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Un quête dans LA FORET DE COMPIEGNE

Posté par francesca7 le 8 avril 2015

(OISE)

250px-Poteau_du_carrefour_des_DryadesLes lieux au xie siècle occupés par la forêt étaient à l’époque gauloise un vaste marécage, qui sera partiellement cultivé à l’époque romaine comme le montrent les nombreux vestiges de fermes ou d’habitats gallo-romains.

La forêt proprement dite, autrefois appelée forêt de Cuise, s’étendait plus à l’est, probablement proche du village de Cuise. L’actuel bois de Cuise en faisait partie.

C’est là qu’en 561 selon Grégoire de Tours, le roi franc Clotaire Ier « s’en étant allé, comme il était, durant la cinquante et unième année de son règne, dans la forêt de Cuise (la forêt de Compiègne), occupé à la chasse, il fut saisi de la fièvre, et se rendit à Compiègne. Là, cruellement tourmenté de la fièvre, il disait : « Hélas ! Qui pensez-vous que soit ce roi du ciel qui fait mourir ainsi de si puissants rois ? ». Et il rendit l’esprit dans cette tristesse ».

Ce n’est que tardivement au Moyen Âge que les arbres colonisent ou recolonisent les marais, alors délaissés pour composer la forêt actuelle.

De nombreux souverains de France vont aimer y chasser. François Ier est le premier à la faire aménager en traçant 8 routes3. Louis XIV fait tracer le grand octogone et 54 routes, Louis XV et Louis XVI en feront percer d’autres, jusqu’à 200. Napoléon Ier fait amorcer la percée des Beaux-Monts. La forêt présente un relief varié se prêtant bien à la chasse : plateaux entaillés de vallons et de gorges, petites collines appelée les monts, ruisseaux et étangs.

La forêt de Compiègne compte aujourd’hui 1 200 km de routes et 311 carrefours baptisés. La forêt est aménagée depuis le Moyen Âge pour la pratique de la chasse à courre. En 1521, à l’époque de François Ier, on trace quatre axes principaux (8 routes) qui se coupent au carrefour du Puits du Roi. Sous Louis XIV, 54 nouvelles routes sont dessinées ; sous Louis XV 229.

Ces routes de chasse délimitent des triangles. Les routes autour du carrefour du Puits du Roi, lieu privilégié de chasse, forment des octogones.

En 1669, on commence à installer des poteaux indicateurs à chaque carrefour et le long des routes en forêt. Les carrefours principaux reçoivent un poteau indicateur caractéristique dessiné sous Charles X. Le nom du carrefour est à mi-hauteur du poteau, c’est-à-dire à hauteur des yeux d’un cavalier. Une marque rouge indique la direction du château de Compiègne, à l’initiative de Napoléon III, l’impératrice Eugénie s’étant égarée avec sa suite, un soir en forêt.

Promenades en forêt

La forêt compte 11 itinéraires de pistes cyclables aménagés par l’ARC. L’un d’eux relie Compiègne et Pierrefonds sur une piste de 11 3 km. L’avenue des Beaux-Monts traverse la forêt sur 4 kilomètres dans le prolongement du parc du Château de Compiègne. Le bout de l’avenue offre un point de vue sur Compiègne et notamment sur le château.

Les plantes, les arbres, les animaux, les ruisseaux, les mares… sont autant d’éléments constituant l’écosystème forestier. La forêt domaniale de Compiègne est un bel exemple de cette biodiversité que les forestiers entretiennent et gèrent au quotidien afin de la transmettre aux générations futures.  L’Office de Tourisme de l’Agglomération de Compiègne, en association avec des animateurs de l’Office National des Forêts, vous révèlent les mystères de la forêt de Compiègne.

En forêt de Compiègne, les poteaux de carrefour sont aussi très utiles. On en compte 310, tous baptisés de noms empruntés surtout à la toponymie locale, aux animaux, à la mythologie, à la vènerie, aux princes, aux officiers forestiers ; exemple : le carrefour des ruines rappelle le château de Barbe Bleue, le carrefour du dragon le combat du chevalier en armes vermeilles contre le guivre. Ces poteaux, dessinés en 1827 par Jean-Jacques Marie Huvé, architecte de Charles X, furent surmontés d’abord par deux ailes qui ornaient la boule sommitale. Au Second Empire, suite à l’égarement de l’Impératrice Eugénie, Napoléon III y fit placer, sur chacun d’eux, un trait rouge pour indiquer aux promeneurs la direction du palais de Compiègne. Ces traits rouges existent encore.

Ainsi ces poteaux ont le mérite de nous remémorer la vie passée, historique ou légendaire, de ce magnifique massif forestier forgé par les hommes.

On ne peut pas comprendre l’arbre sans l’homme, la forêt sans son histoire.

La répartition actuelle des essences forestières du massif de Compiègne est l’aboutissement de plusieurs années de gestion (coupes et plantations) pour la satisfaction des besoins de la société tout au long de l’histoire.

Le chêne a été largement utilisé pour sa production de glands et la qualité de son bois aux dépends du hêtre moins apprécié. En forêt de Compiègne, Les chênes pédonculés et rouvres couvrent actuellement 31% de la surface boisée contre 40% pour le hêtre. Sans l’intervention de l’homme, le chêne occuperait un espace beaucoup plus réduit compte tenu de la nature des sols.

Les chênaies pédonculées sont installées sur des sols frais (limons, argiles ou tourbes), riches en éléments minéraux, souvent en bas de pente, alors que les chênaies sessiliflores, plus tolérantes s’adaptent aux sols plus pauvres et secs des hauts de pente et aux sols plus asphyxiants l’hiver. La longévité du chêne pédonculé est de l’ordre de 200 ans contre 400 pour les sessiles.

Un quête dans LA FORET DE COMPIEGNE  dans FLORE FRANCAISE 300px-Kellerwald_008Plantation de chênes pédonculés : la régénération naturelle est difficile sous notre climat soumis très souvent aux gelées tardives de printemps qui détruisent les fleurs. Les bonnes glandées n’ont lieu que tous les 5 ou 10 ans. Il faut dnoc introduire artificiellement le chêne par des plantations. Il s’agit ici d’un perchis de chênes pédonculés enrichi de quelques chênes rouvres, issu d’une plantation réalisée en janvier 1976 et dégagée pendant une dizaine d’années. La première coupe d’éclaircie a été marquée à 30 ans (en 2004). Les sujets mal conformés seront extraits afin de privilégier les arbres d’avenir. D’autres coupes d’éclaircies interviendront, espacées de 4, 6, 8 ou 10 ans, au fur et à mesure de la croissance des bois. Le peuplement sera renouvelé vers 180 ans.

Les arbres situés en haut de la pente seront plus vigoureux car ils bénéficient de meilleures conditions stationnelles (sol plus riche en éléments minéraux). Bien que d’origine artificielle, l’ensemble de ces chênaies constituent un biotype privilégié pour certains arbrisseaux menacés en France ou en Europe.

Un grand nombre d’arbres remarquables y sont répertoriés dont un if, l’if de Saint Pierre en Chastres, considéré comme le plus vieil arbre de la forêt avec ses plus de 900 ans et un chêne, le chêne Saint-Jean, le plus majestueux avec ses 2,5 m de diamètre.

C’est à ces arbres remarquables que nous allons nous intéresser. La longévité des arbres leur permet en effet d’être les témoins de l’histoire humaine, ils nous fascinent par la mémoire qu’ils portent en eux. Il est important à ce titre de les respecter et de les protéger. Ces arbres remarquable renferment des espèces très rares et protégées (insectes, mousses) ; c’est pourquoi il y a lieu de les conserver et que toute déclaration concernant leur avenir doit être mesurée.

Publié dans FLORE FRANCAISE | 1 Commentaire »

Balade au CHATEAU DE COMPIEGNE

Posté par francesca7 le 8 avril 2015

 (Oise)

350px-Compiegne_Chateau_Parkseitele château de Compiègne résidence royale où vinrent entre autre s’établirent Louis XV et Louis XVI. La forêt de Compiègne jouxte le château et fut le terrain de chasse favori de Louis XV. Elle vit également se signer dans la clairière de Rethondes l’armistice du 11 novembre 1918 ainsi que celle moins glorieuse du 22 juin 1940. La ville possède aussi un superbe hôtel de ville du XVIème siècle avec une façade richement sculptée de style gothique et des statues des principales figures de l’histoire de Compiègne dont Louis XII.

La Forêt de Compiègne est une des plus célèbres forêts de France, mais également des plus belles. Composée principalement de chênes, de hêtres et de pins sylvestres, la forêt s’étend sur 14 000 hectares et est particulièrement appréciée des randonneurs et des amateurs de balades en vélo. Elle fut très prisée par les Rois de France, qui venaient y pratiquer la chasse à courre. Dans la forêt de Compiègne, faites un tour du côté du point de vue des Beaux Monts (à 130 mètres d’altitude) qui offre une vue superbe sur le château de Compiègne, loin de 4 kilomètres. Là se trouve également le chêne du point de vue des Beaux Monts, un arbre quatre fois centenaire aux dimensions impressionnantes de 40 mètres de haut. A visiter également le cèdre du Liban (au point de vue du Précipice) ou le cèdre de Marie-Louise (en hommage à l’épouse de Napoléon Bonaparte). Comment y accéder : Pour vous rendre au point de vue des Beaux Monts, il vous suffira de passer par l’avenue Royal et de prendre la D 973 au carrefour Royal jusqu’au carrefour de la Faisanderie puis la D14 et de suivre les panneaux qui vous indiqueront très clairement l’accès au point de vue.

Le château, palais royal mérovingien

Quatre palais se sont succédé à Compiègne. Le plus ancien remonte au début de la dynastie mérovingienne et datait vraisemblablement du règne de Clovis. Il était probablement construit en bois et son emplacement est malaisé à déterminer.

De nombreux actes officiels sont datés de Compiègne, ce qui semble indiquer que les Mérovingiens y passaient du temps. C’est dans ce « palais royal » de Compiègne que meurt Clotaire Ier en 561, au retour d’une chasse à Saint-Jean-aux-Bois.

C’est à Compiègne que Clotaire II fait la paix avec son neveu Thibert II (ou Théodebert) en 604. Dagobert Ier y réunit en 633 le parlement qui décide de la fondation de la basilique de Saint-Denis et c’est au palais qu’était conservé son trésor, partagé en 639 entre ses successeurs.

Sous les Carolingiens, Compiègne est fréquemment le lieu de réunion des « assemblées générales » d’évêques et de seigneurs et, à partir du règne de Pépin le Bref, devient un lieu important sur le plan diplomatique : c’est là qu’en 757, Pépin accueille, au milieu d’une grande assemblée, une ambassade de l’empereur de Constantinople Constantin V Copronyme et qu’il reçoit l’hommage du duc de Bavière, Tassilon III. C’est là aussi que Louis le Pieux réunit plusieurs assemblées dont deux, en 830 et 833, tentent de le pousser à l’abdication.

La reconstruction du château au xviiie siècle

Louis XV arrive pour la première fois à Compiègne le 4 juin 1728. Le jeune roi a choisi de s’établir au château pendant qu’est réuni à Soissons le congrès qui discute de la paix avec l’Espagne. Prenant un grand plaisir à chasser dans la forêt, il va chaque été y passer un à deux mois.

Balade au CHATEAU DE COMPIEGNE dans CHATEAUX DE FRANCE 350px-Picardie_Compi%C3%A8gne3_tango7174L’incommodité du château, ensemble de bâtiments sans unité, sans plan d’ensemble, mal reliés entre eux et trop petits devient manifeste. Après une campagne d’aménagements intérieurs (1733), des travaux d’agrandissement sont réalisés sous la direction de Jacques V Gabriel de 1736 à 1740.

Le château devint rapidement la résidence préférée de Louis XV, qui envisagea un temps d’y déplacer sa résidence permanente.

Entre 1740 et 1751, plusieurs projets de reconstruction totale sont présentés. Tous sont éclipsés par celui qu’Ange-Jacques Gabriel présente en 1751 : immédiatement agréé, il est aussitôt mis à exécution. Malgré les travaux, Louis XV continue de venir souvent à Compiègne, où il aime à chasser. C’est là qu’il choisit d’organiser, le 14 mai 1770, une réception en l’honneur de l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche, venue épouser le dauphin, futur Louis XVI, et accueillie en forêt de Compiègne quelques heures auparavant.

Sa mort n’interrompt pas les travaux, qui sont poursuivis à partir de 1776 sous la direction de Louis Le Dreux de La Châtre, élève d’Ange-Jacques Gabriel avant de devenir son collaborateur; il achève la reconstruction du château en respectant scrupuleusement les plans de son maître. L’ensemble – gros œuvre et décors – est achevé en 1788.

Louis XVI vient très peu à Compiègne; il y séjourne une première fois en 1774, peu après son accession au trône, et, conformément à la tradition, s’y arrête en 1775 trois jours en allant à Reims et trois jours en en revenant. Par la suite, il n’y fait que quelques brefs séjours de chasse. L’accélération des travaux, à la suite de décisions prises par le Roi et la Reine en 1782, rendait au demeurant le château difficilement habitable. le couple royal ne vit pas ses appartements terminés.

L’assemblée des notables de 1787 juge les dépenses effectuées à Compiègne excessives. Sous la Révolution, le mobilier est vendu, comme celui des autres résidences royales (mai-septembre 1795).

En 1799, une première section du Prytanée militaire est installée au château, avec d’autres éléments, elle forme l’École des Arts et Métiers, qui occupe le bâtiment jusqu’en 1806.

 

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