A la découverte de Sarlat
Posté par francesca7 le 4 avril 2015
Périgueux est riche de 2000 ans d’histoire. De l’ancienne cité-gallo-romaine Vesunna aussi peuplée qu’aujourd’hui à la ville médiévale Renaissance, la ville compte 39 édifices inscrits ou classés Monuments historiques. C’est l’un des plus vastes secteurs sauvegardés de France.
Le musée Vesunna conçu par Jean Nouvel retrace la vie quotidienne des anciens habitants de la cité sur les vestiges d’une ancienne demeure gallo-romaine.
La cathédrale Saint-Front et ses coupoles byzantines dominent ces huit siècles d’histoire architecturale. Les marchés sont devenus incontournables les mercredis et samedi matins, surtout en hiver pour les marchés au gras primés et aux truffes.
Visitez le site de l’Office de Tourisme de Périgueux : www.tourisme-perigueux.fr
Visitez le site du Musée Vesunna : www.perigueux-vesunna.fr
Sarlat s’est développée autour d’une abbaye bénédictine édifiée par Pépin le Bref. Au moyen âge, autour de la cathédrale, les échoppes et ateliers d’artisans participèrent à l’essor de la ville.
De nombreux commerces nichés dans les maisons médiévales contribuent au charme des ruelles.
Les immeubles aux façades anciennes, protégées par des toits de lauzes ont retrouvé leur authenticité.
La majeure partie de ces monuments est inscrite ou classée Monuments historiques avec en symbole la Maison de La Boétie, fidèle ami de Montaigne.
Sarlat-la-Canéda, communément appelée Sarlat, Capitale du Périgord noir, aux confins des causses du Quercy, cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (xiiie au xvie siècle). Son centre-ville, d’une grande homogénéité, est ainsi composé d’un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d’hôtels particuliers aux toits de lauze dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l’hôtel du Barry, l’hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s’ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.
Le festival du film de Sarlat est un festival de cinéma se déroulant depuis 1991 au mois de novembre à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne.
La spécificité du festival consiste en l’accueil de lycéens de classe terminale littéraire, « option cinéma », venus de toute la France. Ils ont la possibilité de préparer leur futur baccalauréat, en rencontrant les réalisateurs, scénaristes, techniciens, acteurs, ainsi que des critiques, historiens ou enseignants du cinéma, présents à Sarlat durant le festival
En 1964, le centre ville de Sarlat est l’un des tout premiers secteurs sauvegardés de France par application de la loi Malraux, quelques mois après ceux de Lyon et de Chartres, et le même jour que ceux de Montferrand et Saumur – Sarlat-la-Canéda compte 74 édifices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques, soit 8,5 % des monuments historiques du département de la Dordogne. d’entre eux font l’objet de deux protections et un autre de trois protections. 19 édifices comportent au moins une partie classée ; les 55 autres sont inscrits.
Bien que ne comptant que 9 739 habitants en 2010, Sarlat-la-Canéda est la 36e commune de France en termes de protections au titre des monuments historiques.
Visitez le site de l’Office de Tourisme de Sarlat : www.sarlat-tourisme.com
L’ancien monastère des Récollets de Sarlat-la-Canéda se situe dans un quadrilatère compris entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et l’enceinte de la ville d’une part, et entre la rue de la Charité et la Côte de Toulouse d’autre part. En 1604, Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon est évêque de Sarlat et prend possession de son diocèse. Les guerres de Religion sont terminées et il devient nécessaire pour l’évêque de restaurer son diocèse. Il commande à son vicaire général, Jean Tarde (1562-1636) , une carte et un état de son diocèse.
Les guerres de Religion avaient vu s’affronter entre eux les membres des différents états de la société. i Sarlat était restée attachée au catholicisme, le protestantisme était présent dans le Périgord. Henri IV avait essayé de rétablir la paix dans les esprits en promulguant l’édit de Nantes.
Pour rapprocher les laïcs de l’église, l’évêque favorise l’installation des confréries de Pénitents blancs, en 1607, et bleus, en 1608.
En 1613, il soutient l’installation des Récollets à Sarlat, malgré l’opposition des Franciscains dont un couvent se trouvait dans le faubourg de Lendrevie (détruit aujourd’hui) depuis 1258-1260. L’ordre des Récollets était issu d’une réforme de l’ordre des Franciscains et se voulant proche de l’étroite observance de saint François.
Les habitants de Sarlat contribuent à la construction du couvent en achetant la maison de Tustal ainsi que d’autres maisons autour. La construction de l’église peut commencer en 1618. Son gros œuvre est terminé en 1626. Mais son aménagement intérieur n’est terminé qu’en 1651 avec la pose de la voûte lambrissée en planches de châtaignier.
L’église est à nef unique orientée vers le sud avec deux chapelles à l’ouest dédiées à saint Bonaventure et à Notre-Dame. La décoration de l’église est très simple. Éclairée par quatre fenêtres en plein cintre à l’est, le long de la rue Jean-Jacques-Rousseau, on y accède par un portail monumental de style baroque. Ce style de portail, assez rare dans le Périgord, peut être comparé à celui de l’hôtel de ville de Sarlat donnant sur la rue Fénelon datant de la même époque.
Le décor de l’église était complété par un retable achevé en 1647, mis qui a disparu au xixe siècle. On peut voir sur le mur nord une pierre gravée rappelant la date de construction et les circonstances. Les parents de Fénelon y ont été enterrés.
Pendant la Fronde, après la pris de Sarlat par l’armée du Grand Condé en 1653, les Récollets ont donné le signal de la révolte des habitants de la ville contre la soldatesque qui était logée chez eux.
En 1792, les derniers Récollets sont expulsés. L’église devient un club, puis est vendue comme bien national en 1796.
En 1804, elle est revendue et est occupée par les Pénitents blancs. Ils réaménagent la chapelle et ajoutent une tribune au nord.
Un chanoine de Notre-Dame de Paris leur donne un morceau de la Couronne d’épines en 1808.
Le général-comte Fournier-Sarlovèze rachète en 1816 les deux chapelles situées à l’ouest où il fait célébrer des cérémonies en l’honneur de la famille royale.
Les deux confréries des Pénitents blancs et des Pénitents bleus s’unissent en 1876. Les Pénitents bleus font transférer dans la chapelle leur mobilier liturgique datant de 1705. La confrérie fait poser un vitrail daté de 1890 rappelant cette union.
La chapelle est désaffectée depuis 1914. Elle a alors servi de gymnase et d’entrepôt. Elle est transformée en 1970 en musée d’art sacré à l’initiative de la Société des amis de Sarlat.
La chapelle des Récollets, devenue l’église des Pénitents, ainsi que son cloître, ont été inscrits à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1937. La chapelle des Pénitents est classée au titre des monuments historiques en 1944.
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