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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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ETRE RAVI AU SEPTIEME CIEL

Posté par francesca7 le 29 mai 2015

Expression française

téléchargementLes Anciens avaient organisé l’univers à leur convenance ou plutôt du mieux qui’ls avaient pu. Ils avaient placé la Terre au centre du monde, et le reste autour, avec une logique parfaitement simple dont il faut bien reconnaitre que tout concourait à l’étayer, les textes religieux comme l’observation directe.

Pour le mouvement des astres et le logement des dieux ils avaient inventé un système de sphères de cristal, absolument transparents et concentriques, qui tournaient autour de la Terre harmonieusement, chacune portant sa planète dans une joyeuse et discrète musique sidérale.

Chaque sphère était un ciel. Il y avait donc sept ciels, superposés un par planète, dans l’ordre exact de leurs distances ; le ciel de la Lune, d’abord, la plus près, le ciel de Mercure, de Vénus, puis celui du Soleil. « Le Soleil est de trois épicycles, c’est à dire ciels ou estages, au-dessus de la Lune », explique A.Paré. Venaient ensuite le ciel de Mars, de Jupiter et de Saturne. Au-delà était une dernière sphère, plus solide, qui portai toutes les étoiles ensemble, et qu’on appelait le firmament ou bien encore empyrée.

Derrière cet ultime écran se tenait Dieu, en majesté, coiffant l’ensemble depuis qu’il avait séparé par cette enveloppe, le premier jour de Sa création, les eaux d’en bas d’avec les eaux d’en haut.

Etre ravi au ciel, c’est littéralement être arraché au sol, soit par la main divine comme le fut saint Paul, soit dans un immense transport de joie. On pouvait monter plus ou moins haut naturellement, selon l’intensité du plaisir. On a beaucoup parlé d’abord d’être « ravi au troisième ciel  », parce que c’est celui de Vénus, la déesse de l’Amour :

Il est ravy trop plus hault qu’aux tiers cieulx

et prend pour soy toujours la chose aux mieulx

 

dit Alain Chartier au XVè siècle. Depuis il y a eu de l’escalade et la jouissance extrême vous transporte carrément au septième ciel.

Ah ! c’était bien confortable, cette Terre logée au chaud, tranquille, protégée au milieu de ses globes rassurants, comme une matrice, avec Dieu tout autour, noyant le tout dans sa grande pisse, les « eaux d’en haut »… On peut juger si Copernic le chanoine et après lui Kepler et Galilée firent une fâcheuse impression au XVIè siècle, avec leur théorie nouvelle ; On comprend que ces astronomes qui venaient mettre en morceaux ces jolies sphères de cristal millénaires aient été reçus comme des bœufs dans un magasin de porcelaine.

On n’en voulait pas de leur système d’orbites mathématiques, dans lequel la Terre n’était plus le centre de rien, tournant toute seule sur elle-même comme une vieille folle courant après son soleil perdu dans les immensités galactiques. Ce fut de l’humanité le premier veuvage, ce firmament réduit en miettes, en étoiles froides du diable vauvert.

 Il faut comprendre les anciens : il ne leur restait que la lune pour pleurer… Alors ils gardèrent dans le langage des cieux, tout de même au pluriel, et ce septième ciel des ravissements.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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L’age d’or du CREUSOT

Posté par francesca7 le 29 mai 2015

 

le_creusot_et_ses_usines_-_Liv4-Ch02grand ensemble sidérurgique et grande ville industrielle situés en Saône-et-Loire, dont la principale phase de développement s’ouvre dans les années 1830.

L’histoire industrielle du Creusot commence à la fin du XVIIIe siècle, avec l’exploitation systématique du charbon local pour fondre le fer. Travaillant essentiellement pour la marine, la Fonderie royale, qui compte 4 hauts fourneaux et quelque 1 500 ouvriers en 1785, fait déjà figure de géante industrielle. Mais Le Creusot prend son véritable essor après le rachat des usines par un groupe d’hommes d’affaires, dont deux Lorrains, les frères Schneider. En 1836, ils fondent la Société des forges et ateliers du Creusot.

L’âge d’or.

• Le développement du Creusot est étroitement lié à l’histoire de la dynastie Schneider. En 1838, on y construit la première locomotive française. Symbole de l’industrialisation de la France dans la seconde moitié du XIXe siècle, la compagnie connaît une croissance quasi ininterrompue jusqu’à la Première Guerre mondiale. Sous la présidence d’Eugène Schneider, qui fut aussi maire et député du Creusot, ainsi que vice-président puis président du Corps législatif sous le Second Empire, la variété et la qualité de ses produits (matériel ferroviaire, artillerie) permettent de concurrencer la très puissante sidérurgie anglaise.

Après la mort d’Eugène Schneider, en 1875, la croissance se poursuit, sous la houlette de son fils Henri, puis de son petit-fils Eugène, malgré une période de crise entre 1882 et 1887. En 1914, les usines du Creusot emploient 15 000 ouvriers - sur une population de 38 000 habitants. L’acier occupe alors une place prépondérante dans la production.

Un capitalisme paternaliste.

• Ce développement ne saurait être compris indépendamment du système mis en place par les Schneider, et qui peut être considéré comme l’un des sommets du paternalisme industriel. Alors que, jusqu’à la fin du XIXe siècle, la majeure partie de la production industrielle française dépend encore de petits ateliers ruraux ou urbains, le souci constant des Schneider est de fixer, discipliner et former la main-d’œuvre dans une grande ville-usine constituant un système clos. Dès 1837, des écoles sont créées pour assurer la formation des futurs employés de la compagnie, une initiative en rupture avec la tradition de transmission du savoir-faire ouvrier dans l’atelier. D’autre part, considérant que la préservation de la famille et de la propriété sont les meilleurs moyens d’assurer la moralisation et la « reproduction » de la main-d’œuvre sur place, les Schneider prennent progressivement en charge tous les aspects de la vie des Creusotins : santé, logement, retraite, allocations familiales.

La dépendance de la population à l’égard des Schneider, le poids politique de la dynastie, rendent toute opposition difficile, ou radicale. Les grèves sont peu nombreuses, mais dures : en 1870, les ateliers, puis les mines, sont paralysés ; la grève de 1899 donne lieu à un arbitrage du gouvernement et à la création des premiers délégués ouvriers, et celle de 1900, à l’exil de nombreux ouvriers hostiles aux Schneider.

Crises et déclin.

• Après la Première Guerre mondiale, tout en restant une grande ville industrielle, Le Creusot, concurrencé par d’autres sites, perd de son importance. En 1936, la nationalisation de la fabrication des armes et les lois sociales du Front populaire, qui rendent le paternalisme obsolète, réduisent l’emprise des Schneider sur la ville.

La reconstruction au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, puis l’édification européenne, la concurrence de nouveaux pays et de nouveaux matériaux, conduisent à d’importantes concentrations dans la sidérurgie française. Après la mort, en 1960, de Charles Schneider, dernier membre de la famille à la tête du groupe, la fusion des Forges et ateliers du Creusot avec les Ateliers et forges de la Loire donne naissance, en 1970, à Creusot-Loire, qui devient le premier groupe national pour les aciers spéciaux. Mais la crise frappe durement cette nouvelle société, qui fait faillite en 1984. Déclaré « pôle de conversion », Le Creusot - Le Marteau-pilonLe Creusot doit faire face à la suppression progressive de 3 000 emplois, ainsi qu’à une reconversion douloureuse. Pour partie, ses usines, emblématiques de la croissance industrielle française au tournant du siècle, ont été transformées en musée.

Le Creusot est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne. Elle fait partie de la métropole Rhin-Rhône. Le Creusot est la septième ville de Bourgogne en termes de population, avec 22 783 habitants, une agglomération de 34 272 habitants et enfin une aire urbaine de 42 846 habitants.

Le Creusot est une ville de la région Bourgogne, chef-lieu de cantons (Le Creusot-Est et Le Creusot-Ouest) du département de Saône-et-Loire. Avec environ 23 000 habitants, les Creusotins, elle est la troisième ville du département derrière Chalon-sur-Saône et Mâcon (préfecture). Son économie est dominée par la technologie de pointe dans le domaine des aciers spéciaux (Arcelor-Mittal), de l’énergie (Areva, General Electric Oil & Gas, Siag), des transports (Alstom, Safran-Snecma), etc. Le Creusot, forte de sa riche histoire industrielle, abrite un Écomusée ainsi que l’Académie François Bourdon, centre d’archives industrielles, qui retracent l’épopée de la dynastie Schneider, famille fondatrice de la ville. Depuis les années 1990, la ville développe ses atouts touristiques avec, comme principale vitrine, le Parc des Combes, où friands d’attractions et de balades en train touristique côtoient sportifs et amateurs de détente en pleine nature.

Le Creusot est, par ailleurs, le deuxième centre universitaire de Bourgogne (derrière Dijon), avec son Institut universitaire de technologie (4 départements, 6 licences professionnelles) et le centre universitaire Condorcet  (4 filières DEUG, DESS), antenne de l’université de Bourgogne.

Publié dans Saône et Loire, VILLAGES de FRANCE | Pas de Commentaire »

 

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