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  • > Archives pour le Mercredi 27 mai 2015

SYMBOLISME DU COQ GAULOIS

Posté par francesca7 le 27 mai 2015

Mémorial_des_soldatscoq gaulois, emblème officieux de la France.

L’association de la France et du coq constitue, en cette fin du XXe siècle, un lieu commun, qui, cependant, n’appartient pas à la symbolique officielle de la République. Elle est née du regard des étrangers, avant de prendre place dans l’imaginaire national.

Le point de départ en est un calembour latin, présent chez César et Suétone, et jouant de l’homophonie entre gallus (« coq ») et Gallus(« Gaulois »). Cependant, le volatile n’est jamais considéré comme emblème de la Gaule. Il faudra attendre le XIIe siècle pour que les chancelleries anglaises et impériales réactivent ce jeu de mots à des fins de propagande anti-capétienne. En effet, la symbolique médiévale du coq est fortement dévalorisante : celui-ci est à la fois lubrique, sot, fanfaron, vaniteux et colérique. « Roi de la basse-cour », il fait, en outre, piètre figure face à l’aigle (Empire) et au lion (Angleterre, Flandres, Espagne, Venise…). Dès cette époque, les textes se multiplient, bientôt relayés par l’image - coq dévoré par un lion, plumé par un aigle… Les guerres d’Italie, puis la guerre de Trente Ans, sont sans doute deux des sommets de cette propagande antifrançaise. Pourtant, depuis Charles V, l’emblème est assumé par la monarchie française. Les règnes de François Ier et de Louis XIV représentent deux moments forts : le volatile figure, par exemple, sur les chapiteaux d’ordre français des colonnes de la Galerie des glaces, au château de Versailles. Ce n’est plus le coq des bestiaires, mais celui des Pères de l’Église - le coq qui veille dans la nuit et protège la basse-cour -, mêlé à celui de la mythologie romaine (oiseau de Mercure, de Mars ou d’Apollon). Il bénéficie du regain d’intérêt historiographique pour les Gaulois, dont les érudits prétendent qu’il était l’emblème. Ceux-ci s’appuient sur la découverte de nombreux objets gallo-romains en forme de coq ; en fait, il s’agit de coqs votifs offerts à Mercure-Lug, et non d’emblèmes.

La Révolution est la première apothéose du coq, que l’on rencontre sur des monnaies, des papiers officiels, les hampes de drapeau… Et ce succès est durable. Le 12 juin 1804, le Conseil d’État le propose comme emblème officiel de l’Empire. Seules les réticences de Napoléon face à la « volaille » font échec au projet. Une chance pour le coq, qui reste l’emblème de la nation française, sans se compromettre avec le régime. Dès lors, il ne connaît d’éclipses que sous la Restauration, le Second Empire et le régime de Vichy. Son sort est lié à l’idée républicaine ; il figure d’ailleurs, depuis 1848, sur le grand sceau des Républiques successives et connaît son heure de gloire sous la IIIe, grâce à la propagande pendant la Première Guerre mondiale. Coq patriotique, il est alors également coq du terroir, de la « petite patrie » rurale. Depuis les années cinquante, il connaît une baisse de popularité relative, liée au déclin de la France rurale.

 

EN FINALITE, le coq Gaulois est Une  Gauloise Dorée, qui est donc une race de poule française, probablement la plus ancienne et celle qui serait génétiquement la plus proche des coqs sauvages. Au-delà de l’oiseau, la Gauloise est incarnée par le Coq gaulois, souvent considéré comme un symbole national de la France, sans que cela ait un caractère officiel comme c’est le cas pour le pygargue à tête blanche pour les États-Unis. Ce symbolisme vient d’un jeu de mots : en latin, gallus signifie à la fois coq et gaulois.

Coq gaulois doréLe coq figure au sommet de très nombreux clochers, en raison du coq des Évangiles et non d’un symbole national. Il surmonte aussi bon nombre de monuments aux morts érigés après la Première Guerre mondiale.

L’emblème du Mouvement wallon, de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne est également le coq gaulois, cependant il est représenté combattant plutôt que chantant.

Après une période d’éclipse, les « Trois Glorieuses » de 1830 réhabilitent l’image du coq français et le Duc d’Orléans, c’est-à-dire Louis-Philippe, signera une ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons d’uniformes de la garde nationale.

L’aigle impérial retrouve sa place avec Napoléon III, comme signe de la permanence de l’Empire.

Après cela, le coq ne retrouva jamais une véritable autorité au niveau politique. On peut seulement trouver quelques références éparses, telles que :

  • le sceau de la IIe République représentant la figure de la Liberté tenant un gouvernail marqué du coq ;
  • sous la IIIe République :
    • la grille du Palais de l’Elysée fut ornée d’un coq, « la grille du coq » que l’on peut voir encore actuellement ;
    • le coq apparaît occasionnellement sur des timbres ;
    • les pièces de 10 Francs et de 20 Francs (en or) frappées de 1899 à 1914 portent un coq au revers ;
  • sous la IVe République :
    • les pièces de 10 Francs, de 20 Francs et de 50 Francs frappées de 1950 à 1958 portent un coq au revers ;
  • sous la Ve République :
    • la pièce de 10 Francs (Joaquin Jimenez) frappée en 1986 porte un coq à l’avers.

Publié dans FAUNE FRANCAISE, HISTOIRE DES REGIONS, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

L’IDEE DE CREATION DES CIMETIERES

Posté par francesca7 le 27 mai 2015

 

800px-Tombe_anthropomorpheDans l’Antiquité, les vivants ne doivent pas côtoyer les morts. Aussi, en Gaule romaine, les cimetières sont-ils situés à l’extérieur des villes.

Avec la christianisation, deux faits majeurs vont rapprocher les vivants des morts. D’une part, les premiers chrétiens prennent l’habitude de se faire enterrer dans des basiliques funéraires construites à la périphérie immédiate des villes pour abriter les restes d’un martyr (enterrement ad sanctos), espérant ainsi la protection du saint ; progressivement, ces faubourgs s’urbanisent. D’autre part, avec la multiplication des paroisses, à partir du VIIIe siècle, les nécropoles rustiques dites « en plein champ », situées loin de l’habitat, sont abandonnées au profit de nouveaux cimetières installés au cœur du village.

Durant le haut Moyen Âge, le cimetière est un champ ouvert autour de l’église, sans délimitation ni architecture particulières, puis, à partir duXIIe siècle, il est clos par des murs et une croix est placée en son centre. Les personnages les plus importants se font enterrer dans l’église ; les autres cherchent à l’être le plus près possible du lieu de culte et sont inhumés parfois sous les gouttières (sub stillicidio), afin de bénéficier du bienfait des eaux lustrales qui ont coulé du toit. À partir de l’époque carolingienne, le cimetière devient un lieu consacré et certains individus en sont exclus : juifs, excommuniés, hérétiques, suicidés, enfants morts sans baptême. Le cimetière médiéval est aussi un lieu d’asile et de paix où l’on peut chercher refuge. Il est également un lieu public autour duquel la vie s’organise : promenades, réunions, commerce, justice… prostitution. On sait, par exemple, que, en 1231, le concile de Rouen défend de danser en ces lieux et que, en 1274, le concile de Lyon s’oppose au « commerce des choses vénales sous le portique de l’église ou dans le cimetière… ».

 

Au siècle des Lumières, on s’indigne de cette promiscuité entre vivants et morts et on prend peur des odeurs pestilentielles. Les morts partent en exil : les sépultures sont remisées aux portes des cités. Le 10 mars 1776, une déclaration royale (imitée dans toute l’Europe) interdit définitivement la sépulture dans l’église et impose donc l’inhumation des morts dans les cimetières. De 1780 à 1782, les grands cimetières parisiens (Les Innocents, Saint-Sulpice, etc.) sont fermés et c’est ainsi que naissent ceux du Montparnasse, de Montmartre et du Père-Lachaise (1804). La loi du 23 prairial an XII (12 juin 1804), complétée par l’ordonnance du 6 décembre 1843, impose, pour des raisons de salubrité, que le cimetière se trouve « hors l’enceinte des villes et des faubourgs ». À partir de cette époque, le cimetière n’est plus religieux mais laïque, placé sous l’autorité de la commune. Désormais, tout le monde peut y être enterré. Aujourd’hui, le manque de place dans les grandes agglomérations et la déchristianisation provoquent d’autres changements. Dans les banlieues se créent de nouveaux cimetières dans les quelques espaces encore libres : cimetières-parcs, comme celui de Clamart, réalisé par l’architecte Robert Auzelle ; enfeus (cimetière de Montfort-l’Amaury) ; ensemble de niches superposées où l’on aligne les cercueils ; construction de tours-cimetières (Marseille et Nantes) ; columbariums (la crémation est autorisée en France depuis 1887 et par l’Église catholique depuis 1964).

Quelles que soient sa forme et sa place, le cimetière reste un lieu de mémoire, un espace des morts pour le pèlerinage périodique des vivants.

 L’IDEE DE CREATION DES CIMETIERES dans AUX SIECLES DERNIERS 200px-JapaneseGraveyardTokyo

Aujourd’hui, En Europe occidentale, Les municipalités passent souvent des contrats avec des entreprises de pompes funèbres, d’où une standardisation de la pierre tombale et du caveau funéraire proposés dans des « catalogues », à l’exception des sépultures des morts les plus fortunés dont l’art funéraire peut prendre une originalité et une grande ampleur. La multiplication des crémations a rendu de plus en plus fréquents les murs funéraires à urnes ou les jardins du souvenir.

Dans les pays occidentaux, depuis le début du xixe siècle, les cimetières sont divisés en concessions cadastrées (organisation en divisions, carrés et rangées, ordonnancement caractéristique de la Révolution industrielle) auxquelles on accède par des allées. Chacune est louée ou vendue à une personne ou à une famille, qui peut y construire une tombe ou un caveau. Une concession dite « à perpétuité » pouvait être donnée ou vendue à une famille, mais la perpétuité devient rare en raison du manque de place dans et autour des villes.

Certains cimetières donnent l’impression de reproduire la ville avec ses quartiers riches et ses quartiers pauvres. Dans certains pays, les familles dépensent des sommes considérables pour construire des tombes en forme de maisons, construites avec plus de soins que les vraies, par exemple à Madagascar. Les fosses communes, longtemps le lot des morts sans famille et des indigents, sont maintenant réservées aux personnes non identifiées tuées lors de catastrophes ou d’épidémies importantes.

Selon les cultures et les époques, les cimetières, comme les tombes d’ailleurs, sont plus ou moins monumentalisés et sacralisés. Le culte catholique est caractérisé par des tombes de pierre, imposantes et ornées de symboles parfois complexes. La fin du xxe siècle en France et dans plusieurs pays européens a découragé l’expression de la nature dans les cimetières : pierres de marbre, caveaux de béton fabriqués artisanalement, puis industriellement sont alignés entre allées de schistes ou de graviers souvent chimiquement désherbées. Dans les pays de tradition catholique, le jour des Morts est la Commémoration des fidèles défunts et est marqué le 2 novembre. Ce jour-là — ou la veille, la Toussaint — on dépose sur les tombes des fleurs en plastique, en céramique ou peintes sur des émaux ou des fleurs naturelles.

Parfois cependant la nature est présente. Ainsi, les haies et arbustes taillés au cordeau, les gazons très entretenus caractérisent les cimetières militaires. À Paris, le cimetière du Père-Lachaise est plus visité que des jardins authentiques. Dans certaines régions, l’if(plante symbolique de l’immortalité) ou le lilas commun (plante importante pour les gitans) sont présents dans le cimetière. Certains cimetières sont presque complètement recouverts d’herbe, comme dans les pays anglo-saxons, où les allées et les tombes sont plantées de gazon dont n’émergent que des stèles ou des croix verticales. Cette formule est adoptée par les cimetières musulmans en Europe du Nord, en Europe de l’Est ou en d’autres pays. Certaines communes entretiennent une flore favorable aux papillons et aux oiseaux afin qu’ils égayent le lieu.

En France, les cimetières sont devenus des propriétés communales où tous les habitants, tous les inscrits sur les listes electorales ou toutes les personnes décédées sur la commune ont le droit d’être inhumés. Les communes accordent en outre des concessions de durées variables pour qu’un demandeur puisse y établir une sépulture individuelle ou familiale. Il ne lui est pas permis d’y établir des zones confessionnelles. Les différentes confessions des défunts peuvent être manifestées par des cérémonies et des rites, et, sur les tombes par des symboles ou des inscriptions religieuses, philosophiques ou politiques. Les communes aménagent cependant souvent des espaces dits « carrés musulmans », regroupant les tombes des défunts qui suivent les rites d’inhumation musulmans. L’inhumation fait l’objet en France d’une réglementation très précise. Dans le cadre des pouvoirs de police du maire, en matière de salubrité publique, les agents de la police municipale sont chargés de la surveillance des opérations funéraires (exhumations, transports de corps).

800px-Cimeti%C3%A8re_Arlon_juif_03 dans AUX SIECLES DERNIERSDe nos jours, et sous la pression foncière, on cherche à récupérer l’espace utilisé en centre-ville par certains cimetières, et à déplacer vers l’extérieur des villes ces lieux de recueillement et de souvenir. D’autres pratiques funéraires comme la crémation se présentent comme permettant de réduire l’emprise au sol (sur 10 m2 on loge 4 à 6 cercueils, contre 200 urnes), mais en termes d’empreinte écologique le bilan de la crémation peut être réévalué.

Le cimetière peut poser des problèmes sanitaires et environnementaux.

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