporains, d’autres chroniqueurs se montrent moins éloquents sur ses atrocités et l’on peut s’interroger sur la véracité des informations fournies par Froissart, qui semble offrir une version pro-noblesse des événements. Ainsi, Pierre Louvet, dans son « Histoire du Beauvoisis »’, rappelle que « la guerre appelée la Jacquerie du Beauvoisis qui se faisait contre la noblesse du temps du roi Jean, et en son absence, arriva par le mauvais traitement que le peuple recevait de la noblesse » et le cartulaire d’une abbaye de Beauvais souligne que « la sédition cruelle et douloureuse entre le populaire contre les nobles s’éleva aussitôt. »

La jacquerie cannibale dans AUX SIECLES DERNIERS 220px-Jacquerie_meauxL’issue de la révolte, une forme de contre jacquerie, fut marquée par une grande violence qui marqua autant les contemporains que celle commise par les paysans. Après avoir exterminé bon nombre de révoltés, le comte de Foix et le captal de Buch, Jean de Grailly, assiégèrent la ville de Meaux dont quelques quartiers furent incendiés. De son côté, Charles le Mauvais participa à la répression et, le 9 juin lors du carnage de Mello, mit fin à la révolte à grands renforts d’atrocités. Le chef des révoltés, Guillaume Carle, ayant reçu l’assurance d’une trêve et d’une rémission, fut entraîné par traîtrise dans le camp des nobles où il fut supplicié et décapité. Cependant, par la suite, une certaine clémence royale se manifesta envers les principaux meneurs.

Les interprétations de cette révolte sont nombreuses et, au-delà de son caractère circonstanciel, elle peut être rattachée à nombre des révoltes et des émotions paysannes médiévales.

Elle a ainsi pu être comparée à la révolte anglaise de 1381, dite Révolte des travailleurs d’Angleterre, à l’insurrection des remensas en Catalogne, au mouvement taborite en Bohême ou encore au mouvement hussite. Dans une certaine mesure, la révolte de 1358 fait le lien entre les révoltes paysannes du Moyen Âge central et les mouvements messianiques de l’époque moderne.

Les historiens débattent de son caractère de lutte des classes et, étant donné la présence d’éléments nobles au sein du camp des Jacques, s’interrogent sur l’homogénéité du mouvement. Enfin, au-delà d’un refus de la pression fiscale, la révolte de 1358 peut se lire comme l’expression d’une revendication à la dignité de la part des masses paysannes. La Jacquerie devait profondément marquer les esprits et son nom a été retenu pour désigner toute révolte paysanne.

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