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Culture de la betterave en France

Posté par francesca7 le 4 avril 2015

 

Description de cette image, également commentée ci-aprèsPlante bisannuelle cultivée pour sa racine charnue de haute valeur nutritive (genre Beta, famille des chénopodiacées). - Betterave sucrière : betterave dont la racine, très riche en saccharose, sert à fabriquer du sucre ; de loin la plus cultivée en France. - Betterave fourragère : betterave cultivée pour l’alimentation des animaux. - Betterave potagère : betterave cultivée pour l’alimentation humaine et comme source de colorant biologique (rouge).

Les betteraves cultivées appartiennent à l’espèce Beta vulgaris, qui dériverait de l’espèce B. maritima, qui pousse surtout sur les rivages de l’Europe occidentale, du pourtour méditerranéen et jusqu’en Inde. Cette espèce a donné naissance, par culture et sélections successives, dans des zones probablement situées aux confins de l’Asie et de l’Europe, à différentes formes de betteraves potagères et fourragères, qui ne semblent pas connues en Europe occidentale avant le XVIe siècle. Ce n’est qu’au début du XIXe siècle que, sous la pression du blocus continental, Napoléon Ier encourage les recherches en vue d’augmenter la teneur en sucre des betteraves. Celles-ci aboutissent en 1812 à la première extraction de sucre industriel à partir de variétés de betteraves blanches de Silésie, qui contenaient autour de 5 % de sucre.

Cycle de vie.

La betterave cultivée est une plante bisannuelle qui produit une racine charnue et sucrée, de forme et de volume variables la première année. Elle fleurit et produit des graines (on dit qu’elle monte à graines) la seconde année. La première année correspond donc à la phase végétative du cycle (tubérisation, développement du bouquet foliaire, accumulation de réserves sous forme de sucre). La deuxième correspond à la phase reproductive (montaison et fructification). La culture de la betterave pour le sucre comporte uniquement la phase végétative, qui dure environ 180 jours (de mars-avril à septembre-octobre).

On distingue habituellement 3 périodes dans le cycle de développement de la plante : la période juvénile et la période d’adolescence au cours de la première année, la période de maturation ou de reproduction sexuée au cours de la seconde année.

La période juvénile s’étend de la germination au stade « 16 feuilles » et comprend trois phases : une phase de différenciation des tissus primaires, qui va de la germination au stade 2 feuilles vraies ; une phase de différenciation des tissus secondaires, du stade 2 feuilles au stade 6 feuilles et au cours de laquelle apparaissent les premières radicelles ; et une phase de décortication et protubérisation, du stade 6 feuilles au stade 16 feuilles. Cette dernière phase marque le début de la tubérisation de la racine.

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La période d’adolescence est caractérisée d’une part par la différenciation de toutes les feuilles jusqu’à l’obtention d’un bouquet de 40 feuilles dit préfloral, d’autre part par le grossissement de la racine. Celle-ci croît en épaisseur par ajout d’anneaux concentriques constitués de faisceaux libéro-ligneux, dont chacun est noyé dans un parenchyme saccharifère.

À la fin de cette période, la betterave est constituée d’un bouquet foliaire, d’un collet et d’une racine. Le bouquet foliaire, à feuilles gaufrées, à port étalé ou semi-étalé est abondant chez la betterave sucrière. Il est nettement plus réduit chez la betterave fourragère, à port dressé et à feuilles planes ou légèrement gaufrées. Le collet est peu développé, situé au niveau du sol, aplati et verdâtre chez la betterave sucrière ; il est plus important, situé nettement au-dessus du sol et de couleur grisâtre, verdâtre ou rougeâtre chez la betterave fourragère.

La racine de la betterave sucrière a une forme conique et présente un sillon longitudinal très marqué, le sillon saccharifère, délimitant une zone riche en sucre ; la chair est blanc mat, à petites cellules. La teneur en matière sèche varie de 20 à 25 % et celle en sucre de 15 à 19 % (parfois plus, notamment en année sèche), du poids frais des racines. La racine de la betterave fourragère a une forme allongée, ovoïde ou cylindrique ; le sillon est absent ou peu marqué. La teneur en matière sèche varie de 9 à 22 %. Chez la betterave fourragère, la racine est habituellement ronde et de couleur rouge foncé. 
La période de maturation est atteinte au cours de la deuxième année. Pendant cette période, la tige s’allonge, puis fleurit et fructifie. La plante produit une ou plusieurs hampes florales ramifiées en utilisant les réserves de la racine. Les fleurs, hermaphrodites, sont groupées par trois, quatre ou cinq et leurs calices se soudent progressivement en une seule masse formant à maturité un glomérule contenant de 3 à 5 graines. Toutefois, les variétés sucrières actuelles possèdent des glomérules ne contenant qu’une seule graine (semences monogermes).

Variétés.

Il existe de nombreuses marques commerciales de semences, mais quelques-unes seulement sont utilisées. On distingue trois grands types de variétés : 
Type E (de l’allemand ertragreich, « riche en rendement ») à poids de racine élevé (900 g), mais pauvre en sucre (14-15 %) et sans intérêt pour l’industriel ;
Type Z (zuckerreich, « riche en sucre »), à racines coniques et petites (600g) et à teneur en sucre élevée (17-18 %) ;
Type N (normalreich, « normalement riche »), à poids de racines et à teneur en sucre moyens.

Ces trois types sont à l’origine de variétés soit intermédiaires, soit nettement caractérisées. On les désigne alors par deux lettres : ZZ, type très sucrier, NZ, type moyennement sucrier, etc.

Exigences physiologiques.

La betterave est une plante de jours longs qui a besoin de températures relativement basses (de 2 à 10oC) pour que se produise le déclenchement de la montée à graines (vernalisation). Une betterave soumise en permanence à une température de l’ordre de 20oC ne monte pas, même en jour continu. Soumise, après vernalisation, à une photopériode courte (8 h), elle demeure végétative. En revanche, elle monte et fleurit normalement sous l’action du jour naturel ou d’un éclairage continu. La betterave a d’importants besoins en lumière, notamment lorsque les bouquets foliaires dépassent 10 feuilles. Les besoins sont maximaux de mi-août à fin septembre et un déficit d’ensoleillement entraîne une réduction de la teneur en sucre des racines.

La germination débute aux environs de 5oC, mais une température du sol de l’ordre de 8oC est souhaitable pour les semis. La somme des températures du semis à la levée est de l’ordre de 120 degrés jours (base 0oC), celle de la levée à la récolte des racines (environ 200 jours) est comprise entre 2 400 et 2 800 degrés jours. Enfin, de la levée à la récolte des graines la somme des températures est comprise entre 3 900 et 4 500 degrés jours. En pleine croissance foliaire, l’optimum de température se situe entre 20oC et 28oC.

Au-dessous de 4oC, le froid peut provoquer des lésions sur les jeunes plantules et des gelées de printemps peuvent causer des dégâts au stade d’étalement des cotylédons. En automne par contre, les racines peuvent supporter en terre des gelées de – 5oC. Les racines en silos supportent – 10oC pour les betteraves fourragères et -15oC pour les betteraves sucrières. C’est la raison pour laquelle les betteraves sont entassées en silos lors de l’arrachage et non laissées dans les champs. Enfin, au stade 4 ou 5 feuilles, les jeunes plantules soumises à des températures inférieures à 10oC sont susceptibles de vernaliser, et il y a alors un risque de montée à graines.

Culture de la betterave en France dans FLORE FRANCAISE 640px-BetteraveLes besoins en eau totaux sont de l’ordre de 600 à 700 mm. Ils sont surtout importants pendant la période du développement du bouquet floral et du grossissement de la racine (de l’ordre de 120 à 150 mm par mois). Comme cette période se situe en Europe de juin à août, une irrigation d’appoint peut s’avérer nécessaire. Au cours des deux derniers mois qui précèdent la récolte, les besoins en eau sont en revanche modérés (de 30 à 60 mm).

Culture.

Le semis se fait entre la mi-mars et la mi-avril. Le choix de la date de semis tient compte de la sensibilité à la vernalisation. Les températures basses lors de semis précoces (avant fin mars dans le Bassin parisien), si leur durée est prolongée (printemps froid), favorisent la montée, dans l’année même, d’une fraction des plantes. Cette montée à graines peut entraîner des pertes, les réserves des racines étant utilisées pour la croissance de la tige. Les semis trop précoces sont aussi exposés à des risques de battance des sols en cas de pluies qui peuvent gêner la levée des graines. À l’inverse, des semis tardifs, en raccourcissant la période de croissance, pénalisent le rendement ou rendent la récolte difficile en cas d’automne pluvieux.

La maîtrise de la densité de semis est un facteur important de la réussite de la culture. En effet, une densité trop faible ne peut pas être compensée par la ramification. De plus, la densité a un effet sur la qualité des racines car au-delà d’un certain poids, la teneur en sucre diminue et la teneur en impuretés augmente. Pour ces différentes raisons, on vise un peuplement d’environ 6 à 8 plants/m, avec un écartement de 45 à 50 cm. Les graines sont souvent enrobées, ce qui facilite leur utilisation dans les semoirs et leur confère une protection contre les parasites.

Les travaux du sol avant semis nécessitent une attention particulière. En effet, le labour doit être réalisé de manière à ne pas laisser subsister de zones compactes pouvant déformer les racines lors de leur croissance. Les opérations de travail superficiel ultérieures doivent donner un affinement correct du lit de semences. Le lit de semences ne doit pas être trop fin pour éviter les problèmes de battance, mais ne doit pas contenir trop de mottes pour ne pas gêner la levée. Les semoirs sont équipés d’accessoires permettant un dernier travail du sol sur la ligne de semis.

Fertilisation.

La fertilisation azotée doit être raisonnée au plus juste car un excès d’azote peut entraîner une diminution de la pureté du jus et de la teneur en sucre. Compte tenu d’un besoin de l’ordre de 4 kg/t de racines, la quantité d’azote nécessaire se situe autour de 220 unités/ha. Pour parvenir à cette quantité, la fertilisation azotée doit tenir compte de l’azote fournit par le sol, ainsi que de la minéralisation des apports organiques (fumier, vinasses, etc.) fréquents pendant l’hiver précédant le semis de la betterave sucrière.

Les besoins de la betterave en acide phosphorique sont modérés (environ 1,5 kg de P2O/t de racines). Un apport de 50 à 80 unités/ha est suffisant si le sol est bien pourvu et si les feuilles sont enfouies. Les besoins en potasse sont en revanche élevés (environ de 4 à 5 kg/t de racines). La quantité à apporter sur la culture, destinée à compenser les exportations, est de l’ordre de 180 à 200 unités/ha.

En sol de craie, les apports de fertilisants sont complétés par des applications de bore à titre préventif contre la maladie du cœur, à raison de 15 à 20 kg/ha.

Lutte contre les adventices.

Le désherbage associe une lutte chimique à un binage, que permettent la largeur entre les rangs et la faible hauteur de la plante. S’il existe un risque d’infestation, on peut utiliser, avant le semis ou avant la levée, des produits inhibant la germination d’adventices, notamment des graminées. La lutte s’effectue aussi en cours de végétation, en cas d’envahissement important par des adventices nuisibles. La gamme des produits de désherbage est assez large pour assurer le contrôle de la plupart des adventices.

Maladies.

La maladie qui a pris le plus d’importance au cours des quinze dernières années est la rhizomanie, maladie à virus transmise par un champignon(Polymixa betae). Elle se caractérise par un flétrissement du feuillage en période chaude. Les betteraves atteintes présentent un chevelu racinaire très important et une forte réduction de croissance du pivot. La rhizomanie provoque des dégâts importants et, de plus, se conserve longtemps dans le sol. Il n’existe pas de moyens de lutte chimique contre cette maladie ; seuls l’utilisation de variétés résistantes et un allongement de la rotation permettent de limiter les dégâts.

La maladie du cœur est une autre affection caractéristique de la betterave. Elle est due à une carence en bore liée généralement à un excès de calcium ou à une sécheresse pendant la période où la plante absorbe beaucoup de bore. Elle se traduit par un noircissement du collet, un dessèchement de la partie médullaire de la racine et enfin par un arrêt de la végétation. L’épandage de bore avant le semis ou la pulvérisation en cours de végétation permettent de lutter contre cette maladie.

Les principales autres maladies sont les suivantes : la cercosporiose, due à Cercospora beticola, la rouille, due à Uromyces betae, l’oïdium, du àErysiphe betae ou à Microspharea betae, la jaunisse, virose transmise par le puceron vert du pêcher et le puceron noir, et la fonte des semis, due principalement à un champignon du genre Pythiumou à Phoma betae.

La lutte contre ces maladies repose sur le traitement des semences, l’utilisation de fongicides et de variétés résistantes, et sur la destruction des vecteurs.

Ravageurs.

Outre la micro-faune du sol (blaniules, atomaires, nématodes, limaces, etc.), les principaux ennemis de la betterave sont les pucerons, vecteurs de viroses, et la pégomie, parasite du parenchyme foliaire. Contre les premiers, la lutte s’effectue par l’enrobage des graines et par l’épandage de granulés sur la ligne de semis. Contre les autres, on a recours aux pulvérisations en végétation. En France, le Service de la protection des végétaux met en place, en collaboration avec l’Institut technique de la betterave et les sucreries, un réseau de piégeage et de comptage des populations de pucerons, à partir duquel sont émis des avertissements pour les agriculteurs.

Récolte.

Description de cette image, également commentée ci-aprèsElle s’effectue en octobre, à « maturité » de la betterave (port retombant et teinte jaunâtre des feuilles). Elle est réalisée par des machines qui combinent les opérations d’arrachage, d’effeuillage, de décolletage et de chargement. La récolte est stockée en bord de champ sous forme de silos de 2 à 3 m de haut, de façon à éviter à la fois des échauffements et des dégâts éventuels dus au froid. Ces silos sont ensuite repris par camions au fur et à mesure des capacités d’accueil dans les sucreries.

Les betteraves sont pesées lors de l’arrivée à l’usine et un échantillon est prélevé pour déterminer la part du poids des racines et celui de la terre, de façon à estimer le poids net des racines. On évalue également la « tare terre » qui, si elle est trop importante, entraîne une diminution du prix d’achat par l’usine.

Utilisations.

Le principal débouché de la betterave est la fabrication de sucre et, accessoirement, celle d’alcool. De cette fabrication résultent deux sous-produits : la mélasse et la pulpe.

La mélasse est constituée par les substances sirupeuses demeurant dans les cuves après extraction de la majeure partie des sucres par cristallisation et centrifugation. Contenant encore 50 % de sucres divers, elle constitue un aliment appétant pour les animaux. Sa valeur énergétique est voisine de 1 UF (unité fourragère) par kg de matière sèche, mais sa teneur en matières azotées digestibles est insignifiante.

Les pulpes constituent le résidu des racines après extraction du sucre : 1 t de racines donne 625 kg de pulpe humide à 8 % de matière sèche. Les pulpes peuvent être surpressées de façon à accroître le taux de matière sèche (de 22 à 25 %), les jus récupérés étant recyclés en sucrerie. Mais elles sont surtout déshydratées pour obtenir un produit à 90 % de matière sèche, le rendement de la déshydratation étant de 6 kg de pulpe pour 1 t de betterave. La pulpe sèche a une valeur énergétique comparable à celle des céréales, de 1 UF/kg de matière sèche. Sa teneur en matières azotées digestibles est toutefois assez faible, de l’ordre de 40 g/kg de matière sèche.

betterave (suite)

Surfaces cultivées et production.

D’après la FAO, la superficie mondiale consacrée à la betterave à sucre est de l’ordre de 7,1 millions d’ha (1999) pour une production proche de 270 millions de t (soit un rendement moyen de 38 t/ha). Au cours des dix dernières années, les superficies cultivées ont diminué de l’ordre de 10 %. La culture de la betterave, plante de climat tempéré frais, s’étend entre 47o et 54o de latitude nord. Elle concerne surtout l’Europe et l’Amérique du Nord. Ailleurs, elle n’est possible que dans les pays qui disposent de possibilités d’irrigation : Turquie, Iran, Égypte, Maroc, Chili, etc. Le sucre produit à partir des betteraves représente environ 30 % de la production totale de sucre (entre 110 et 120 millions de t), le reste provenant de la canne à sucre.

Le plus important producteur de betteraves est l’Union européenne, avec 120 millions de t (soit environ 45 % de la production mondiale), pour une superficie légèrement supérieure à 2 millions d’ha et un rendement de l’ordre de 60 t/ha. Viennent ensuite les États-Unis (30 millions de t), la Turquie (20 millions), et la Russie (15 millions).

Les quatre principaux producteurs de l’Union européenne sont la France (33 millions de t et un rendement de 74 t/ha), l’Allemagne (28 millions), l’Italie (13 millions) et le Royaume-Uni (10 millions).

La France est le premier producteur mondial de sucre de betterave, avec une production de sucre blanc comprise entre 4 et 4,5 millions de t. La superficie ensemencée, variable en fonction des fluctuations du marché du sucre, s’établit autour de 400 000 ha, dont 90 % pour la production de sucre et 10 % pour la production d’alcool (autour de 4 millions d’hectolitres soit plus de la moitié de la production nationale). Un cinquième environ de la production d’alcool sert à la fabrication d’éthanol (carburant). Le nombre de sucreries et de sucreries-distilleries est actuellement de 35.

La culture de la betterave industrielle est concentrée dans le nord de la France, où six départements représentent les deux tiers des superficies ensemencées annuellement.

220px-Betteraves_%283%29 dans FONDATEURS - PATRIMOINERéglementation européenne.

Dans le cadre de la politique agricole commune (PAC), il existe une réglementation basée sur un contingentement de la production de sucre assorti d’une garantie de prix, et sur des liens contractuels entre les producteurs et les usines. Chaque pays de l’Union dispose d’un quota de base (quota A), qu’il répartit entre ses différentes sucreries. Chacune d’entre elles affecte ensuite son quota entre ses planteurs, en proportion de ses livraisons antérieures. Le sucre produit dans la limite de ce contrat bénéficie d’un prix garanti. Le quota A pour l’ensemble de l’Union européenne est de près de 12 millions de t. Au-delà de la quantité correspondant au quota A et dans une limite fixée par l’Union (appelée quota B), les sucreries peuvent commercialiser librement leur production, mais elles doivent verser à l’Union européenne une cotisation de production. Le prix payé au producteur pour les betteraves de cette tranche est donc le prix garanti, diminué de la cotisation. Enfin, le sucre produit en dépassement de cette tranche (appelé souvent, de façon impropre, quota C) doit être vendu sur le marché au cours mondial, en permanence fluctuant.

Roger-Estrade (A.)

betterave rouge

Plante bisannuelle cultivée pour sa racine charnue (genre Beta, famille des chénopodiacées). 
SYN. : betterave potagère.

La racine de la betterave rouge se charge de divers pigments (anthocyanes), selon des anneaux concentriques plus ou moins nets en fonction des conditions de culture, des variétés et de la cuisson de la racine après récolte. À l’exception de la variété-population traditionnelle `Crapaudine’ de type long, à la chair sucrée et très colorée, encore cultivée dans le Val de Loire pour une consommation hivernale, les variétés actuellement cultivées sont du type `Globe’, issu de la variété `Détroit’ améliorée. Le choix des variétés dépend de leur degré de précocité.

Culture.

Les exigences de la betterave rouge sont identiques à celle des autres betteraves. Les semis se font de mars à début avril pour une récolte en juin-juillet (recours à la culture protégée sous bâche à plat ou petit tunnel) ou de la mi-mai à fin juin pour une récolte à l’automne et une consommation hivernale. La densité optimale est de 550 000 plantes/ha. Les rangs sont écartés d’environ 40 cm.

Récolte.

La récolte est mécanisée, et le rendement varie de 35 à 50 t/ha. Les racines sont conservées en silo, ou de préférence en cellule ventilée à 0/+1oC lorsque le produit est destiné à alimenter les unités de cuisson industrielles. Pour l’essentiel, la betterave rouge est proposée en produit prêt à l’emploi culinaire, conditionnée en 5 gamme après appertisation ou pasteurisation.

Production.

La production de l’Union européenne en betteraves rouges représente 300 000 t, dont le Royaume-Uni fournit 1/3. La production française est de 90 000 t pour 2 400 ha. Elle est stable et concentrée en zone septentrionale. Le tiers en est produit dans la région du Centre. 10 % de la production sont destinés à la fabrication de colorants.

Encyclopédique – Péron

Publié dans FLORE FRANCAISE, FONDATEURS - PATRIMOINE, GASTRONOMIE FRANCAISE | Pas de Commentaire »

A la découverte de Sarlat

Posté par francesca7 le 4 avril 2015

 

180px-P1070142_lanterne_des_morts_SarlatPérigueux est riche de 2000 ans d’histoire. De l’ancienne cité-gallo-romaine Vesunna aussi peuplée qu’aujourd’hui à la ville médiévale Renaissance, la ville compte 39 édifices inscrits ou classés Monuments historiques. C’est l’un des plus vastes secteurs sauvegardés de France. 

Le musée Vesunna conçu par Jean Nouvel retrace la vie quotidienne des anciens habitants de la cité sur les vestiges d’une ancienne demeure gallo-romaine. 

La cathédrale Saint-Front et ses coupoles byzantines dominent ces huit siècles d’histoire architecturale. Les marchés sont devenus incontournables les mercredis et samedi matins, surtout en hiver pour les marchés au gras primés et aux truffes.

Visitez le site de l’Office de Tourisme de Périgueuxwww.tourisme-perigueux.fr
Visitez le site du Musée Vesunnawww.perigueux-vesunna.fr

Sarlat s’est développée autour d’une abbaye bénédictine édifiée par Pépin le Bref. Au moyen âge, autour de la cathédrale, les échoppes et ateliers d’artisans participèrent à l’essor de la ville. 

De nombreux commerces nichés dans les maisons médiévales contribuent au charme des ruelles. 

Les immeubles aux façades anciennes, protégées par des toits de lauzes ont retrouvé leur authenticité. 

La majeure partie de ces monuments est inscrite ou classée Monuments historiques avec en symbole la Maison de La Boétie, fidèle ami de Montaigne.

A la découverte de Sarlat dans DordogneSarlat-la-Canéda, communément appelée Sarlat, Capitale du Périgord noir, aux confins des causses du Quercy, cette cité historique est un site touristique majeur, renommé pour sa parure monumentale datant essentiellement de la période médiévale et du début de la Renaissance (xiiie au xvie siècle). Son centre-ville, d’une grande homogénéité, est ainsi composé d’un lacis de ruelles et de venelles pittoresques, de placettes ombragées, bordées d’hôtels particuliers aux toits de lauze dont les plus célèbres sont la maison de La Boétie, l’hôtel du Barry, l’hôtel de Savignac ou encore le présidial. Centre névralgique de la ville, la place de la Liberté, bordée de terrasses, est le siège du marché, où se vendent les spécialités de la région : foie gras, truffes, figues et noix. Dans son prolongement, s’ouvrent en perspective la cathédrale Saint-Sacerdos et le palais des évêques, qui rappellent que Sarlat a été cité épiscopale pendant plusieurs siècles.

Le festival du film de Sarlat est un festival de cinéma se déroulant depuis 1991 au mois de novembre à Sarlat-la-Canéda, en Dordogne.

La spécificité du festival consiste en l’accueil de lycéens de classe terminale littéraire, « option cinéma », venus de toute la France. Ils ont la possibilité de préparer leur futur baccalauréat, en rencontrant les réalisateurs, scénaristes, techniciens, acteurs, ainsi que des critiques, historiens ou enseignants du cinéma, présents à Sarlat durant le festival

En 1964, le centre ville de Sarlat est l’un des tout premiers secteurs sauvegardés de France par application de la loi Malraux, quelques mois après ceux de Lyon et de Chartres, et le même jour que ceux de Montferrand et Saumur – Sarlat-la-Canéda compte 74 édifices comportant au moins une protection au titre des monuments historiques, soit 8,5 % des monuments historiques du département de la Dordogne.  d’entre eux font l’objet de deux protections et un autre de trois protections. 19 édifices comportent au moins une partie classée ; les 55 autres sont inscrits.

Bien que ne comptant que 9 739 habitants en 2010, Sarlat-la-Canéda est la 36e commune de France en termes de protections au titre des monuments historiques.

Visitez le site de l’Office de Tourisme de Sarlat : www.sarlat-tourisme.com

 

L’ancien monastère des Récollets de Sarlat-la-Canéda se situe dans un quadrilatère compris entre la rue Jean-Jacques-Rousseau et l’enceinte de la ville d’une part, et entre la rue de la Charité et la Côte de Toulouse d’autre part. En 1604, Louis II de Salignac de La Mothe-Fénelon est évêque de Sarlat et prend possession de son diocèse. Les guerres de Religion sont terminées et il devient nécessaire pour l’évêque de restaurer son diocèse. Il commande à son vicaire général, Jean Tarde (1562-1636) , une carte et un état de son diocèse.

Les guerres de Religion avaient vu s’affronter entre eux les membres des différents états de la société. i Sarlat était restée attachée au catholicisme, le protestantisme était présent dans le Périgord. Henri IV avait essayé de rétablir la paix dans les esprits en promulguant l’édit de Nantes.

Pour rapprocher les laïcs de l’église, l’évêque favorise l’installation des confréries de Pénitents blancs, en 1607, et bleus, en 1608.

En 1613, il soutient l’installation des Récollets à Sarlat, malgré l’opposition des Franciscains dont un couvent se trouvait dans le faubourg de Lendrevie (détruit aujourd’hui) depuis 1258-1260. L’ordre des Récollets était issu d’une réforme de l’ordre des Franciscains et se voulant proche de l’étroite observance de saint François.

Les habitants de Sarlat contribuent à la construction du couvent en achetant la maison de Tustal ainsi que d’autres maisons autour. La construction de l’église peut commencer en 1618. Son gros œuvre est terminé en 1626. Mais son aménagement intérieur n’est terminé qu’en 1651 avec la pose de la voûte lambrissée en planches de châtaignier.

L’église est à nef unique orientée vers le sud avec deux chapelles à l’ouest dédiées à saint Bonaventure et à Notre-Dame. La décoration de l’église est très simple. Éclairée par quatre fenêtres en plein cintre à l’est, le long de la rue Jean-Jacques-Rousseau, on y accède par un portail monumental de style baroque. Ce style de portail, assez rare dans le Périgord, peut être comparé à celui de l’hôtel de ville de Sarlat donnant sur la rue Fénelon datant de la même époque.

Le décor de l’église était complété par un retable achevé en 1647, mis qui a disparu au xixe siècle. On peut voir sur le mur nord une pierre gravée rappelant la date de construction et les circonstances. Les parents de Fénelon y ont été enterrés.

Pendant la Fronde, après la pris de Sarlat par l’armée du Grand Condé en 1653, les Récollets ont donné le signal de la révolte des habitants de la ville contre la soldatesque qui était logée chez eux.

En 1792, les derniers Récollets sont expulsés. L’église devient un club, puis est vendue comme bien national en 1796.

En 1804, elle est revendue et est occupée par les Pénitents blancs. Ils réaménagent la chapelle et ajoutent une tribune au nord.

Un chanoine de Notre-Dame de Paris leur donne un morceau de la Couronne d’épines en 1808.

Sarlat - Chapelle des Pénitents blancs et Récollets -560.JPGLe général-comte Fournier-Sarlovèze rachète en 1816 les deux chapelles situées à l’ouest où il fait célébrer des cérémonies en l’honneur de la famille royale.

Les deux confréries des Pénitents blancs et des Pénitents bleus s’unissent en 1876. Les Pénitents bleus font transférer dans la chapelle leur mobilier liturgique datant de 1705. La confrérie fait poser un vitrail daté de 1890 rappelant cette union.

La chapelle est désaffectée depuis 1914. Elle a alors servi de gymnase et d’entrepôt. Elle est transformée en 1970 en musée d’art sacré à l’initiative de la Société des amis de Sarlat.

La chapelle des Récollets, devenue l’église des Pénitents, ainsi que son cloître, ont été inscrits à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1937. La chapelle des Pénitents est classée au titre des monuments historiques en 1944.

 

 

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Senlis est une ville historique

Posté par francesca7 le 4 avril 2015

 

Une ancienne ville royale qui a conservé toute sa noblesse. En lieu et place du vieil oppidum gaulois (ville fortifiée), les romains construisirent une ville neuve qui sera détruite au IIIeme siècle. Très vite sur ses ruines, sera édifié Augustomagus, cité protégée par 840 mètres d’enceinte dont seize tours sont encore remarquables aujourd’hui. Fief chrétien dès le IVeme siècle et érigée comme place forte sous Charlemagne, elle cesse d’être citée comme royale après Henri IV et connaît un déclin économique avec les Guerres de Religion.

 Hotel_du_Nord

 Elle reste prisée du XVIIeme au XIXeme siècles par les aristocrates qui y font construire de magnifiques hôtels particuliers dont elle préserve de remarquables exemples. Ainsi, les visiteurs curieux découvriront en traversant Senlis des vestiges gallo-romains sur lesquels a été construit le Palais Episcopal au IVème siècle transformé aujourd’hui en Musée d’Art et d’Archéologie (avec des peintures de Thomas Couture, Philippe de Champaigne ou Flameng, des objets gallo-romains de la vie quotidienne et la collection d’ex voto du IIème siècle.) La Cathédrale Notre-Dame, d’époques gothique et Renaissance présente un exceptionnel portail occidental polychromé faisant apparaître l’évènement du Couronnement de la Vierge.

 

Une flèche de 78 mètres de haut restaurée en 1993, des vitraux du XVIème, une Vierge en pierre du XIVème siècle et une succession d’hôtels particuliers du XVIIème siècle dans les rues Bellon, Saint-Yves-à-l’Argent, de Meaux, des Cordelières, de la Poulaillerie et la Place Gérard de Nerval complètent cet endroit particulier. On notera aussi la présence de l’ancienne abbaye royale Saint-Vincent, du Musée d’Histoire de la Ville (à l’hôtel Vermandois), de celui de la Vénerie et de celui des Spahis qui y ont, au XIXème siècle, tenu garnison durant trente ans.

La commune de Senlis est située à 40km au nord de Paris, en suivant le grand axe entre la capitale et la ville de Lille. Senlis n’est pas toute récente et le patrimoine qu’elle a su longuement conservé en est la preuve. Senlis a toujours marqué l’histoire en étant témoin des plus grands hommes qui ont fait l’histoire. Parmi eux et depuis le moyen-âge Hugues Capet, Saint Louis, ou encore le Maréchal Foch. La visite de la ville de Senlis se veut donc sous le charme de siècles d’histoire, il y a beaucoup de monuments et de vestiges à découvrir comme la cathédrale Notre-Dame de Senlis qui l’une des plus petites de France. Elle commença à être construite au XIIe siècle pour s’achever au XVIe siècle ce qui fait d’elle un voyage dans le temps rien qu’à travers son architecture. Toute l’évolution de l’architecture gothique y est représentée. Les hôtels particuliers l’hôtel Vermandois du XIIème siècle qui accueille d’ailleurs un musée mérite une petite visite. Après votre visite culturelle de la commune, il est possible de se réconcilier avec la nature en découvrant ses très beaux sites naturels. D’ailleurs une petite promenade en famille dans la Parc Naturel Régional Oise-Pays de France, créé en 2004, devrait réjouir les petits comme les Senlis est une ville historique dans Oise 150px-Senlis_%28Oise%29%2C_vieille_borne_rue_du_faubourg_Saint-Martingrands.

Senlis : ville de nature et ville d’histoire à seulement quelques kilomètres de Paris

À seulement 40 km au nord de Paris , Senlis a su préserver son calme et son identité à l’abri des forêts qui l’entourent. Lieu occupé probablement depuis la préhistoire, la ville connaît son essor dans l’Antiquité, puis au Moyen-âge. De nombreux témoignages nous sont parvenus, notamment sa célèbre cathédrale gothique enserrée dans une vieille ville parfaitement conservée. 

À voir, à faire à Senlis : 

Senlis est d’abord une ville d’histoire riche en monuments et traces des périodes successives de l’histoire de France . Son patrimoine exceptionnel compte notamment un quartier médiéval et renaissance à l’intérieur des remparts gallo-romains de 4m d’épaisseur. On y compte de nombreux hôtels particuliers le long de ses rues pavées ainsi que plusieurs édifices religieux magnifiquement conservés. Le plus important est la cathédrale Notre-Dame, symbole de la ville, dont le clocher est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Sa construction s’est étalée entre le 12e et le 16e siècle. On ne manquera pas de visiter la chapelle Saint Frambourg, l’église Saint-Pierre ou encore le prieuré Saint-Maurice. 

La ville médiévale compte également les restes du château royal où Hugues Capet, fondateur de la dynastie capétienne, a été notamment élu roi de France en 987. 

Hors des remparts, les visiteurs pourront admirer les vestiges de l’époque gallo-romaine, notamment les arènes. Mais, on peut également y visiter de nombreuses églises, des demeures anglo-normandes et plusieurs bâtiments ruraux d’époque. 

Les collections d’objets trouvés dans la région, ainsi que son histoire plus récente, ont permis la création de quatre musées (labélisés Musée de France) dans la ville : le musée d’art et d’archéologie (fermé pour travaux), le musée de la Vénerie, le musée des Spahis et le musée de l’hôtel de Vermandois. 

Située au coeur du Parc naturel régional Oise Pays de France, Senlis, c’est aussi une ville bordée de plusieurs forêts (d’Halatte, d’Ermenonville et de Chantilly) offrant un cadre idéal aux amoureux de la nature. Ainsi, de nombreux sentiers de randonnées pédestres sont balisés pour découvrir le patrimoine naturel de la région. De plus, des centres équestres proposent aux débutants et aux initiés des promenades à cheval. Par ailleurs, les étangs et rivières des alentours sont autant de coins de pêche appréciés des amateurs.

Cuisine et spécialités culinaires :

 Comme beaucoup d’autres régions françaises, la Picardie cultive sa propre gastronomie grâce à un terroir donnant de nombreux produits typiques. On peut ainsi citer la bière avec trois brasseries dans la région, l’anguille, le canard, le haricot de Soissons, le maroilles (un des formages français les plus réputés) ou encore le miel, et la liste est encore longue.

Liens utiles: 

http://www.ville-senlis.fr  : Portail de la ville de Senlis

http://www.senlis-tourisme.fr  : Office de tourisme

Senlis et son patrimoine historique

A une quarantaine de kilomètres au nord de Paris, au-delà des frontières de la Picardie, Senlis est une ville d’environ 20000 habitants connue pour l’excellent état de conservation d’un riche patrimoine historique : déjà d’actualité à l’époque gallo-romaine, la ville demeure fortifiée durant la période médiévale ; ces remparts figurent parmi les monuments remarquables de Senlis, avec, sans ordre particulier, l’hôtel de ville, le château royal, la cathédrale Notre-Dame et de manière générale tout le centre historique de la ville, au cours de la visite duquel on croirait revenir quelques siècles en arrière. Plusieurs musées complètent ce patrimoine architectural, formant un ensemble patrimonial de haut niveau culturel.

Quels hébergements recommandés Senlis ?

220px-Senlis%2C_faubourg_de_Villevert%2C_pr%C3%A8s_du_calvaire_de_Villevert dans VILLAGES de FRANCELes hébergements à Senlis sont assez nombreux, allant des hôtels, des charmants cottages, des chambres d’hôtes aux auberges. Les prix sont assez moyens en général et varient de 20 euros à 130 euros par nuitée. Les prix assez élevés sont parfois justifiés par la qualité du service, les équipements et les matériels qui rendent le séjour agréable. Certains établissements disposent par exemple de jacuzzi. Les hôtels économiques disposent généralement de chambres confortables, et de quelques activités.

En savoir plus sur Senlis avant de réserver votre hôtel

Senlis se trouve dans le département de l’Oise, en région Picardie. Plus d’une douzaine des monuments de Senlis sont classés. C’est le cas de la Cathédrale Notre-Dame de Senlis qui conserve sa beauté architecturale, de la Collégiale Saint-Frambourg de Senlis et de l’Ancien Château royale. Le Vieux Senlis conserve des rues pavées et des maisons en bois ou en pierre taillée… Ses importantes galeries sont placées dans son musée d’art et d’Archéologie et dans son musée de la Vénerie. Les plats typiques de la région sont la ficelle de Picardie et la flamiche. La visite de la ville en elle-même est un spectacle, avec les ruelles médiévales et les constructions.

Gites, chambres hôtes et locations vacances Senlis: infos et réservation en ligne

Lors de vos vacances en famille ou entre amis dans la région de Picardie, vous pourrez facilement découvrir la ville de Senlis en logeant dans l’une des locations de vacances. Il peut s’agir de gîtes, maisons d’hôte ou chambre d’hôte près de grands axes touristiques. À Fresnoy-le-Luat par exemple, vous pourrez réserver un des gîtes dans l’écrin de verdure, pour environ 300 EUR la semaine. À la lisière de la forêt de Compiègne, il est possible de louer une des maisons du village de la Vallée de l’Automne ou celui de Verberie, pour en moyenne de 50 EUR la nuitée. Les villes voisines vous réservent également de nombreuses surprises comme Neuilly-en-Thelle avec ses chambres d’hôte, pour en moyenne 60 EUR la nuitée ou 400 EUR la semaine.

 

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