FAIRE DU TOURISME EN DORDOGNE
Posté par francesca7 le 10 avril 2015
En Dordogne, on trouve des bastides, notamment à Monpazier, Villefranche-du-Périgord, Domme et ses remparts, Eymet et son château, et Saint-Aulaye, unique bastide du Pays Périgord vert.
La vallée de la Vézère et son bassin versant abritent la plus grosse densité de sites préhistoriques tels que l’abri Pataud, La Micoque, les sites de Laugerie-Haute et Laugerie-Basse, les abris du Moustier, de Cap Blanc et le célèbre abri de Cro-Magnon, et de grottes ornées paléolithiques telles que la célèbre grotte de Lascaux à Montignac, les grottes de Combarelles et de Font-de-Gaume aux Eyzies-de-Tayac et celle de Rouffignac.
Les villes fameuses de Sarlat, Bergerac, Nontron et sa mascarade des Soufflaculs, son jardin des arts, son Pôle des Métiers d’Arts, sa coutellerie « Le Périgord », Périgueux et ses ruines gallo-romaines, sa ville médiévale (MH et PSMV).
Le village du Bournat, l’abbaye de Brantôme (xie siècle), le parc archéologique de Beynac.
La Roque-Gageac, tout comme le proche château de Beynac, ont servi de décor durant les vacances d’été de 2009, pour le tournage du film Camping – Au Moyen Âge, La Roque Gageac comptait 1 500 habitants. À l’époque, la Dordogne faisait vivre pêcheurs et gabariers du port. De cette période demeure l’église recouverte de lauzes. Non loin se dresse, flanqué d’une tour ronde, le manoir de la famille Tarde, amie de Galilée. Pendant la guerre de Cent Ans, La Roque Gageac accueillit les évêques de Sarlat. Leur résidence, à l’extrémité du village, a été conservée. Dominant les maisons, les vestiges du château défient encore le temps.
Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s’éboule sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes meurent.
Le 9 janvier 2010, un pan du plafond du fort troglodytique s’effondre entraînant la chute d’une partie du mur de courtine du fort, accroché à la paroi de la falaise depuis le xiie siècle, sur le côté du bâtiment d’accueil du site. Le 3 juin 2010, au début de la saison touristique, à la suite de la menace d’un rocher de 320 tonnes de s’effondrer sur le village et aux conclusions d’experts d’un danger imminent, la route départementale 703, traversant le village et surplombée par la falaise, est fermée pendant cinq semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées. Des travaux de protection, notamment avec la pose de filets, sont effectués pour protéger les vies. À la suite de ces travaux, la RD 703 est rouverte le 10 juillet 2010 et les personnes ont pu regagner leur domicile.
La conséquence de ce danger est que le fort troglodytique n’est plus visitable. D’autres chutes de pierre sont en effet à craindre dans les années à venir.
À compter de novembre 2013, la route départementale 703 est fermée dans sa traversée du bourg de La Roque-Gageac pour une période de cinq mois, nécessaire à la création de voies piétonnes sécurisées de chaque côté de la route.
Castelnaud-la-Chapelle
e château de Castelnaud, classé monument historique en 1966, domine la vallée de la Dordogne et offre un magnifique panorama sur les sites de Beynac, Marqueyssac et la Roque Gageac.
Grottes et gisements préhistoriques du Conte et des Fours.
- Musée de la Fauconnerie, salle vidéo ;
- Musée Joséphine Baker (château des Milandes).
- Musée de la Guerre au Moyen Âge, au château de Castelnaud : armes, machines de guerre ; animations.
- Écomusée de la noix du Périgord.
Limeuil, centre de batellerie
Limeuil était un important centre de la batellerie aux xviiie et xixe siècles. Le village fut une cité florissante au xviiie et à la fin du xixe siècle. Limeuil comptait alors près de 80 artisans. Le confluent invitait en ces temps là, prospérité et richesse. Les restaurants l’Ancre du Salut et le Chai sont le témoignage de cette période. L’Ancre du Salut était le bureau de déclaration et le syndic des bateliers, tandis que le Chai servait de lieu de stockage des marchandises.
Les rivières étaient navigables au printemps et à l’automne (en périodes de crues et de fonte des neiges). Les bateliers disaient alors que la rivière était marchande ou de voyage.
L’ancienneté du village est attestée par de nombreuses traces de l’occupation des magdaléniens qui ont été retrouvées à Limeuil. Ils ont laissé de nombreux objets : des poinçons, des aiguilles, des hameçons, des harpons, des bâtons décorés de figures de renneset de poissons. Un lot de gravures a été découvert, présentant des rennes, des chevaux, des cervidés, quelques bouquetins, des bœufs, des ours… L’une des gravures représente un « renne broutant » (au musée de Saint-Germain-en-Laye, mais une copie est visible au musée national de Préhistoire des Eyzies).
- Les jardins panoramiques de Limeuil offrent une vue sur le confluent Dordogne-Vézère. Ils se situent à l’emplacement de l’ancien château fort du village, qui se dressait sur un éperon rocheux. Ils présentent un jardin à l’anglaise ponctué de panneaux d’interprétation. En juillet et en août, différents ateliers sont proposés (tissage, vannerie, teinture, feutre, feuillard, land art).
- Il ne reste que peu de vestiges du château de Limeuil. Seuls se dressent encore la tour carrée, la tour canonnière et le puits. Le château fut racheté en 1902 par le docteur Linarès (médecin du Sultan du Maroc), époque à laquelle furent créés les jardins à l’anglaise. À la mort du docteur, les jardins furent laissés à l’abandon. La commune les a rachetés en 1997 et les à confiés en 2007 à l’association Au Fil du Temps, pour les faire revivre et leur redonner leur cachet d’antan.
- La chapelle Saint-Martin est une ancienne église romane du Périgord noir qui se distingue des autres par ses fresques et sa pierre de dédicace.
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