Posté par francesca7 le 21 mai 2015
Un homme âgé de 51 ans a défendu lundi devant le tribunal correctionnel de Périgueux son droit à la randonnée naturiste discrète, en «harmonie avec la nature», alors qu’il est poursuivi pour exhibition sexuelle après avoir été aperçu par une femme qui l’a dénoncé.
Les faits remontent au mois de février 2013, lorsque cet habitant de Charente-Maritime se promenait nu dans les bois de la Roche-Chalais, au nord de la Dordogne. Il avait choisi ce site proche d’une maison de sa famille périgourdine pour ses fourrés, a-t-il raconté. «J’avais cette pratique de randonnée naturiste, une pratique en harmonie avec la nature. Je recherchais des lieux très isolés, sur des chemins où je pouvais me cacher facilement», a-t-il expliqué.
Une plaignante qui voulait «voir la bête», selon l’avocat
Manque de chance le randonneur par ailleurs enseignant spécialisé dans l’agro-alimentaire, a été aperçu par une dame, qui croyant voir sa silhouette nue a fait demi-tour, en compagnie de son petit fils, pour vérifier qu’il s’agissait bien d’un homme dans son plus simple appareil. Une fois cette certitude acquise, elle a noté le numéro de plaque de la voiture du promeneur et l’a communiqué aux gendarmes.
Suite à cet appel le prévenu a été renvoyé après enquête devant le tribunal correctionnel pour exhibition sexuelle, un délit pour lequel il risque jusqu’à un an de prison et 15.000 euros d’amende.
L’avocat du prévenu Me Tewfik Bouzenoune a plaidé que la loi n’était pas là pour «protéger de la vue de l’indiscret», en l’occurrence la plaignante, qui avait fait demi-tour pour «voir la bête».
L’avocat a par ailleurs demandé au tribunal de saisir la Cour de cassation d’une question préalable de constitutionnalité (QPC) afin que l’exhibition sexuelle soit mieux définie.
Le randonneur a espéré qu’en cas de condamnation son nom ne figure pas au fichier des délinquants sexuels, ce qui mettrait en danger son emploi. Un jugement doit être rendu le 11 septembre, notamment sur la question prioritaire de constitutionnalité.
Article paru http://www.estrepublicain.fr/
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Posté par francesca7 le 21 mai 2015
8 français sur 10 vont en forêt au moins une fois par an. Les forêts françaises sont des lieux privilégiés de loisirs, de détente et de tourisme.
Elles sont également des lieux de découverte de la faune, de la flore et des paysages.
Les propriétaires privés sont libres d’ouvrir ou non leurs propriétés au public. Le droit, pour tous, de s’y promener et d’y prélever certains produits -dans un but de consommation personnelle et non de commercialisation- est une tolérance liée au fait que 9 propriétaires privés sur 10 laissent l’accès libre à leur bois. Mais comme toute tolérance, elle ne perdure que tant que chacun fait preuve de bonne volonté et de modération. Donc, respectez les lieux, la faune et la flore.
QUELQUES CONSEILS POUR LES PROPRIÉTAIRES FORESTIERS
Les forêts privées constituent des lieux de sorties et de promenades pour nombre de citadins qui n’ont pas conscience de la notion primordiale de propriété ainsi que des difficultés d’organiser leur accueil dans ce milieu particulier. La fréquentation ‘subie’ (ou ‘sauvage’) peut être source de nuisances et de dégradations pour le milieu forestier : braconnage, cueillette quasi-professionnelle, passages de véhicules motorisés… C’est aussi un manque de respect pour le propriétaire qui gère cet espace et qui a le choix d’accueillir ou non du public. Souvent oublié, dénigré ou mal compris, le propriétaire est pourtant incontournable.
La solution de tolérance se justifie si la fréquentation est faible et le public respectueux. Sinon, il vaut mieux choisir clairement l’une des 3 options suivantes.
- fermer totalement sa forêt au public implique un investissement du propriétaire s’il veut s’assurer que le public ne pénètre pas dans sa forêt : clôture, gardiennage, etc.
- ouvrir officiellement tout ou partie de sa forêt par convention permet de canaliser et de contrôler une fréquentation du public préexistante : avec une collectivité publique (convention de passage…) ou avec un organisme privé (bail ou convention avec un club sportif, un gestionnaire d’activité…). Il s’agit de régulariser une situation notamment sur les questions de responsabilité, d’équipement et d’indemnisation. La compensation peut être financière ou matérielle : entretien des chemins, participation au débroussaillage…
- offrir un service au sein de sa forêt, et le faire rémunérer par les utilisateurs(logement, restauration, activités ou loisirs), est une démarche est bien distincte de la précédente : il s’agit cette fois d’attirer le public sur un site, et d’organiser cette fréquentation afin d’en retirer une rémunération. Cela demande un engagement plus important du propriétaire forestier.
Attention ! Le propriétaire doit prendre une assurance responsabilité civile -indispensable dans tous les cas ! Adhérer à un syndicat de forestiers privés permet d’être couvert à moindre coût.
En France, 3,5 millions de personnes sont propriétaires d’une forêt ou d’un bois ; à peine plus d’1% sont assurés.
L’adhésion à un syndicat de propriétaires forestiers permet d’être assuré en responsabilité civile à moindre coût.
Consultez le site à cet effet….. http://www.foretpriveefrancaise.com/proprietaires-de-bois-et-forets-assurez-vous-des-maintenant-en-responsabilite-civile-470447.html
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Posté par francesca7 le 21 mai 2015
Le fromage Mâconnais (71) est appelé Chevroton de Maçon ou Cabrion de Maçon.
Le fromage Mâconnais prend la forme d’un petit cylindre tronçonique et pèse dans les 100 grammes. L’affinage du fromage Mâconnais dure deux semaines, mais plus l’affinage est prolongé, plus le fromage devient dur et salé.
Il peut être dégusté frais ou sec. Son odeur est celle d’une senteur d’herbe.
Choix à l’aspect du fromage Mâconnais: croûte fine et de couleur bleu clair;
Choix à l’odeur : du fromage Mâconnais aucune odeur spéciale;
Choix au toucher du fromage Mâconnais: pâte ferme presque dure;
Choix au goût du fromage Mâconnais : faible saveur caprine peu noisetée à noisetée;
Originaire de Bourgogne du sud, le Mâconnais a obtenu son AOC en décembre 2005. Fromage de chèvre fabriqué à base de lait cru et entier, le Mâconnais était historiquement consommé pour le casse-croûte lors des travaux de la vigne : l’élevage de chèvres était traditionnellement une activité complémentaire des exploitations viticoles du Mâconnais.
De couleur crème, sa pâte lisse et ferme, à la texture fine, s’assouplit avec l’affinage qui doit durer 10 jours au minimum.
Le Mâconnais est un fromage de chèvre de Bourgogne du Sud, aussi appelé Chevreton de Mâcon.
Historiquement, l’élevage des chèvres a toujours été une activité complémentaire à la viticulture mâconnaise : le pâturage des chèvres sur les prairies intercalées entre les vignobles à flanc de coteaux permettait de produire le fumier nécessaire à la vigne et … des fromages !
La notoriété du Mâconnais a dépassé sa région d’origine dès le XIX ème siècle.
Le Mâconnais est un petit fromage élaboré à partir de lait de chèvre cru faiblement emprésuré.Il est obtenu à partir d’un caillé de type lactique. Sa forme particulière, facilement identifiable, detype tronconique est due à l’utilisation d’un moule à la forme adéquate et à l’absence de retournement des fromages en faisselle depuis le démoulage et jusqu’à la fin de la période minimale d’affinage prévu
Traditionnellement, le Mâconnais sèche à l’air libre dans des cages à fromages installées à l’ombre, avant d’être affiné en cave ou en hâloir . Il y reste au moins 6 jours entre 8 et 12°C, et 70 à 90% d’hygrométrie.
Durée d’affinage minimum : 10 jours
L’alimentation du troupeau est basée sur un système herbager avec des fourrages issus exclusivement de l’aire géographique définie au chapitre 4 du présent cahier des charges. L’herbe est consommée soit sous forme pâturée (prairies permanentes et/ou temporaires), soit apportée en vert à l’auge ou encore sous forme de foin. Les prairies temporaires monospécifiques sont interdites, à l’exception de la luzerne. En période de pâturage ou d’affouragement en vert, la part de l’herbe fraîche pâturée et/ou distribuée à l’auge représente au minimum un tiers de la ration quotidienne par chèvre, avec un apport en foin ne pouvant excéder 1,2 kg de matière brute et un apport en aliments complémentaires ne pouvant excéder 1 kg en matière brute. Toute forme de fourrages fermentés est interdite dans l’alimentation du troupeau caprin. Par ailleurs, dans le cas d’exploitations utilisant des fourrages fermentés sur d’autres ateliers que l’atelier caprin, les producteurs doivent stocker ces fourrages fermentés à l’écart du parcours normal des chèvres et de manière individualisée des aliments destinés à leur alimentation.
Les aliments complémentaires aux fourrages sont constitués des matières premières incorporables définies selon une liste positive (annexe 2). Le lactosérum issu de la ferme peut-être redistribué aux chèvres mais n’est pas intégré dans le calcul de la ration.
La quantité annuelle d’aliments complémentaires distribuée ne peut excéder 350 kg de matière brute par chèvre.
Seuls sont autorisés dans l’alimentation des animaux les végétaux, co-produits et aliments complémentaires issus de produits non transgéniques. L’implantation de cultures transgéniques est interdite sur toutes les surfaces d’une exploitation produisant du lait destiné à être transformé en appellation d’origine protégée « Mâconnais ». Cette interdiction d’implantation s’entend pour toute espèce végétale susceptible d’être donnée en alimentation aux animaux de l’exploitation et toute culture d’espèce susceptible de les contaminer.
Lire la suite sur le site d’origine….. http://androuet.com/
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