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Aix-les-Bains une ville d’eaux

Posté par francesca7 le 5 mai 2015

(Savoie)

 

220px-Arc_de_campanusAix les Bains, ville d’eaux et de prestige, rivalise de trésors pour concilier à la fois santé et tourisme. Au fil des saisons, la cité thermale satisfait ainsi tous les tempéraments.

Soif de culture ? Grâce aux nombreuses visites guidées proposées par les guides conférenciers, les amateurs d’art et d’histoire peuvent remonter le temps. De la belle époque, avec les anciens palaces et le casino Grand Cercle, jusqu’à l’Arc de Campanus, mausolée datant de 2000 ans. Autre visite incontournable, le musée Faure. Cet établissement présente une collection de peintures de la période impressionniste et plus de trente sculptures de Rodin.

Envie d’air pur ? Le Mont Revard est là qui culmine à 1500 m d’altitude. Formant les premiers plis de la chaîne des pré-Alpes, le Revard marque la frontière du Parc régional des Bauges, fief du célèbre fromage appelé « tome ». Là haut, dans un panorama à 360°, toute la chaîne du Mont Blanc s’offre aux regards.

Miraculeusement préservé de la civilisation, le plateau Revard a été déclaré « site d’intérêt national ». Son inclinaison vers le Sud-Ouest lui permet de bénéficier d’un ensoleillement maximal. L’hiver les skieurs et les fondeurs peuvent s’en donner à coeur joie. Le grand plateau nordique, appelé ainsi, représente avec ses 1.690 hectares et ses 150 km de pistes, le plus grand domaine de ski nordique français.

Autre attrait, le lac du Bourget. Grâce à une eau qui atteint les 25° C en été, le plus grand lac naturel de France, produit un microclimat qui adoucit la température ambiante, été comme hiver. Cette douceur profite au golf 18 trous qui reste ouvert toute l’année et permet aussi d’acclimater des plantes aux essences méditerranéennes.

Par sa taille le lac favorise toutes les pratiques des sports nautiques (aviron, voile, ski nautique ainsi que la pêche). Des bateaux promenades vous permettront de rejoindre le Rhône en passant par le magnifique canal de Savière. On peut également visiter sur la rive Ouest, la superbe abbaye d’Hautecombe, construite au XIIe siècle et choisie comme dernière demeure par l’illustre Maison de Savoie pour 42 de ses princes.

Rappelons également que le lac du Bourget est le lac romantique par excellence où Lamartine a vécu une passion aussi effrénée qu’éphémère. Il a immortalisé ce lieu après la mort d’Elvire dans le fameux poème « le Lac ». D’autres écrivains en ont chanté les charmes et aujourd’hui encore, sa côte sauvage, ses ports, ses grottes, ses anses accessibles seulement par bateaux, invitent à la rêverie.

Du rêve, on revient aussi aux réalités quand on aperçoit les nombreux projets en cours. Aix-les-Bains investit sur l’avenir avec la construction par les thermes nationaux, des thermes Chevalley et en participent au pro et Grand Lac. Ce programme d’envergure, de plus de trois milliards de francs sur 15 ans, est initié par les autorités départementales et locales de Savoie.

Plusieurs opérations sont au programme sur Aix-les-Bains. Parmi elles on peut citer l’aménagement de l’esplanade pour redonner un accès direct à l’eau, relier la ville au lac, agrandir l’aquarium, rénover le centre nautique et réhabiliter les thermes du XIXe siècle.

Bref, les projets ne manquent pas afin qu’Aix-les-Bains reste une terre où l’on est heureux de vous accueillir. Bienvenue en Savoie.

ne promenade au cœur de la ville d’Aix nous rappelle le passé glorieux de la cité.

Plongez-vous dans l’histoire romaine avec l’arc de Campanus et le temple de Diane, situés sur la place de l’Hôtel de Ville.

Découvrez, au cœur d’Aix l’un des plus beaux Hôtels de Ville de France. Ancien château féodal, l’édifice actuel fut construit au début du XVIème siècle en pur style gothique reconnaissable à sa porte d’entrée à arc surbaissé et à ses fenêtres à meneaux.

 

Aix-les-Bains une ville d’eaux dans COURS d'EAU-RIVIERES de France 220px-Festival_du_lac_%C3%A0_Aix-les-BainsDe son histoire avec l’eau et ses thermes prestigieux fréquentés au XIXème siècle par l’aristocratie européenne, Aix a hérité d’une riche architecture résidentielle. Le tout Aix se baignait à la Belle Epoque : l’Aga Khan, les maharajahs, les empereurs, les princes… les élégantes. Vous pouvez encore admirer les façades des anciens palaces : le Grand-Hôtel, de style néoclassique, le château de la Roche du Roi, classé monument historique, la résidence Bernascon, de style néo-Louis XIII, le Mirabeau, le Royal, l’Excelsior ou le Splendide…

L’Arc de Campanus, selon l’hypothèse actuellement retenue par les archéologues, est daté du de la fin du Ier siècle. Il porte juste au-dessus de la grande arcade une inscription partiellement lisible : L.POMPEIUS CAMPANUS VIVUS FECIT. Au niveau de l’entablement se distinguent sur l’architrave des cartouches avec des noms inscrits et au-dessus de chacun , des niches creusées. Nous ne savons rien sur ce Lucius Pompeius Campanus, qui a fait ériger ce monument aux défunts de sa famille. L’arc suscite l’intérêt des chercheurs, son emplacement aux abords du temple et des thermes permet de s’interroger sur sa fonction exacte : arc funéraire, arc commémoratif ou porte ouvrant vers les thermes ?

Bons plans
La visite guidée « Balade dans Aix » présente le patrimoine gallo romain de la ville Fiche patrimoine disponible à l’Office de Tourisme ou en Mairie Site de l’inventaire : www.patrimoine-aixlesbains.fr

 

VISITER LE SITE 
www.aixlesbains.com

Publié dans COURS d'EAU-RIVIERES de France, HISTOIRE DES REGIONS | Pas de Commentaire »

HISTOIRE DES WICCAS et sorcellerie

Posté par francesca7 le 5 mai 2015

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L’autre source sur laquelle je m’appuie pour parler de l’histoire de la Wicca est un article d’un auteur nommé Taliesin paru dans le numéro 160 (Août 2013) de la revue The Green Egg, où il résume sa vision du développement de cette spiritualité.

Une origine au XIXe siècle : des lignages ancestraux des sociétés secrètes à la théorisation d’une religion première Hutton fait remonter les racines de ce qui sera la Wicca dans le XIXe siècle. Tout aurait commencé en effet, selon lui, avec la sensibilité fantastique propre à la création littéraire et artistique Romantique. Hutton cite les œuvres de poètes comme Yeats, pour le plus notable. Autres racines du paganisme au XIXe siècle, les sociétés ésotériques dont il développe également l’histoire de la création et les inspirations. On y trouve par exemple la Golden Dawn, l’OTO (Ordo Templis Orientis), la Franc-Maçonnerie, et, en général, les diverses fratries et organisations professionnelles qui, au XVIIIe puis au XIXe siècle, commencent à s’organiser autour de rituels d’introduction et de systèmes de symboles inspirés originellement, nous dit Hutton, par la Franc-Maçonnerie.

La tendance de ces sociétés secrètes à se réclamer chacune d’un lignage ancestral (d’autant plus prestigieux qu’il est ancien) fait perdre de vue aux contemporains l’histoire réelle de la création de ces sociétés, pour sa part souvent récente. Cette rivalité d’ancienneté fait émerger progressivement l’idée d’une origine primordiale de toutes les sociétés secrètes, d’où pourrait se réclamer celle qui serait idéalement la première, et dont découleraient par inspiration toutes les autres. Cette société archaïque serait le véhicule de rites anté-chrétiens conservés intacts, qui auraient été dissimulés au fil des siècles pour évi- ter les persécutions. En remontant idylliquement le plus loin dans le temps, certains commencent à croire que la première religion de l’humanité, qui serait ainsi la religion « véritable », serait parvenue intacte à leur époque, ayant circulé en secret parmi les initiés. Les sociétés ésotériques, pour les décrire de façon profane et très rapide, sont des congrégations qui s’organisent autour de divers rituels d’initiation – grade après grade, représentant une amélioration progressive – et visent au final un idéal de connaissance et de savoir-vivre qui permettrait d’avoir la meilleure sagacité et la meilleure façon d’agir dans le monde. L’initiation et ses principes, qui diffèrent d’une société à l’autre, dépendent d’une philosophie et de choix éthiques, et parfois d’une appréhension du surnaturel et du divin ; philosophie et perception du divin pouvant être liées l’une à l’autre.

téléchargement (1)Au XIXe siècle, les idées des sociétés secrètes nourrissent les réflexions des occultistes et sont nourries par elles. Les occultistes, pour leur part, sont des penseurs isolés développant leurs propres systèmes philosophiques et magiques. On peut dire que l’occultisme désigne la façon d’organiser la relation de l’homme avec des entités surnaturelles. Cette relation peut avoir pour but d’obtenir des biens tangibles (richesse, amour, succès…) ou de gravir les échelons d’une amélioration morale et spirituelle. Les entités surnaturelles avec lesquelles l’occultiste échange peuvent être considérées, selon les cas, comme des dieux, des anges, des démons… Les occultistes décrivent un système d’organisation parmi ces entités et des manières rituelles d’entrer en contact avec elles. L’occultisme se développe énormément dans un XIXe siècle friand de découvertes, notamment dans les domaines surnaturels et paranormaux. Parmi les occultistes les plus importants, on peut nommer Eliphas Levi (né Alphonse-Louis Constant, 1810-1875), Madame Blavatsky (Helena Blavatsky, 1831-1891), Aleister Crowley (né Edward Alexander Crowley, 1875-1947). Le contact avec ces entités surnaturelles et le cadre d’échange qui s’établit avec elles s’inscrit dans ce qu’on appelle « magie cérémonielle»

Dans les types de rituels décrits | par les occultistes, on trouve | souvent l’usage de certains | outils (le couteau sacré appelé | «athamé», la baguette magique, | le calice), de certains symboles | (le pentacle), de certains gestes | (comme le fait de tracer un | cercle magique).

 Je parlais du lien entre sociétés secrètes et occultistes : certains occultistes peuvent créer eux-mêmes leurs organisations, comme la Société Théosophique pour Madame Blavatsky, ou influencer des organisations déjà existantes de façon importante, comme le fit Aleister Crowley avec l’O.T.O (Ordo Templis Orients). Je viens de dessiner à grands traits le cadre intellec tuel et institutionnel dans lequel se développa l’idée d’une religion originelle qui aurait été transmise jusqu’à une époque contemporaine, sans interruption, sous le manteau. Cette ambiance intellectuelle finit par porter ses fruits, à la fin du XIXe siècle et au XXe siècle. À cette époque, des savants comme James Frazer avec The Golden Bough en 18904 , puis Robert Graves avec The White Goddess en 19485 et Margaret Murray avec The Witch Cult in Western Europe en 19216 publient en effet des ouvrages qui contribuent à théoriser l’existence d’une telle religion des origines. Il s’agirait d’une religion européenne remontant au Paléolithique, vénérant un Dieu et une Déesse ancestraux, et transmise sans interruption jusqu’à notre époque par le biais du « culte secret de sorcières ». Celles-ci auraient continué à vénérer leurs dieux en secret mais n’auraient pas échappé aux persécutions, en particulier celle de l’Inquisition. Pour le moment, les auteurs ne font que théoriser l’existence de cette religion originelle, mais n’en désignent pas les pratiquants contemporains. Un cap supplémentaire est franchi quand des textes dits originaux sont exhumés – selon la parole de ceux qui se proclament en être les découvreurs. Charles Leland fait ainsi publier en 1889 Aradia7 , L’Évangile des Sorcières (Aradia, The Gospel of the Witches), qui aurait été révélé par une sorcière pratiquant l’ancien culte en Italie. Il s’agirait donc, enfin, d’une forme de mise par écrit d’une religion des origines, le premier document tangible décrivant ces croyances. Hutton (et beaucoup d’auteurs aujourd’hui) remet sérieusement en doute l’authenticité de ce récit.

II 1954 : de la naissance de la Wicca «gardnérienne» au bourgeonnement des Witchcrafts Enfin, pour parachever cette œuvre, selon Hutton, de construction moderne d’une tradition immémoriale, Gérald Gardner révéla l’existence d’un groupe de sorcières (appelé « coven ») dans son livre Witchcraft fot Today en 19548 . Nous venons de le voir, l’idée d’un culte très ancien transmis par des sorcières, et révérant un Dieu et une Déesse originels, n’était pas neuve cette année-là. Elle avait été préparée depuis le XIXe siècle par l’habitude des sociétés secrètes de se réclamer de lignages immémoriaux, et renforcée par la suite par les textes d’intellectuels du tournant du siècle essayant de théoriser cette religion, et plus encore par la parution d’un texte originel, Aradia. Margaret Murray, qui est à l’origine de l’idée selon laquelle les sorcières persécutées par l’Inquisition étaient d’authentiques pratiquantes de la religion des origines, préfaça d’ailleurs l’ouvrage de Gardner, ce livre où il révèle l’existence du coven qui l’a initié. Il s’agirait du New Forest Coven, situé près du village de Highcliffe, dans le Sud de l’Angleterre. Le coven aurait été dirigé par une femme qu’il appelle « Old Dorothy » dans ses écrits. Cette Old Dorothy a été identifiée à Doreen Valiente, une de ses élèves les plus célèbres, comme étant Dorothy Clutterbuck, qui résidait dans le même village. Ce récit a toutefois été critiqué, et aujourd’hui diverses hypothèses essaient de faire la part des choses entre ce que Gardner peut avoir effectivement dé- couvert et ce qu’il aurait inventé.

téléchargement (2)Ronald Hutton émet l’hypothèse que Gardner aurait d’abord fréquenté un groupe rosicrucien local, puis, après une tentative avortée de faire naître un sous groupe de l’OTO dans sa localité (ce que Hutton infère de la correspondance de Gardner avec Aleister Crowley), il aurait finalement décidé de créer un mouvement nouveau, ou plutôt de recréer la religion des sorcières que Margaret Murray avait décrite. Quoiqu’il en soit, dans les années 1950, Gardner recruta quelques adeptes et fonda à son tour son propre coven. Celui-ci était dirigé par un Grand Prêtre et une Grande Prêtresse représentant respectivement, lors des rituels, le Dieu et la Déesse. Même si quelques aspects de ces rituels (comme le fait de ritualiser skyclad, c’est-à-dire nus) étaient choquants pour la bonne société de l’époque, Gardner n’envisageait pas sa religion comme protestataire et était en réalité plutôt conservateur politiquement. Les redécouvertes de cette religion des origines devaient ensuite se multiplier. Dans les années 1950 et 1960, Robert Cochrane révéla ainsi sa propre tradition de sorcellerie, qu’il disait tenir de sa famille. Elle était davantage axée sur le mysticisme et la philosophie que celle de Gardner. Critiquant violemment ce dernier, c’est Cochrane qui fut à l’origine de l’appellation « Wicca Gardnérienne » pour désigner la sorcellerie telle qu’enseignée par Gardner. Quant à lui, il prétendait témoigner d’un culte plus authentique et plus ancien, et fut ainsi à l’origine d’un mouvement appelé « Traditional Witchcraft » (ce terme désigne aujourd’hui un certain nombre de traditions ayant en commun plusieurs principes avec la Wicca, d’où l’appellation « Witchcraft », tout en s’en démarquant dans le discours).

La Witchcraft (qu’il s’agisse d Wicca Gardnérienne ou de Traditional Witchcraft) est donc définie dans les années 1950 par un corps de croyances se réclamant de l’antique religion des sorcières, que l’on  faisait parfois remonter au | Paléolithique, et qui aurait été  transmis secrètement en droite  ligne jusqu’à nos jours, tandis que le monothéisme devenait dominant. Elle se définit généralement par des rites accomplis en groupes, utilisant des imageries et des outils issus des sociétés secrètes et de l’occultisme des XIXe et XXe siècles. L’affirmation de Cochrane quant à l’héritage sorcier tenu de sa famille fut vivement démentie à la fois par celle-ci, puis par son épouse, qui confirma qu’il s’agissait d’un mythe. Aujourd’hui, la question de savoir si Cochrane a fondé sa propre tradition ou s’il a été dans un premier temps initié à la Wicca Gardné- rienne n’est pas tranchée9 . La multiplication des traditions au sein de la Witchcraft se poursuivit. Dans les années 1960, Alex Sanders (de son vrai nom Orrell Alexander Carter) fonda son propre coven et créa une nouvelle tradition de Wicca, la tradition alexandrienne. Il prétendait lui aussi avoir été initié dans la tradition familiale, par sa grand-mère, mais cette histoire fut vite démentie. En réalité, nous pensons aujourd’hui qu’il reçut un premier enseignement dans un coven gardné- rien, mais créa par la suite sa propre tradition. Plus tard, la Wicca connut encore plusieurs divisions en différentes traditions. Tandis que de nouvelles traditions naissaient, la question de l’expansion du mouvement et du recrutement de nouveaux adeptes se posait. C’est ainsi que dans les années 1960, Raymond et Rosemary Buckland, deux initiés à la Wicca Gardnérienne, furent envoyés aux États-Unis pour y faire connaître la Wicca Gardnérienne. | Le prosélytisme n’a jamais été | encouragé au sein de la Wicca, | et la diffusion fut lente, puisqu’on cherchait surtout des personnes déjà sensibilisées à l’occultisme et qui seraient intéressées par cette nouvelle tradition. Quelque covens virent le jour sur la côte est des États-Unis.

C’est en premier lieu la publication des ouvrages de Gardner et des gardnériens qui permit de faire modestement connaître la tradition et qui attira quelques adeptes. Cependant, bien souvent, les personnes intéressées étaient isolées et ne trouvaient pas de coven pour être initiées près de chez elles, ou ne savaient pas comment les trouver. Rapidement, tandis que le mouvement gagnait modestement en ampleur, au cours des années 1960, une distinction se fit entre les Wiccans britanniques, qui entretenaient une plus grande cohésion de leurs croyances et étaient attachés aux structures traditionnelles, et les Wiccans américains, qui aspiraient à une plus grande liberté et à une adaptation personnelle de ce qui leur était enseigné.

Eu égard au petit nombre de pratiquants, la rigueur n’était pas forcé- ment de mise, et les prêtres et prêtresses tolérèrent ces écarts. Petit à petit, l’expansion du mouvement étant vue comme une nécessité, l’initiation put être moins encadrée et respectée dans sa forme traditionnelle, et, de fil en aiguille, des prêtres de moins en moins qualifiés se retrouvèrent à la tête de covens. Commença ce qui fut appelé la « Witch War », où, dit-on, les covens qui se multipliaient commencèrent à rivaliser entre eux, distribuant des degrés d’initiations sans que les aspirants aient acquis les niveaux de connaissance habituellement requis, ou considé- rant le nombre de covens affiliés comme un signe de supériorité, ce qui aurait favorisé une guerre de l’image, au détriment de la qualité de la formation religieuse. De plus, lorsque les structures demeuraient relativement rigides, fidèlement à la tradition gardnérienne, certaines personnes, n’y trouvant pas leur compte partaient avec amertume et entretenaient des conflits une fois un nouveau coven rallié. Parallèlement, le nombre de pratiquants isolés qui se renseignaient au travers de livres sur les traditions mais ne trouvaient pas de covens ou ne parvenaient pas à s’y sentir bien, se multipliait. Or, pratiquer en solitaire, quand la plupart des rituels décrits nécessitaient d’être un petit groupe, n’était pas chose aisée et demandait nécessairement une adaptation personnelle.

III Les années 70 : un éloignement des principes traditionnels et un chaudron de multiples apports où se prépare l’éclectisme Cette situation difficile, due au petit nombre de praticiens qualifiés face à la demande montante, et à la difficulté dans les années 1950 et 1960 de trouver des covens traditionnels, trouva une issue dans les années 1970, lorsque se développa le mouvement éclectique. Celui-ci s’initia parmi les communautés hippies de Californie, lorsque le paganisme se mêla aux idéaux de la contre-culture et aux mouvements de défense des droits des femmes. Ce rapprochement entre la Wicca et les revendications féministes n’est pas surprenant si l’on songe que l’importance nouvelle donnée à la Déesse faisait pièce au monothéisme traditionnel, vu, dans les années 70, comme une expression du patriarcat. La vague éclectique fut également nourrie à cette époque par le renouveau religieux général accompagnant le New Age, notamment l’apport des religions orientales (bouddhisme, taoïsme, mouvement de la conscience de Krishna…). Les occultistes du XIXe furent également davantage lus et diffusés, surtout Aleister Crowley. C’est ainsi que, partant d’un noyau en Californie, une nouvelle forme de Wicca se répandit sur la côté ouest des États-Unis. | De nouvelles traditions, plus | libres des fondements | gardnériens, virent le jour. Aidan Kelly, par exemple, fonda le New Reformed Orthodox Order of the Golden Dawn, qui encourageait à construire soi-même ses rituels, tout en restant proche des méthodes et des structures traditionnelles. Victor et Cora Andersen fondèrent la tradition Faery, qui encourageait les inspirations multiples et la possibilité, si le pratiquant le souhaite, de changer la structure de ses rites. Certaines personnes quittèrent la Wicca, et se réclamèrent d’une spiritualité simplement qualifiée de « païenne ».

C’est à ce genre d’appel que répondit la Church of All Worlds, fondée dans les années 1960 par Richard Lance Christie et Oberon Zell-Ravenheart (de son vrai nom Timothy Zell). Cette nouvelle tendance ne réclamant pas d’initiation, le mouvement se répandit très rapidement. Parallèlement, des féministes comme Z. Budapest qui fonda le Susan B. Anthony coven, participent à la fondation d’une Wicca politique, orientée par le fé- minisme radical, appelée Wicca dianique (du nom de Diane, déesse de la Lune, assimilée à la Déesse comme principe divin féminin). Ces groupes excluent de principe les hommes et mettent une emphase particulière sur le culte de la Déesse. Parfois, cette tradition peut se rapprocher d’un monothéisme dans le sens où l’on considère que la Déesse représente l’essence même de la divinité et que les divinités masculines ne font qu’en découler : la Déesse devient ainsi « unique ». Cependant, toutes les wiccanes dianiques ne donnent pas la même importance au rejet des hommes que Z. Budapest. Elles ont en commun de mettre en parallèle l’exclusion des femmes dans la hiérarchie ecclésiastique chré- tienne, et la nécessité de leur libération politique dans la société, et dans la vie spirituelle et religieuse. Ce qui deviendra la Wicca Éclectique se prépare ainsi par ces nouvelles idées et ces nouveaux mouvements au cours des années 1970. Cependant, les publications concernant la Wicca elle-même sont encore traditionnelles dans l’ensemble.

Ce qui est considéré comme le  début de la Wicca Éclectique prend date en 1979. Le même jour de cette année, le 31 Octobre, deux livres majeurs sont publiés : Drawing Down the Moon de Margot Adler et The Spiral Dance de Starhawk (de son vrai nom Miriam Simos). Margot Adler pré- sente une étude sociologique dans laquelle elle s’attache à décrire l’évolution et la pratique du paga nisme aux États-Unis. Elle met ainsi en évidence l’existence d’un nombre croissant de pratiquants solitaires et leur offre une visibilité qui était alors difficile à obtenir. Starhawk présente une analyse du paganisme sous un angle militant féministe, anti-raciste et écologiste, et propose de nouvelles façons d’organiser un coven et de faire des rituels, s’accordant avec ses analyses politiques. Elle fonde ainsi une nouvelle tradition appelée Reclaiming. C’est ainsi que dans le même temps, Margot Adler montre que certains païens pratiquent en dehors de la tradition, et Starhawk propose une façon de le faire et une mé thode pour penser et organiser librement son paganisme. Cette nouvelle façon de faire, désormais officiellement libre de toute attache traditionnelle en particulier gardnérienne, revient en Grande-Bretagne dans les années 1980. Elle va inquiéter les wiccans gardnériens les plus attachés à leur organisation d’origine, et des dissensions voire des critiques acerbes de part et d’autre voient le jour. Malgré cela, l’éclectisme est en passe de devenir majoritaire dans les années 1980. En 1988, Scott Cunningham publie son livre Wicca: A Guide for the Solitary Practitioner, qui, tout en étant un signe de la prédominance nouvelle de l’éclectisme, donne le premier mode d’emploi clair pour ceux qui voudraient pratiquer la Wicca seuls, en dehors de toute structure.

L’accent est mis sur l’absence | de toute vérité absolue et | l’importance pour le pratiquant | de faire ce qui lui convient. Ce manuel popularisa encore davantage la Wicca et permit une nouvelle explosion du nombre de Wiccans dans les années 1990. Il est toujours aujourd’hui une référence majeure dans le milieu de la Wicca Éclectique. Finalement, le développement de l’éclectisme à partir des années 1970 a complètement reconfiguré le visage de la Wicca telle qu’elle avait été développée dans les années 1950. L’éclectisme est devenu la norme. Par ailleurs, le paganisme lui-même est devenu un terme-parapluie pour d’innombrables spiritualités.

Si les Wiccans traditionnels, suivant des courants initiatiques (gardnérisme, alexandrianisme…) peuvent se monter méfiants devant de telles déviances du mouvement originel, on peut supposer que cette nouvelle situation leur profite également d’une certaine façon. Les covens traditionnels ne subissent plus la pression de ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur façon de faire, et peuvent librement chercher ailleurs. La situation tendue de la « Witch War » connaît un apaisement. De cette façon, il serait plus facile de revenir à un enseignement strict et à une prêtrise de qualité pour ceux qui souhaitent suivre une voie traditionnelle.

 

-Les sources Magazine Lune Bleue : Ronald Hutton et TaliesinEn 1999, l’historien Ronald Hutton, spécialisé en folklore et lui-même païen, a publié une histoire de la Wicca sous le titre The Triumph of the Moon à l’Oxford University Press . Cette œuvre est, pour beaucoup, une référence incontournable concernant l’histoire de ce mouvement. La parution en 2009 d’un recueil d’essais, publié par Dave Evans et Dave Green, intitulé Ten Years of Triumph of the Moon donne une idée de son importance.

Publié dans FONDATEURS - PATRIMOINE, HISTOIRE DES REGIONS, LEGENDES-SUPERSTITIONS | Pas de Commentaire »

Des jardins intérieurs en Ardèche

Posté par francesca7 le 5 mai 2015

 

Gérard Bernet, Tu es le fondateur d’Existence en Ardèche qui est un centre qui propose durant l’année (mais surtout l’été) des stages et des formations pour le mieux vivre et l’harmonie interieure. Les thèmes sont très variés : la relaxation, le massage, la voix, la pleine conscience, la méditation, la communication, le couple, la santé, le rebirth, le clown gestalt, la danse etc. Le choix est varié…pourquoi proposer tant de stages et de formations, quelle est la vocation du centre Existence ? 

La vocation initiale du centre Existence - qui fut créé en  1986 - est contenu dans son nom : Existence, cette expérience, cette aventure humaine que nous partageons tous… en quête de bonheur mais sans mode d’emploi. 

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Nous proposons donc des activités centrées sur la personne qui dans leurs diversités laissent la place à chacun pour trouver sa réponse, son sens, sans vouloir présupposer d’une vérité ou d’une voie obligée. Nous ne souhaitons absolument pas proposer une croyance mais laisser à chacun la place, l’espace intérieur d’un cheminement.

Enfin, comme dans l’existence que nous traversons tout à la fois seul et en groupe nous souhaitons, pendant les stages et formations que nous organisons, ouvrir un espace relationnel de tolérance ou chacun se sent accepté dans sa différence, dans sa démarche, dans ses passions. L’existence s’apprend. Etre en soi et dans la relation bourgeonne et fleuri tout au long de la vie. Notre vocation lors des stages et formations qui se déroulent principalement aux Jardins intérieurs en Ardèche est de proposer un cadre sécurisant ou chacun puisse découvrir et expérimenter pendant toute la semaine ( et non seulement pendant son stage) une qualité relationnelle nouvelle, un autre aspect de soi, une atmosphère unique, à la source de tous ses possibles…

J’ai vu dans le programme de cet été de la danse derviche tourneur et des danses sacrées…C’est l’approche soufie de la méditation je crois. J’ai vu aussi un stage de pleine conscience avec Annick Havard, plusieurs stages de yoga, des stages de danse…que conseilles-tu à ceux qui peuvent hésiter face à des stages différents de pratiques spirituelles?

Lorsque, généralement par téléphone, nous sommes questionnés à propos d’un choix de stage, la première chose à faire est … de ne pas choisir « à la place de »…mais d’écouter, de mettre en évidence les différences entre chacun des stages afin de permettre à son interlocuteur « d’y voir plus clair »;  Plus clair dans son attente et dans ses besoins du moment. Plus clair aussi dans les spécificités de chaque proposition. Il ne s’agit surtout pas de conseiller une pratique plutôt qu’une autre mais de l’aider à discerner le stage dans lequel le futur stagiaire décidera par lui-même de s’investir. 
Le choix d’une pratique fait déjà partie d’un cheminement intérieur. C’est déjà le début du stage.

Qu’est-ce que c’est pour toi être « spirituel aujourd’hui » ? Est-ce que le terme « spirituel » a un sens ou est-ce encore une nouvelle catégorisation mentale ? 

A EXISTENCE nous évitons d’employer le terme spirituel pour catégoriser nos activités. Ce terme a évidemment un sens…. pour celui qui l’utilise. Il peut sous entendre tout à la fois l’évidence d’une croyance religieuse qu’un intérêt pour ce qui relève de l’esprit sans présupposé religieux, voir même l »humour et la vivacité »… de l’esprit.
Etre spirituel aujourd’hui comme hier n’a donc pas « un » sens mais « des » sens. 
La question de l’esprit et donc de la relation que nous entretenons avec la matière est au centre de l’EXISTENCE humaine, consciemment ou inconsciemment. La réponse que nous y apportons détermine notre chemin de vie.
Venons-nous et allons-nous de la terre au ciel ou du ciel à la terre ? Evidemment, en proposant des stages centrés sur la personne nous partons d’un a-priori ; nos modes de pensée, notre « état d’esprit » sont tout au long de notre vie, expérience après expérience, rencontre après rencontre…en constante évolution. L’attention que nous allons porter à ce « monde de l’esprit’ va modifier les conditions matérielles de notre EXISTENCE. En cela nous croyons que notre bonheur nous appartient et qu’en mettant l’accent sur son développement personnel nous affirmons qu’ en apprenant à être, ce seront toutes les dimensions de l’humain, individuelles, collectives, matérielles et spirituelles qui s’élèveront.

les-jardins-interieurs

Permets moi deux questions personnelles : dans ta vie quotidienne, qu’est-ce que cela signifie porter de l’attention à “ton « état d’esprit » ou « tes modes de pensée »? Et as-tu l’impression d’être plus heureux qu’avant, arrives-tu à goûter au bonheur chaque jour ?

À question personnelle… réponse personnelle.
J’avais à peine 18 ans lorsque je pénétrais pour la première fois dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique pour entamer mes études d’infirmier. Un nouveau monde déferlait. Une autre réalité co-existait. L’esprit était coupé en deux. Les murs de l’institution séparaient santé et maladie mentale.
Bonne chance à celui qui savait ou pouvait choisir son camp ! 

Comment basculait-t-on d’un monde à l’autre? Était-ce le fruit d’un cheminement individuel? Une responsabilité sociétale? Qui décidait pour qui? Une foule de questions m’envahissaient. Une certaine angoisse existentielle émergeait. Si la maladie mentale m’ouvrait le monde de l’Esprit, mon quotidien de « soignant » me laissait sur ma faim. Quel décalage! Pompier de l’esprit qui s’enflamme, je devais agir pour éteindre le symptôme, le mal-être, la peur, le dérangement qu’un esprit souffrant fait peser sur lui-même et sur la société. Le « foyer » éteint, les questions demeuraient généralement sans réponse. Côté maladie.

Côté santé les questions m’apparaissaient passionnantes: ce sont celles qui occupent, consciemment ou inconsciemment, toute notre existence. Qui nourrissent notre « âme ».
Ne sommes-nous pas tous malades de l’esprit, malades de la relation, fragiles face à l’immensité de l’aventure humaine? Existe-il des modes d’emplois qui nous prémunissent avant que la blessure et la souffrance nous aient rendues parfois impotent? À partir de quand l’âme meurtrie peut-elle se ressaisir? Doit-on l’emprisonner? Comment garder la force de la confiance en soi pour aborder et dépasser les obstacles que « la vie » ne manquera jamais de nous proposer?

Esprit saint. Esprit malade. Deux faces d’une même médaille. L’univers du « développement de la personne » s’ouvrait devant moi. Côté santé. Comme une priorité. Si les institutions prenaient en compte l’état de l’esprit qui vacille, qui souffre, qui dérange, qui est « dérangé »… où pouvons-nous apprendre à être? À  être en santé ? À savoir vivre avec soi-même? À sortir de l’ignorance des mécanismes relationnels qui polluent notre quotidien? À mieux être avec soi-même plutôt que d’en « perdre les pédales » ? Doit-on apprendre le couple sur le tas, s’enferrer dans les mêmes illusions ? Générations après générations doit-on se refiler les mêmes problèmes… comme une patate chaude ?

Esprit d’état contre État d’esprit, la collectivité intervient quand l’esprit de la personne pose problème, quand elle n’arrive plus à faire face aux défis de l’existence, à se faire face. Où aller et comment faire pour rompre cette logique de l’esprit qui chavire, victime dès l’enfance de diverses violences institutionnelles, et en premier lieu de celles de la famille -qui certes façonne notre histoire mais nous entraine parfois dans une forme ou une autre d’isolement relationnel 

Pourquoi attendre d’aller mal pour aller bien ?

Dans ma vie quotidienne, porter mon attention à  »mon » état d’esprit, à mes modes de pensée concerne chaque instant de mon existence, comme une nécessité. Elle se matérialise dans ma vie relationnelle. Mes erreurs me recadrent. En couple, en famille, les défis sont incessants. L’aspiration au bonheur, le regard qui s’aiguise peu à peu, le temps qui use (aussi) mes « conneries », tout peut devenir une joyeuse occasion de croissance.
Je me suis certainement aidé en fondant un centre de développement personnel nommé bien sûr  »Existence » qui aborde les thèmes qui me concernent. Une ambiance. Un environnement relationnel. Un état d’esprit. Je me suis aidé également en fondant  »Les Jardins Intérieurs », centre d’hébergement dans lequel nous accueillons des groupes, non seulement des stages et formations mais, à d’autres périodes de l’année, des cousinades, des anniversaires et des mariages… car je n’aspire pas au cloisonnement. Le développement de la personne n’est pas une spécialité.  Plutôt un regard. Une priorité. Un mode de vie. Une démarche. Peu importent les croyances ou leurs absences, peu importent les techniques utilisées, qui ne sont qu’un argument parfois nécessaire, parfois indispensable, mais ni une fin en soi, ni même la mesure d’un accomplissement. 

Être en marche. Oser sa différence. Savoir dire non. Refuser toute forme de sectarisme. Chercher. Partout. Seul ou ensemble. Exister. Tout le temps. 

Ai-je l’impression d’être plus heureux aujourd’hui? En quête dans ma jeunesse sans le savoir, mon bonheur est certainement aujourd’hui plus paisible. J’ai parfois un sentiment nouveau de gratitude qui m’envahit. 
En couple, avec mes enfants, ma famille, mes amis, dans mes relations professionnelles, je me sens privilégié.

Goute-t-on au bonheur comme à une source à laquelle on s’abreuve ou est-ce l’évidence d’une eau claire qui s’apprend?

Merci pour cette longue et riche réponse…j’ai lu sur le site web que tu as écris: « Existence est né il y a 26 ans. Existence a atteint l’âge adulte. Comme dans la vraie vie. » Comment s’annonce cette nouvelle saison d’été d’Existence aux jardins intérieurs en Ardèche du sud ? 

Existence est né il y a 29 ans. La spécificité des stages à Existence aux Jardins Intérieurs, en Ardèche du Sud, se dessine chaque année un peu mieux. A chacun son existence. Occupons-nous de nous… même si tout va bien …ou pas trop mal. Apprenons les tournants de l’Existence. A chacun son questionnement et sa liberté de chercher, à son rythme et selon ses valeurs, sans se sentir jugé. Trouver sa place, se sentir accepté, laisser aussi sa place à l’humour… comme un trait d’esprit, un regard décalé, échanger avec ceux qui partagent nos passions. La légèreté ensoleillée des vacances pour se faire du bien et la profondeur de la vie relationnelle sont au coeur de nos préoccupations. Pour qu’un stage soit une expérience « heureuse » sur laquelle s’appuyer. Pour qu’un « déclic » soit toujours possible. 
Cette nouvelle saison ne peut donc que s’annoncer bien !

J’ai feuilleté le nouveau catalogue d’été “Mon Bonheur m’appartient”qui est vraiment très agréable à regarder et qui propose plus de 50 stages de développement personnel. Comment les internautes peuvent-ils se le procurer ? 

- En écrivant à Existence BP 60019  17132 Meschers
– En le consultant sur internet : www.existence.fr

Merci pour cette interview…et bonne saison d’été !
Les questions ont été posées par Emmanuel Moulin

Publié dans Ardèche, FLORE FRANCAISE, FONDATEURS - PATRIMOINE | Pas de Commentaire »

 

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