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    « La restauration est une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect de la substance ancienne et de documents authentiques. Elle s’arrête là où commence l’hypothèse, sur le plan des reconstitutions conjecturales, tout travail de complément reconnu indispensable pour raisons esthétiques ou techniques relève de la composition architecturale et portera la marque de notre temps. » citation Charte de Venise, art. 9, ICOMOS, 196.

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    Citation sur la France.
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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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ETRE AU BOUT DU ROULEAU, d’où cela vient-il

Posté par francesca7 le 22 mai 2015

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L’image est de Laurent Chaté (www.la-roue-tourne.fr )

« Les Anciens donnaient à leurs livres la figure de petites colonnes ou rouleaux. Vossius dit qu’on collait plusieurs feuilles les unes au bout des autres ; quand elles étaient remplies d’un côté seulement on les roulait toutes ensemble, en commençant par la dernière, qu’on appelait umbilius et à laquelle on attachait un bâton d’ivoire, ou de buis, afin de tenir tout le rouleau en état. On collait à l’autre extrémité un morceau de parchemin pour couvrir le rouleau et pour le conserver ».

Ces rouleaux des Anciens décrits par Furetière, ont donné ces choses bizarres qui tiennent quelquefois dans les squares les statues d’écrivains célèbres…

Ils  se sont conservés aussi, en descendant tout le Moyen Age, sous la forme de   »feuille roulée portant un écrit » et sous le nom de role ou roole, jusqu’à la fin du XVIIIè siècle notamment pour les registres administratifs, les pièces des procès et aussi les listes de personnes. Ces roule-listes (avec lesquels on peut faire l’appel des noms à ont donné à tour de rôle ; selon l’ordre porté sur la liste ; on est payé, interrogé, etc… « à tour de rôle ».

Ils ont donné aussi les listes en double pour les vérifications, les contre-rooles, qui s’appliquaient d’abord aux listes de soldats d’une compagnie – les capitaines ayant tendance à se faire livrer la solde pour des troupiers morts depuis longtemps, ou totalement imaginaires. Ces contre-rooles ont donné les contra-rooleurs, puis les contrôleurs, car on finit toujours par mettre son nez partout…

Très tôt aussi le role a été « ce que doit réciter un acteur dans une pièce de théâtre » – sens qu’il a conservé après qu’on eut inventé les souffleurs, les trous de mémoire, etc…

Ch. Sorel, décrivant la rapacité d’un avocat, joue sur les deux sens de « rôle », expliquant que lorsque cet homme de loi avait une dépense à faire, « il songeoit auparavant combien il estoit necessaire qu’il fist de roolles, et falloit qu’il les emplist après, quand c’eust esté d’une chanson« .

Lorsque la feuille était de petite taille on l’appelait un rollet. Le mot se trouve pour la première fois dans les vers de Jean de Meung qui apparemment aimait beaucoup les olives ( (l’olivier a toujours été un arbre d’une haute charge symbolique, de paix, de pureté, de force, etc) :

Si pendant a l’olive escrites

en un rolet letres petites,

qui dient a ceus qui les lisent,

qui sonz l’olive en l’ombre gisent

« Ci queurt la fonteine de vie

par desouz l’olive feuillie

qui porte le fruit de salu »

(Roman de la Rose, 1280)

 

Le mot prit également par la suite le sens de « petit rôle de théâtre », avant l’invention de la « panne ».

Etre au bout du rouleau, de son rouleau, c’est donc indifféremment, comme on veut l’entendre, au bout de ses arguments ou à la fin de son rôle. En général cela revient au même ; il faut quitter la scène ou le parloir, après avoir épuisé toutes ses chances, de plaire ou de convaincre… « Voilà comme il faut dire quand on est au bout de son rollet », disait Tabarin lorsque Mondor était à bout d’arguments….

Il est possible, et même probable, que l’on ait par la suite déplacé l’image pour la reporter sur un rouleau « bobine » celui sur lequel les Parques tissent le fil de note existence, donnant ainsi au bout de rouleau le sens funeste que l’on connaît.

Un renforcement de ce sens d’épuisement, de fin de course s’est également produit à l’apparition des premiers gramophones, qui utilisaient non pas des disques, mais des rouleaux à musiques.

Pour moi, il m’est agréable de terminer ce chapitre en empruntant ces vers de Paul Scarron à la fin d’une sienne épître :

Ayez donc pour moi la bonté

D’excuser la stérilité

D’in très-mauvais faiseur d’Epictre,

Et me laissez prendre le tiltre

De votre obeïssant vallet :

Je suis au bout de mon rollet.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton – Je vends ce livre ici : http://bibliothequecder.unblog.fr/2014/09/11/la-puce-a-loreille-de-cl-duneton/

 

Publié dans EXPRESSION FRANCAISE | 1 Commentaire »

La route des gorges de la Vire

Posté par francesca7 le 22 mai 2015

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Découvrez les panoramas qu’offre le bocage Normand.

Au sud-ouest du Calvados, le Bocage Normand est traversé par les rivières de la Vire et de la Souleuvre. Découvrez des paysages variés : plateaux de granit, vallées creusées par le schiste, collines boisées…

Ici, la randonnée est reine : à pied, à vélo ou à cheval à travers les chemins creux et sentiers balisés.

Admirez le petit patrimoine rural et religieux tout au long de cette route touristique du Calvados : la grotte de Bion et l’église de Sainte Marie Outre l’Eau, l’église de Malloué… 

Rendez-vous au Pont Bellanger au lieu dit « les planches d’Avenel » pour observer un beau panorama sur la Vire.

 

Image de prévisualisation YouTube

 

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France, Normandie | Pas de Commentaire »

Partie de Cueillette à la Myrtille

Posté par francesca7 le 22 mai 2015

myrtillusEn France, la majeure partie de la production, estimée à 1 000 t, provient de la cueillette des plantes sauvages. La culture de myrtilles à gros fruits concerne 200 ha en particulier en Pays de la Loire, en Sologne et dans les Landes. L’industrie absorbe une grande partie de la production de myrtilles sauvages pour la fabrication de confitures. La myrtille cultivée est encore peu consommée en France (2 g par habitant et par an). La production est destinée à l’exportation vers l’Allemagne, où le fruit est consommé en frais. Aux États-Unis et au Canada, la myrtille est cultivée sur de grandes surfaces (38 000 ha). La production mondiale est d’environ 190 000 t.

 

Arbrisseau de terrain acide, poussant naturellement à altitude moyenne dans l’hémisphère Nord, cultivé pour son fruit (genreVaccinium, famille des éricacées).

La myrtille (Vaccinium myrtillus) est très rustique. Son feuillage, qui est caduc, prend à l’automne des tons pourpres ou cuivrés. Ses fruits sont des baies de la grosseur d’un pois, de couleur bleu clair à bleu noirâtre, très riches en vitamines. Les myrtilles sauvages et certaines espèces cultivées ne dépassent pas 50 cm. Les myrtilles cultivées issues de l’hybridation entre V. corymbosum et V. australeatteignent de 1,50 à 2 m de hauteur.

 

Les myrtilles cultivées se multiplient par semis, division de touffes, marcottage ou bouturage d’été. Elles demandent un sol léger, perméable, frais et riche en humus. Le pH du sol doit être nettement acide (inférieur à 5). Les myrtilles supportent bien le froid (jusqu’à – 25, voire – 30 °C), mais craignent la sécheresse. Elles se plaisent en situation ensoleillée. On plante deux variétés pour assurer une bonne pollinisation. La production débute la 3eannée après la plantation et atteint de 6 à 8 t/ha la 5e année. Les oiseaux et les lapins sont les principaux ennemis de la myrtille. La récolte s’effectue manuellement avec des peignes spéciaux à la main. Les fruits se conservent de 2 à 3 semaines à 0 °C.

 

 

 

Risque sanitaire

Partie de Cueillette à la Myrtille  dans FLORE FRANCAISE

 

Les myrtilles sauvages peuvent être récoltées avec un instrument spécial appelé « peigne » (ici Vaccinium myrtillus dans le Massif central)

  • Echinococcose, danger des myrtilles sauvages : en mangeant, crus, des fruits ou feuilles contaminés par les déjections de renardsou de chiens, on peut d’attraper l’échinococcose alvéolaire. Ce risque concerne les myrtilles, mais également tout autre fruit ou feuille sauvage ou cultivé récolté au niveau du sol et souillé par des déjections de canidés. Cette parasitose très grave est due àEchinococcus multilocularis, un ver dont l’adulte parasite l’intestin grêle du renard et du chien et dont la forme larvaire peut contaminer l’homme. Très rare (15 cas par an en France), cette maladie est due au lent développement du parasite dans le foie. Elle conduisait autrefois à la mort, mais le traitement par l’albendazole en « stabilise » l’évolution. En France, les cas se concentrent dans l’Est et le Massif Central ; on ne connaît presque aucun cas dans les Pyrénées. La cuisson tue immédiatement le parasite (confiture, tartes), mais aucun autre traitement, comme le lavage ou la congélation, n’est sûr.

Réglementation en France

La cueillette des myrtilles est réglementée en France, notamment dans les réserves naturelles. Les règlements, différents d’un lieu à l’autre, évoluent également d’une année à l’autre. Ainsi, dans le parc naturel régional des Ballons des Vosges, la cueillette est autorisée du 15 juillet au 15 décembre pour une consommation familiale (2 kg par jour par personne). L’utilisation du peigne est tolérée dans la partie de la réserve située sur les départements du Territoire de Belfort, des Vosges. Il est interdit en Haute-Saône. Dans les Hautes-Vosges, ce peigne est appelé communément riffle ou riflette, tout comme la myrtille est appelée assez communément « brimbelle » (qui pousse sur le « brimbellier »).

Publié dans FLORE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

UN RANDONNEUR DÉFEND LE DROIT DE SE PROMENER NU

Posté par francesca7 le 21 mai 2015

 

  •  

b1364-randonnue20-20contemplationUn homme âgé de 51 ans a défendu lundi devant le tribunal correctionnel de Périgueux son droit à la randonnée naturiste discrète, en «harmonie avec la nature», alors qu’il est poursuivi pour exhibition sexuelle après avoir été aperçu par une femme qui l’a dénoncé.

Les faits remontent au mois de février 2013, lorsque cet habitant de Charente-Maritime se promenait nu dans les bois de la Roche-Chalais, au nord de la Dordogne. Il avait choisi ce site proche d’une maison de sa famille périgourdine pour ses fourrés, a-t-il raconté. «J’avais cette pratique de randonnée naturiste, une pratique en harmonie avec la nature. Je recherchais des lieux très isolés, sur des chemins où je pouvais me cacher facilement», a-t-il expliqué.

Une plaignante qui voulait «voir la bête», selon l’avocat

Manque de chance le randonneur par ailleurs enseignant spécialisé dans l’agro-alimentaire, a été aperçu par une dame, qui croyant voir sa silhouette nue a fait demi-tour, en compagnie de son petit fils, pour vérifier qu’il s’agissait bien d’un homme dans son plus simple appareil. Une fois cette certitude acquise, elle a noté le numéro de plaque de la voiture du promeneur et l’a communiqué aux gendarmes.

Suite à cet appel le prévenu a été renvoyé après enquête devant le tribunal correctionnel pour exhibition sexuelle, un délit pour lequel il risque jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende.

L’avocat du prévenu Me Tewfik Bouzenoune a plaidé que la loi n’était pas là pour «protéger de la vue de l’indiscret», en l’occurrence la plaignante, qui avait fait demi-tour pour «voir la bête».

L’avocat a par ailleurs demandé au tribunal de saisir la Cour de cassation d’une question préalable de constitutionnalité (QPC) afin que l’exhibition sexuelle soit mieux définie.

Le randonneur a espéré qu’en cas de condamnation son nom ne figure pas au fichier des délinquants sexuels, ce qui mettrait en danger son emploi. Un jugement doit être rendu le 11 septembre, notamment sur la question prioritaire de constitutionnalité.

Article paru http://www.estrepublicain.fr/

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Les idées reçues sur les forêts

Posté par francesca7 le 21 mai 2015

 

8 français sur 10 vont en forêt au moins une fois par an. Les forêts françaises sont des lieux privilégiés de loisirs, de détente et de tourisme.

Elles sont également des lieux de découverte de la faune, de la flore et des paysages. 

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Les propriétaires privés sont libres d’ouvrir ou non leurs propriétés au public. Le droit, pour tous, de s’y promener et d’y prélever certains produits -dans un but de consommation personnelle et non de commercialisation- est une tolérance liée au fait que 9 propriétaires privés sur 10 laissent l’accès libre à leur bois. Mais comme toute tolérance, elle ne perdure que tant que chacun fait preuve de bonne volonté et de modération. Donc, respectez les lieux, la faune et la flore. 

QUELQUES CONSEILS POUR LES PROPRIÉTAIRES FORESTIERS

Les forêts privées constituent des lieux de sorties et de promenades pour nombre de citadins qui n’ont pas conscience de la notion primordiale de propriété ainsi que des difficultés d’organiser leur accueil dans ce milieu particulier. La fréquentation ‘subie’ (ou ‘sauvage’) peut être source de nuisances et de dégradations pour le milieu forestier : braconnage, cueillette quasi-professionnelle, passages de véhicules motorisés… C’est aussi un manque de respect pour le propriétaire qui gère cet espace et qui a le choix d’accueillir ou non du public. Souvent oublié, dénigré ou mal compris, le propriétaire est pourtant incontournable. 

La solution de tolérance se justifie si la fréquentation est faible et le public respectueux. Sinon, il vaut mieux choisir clairement l’une des 3 options suivantes. 

  • fermer totalement sa forêt au public implique un investissement du propriétaire s’il veut s’assurer que le public ne pénètre pas dans sa forêt : clôture, gardiennage, etc. 
  • ouvrir officiellement tout ou partie de sa forêt par convention permet de canaliser et de contrôler une fréquentation du public préexistante : avec une collectivité publique (convention de passage…) ou avec un organisme privé (bail ou convention avec un club sportif, un gestionnaire d’activité…). Il s’agit de régulariser une situation notamment sur les questions de responsabilité, d’équipement et d’indemnisation. La compensation peut être financière ou matérielle : entretien des chemins, participation au débroussaillage…
  • offrir un service au sein de sa forêt, et le faire rémunérer par les utilisateurs(logement, restauration, activités ou loisirs), est une démarche est bien distincte de la précédente : il s’agit cette fois d’attirer le public sur un site, et d’organiser cette fréquentation afin d’en retirer une rémunération. Cela demande un engagement plus important du propriétaire forestier.

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Attention ! Le propriétaire doit prendre une assurance responsabilité civile -indispensable dans tous les cas ! Adhérer à un syndicat de forestiers privés permet d’être couvert à moindre coût.

 

En France, 3,5 millions de personnes sont propriétaires d’une forêt ou d’un bois ; à peine plus d’1% sont assurés. 


L’adhésion à un syndicat de propriétaires forestiers permet d’être assuré en responsabilité civile à moindre coût.

Consultez le site à cet effet….. http://www.foretpriveefrancaise.com/proprietaires-de-bois-et-forets-assurez-vous-des-maintenant-en-responsabilite-civile-470447.html

Publié dans FLORE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

Le fromage Mâconnais

Posté par francesca7 le 21 mai 2015

Le fromage Mâconnais  (71) est appelé Chevroton de Maçon ou Cabrion de Maçon.
images (1)Le fromage Mâconnais prend la forme d’un petit cylindre tronçonique et pèse dans les 100 grammes. L’affinage du fromage Mâconnais dure deux semaines, mais plus l’affinage est prolongé, plus le fromage devient dur et salé.

Il peut être dégusté frais ou sec. Son odeur est celle d’une senteur d’herbe.

Choix à l’aspect  du fromage Mâconnais: croûte fine et de couleur bleu clair;
Choix à l’odeur : du fromage Mâconnais aucune odeur spéciale;
Choix au toucher  du fromage Mâconnais: pâte ferme presque dure;
Choix au goût du fromage Mâconnais : faible saveur caprine peu noisetée à noisetée;

Originaire de Bourgogne du sud, le Mâconnais a obtenu son AOC en décembre 2005. Fromage de chèvre fabriqué à base de lait cru et entier, le Mâconnais était historiquement consommé pour le casse-croûte lors des travaux de la vigne : l’élevage de chèvres était traditionnellement une activité complémentaire des exploitations viticoles du Mâconnais. 
De couleur crème, sa pâte lisse et ferme, à la texture fine, s’assouplit avec l’affinage qui doit durer 10 jours au minimum.
Le Mâconnais est un fromage de chèvre de Bourgogne du Sud, aussi appelé Chevreton de Mâcon. 
Historiquement, l’élevage des chèvres a toujours été une activité complémentaire à la viticulture mâconnaise : le pâturage des chèvres sur les prairies intercalées entre les vignobles à flanc de coteaux permettait de produire le fumier nécessaire à la vigne et … des fromages !
La notoriété du Mâconnais a dépassé sa région d’origine dès le XIX ème siècle.

Le Mâconnais est un petit fromage élaboré à partir de lait de chèvre cru faiblement emprésuré.Il est obtenu à partir d’un caillé de type lactique. Sa forme particulière, facilement identifiable, detype tronconique est due à l’utilisation d’un moule à la forme adéquate et à l’absence de retournement des fromages en faisselle depuis le démoulage et jusqu’à la fin de la période minimale d’affinage prévu 

Traditionnellement, le Mâconnais sèche à l’air libre dans des cages à fromages installées à l’ombre, avant d’être affiné en cave ou en hâloir . Il y reste au moins 6 jours entre 8 et 12°C, et 70 à 90% d’hygrométrie.
Durée d’affinage minimum : 10 jours

L’alimentation du troupeau est basée sur un système herbager avec des fourrages issus exclusivement de l’aire géographique définie au chapitre 4 du présent cahier des charges. L’herbe est consommée soit sous forme pâturée (prairies permanentes et/ou temporaires), soit apportée en vert à l’auge ou encore sous forme de foin. Les prairies temporaires monospécifiques sont interdites, à l’exception de la luzerne. En période de pâturage ou d’affouragement en vert, la part de l’herbe fraîche pâturée et/ou distribuée à l’auge représente au minimum un tiers de la ration quotidienne par chèvre, avec un apport en foin ne pouvant excéder 1,2 kg de matière brute et un apport en aliments complémentaires ne pouvant excéder 1 kg en matière brute. Toute forme de fourrages fermentés est interdite dans l’alimentation du troupeau caprin. Par ailleurs, dans le cas d’exploitations utilisant des fourrages fermentés sur d’autres ateliers que l’atelier caprin, les producteurs doivent stocker ces fourrages fermentés à l’écart du parcours normal des chèvres et de manière individualisée des aliments destinés à leur alimentation.
images (2)Les aliments complémentaires aux fourrages sont constitués des matières premières incorporables définies selon une liste positive (annexe 2). Le lactosérum issu de la ferme peut-être redistribué aux chèvres mais n’est pas intégré dans le calcul de la ration.
La quantité annuelle d’aliments complémentaires distribuée ne peut excéder 350 kg de matière brute par chèvre.
Seuls sont autorisés dans l’alimentation des animaux les végétaux, co-produits et aliments complémentaires issus de produits non transgéniques. L’implantation de cultures transgéniques est interdite sur toutes les surfaces d’une exploitation produisant du lait destiné à être transformé en appellation d’origine protégée « Mâconnais ». Cette interdiction d’implantation s’entend pour toute espèce végétale susceptible d’être donnée en alimentation aux animaux de l’exploitation et toute culture d’espèce susceptible de les contaminer.

Lire la suite sur le site d’origine….. http://androuet.com/

Publié dans Les Fromages, Saône et Loire, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

Découverte au Château de Brancion

Posté par francesca7 le 19 mai 2015

 

800px-Brancion_-_Chateau_26Dans le 71 – saône et loire

Pendant trois cents ans, le château est la possession de la famille de ce nom. « Gros » est le surnom porté par ces seigneurs. Ils ont pour devise « Au plus fort de la mêlée » et pour armes : « D’azur à trois fasces ondées d’or ».

L’histoire de ces seigneurs est une longue suite de batailles et de pillages qui leur crée quelques difficultés avec l’abbaye de Cluny ; à plusieurs reprises, les moines et les bourgeois de Clunyse plaignent de ces exactions à l’évêque et au comte de Chalon et il en résulte une chevauchée de Louis VII et un arbitrage de Philippe Auguste ; l’un de ces seigneurs va à Rome solliciter son pardon, d’autres partent pour la Terre sainte.

Au xiie siècle, les seigneuries de Brancion et d’Uxelle sont unies et composent un ensemble homogène que contrôle les deux châteaux principaux que sont Brancion et Uxelles, complété par ceux de Boutavant et Nanton.

En 1259, pour éponger les dettes de son père, Henri III Gros de Brancion vend ses seigneuries d’Uxelles et de Brancion au duc Hugues IV de Bourgogne.

Pendant deux cent dix-huit ans, Brancion est chef-lieu d’une châtellenie ducale avec garnison permanente ; le château apparaît comme une des clez du paiz. Les ducs renforcent et augmentent le confort du château, en édifiant notamment le logis de « Beaujeu ». Jean de Charette, écuyer, en est à la fin du xive siècle le châtelain.

Domaine royal

En 1477, à la mort du duc Charles le Téméraire, la terre entre dans le domaine de la couronne de France ; après une courte période de confusion, un châtelain royal succède au châtelain ducal.

En 1548, Jean de Lugny, seigneur engagiste, porte le titre de comte de Brancion. Vers 1580, Jean de Saulx-Tavannes succède au précédent ; il fait du château l’un des plus forts points de résistance de la Ligue catholique. En 1594, la forteresse finit par être prise après avoir vaillamment résisté aux troupes du colonel Alphonse d’Ornano, lieutenant du roi, qui la saccagent. Le déclin du château commence alors.

En 1701, après les Saulx-Tavannes, le château passe aux La Baume-Montrevel. À l’extinction de ces derniers, en 1759, la châtellenie est concédée à un avocat au Parlement de Dijon.

Brancion, démantelé, ruiné, est racheté en 1860 par le comte Victor de Murard de Saint-Romain.

Depuis 2005, l’association « La Mémoire Médiévale » assure la maîtrise d’ouvrage des travaux de restauration, l’ouverture du château à la visite et développe des animations culturelles sur le site de Brancion. Elle a en effet conclu un bail emphytéotique de 50 ans avec le propriétaire, François de Murard de Saint-Romain.

Des détenus en fin de peine du centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand participent à la restauration du château.

Fouilles archéologiques

En 2005 plusieurs fouilles ont été effectuées permettant de détecter un secteur d’habitat du haut Moyen Âge daté du viiie siècle et une portion de l’enceinte de l’an Mil. Le tracé du fossé d’enceinte du château et l’extension du cimetière adjacent à l’église ont été également repérés.

Le château était défendu par trois enceintes fortifiées, la porte d’entrée de la ville perçant la troisième d’entre elles qui défendait le bourg. Plusieurs tours flanquaient l’ensemble : la « tour de Beaufort », la « tour de la Chaul », la « tour de Longchamp », etc.

Au centre de ce dispositif, au point culminant du rocher, défendu au nord et à l’ouest par la troisième muraille, se dresse le donjon, haute tour carrée en moyen appareil comportant un rez-de-chaussée aveugle sans accès de l’extérieur et trois étages. Il reste impressionnant avec son « retrait », la chambre du seigneur.

Jusqu’au xvie siècle, il était couronné de créneaux et coiffé d’un toit pointu auxquels on a substitué une terrasse. Contre le donjon, s’appuie à l’est un logis seigneurial ruiné, percé de baies tréflées, qui semble avoir été rebâti au xve siècle sur des assises du xiie siècle. Il est flanqué à l’est de deux tours carrées solidaires de la seconde enceinte, la « tour du Préau » et la « tour de la Gaîte ». Au sud de cet ensemble, subsistent des murailles en arête de poisson qui appartiennent à une construction antérieure au xie siècle.

La chapelle du château était placée sous le patronage de sainte Catherine.

Le château, propriété privée, est ouvert au public.

Image illustrative de l'article Château de BrancionLe château de Brancion est un ancien château fort, du xiie siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune de Martailly-lès-Brancion dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne.

Les restes du château de Brancion, y compris ceux de l’enceinte, et porte de ville attenante font l’objet d’un classement au titre des monument historique par arrêté du 9 juin 1977.

Les vestiges du château de Brancion sont situés dans le département français de Saône-et-Loire sur la commune de Martailly-lès-Brancion, sur un éperon barré dominant un col emprunté par la route reliant Cluny à la Saône. La forteresse offre du haut de son donjon une vue incomparable à ses pieds sur le petit village de Brancion et son église romane, puis sur une immense étendue de plaines et de collines.

 

Publié dans CHATEAUX DE FRANCE, Saône et Loire | Pas de Commentaire »

L’épanouissement de la correspondance

Posté par francesca7 le 19 mai 2015

L’épanouissement de la correspondance dans LITTERATURE FRANCAISE telechargement-13

Mallarmé

 

Au xviiie siècle, les Lettres de Voltaire représentent la correspondance la plus volumineuse qui ait jamais existé : ses 18 000 lettres, adressées à toute l’Europe pendant plus de soixante ans, forment un document essentiel, sans lequel l’histoire du xviiie siècle serait imparfaitement connue. Désormais, tous les grands esprits du siècle de l’Encyclopédie, Denis Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Charles de Montesquieu, se chargent de renseigner les princes, les grands seigneurs, les rois et les ministres des grandes nations de l’Europe sur l’évolution du goût, les manifestations littéraires et les événements artistiques. Les Lettres à Sophie Volland (1759-1774) de Diderot permettent de comprendre son dévouement à l’égard de l’Encyclopédie, œuvre à laquelle il sacrifia le meilleur de lui-même. Celles de Mademoiselle de Lespinasse, publiées en 1809, constituent un des documents les plus vivants et les plus tumultueux sur l’amour féminin : elles rapportent, dans un style direct, ses terreurs, ses exaspérations, ses excès et ses manques.

 

Au xixe siècle, les accents lyriques de la correspondance des grands poètes et écrivains tels que Johann Wolfgang von Goethe, Friedrich von Schiller, John Keats, Honoré de Balzac (Lettres à l’Étrangère)expriment les confidences intimes ou les détails les plus quotidiens de l’existence, les étapes d’un travail ou les passions amoureuses. Ainsi, la Correspondance de Gustave Flaubert, publiée en quatre volumes de 1887 à 1893, permet de comprendre son œuvre romanesque : il y expose la nécessité de l’union intime entre la pensée et la forme et celle de l’objectivité de l’art. Tout autant que la Vie de Henri Brulard, les Lettres de Stendhal constituent l’histoire de sa vie, mais aussi la chronique de son époque.

 

Des hommes politiques comme Napoléon, des écrivains comme Charles Baudelaire, Prosper Mérimée, George Sand, François René de Chateaubriand, Benjamin Constant, Victor Hugo, des peintres tels que Eugène Delacroix, Vincent Van Gogh, Paul Cézanne, des musiciens comme Richard Wagner, Robert Schumann, Franz Liszt, des philosophes comme Joseph Ernest Renan, Hyppolite Taine apparaissent comme de remarquables et prodigieux épistoliers. La Correspondance de Stéphane Mallarmé, qui permet de suivre l’une des aventures poétiques les plus audacieuses, domine la fin du xixe siècle et annonce les grandes préoccupations duxxe siècle : elle révèle non seulement la configuration d’une époque, mais aussi celle d’une ascèse.

 

Marquise de Sévigné

Marquise de Sévigné

Parmi les correspondances célèbres du début du xxe siècle, il faut surtout retenir celle d’André Gide et de Paul Valéry, qui ne cessèrent de s’écrire de toute leur vie, celle de Paul Claudel, qui, tenu éloigné de France par ses fonctions diplomatiques, fut naturellement amené à entretenir un abondant commerce épistolaire, et celle de Marcel Proust, indispensable pour qui veut connaître intimement l’énigmatique personnage, le « Je » insaisissable de À la recherche du temps perdu. Romain Rolland correspondit quant à lui avec Hugo von Hofmannsthal,Hermann Hesse, Rabindranath Tagore. Dans les admirables Lettres à un jeune poète, Rainer Maria Rilke révèle ses plus hautes conceptions de l’art, alors que dans les Lettres à Lou Andreas-Salomé, où perce une passion brûlante, et les Lettres françaises à Merline, qui portent l’écho de ce qui fut le plus poignant roman d’amour, le poète des Élégies de Duino livre les secrètes intuitions de l’artiste. Des écrivains en exil comme James Joyce, Hermann Broch, Robert Musil se livrent entièrement dans leurs lettres. Franz Kafka décrit avec une précision incomparable, dans les Lettres à Milena, ses fantasmes et ses rêves. En Grande-Bretagne ont été publiées les Lettres de T. E. Lawrence et de D. H. Lawrence, aux États-Unis les nombreuses correspondances de Francis Scott Fitzgerald et d’Ezra Pound.

 

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la Chanson de Roland

Posté par francesca7 le 16 mai 2015

chanson de geste qui, aux alentours de 1100, marque le véritable début de la littérature française.

La Chanson de Roland s’inspire d’un événement supposé réel. Au printemps 778, Charlemagne répond à l’appel de Sulayman ibn al-Arabi, chef musulman révolté contre l’émir de Cordoue, et assiège vainement Saragosse. Au retour, le 15 août 778, son arrière-garde tombe sous les coups de Basques ou de Gascons avides de butin. Un certain Roland, « comte de la Marche de Bretagne », trouve la mort dans la bataille. Telle est la trame de la Chanson de Roland.

 

260px-Bremen_RolandSi l’existence même de ces faits paraît probable, les documents qui permettent de les reconstituer sont à considérer avec prudence. En effet, avant 778, divers textes présentent déjà la même structure : passage de Francs en Espagne à l’appel d’autochtones ; échec devant Saragosse ; départ en échange de présents ; embuscade dans les Pyrénées. Grégoire de Tours et Isidore de Séville, qui narrent l’un et l’autre l’expédition de Childebert et Clotaire (542), adoptent une trame similaire. Peut-être l’histoire se répète-t-elle ; mais sans doute, aussi, les historiographes se copient-ils en faisant varier quelques circonstances pour illustrer les hauts faits d’un souverain. Or, les visées panégyriques des chroniqueurs carolingiens ne laissent guère de doute. Par conséquent, si la Chanson se fonde autant sur une tradition discursive que sur un événement réel, la véritable portée historique du texte est à chercher surtout dans les circonstances de sa composition. D’abord, dans l’atmosphère de guerre sainte engendrée par la première croisade, prêchée en 1095 par Urbain II, et qui explique en grande partie la présentation manichéenne des « païens » et des chrétiens. Ensuite, dans l’idéologie qui s’affirme tout au long du texte, la haine du Sarrasin inspirant et justifiant des valeurs et des rapports de pouvoir typiques de la féodalité.

Tout porte à croire qu’un homme de génie (Turold ?) s’est emparé d’une légende fondée sur un événement frappant pour les esprits, qui s’est transmise oralement et s’est peu à peu déformée et enrichie. Mais, s’il la fixe justement vers 1100, c’est qu’il est porté par des circonstances politiques et idéologiques favorables. Si la Chanson, hormis des qualités littéraires intrinsèques irréductibles à la seule analyse des contextes, reste un témoignage historique essentiel, c’est moins en ce qu’elle relate un événement que dans la mesure où elle révèle les influences idéologiques caractéristiques de l’aube du XIIe siècle.

Chantiers de jeunesse, groupements de jeunesse créés par le général de La Porte du Theil en juillet 1940 et destinés à occuper les jeunes Français de la zone libre soustraits au service militaire par la signature de l’armistice.

Dans le cadre de stages d’une durée de huit mois, rendus obligatoires à partir de janvier 1941, les Chantiers de jeunesse privilégient la vie au grand air et les exercices physiques, sans armes. Le travail - travaux forestiers, restauration de bâtiments… - se veut éducatif. L’organisation en équipes et la tenue de veillées visent à favoriser le sens de la communauté. Une formation civique et morale complète le dispositif. En pratique, les Chantiers servent surtout à fournir du charbon de bois à une France victime de la pénurie. Lorsque le Service du travail obligatoire (STO) est mis en place en 1943, les jeunes des Chantiers deviennent des recrues toutes désignées pour les Allemands à la recherche de main-d’œuvre.

Présentés par leurs plus farouches partisans comme une armée de remplacement préparant en secret la libération du pays, les Chantiers de jeunesse apparaissent plutôt comme une des principales courroies de transmission du régime de Vichy. La mystique d’une jeunesse régénérée, l’usage intensif d’une propagande maréchaliste, rejoignent les préoccupations de dignitaires soucieux de mettre en place un ordre nouveau. Toutefois, s’ils ont parfois suscité l’admiration, les Chantiers se sont assez vite heurtés à l’apathie, voire à l’hostilité, de jeunes de plus en plus nombreux à rejoindre le maquis après 1941. Quant aux Allemands, ils ont longtemps considéré les Chantiers comme d’inoffensifs lieux de travail forcé. Mais, lorsque La Porte du Theil manifeste une hostilité trop affichée à leur égard, ils forcent Laval à le démettre. À la fois désorganisés et devenus trop encombrants pour l’ennemi, les Chantiers sont dissous en juillet 1944, laissant la trace d’une « institution emblématique » (selon l’historien Jean-Pierre Azéma) de la période vichyste.

Les quatre parties de la chanson

la Chanson de Roland  dans CHANSON FRANCAISE 260px-Merson_Gautier_Chanson_de_RolandLa chanson peut être divisée en quatre parties :

1. La trahison de Ganelon : Ganelon, beau-frère de Charlemagne et beau-père de Roland, jaloux de la préférence de Charlemagne envers son neveu auquel l’empereur a confié l’arrière-garde de ses armées, trahit Roland. Il intrigue avec le calife Marsile, roi des Sarrasins pour s’assurer de la mort de Roland. Cette partie va des laisses 1 à 79 dans la chanson.

2. La bataille de Roncevaux : Roland et son compagnon le chevalier Olivier meurent dans la bataille ainsi qu’un grand nombre de Sarrasins et de Francs. Cette partie va des laisses 80 à 176.

3. La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins : Roland avait sonné du cor pour alerter Charlemagne mais quand ses armées arrivent pour secourir l’arrière-garde, le comte est déjà mort. Charlemagne venge alors son neveu en battant les Sarrasins avec l’aide de Dieu. Cette partie va des laisses 177 à 266.

4. Le jugement de Ganelon : Après la bataille, Charlemagne fait juger Ganelon qui est condamné à mourir écartelé. Cette partie va des laisses 267 à 291.

Depuis sa découverte en 1832, la chanson a divisé la critique en deux groupe celui des contres comme Brunetière qui jugeai la langue dure à l’oreille et à la gorge ainsi que son caractère rude et barbare. Il trouvait aussi que le poème était mal composé, pas de commencement, pas de milieu ni de fin et que Charlemagne y joue un rôle presque sans effet. Mais il y a eu aussi énormément de pour en France comme à l’étranger.

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La vie au château de Chambord

Posté par francesca7 le 16 mai 2015

 

 

le plus grand des châteaux de la Loire et le plus caractéristique de l’architecture renaissante française de la première moitié du XVIe siècle.

 500px-Chambord_Castle_Northwest_facade

En 1519, François Ier entreprend de transformer le relais de chasse du comte de Blois en une demeure princière. Si le plan et la maquette peuvent être attribués à l’Italien Dominique de Cortone, bien que l’on dise que le nom de l’architecte demeure inconnu, l’exécution des travaux est confiée à des maçons français (Sourdeau, Trinqueau et Coqueau). Ainsi, l’architecture de l’ensemble se situe à la rencontre du courant italien et de la tradition française. Le souci de symétrie est illustré par le choix d’un plan centré ; l’édifice est flanqué de tours aux quatre angles ; au centre de son donjon, divisé par une grande croix en quatre appartements identiques, s’élève le fameux escalier à double vis, dont l’ingéniosité et l’audace laissent à penser qu’il a été conçu par Léonard de Vinci. Le procédé d’arcades ou de loggias sur la façade du donjon est aussi directement importé d’Italie. Les pierres blanches incrustées de losanges ou de disques d’ardoise imitent les jeux polychromes des façades Renaissance que François Ier a pu admirer dans la Péninsule. Pourtant, l’abondance de cheminées et de lucarnes à plusieurs étages respecte la tradition de l’architecture médiévale du XIVe siècle. Témoin de l’introduction en France d’un courant architectural nouveau, réalisation de transition, le château de Chambord n’aura aucun rayonnement artistique et sera ensuite délaissé.

 

La vie au château de Chambord  dans CHATEAUX DE FRANCE 220px-ChambordRoofSous Louis XIV, Molière y écrit et y joue devant la cour Monsieur de Pourceaugnac (1669), avant de récidiver un an plus tard avec le Bourgeois gentilhomme. Louis XV cède le château à Stanislas Leszczy[‘]nski jusqu’en 1733, puis au maréchal Maurice de Saxe en récompense de la victoire de Fontenoy. La propriété est presque en ruine lorsque Napoléon la lègue au maréchal Berthier. En 1821, le château est racheté par souscription à la veuve Berthier pour être offert au duc de Bordeaux, qui prend, dès lors, le titre de duc de Chambord. Depuis 1930, il est devenu domaine de l’État français.

Mis sous séquestre pendant la première guerre mondiale, le domaine de Chambord est acheté onze millions de francs-or le 13 avril 1930, par l’État français au duc de Parme, le prince Élie de Bourbon. C’est à cette époque que le toit mansardé qui couvrait l’enceinte basse du château, datant du règne de Louis XIV est supprimé. L’État français justifiant ce choix par un souci de présenter l’ensemble des bâtiment dans son état le plus proche de la Renaissance. La gestion et l’exploitation est partagée entre l’administration des domaines, les Eaux et forêts, et les monuments historiques. Cette décision est entérinée après la Seconde Guerre mondiale le 19 juillet 1947.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, le château devient le centre de triage des trésors des musées nationaux de Paris et du Nord de la France, qu’il faut évacuer et protéger des bombardements allemands. Des conservateurs et des gardiens montent alors la garde pour défendre certaines œuvres du Musée du Louvre entreposées dans le château. Certaines comme la Joconde ne restent que quelques mois, mais d’autres demeurent à Chambord pendant toute la durée de la guerre. Ainsi, dès le 28 août 1939, la Joconde part pour Chambord, accompagnée de 50 autres tableaux exceptionnels. Ce sont bientôt trente-sept convois, et 3 690 tableaux qui quittent ainsi le Louvre pour Chambord, puis vers des refuges, disséminés plus au sud.

Après avoir échappé de peu aux bombardements, au crash d’un bombardier B-24 américain en 1944, et à un incendie, le 7 juillet 1945 qui réduit en cendres les combles du canton sud, c’est avec le rapatriement progressif des œuvres du Louvre vers Paris, en 1947 que commence une grande remise à niveau de près de trente ans, menée dès 1950 sous la direction de l’architecte Michel Ranjard puis par Pierre Lebouteux, à partir de 1974. Une balustrade en pierre est créée à l’attique de l’enceinte basse du château, à partir de 1950.

Les combles sont reconstruits entre 1950 et 1952, la tour de la chapelle restaurée entre 1957 et 1960, ainsi que le logis de François Ier en 1960 et les offices en 1962. Dans le parc, le canal est de nouveau creusé en 1972 et les fausses braies dégagées.

En 1981, le domaine est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les travaux recommencèrent en 1998, sous la direction de Patrick Ponsot, pour la réfection des terrasses, des balustrades des donjons ainsi que de l’aile antérieure des offices.

Des spectacles dits Son et lumières se déroulent au domaine depuis le 30 mai 1952

Le parc de Chambord est un élément constitutif du projet royal de François Ier. Il est entrepris moins de cinq ans après le début des travaux du château, pour constituer un enclos boisé destiné à la fois à la chasse et à la conservation du gibier, 220px-Automne-%C3%A0-Chambord dans HISTOIRE DES REGIONScomme dans la plupart des grands châteaux des xve et xvie siècles. Il est totalement original, par ces dimensions inhabituelles, c’est le plus grand parc ceint de murs existant en France, et par la position centrale du château au milieu du domaine.

Dans ses dimensions de 1523, le parc projeté compte déjà plus de 3 000 arpents (1 500 ha) et son tracé englobe de nombreuses propriétés privées. La construction du mur d’enceinte de 32 km de long, commence dès 1542. Un office de capitainerie est créé par le roi en 1547, pour la garde du parc, jusqu’à sa dissolution par Louis XVI en 1777.

Le domaine national de Chambord couvre aujourd’hui 5 440 ha, dont 1 000 ha sont ouverts au public, ce qui en fait le plus grand parc forestier clos d’Europe.

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