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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Lundi 20 avril 2015

LA CROIX ET LA BANNIERE

Posté par francesca7 le 20 avril 2015

EXPRESSION : 

images (4)Il est bien naturel que celle qui fut si longtemps pour la quasi-totalité de la France notre mère l’Eglise ait donné à la langue commune quelques tournures de son tonneau. Moteur intellectuel et mobilisatrice de la pensée occidentale pendant tant de siècles, on est même surpris qu’elle n’en ait pas laissé au moins autant que les jeux de cartes, de quilles et de trou-madame… C’est que l’Eglise, pendant tout ce temps, parlait latin. Toutefois je n’ai retenu que les locutions qui se rattachent à l’institution ecclésiastique elle-même, classant ailleurs celles qui sont issues directement de la Bible.

La croix et la bannière : Voltaire expliquait ainsi l’origine des processions : « Les petits peuples furent très longtemps sans avoir de temples. Ils portaient leurs dieux dans leur coffres, dans des tabernacles […] C’est probablement de ces dieux portatifs que vint la coutume des processions, car il semble qu’on ne se serait pas avisé d’ôté un dieu de sa place, dans son temple, pour le promener dans la ville, et cette violence eût pu paraître un sacrilège, si l’ancien usage de porter son Dieu sur un chariot ou sur un brancard n’avait pas été dès longtemps établi ».

Il faut croire que nous avons définitivement coupé les ponts avec nos ancêtres nomades, car on ne voit plus beaucoup en France de ces longues processions de fidèles, conduites en grande pompe vers un sanctuaire de plein air, la croix en tête, par deux ou trois prêtres en habits étincelants, suivis d’enfants de chœur en tuniques, psalmodiant des cantiques sous un beau soleil de printemps. Autre époque ; les dieux sont installés.

Autrefois ce cérémonial ne s’appliquait pas uniquement aux divinités en voyage, mais aussi aux grands de ce monde, particulièrement chatouilleux sur le chapitre de l’accueil et de la conduite. Les prélats, les hauts dignitaires de l’Eglise et de l’Etat ne consentaient à se déplacer qu’à la condition d’être reçus avec la même dignité que les sacrées reliques. Il était d’usage de les accueillir aux portes des villes avec la croix, emblème spirituel, et aussi la bannière symbolisant le pouvoir temporel. « La bannière et le pavillon différent du drapeau et de l’étendard par la façon dont l’étoffe est disposée – précise Gougenheim ».

L’étoffe de la bannière est fixée par en haut de façon à tomber verticalement. Elle n’ a  plus rien de militaire et est surtout un emblème religieux orné d’inscription et de figures ». Un texte du XIVè siècle fait allusion à la coutume ; « Jehan, le vigile de l’ascension notre Seigneur y portat un confanon ou bannière de l’église de Landriscourt aux processions, et croix, en la compagnie du curé et des gens d’icelle ville ».

De là l’expression qui est restée : « On dit en ce sens qu’il faut avoir la croix et la bannière, la croix et l’eau bénite, pour avoir quelqu’un ; pour dire qu’on a de la peine à en jouir » explique Furetière, sans arrière-pensée d’ailleurs ; C’est que les anciens étaient tatillons sur le protocole. « Lorsque le cardinal de Richelieu traita du mariage d’Henriette de France et de Charles 1er avec les ambassadeurs d’Angleterre, l’affaire fut sur le point d’être promue pour deux ou trois pas de plus que les ambassadeurs exigeaient auprès d’une porte, et le cardial se mit au lit pour trancher toute difficulté », raconte aussi Voltaire. Il ajoute : « A mesure que les pays sont barbares, ou que les cours sont faibles, le cérémonial est plus en vogue ». Intéressante remarque.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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NAVIGUER DE CONSERVE

Posté par francesca7 le 20 avril 2015

EXPRESSION MARINES : 

basque_norbert_biencourt_1965_3Le monde de la marine a tendance à rester entre soi. Pour spéciale et riche que soit la langue de la navigation, elle ne semble pas avoir donné à la langue commune un très gros bouquet d’expressions. Il faut dire aussi que la majeure partie des côtes de France, à l’exception des côtes normandes et picardes, ne sont pas traditionnellement de langue française. Pendant des siècles les gens de mer ont parlé occitan, catalan, basque, breton évidemment et même flamand tout au nord de notre littoral. Ceci explique peut-être en partie cela… Un certain nombre de termes empruntés directement à l’occitan ou au néerlandais ont d’ailleurs vraisemblablement été introduits par le truchement des marchands plutôt que par les matelots eux-mêmes.

NAVIGUER EN CONSERVE : Bien sûr on peut voyager de conserve avec des amis, ou à la rigueur visiter de même un manoir hanté… Mais le mot « conserve » est tellement lié à notre époque aux boîtes de petits pois, et autres fruits et légumes, que les gens hésitent. L’image des sardines à l’huile leur reste en travers de l’élocution. On se replie donc sur l’expression moins drôlette et mieux accordée ; aller de concert quelque part.

« De concert » est plus engageant, plus ‘musical » dirais-je, avec son sous-entendu de bonne entente et de concertation – ce qui est du reste son sens véritable et ancien : « pleurer tout franchement et de concert, à la vue l’un de l’autre, sans autre embarras que l’essuyer ses larmes », disait La Bruyère.

Pourtant « aller de conserve » ensemble, a eu un sens précis dans la navigation dès le XVIè siècle, la grande époque des pirates. « Conserve, en terme de Marine – dit Furetière – se dit des vaisseaux qui vont en mer de compagnie pour se défendre, s’escorter et se secourir les uns les autres. Il est posté dix vaisseaux qui vont de conserve. On dit aussi dans le même sens. Aller de flotte, ou bailler cap à un autre vaisseau, ou à la flotte. Les navires chargés de marchandises de prix sont obligés de marcher en flotte, de faire conserve, de faire cap et de s’attendre les uns les autres ; et ne doivent point partir qu’ls ne soient du moins quatre. Ils doivent élire entre eux un vice-Amiral et faire serment de s’entre-secourir, suivant les ordonnances de la Marine ».

Il s’agit donc de l’instinct de « conservation ». Par parenthèse les « conserves »= alimentaires constituent bien le sens premier du mot ; le vieux bonhomme ménagier du XIVè siècle indique à son épouse : « Mettez les noix boulir en miel, et illec [là ] les laissiez en conserve… » S’il était plus sûr pour les bateaux marchands de faire voile ensemble, il est toujours prudent d’être  » de conserve » pour traverser le Sahara, faire une escapade à skis ou explorer un gouffre. Mais il est plus normal d’aller boire de concert au café du coin.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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D’où vient le Chantage

Posté par francesca7 le 20 avril 2015

 

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Action d’extorquer de l’argent ou tout autre avantage par la menace de révélations compromettantes ou diffamatoires

Chantage est un des mots les plus usités de nos jours : C’est du chantage / C’est un vrai chantage ! Il n’y a personne qui ne comprenne cette façon de parler et ne l’emploie couramment. Elle est connue des salons comme des tribunaux, qui ont si fréquemment occasion de faire justice du chantage.

Les mœurs de notre temps ont rendu nécessaire, ont consacré cette expression qui n’a point d’équivalent chez nous. L’Académie pourtant refusa de l’accueillir au sein des premières éditions de son célèbre Dictionnaire — lequel paru pour la première fois en 1694 —, et il faut attendre la septième édition, datant de 1878, pour voir apparaître le mot chantage, accompagné de la définition suivante : « Action d’extorquer de l’argent à quelqu’un en le menaçant de le diffamer. Ce misérable vit de chantage. Il est très familier. »

Chantage n’est pas dans les anciens dictionnaires, cela est vrai, mais chanter se trouve dans Furetière avec l’acception métaphorique de chantage : « On dit figurément d’un homme à qui l’on veut faire faire quelque chose par force, qu’on le fera bien chanter, qu’on l’obligera à payer, à faire ce qu’il doit. »

Cette locution est née manifestement de la coutume où étaient nos pères de chanter à table au dessert. Chacun devait payer son tribut d’une chanson ; que si quelqu’un des convives voulait s’y soustraire, les instances de l’assemblée ou de l’amphitryon ne lui laissaient point de relâche ; aucune excuse n’était admise, et bon gré mal gré, le récalcitrant arrivait à s’exécuter : on le faisait bien chanter !

« M’touche pas, ou ben j’dis à mon pé c qu’tas fait avec Jean sous le grand pommier !… »

Aussi voyons-nous ce verbe consacré pour exprimer un consentement forcé. Dans leComédien poète (acte III, scène 9), comédie de Montfleury jouée en 1673, don Richard dit à don Pascal :

Vous croyez donc ainsi disposer de son âme ?
Vous l’avez rebutée, et j’appréhende fort…

D. PASCAL.

Hé bien, enlevons-la, je vous l’ai dit d’abord ;
Quand nous la tiendrons seule, il faudra qu’elle chante.

Dans la Musicomanie, représentée en 1781, on retrouve cette expression prise à double sens :

« Le Baron. Comment, faquin ! et la musique ?
« Le Laquais. Eh, c’est mon fort ! Je sais faire chanter l’Anglais le plus boutonné, le Hollandais le plus avare, quand l’un ou l’autre est amoureux d’une femme que je protège. » (scène 4)

Il est clair que cette expression faire chanter quelqu’un appartient à la langue française du XVIIe siècle, et n’est pas de l’argot. Pourquoi donc le Dictionnaire de l’Académie n’en fit-il aucune mention avant 1878 ? Ce dictionnaire aurait-il dû se trouver plus incomplet que celui de Furetière en 1688 ?

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