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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Gerbert d’Aurillac importe le zéro

Posté par francesca7 le 6 juin 2015

AbacusRecon

Mine de rien, Gerbert d’Aurillac (940 – 1003) est celui qui a sans doute le plus changé notre vie quotidienne !

Jugez-en : élève dans le monastère clunisien d’Aurillac, Gerbert est envoyé poursuivre ses études en Catalogne où il découvre les travaux des savants arabes qui, pour la numération, utilisent le zéro.

Les Arabes ont emprunté ce zéro aux Indiens chez lesquels ils vont commercer et qui nous ont légué aussi tous nos chiffres – chiffres indiens, dont la graphie seule est arabe, due aux savants de Kairouan. Les mots zéro et chiffres ont la même racine indienne : sunya, devenu sifr en arabe, qui signifie le vide représenté par le petit cercle du zéro. L’importation des chiffres arabo-indiens permet progressivement de se défaire d’un système de calcul romain laborieux et difficile à lire.

Imaginez vos comptes aujourd’hui en chiffres romains !

Gerbert s’intéresse à tout, à la médecine, à la littérature, à la musique, aux sciences, à l’astronomie. Il écrit plusieurs traités scientifiques. Archevêque de Reims en 991, il devint pape sous le nom de Sylvestre II en avril 999, quatre ans avant sa mort.

Le mot abaque, chez les grecs abax, akos (tablettes servant à calculer) devient abacus chez les romains. Il était constitué d’une table recouverte de sable sur laquelle on dessinait à l’aide d’un stylet, les calculs pouvant être effacés au fur et à mesure en lissant avec la main.

De cet abaque originel à bâtons, naitront les chiffres phéniciens, puis d’un côté les chiffres grecs et romains nés de l’adaptation à leur alphabet respectif des abaques améliorés par les phéniciens, et de l’autre côté les chiffres sémitiques assyriens puis indiens (qui noteront le zéro par un point), puis arabo-indiens (où le zéro devient un rond) et tardivement les chiffres arabo-européens modernes.

L’abaque gréco-phénicien est finalement assez semblable avec les systèmes de comptage à bâtons utilisés depuis toujours par ceux qui ne savent pas compter, ou souhaitent mesurer le temps à l’aide de bâtons qu’on n’efface pas, mais qu’on peut rayer, souligner, entourer… Ce système originel universellement connu est encore utilisé couramment aujourd’hui pour compter les points dans un jeu, car il est plus rapide et plus efficace que de rayer et réécrire tous les chiffres.

Dans la famille des abaques, on peut classer :

  • l’abaque sur lequel on dessine : l’abaque grec
  • l’abaque-compteur utilisant des galets ou des jetons : abaque égyptien ou romain
  • l’abaque avec des boules coulissant sur des tiges : la grande famille des bouliers
  • l’abaque formé d’un plateau et de réglettes mobiles, connu sous le nom de bâtons de Napier

Dans l’histoire de la numération, l’écriture des nombres ne facilitait pas, en général, les calculs. Les géomètres et les comptables ont donc eu besoin d’instruments les aidant à calculer.

Le moyen le plus simple consiste à utiliser des cailloux disposés sur le sol. En Abyssinie (ancien nom de l’Éthiopie) par exemple, il était d’usage pour les guerriers partant au combat de déposer un caillou sur un tas, caillou qu’il retirait en revenant du combat. Le nombre de cailloux non retirés permettait de déterminer le nombre de morts au combat. Ce moyen extrêmement simple possédait cependant ses limites. Il fallut compléter le dispositif.

Mais fort longtemps encore, l’unité de calcul fut le caillou ou le galet, calculus en latin (même lorsqu’on lui substituait des batonnets plus aisés à dessiner, ophica,_1508ce qui conduira plus tard à l’invention des chiffres écrits). Ce terme latin est d’ailleurs à l’origine du mot calcul (encore utilisé dans son sens originel en médecine).

On voit donc se développer successivement ou simultanément plusieurs tables ou abaques:

« Cet instrument était utilisé par des peuples très largement séparés comme les Étrusques, les Grecs, les Égyptiens, les Indiens, les Chinois et les Mexicains et l’on peut penser qu’il a été inventé indépendamment dans différents endroits. »

Il apparaît difficile de déclarer une seule et unique civilisation comme l’ayant inventé de manière absolue.

La numération décimale se répand pour tous les calculs mais montre ses limites et ses faiblesses pour les calculs un peu complexes. Il faut maintenant faire mieux. Pour effectuer plus simplement des produits, des quotients, calculer des sinus et des cosinus, on invente des tables numériques, puis des règles à calcul. Dans le milieu professionnel, les abaques ou tables de correspondances se multiplient. Mais le calcul à la main reste fastidieux. On cherche à l’automatiser. On rentre alors dans le calcul automatique que l’on date en général de l’invention de la Pascaline (Blaise Pascal, 1646).

 

 

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Robert le Fort, l’ancêtre des Capétiens

Posté par francesca7 le 6 juin 2015

hugues et raoulRobert le Fort est un comte rhénan, grand aristocrate, parent de Lothaire et de Louis par leur mère. Venu auprès de Charles le Chauve, il prend la responsabilité de plusieurs abbayes dont celle de Marmoutier.

Il aimerait s’installer dans la région du Mans. Mais Charles préfère y installer son fils Louis le Bègue. Robert le Fort, fort mécontent, rejoint contre Charles le Chauve Louis le Germanique en 858. Mais il revient trois ans plus tard, en 861, et se met à combattre, contre le titre de duc et de belles possessions, les Normands et les Bretons – Louis le Bègue ne parvenant pas à les repousser.

Robert le Fort meurt percé d’une flèche, à Brissarthe, en combattant les Normands près d’Angers en 866.

Il a eu trois enfants : Eudes Ier , roi de France de 888 à 898, Robert Ier , roi de France de 922 à 923 et père de Hugues le Grand, lui-même père de Hugues Capet ! Ouf !

Nous sommes donc passés, en famille, de la dynastie des Carolingiens, à celle des Robertiens, pour entrer bientôt, avec Hugues Capet, dans celle des Capétiens .

 

L’épouse de Robert le Fort n’est mentionnée dans aucune source contemporaine. Plusieurs hypothèses ont été mentionnées à cet égard.

  • La première hypothèse, la plus communément admise, est de considérer que Robert le Fort est le second mari d’Adélaïde d’Alsace. Adélaïde d’Alsace, connue aussi sous le nom d’Adélaïde de Tours (v. 805-ap. 866), était la fille de Hugues d’Alsace. Elle s’est mariée vers 839 avec Conrad Ier de Bourgogne. Mais rien n’assure qu’Adélaïde se soit remariée après la mort de Conrad et cette hypothèse présente des faiblesses chronologiques.
  • La seconde hypothèse propose que Robert le Fort se soit marié avec une fille d’Adélaïde d’Alsace et de Conrad Ier. Cette hypothèse repose sur une interpolation de la chronique de Saint-Bénigne de Dijon, datant du xiie siècle. La transmission du prénom Hugues chez les Robertiens et le fait qu’Hugues l’Abbé, fils d’Adélaïde et de Conrad, succède à Robert le Fort renforcent l’hypothèse que l’épouse de Robert le Fort soit une proche parente d’Adélaïde.
  • La troisième proposition, avancée par l’historien allemand Karl Ferdinand Werner, fait de cette épouse une fille d’Eudes d’Orléans (vers 790-834). Mais s’il y a bien une parenté entre Eudes d’Orléans et Robert le Fort, c’est probablement par Waldrade, la mère de Robert le Fort, laquelle serait sœur d’Eudes d’Orléans.

Au xiiie siècle, Albéric de Trois-Fontaines attribue à Robert une épouse nommée Régina, concubine de Charlemagne. Outre l’impossibilité chronologique de cette affirmation, il semble que celle-ci résulte d’une confusion entre Hugues l’Abbé (fils de Conrad) et beau-fils de Robert le Fort, et l’abbé Hugues, fils de Charlemagne et de Régina.

En tout état de cause, Robert le Fort fut le père de deux fils qui furent rois des Francs :

  • Eudes, né après 852, mort le 3 janvier 898, roi des Francs de 888 à 898 ;
  • Robert, né vers 860, mort le 15 juin 923, roi des Francs de 922 à 923. Il est le grand-père d’Hugues Capet et donc l’ancêtre de toute la lignée et dynastie capétienne.

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