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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Vendredi 3 avril 2015

L’OISE une contrée Historique

Posté par francesca7 le 3 avril 2015

 

220px-ArmisticetrainL’Oise, par sa situation géographique, a longtemps été considérée comme le dernier bastion à conquérir avant Paris. Site de passage, souvent traversée ou envahie, elle a été le théâtre de quelques-uns des faits marquants de l’Histoire de France. Les premières traces de peuplements dans l’Oise remontent à l’âge de pierre. Le climat, la fertilité des terres ainsi que l’accessibilité à l’eau ont conduit les premiers habitants à se regrouper dans cette région accueillante pour la vie humaine.

L’Oise au coeur du royaume des Francs L’Oise gauloise A partir du IIème siècle, l’arrivée et le renforcement de tribus gauloises, Bellovaques à Beauvais, Veliocasses dans le Valois, Silbanectes autour de Senlis ou les Suessions dans le Compiègnois marque la naissance des premières villes isariennes. La conquête romaine Entre 57 et 51 avant J-C, la conquête de l’Oise par Jules César et les troupes romaines se traduit par le développement des villes principales, Beauvais et Senlis, l’organisation de l’agriculture et la création d’axes de transports performants avec le pavement des voies. L

a région est alors incorporée à la Gaulle-Belgique. Le royaume des Francs Après sa victoire sur les romains à Soissons en 486, Clovis envahit la région picarde, prend la ville de Noyon et étend son royaume et fait de Paris sa capitale. Les vallées de l’Oise, de la Somme et de l’Aisne, deviennent l’épicentre du pouvoir et bénéficient d’une position dominante. En 561, à la mort de Clotaire Ier, fils de Clovis, le royaume est divisé : le Beauvaisis se trouve à cheval sur les frontières de la Neustrie, au nordouest de la France avec Soissons pour capitale et de l’Austrasie au nord-est. L’Oise devient ainsi le théâtre de la lutte entre Austrasiens et Neustrasiens.

En 778, Charlemagne est couronné roi d’Austrasie à Compiègne. L’Oise est alors une région privilégiée par les rois mérovingiens et carolingiens qui ont pris l’habitude d’y séjourner. La disparition de l’Empire carolingien En 843, le traité de Verdun consacre la division de l’Empire de Charlemagne entre ses trois petits-fils :

- Lothaire Premier, qui devient empereur, reçoit la Lotharingie, du centre de l’Italie à la Frise (Allemagne du nord),

- Louis le Germanique reçoit la Francie Orientale qui deviendra la Germanie, noyau du futur saint Empire romain Germanique,

- Charles le Chauve reçoit la Francie Occidentale. Compiègne devient alors sa capitale royale.

Les successeurs de Charlemagne règnent sur un empire affaibli par les partages de territoires et les rivalités entre héritiers. Avec le traité de Verdun, les ducs et comtes, qui avaient reçu une terre pour un service rendu, deviennent indépendants. Certains d’entre eux s’emparent même du titre royal. Ainsi, Hugues Capet est élu roi à Senlis et couronné à Noyon en 987. Sous Hugues Capet, le régime féodal s’affirme et l’autorité du roi diminue. La réalité du pouvoir passe aux mains des abbés, évêques et comtes. Le domaine royal se réduit. Il ne concerne plus que l’Île de France qui s’étend jusqu’à Compiègne, l’Orléanais et quelques îlots tels que le domaine d’Attigny.

L’OISE une contrée Historique dans OiseL’histoire du département se divise entre les différents évêchés et comtés qui prennent chaque jour un peu plus d’importance. Seules les régions de Chantilly, Senlis et Compiègne, au sud de la rivière Oise, restent dans le domaine royal rétréci. Le Moyen-Âge voit l’Oise évoluer sous l’influence grandissante du clergé. De nombreuses abbayes sont construites dans la région où le pouvoir s’exerce dans les trois évêchés de Beauvais, Noyon et Senlis. Le pouvoir du roi se heurte régulièrement à celui de l’évêque, comte de Beauvais, grand seigneur prépondérant de la région, qui devient rapidement le deuxième personnage du royaume.

L’Oise et la construction de la France Philippe Auguste, l’affirmation du pouvoir royal .. En 1180, à la mort de Louis VII, le domaine royal ne s’étend plus que du Vexin au vicomté de Bourges. La plus grande partie des terres du royaume, de l’Aquitaine à la Normandie, est sous la suzeraineté des Plantagenêt, les rois d’Angleterre. Philippe Auguste arrive alors sur le trône et n’a de cesse de renforcer le pouvoir royal.

Avec le soutien des milices bourgeoises des villes de Picardie, il mène diverses batailles contre ses vassaux trop puissants. Il va également créer les Baillis, fonctionnaires de la couronne chargés de faire appliquer la justice et de contrôler directement l’administration du domaine royal. Le pouvoir royal s’affirme à nouveau avec l’appui de fidèles vassaux, comme les évêques-comtes de Noyon et de Beauvais. Philippe Auguste fait construire de nouvelles enceintes fortifiées autour des villes. Beauvais, Clermont, Senlis et Compiègne s’entourent alors de remparts. A la fin de son règne, Philippe Auguste est devenu le plus grand prince territorial du royaume avec le rattachement au domaine royal de plusieurs comtés et évêchés. Vers une stabilité des frontières La fin de la guerre de Cent ans est marquée par le rétrécissement puis la disparition des zones contrôlées par les Anglais. Le royaume de France va s’agrandir jusqu’à atteindre ses limites actuelles.

En 1477, c‘est sous Louis XI que la Picardie est rattachée définitivement au royaume. Du XVIème au XVIIIème siècle, une fois la paix revenue, la région connait une ère de renouveau et de prospérité économique. La manufacture de tapisserie de Beauvais est par exemple fondée par Colbert en 1664.

L’Oise devient aussi un lieu de villégiature pour les rois et certains grands noms de l’histoire de France tels Molière, La Fontaine, Racine… Vient ensuite l’épisode révolutionnaire avec sa nouvelle organisation unifiée du territoire, le rattachement des dernières enclaves et la création des départements.

Le 27 juin 1790, le département de l’Oise est créé dans ses limites actuelles. Formé à partir des territoires appartenant aux deux anciennes provinces d’Île de France et de Picardie, il recouvre pour tout ou partie, plusieurs petits pays de l’ancienne France : Valois, Vexin français, pays de Thelle, pays de Bray, Noyonnais Soissonais, Beauvaisis, comté de Clermont, pays de Chaussée, Santerre et Amiénois. Il est divisé en 739 communes, 76 cantons et 9 districts.

De Napoléon Ier, à Louis XVIII, en passant par Napoléon III, Compiègne reste très prisée des dirigeants du pays. En 1870, alors que Paris et l’Oise sont occupés par les Austro-Prussiens, les élus de l’Oise aident Gambetta lors de sa fuite vers Amiens. Les guerres mondiales Durant la première Guerre Mondiale, l’Oise est occupée jusqu’à l’offensive de Joffre avec le célèbre épisode des Taxis de la Marne. Le département devient le quartier général du commandement français et le 11 novembre 1918, l’armistice est signé en forêt de Compiègne, dans la clairière de Rethondes dans le célèbre wagon de l’Armistice.

Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemand bénéficient d’une grande supériorité technique et militaire. Beauvais est rasée par l’aviation allemande et devient la principale base de lancement des V1 et des V2 allemands à destination de l’Angleterre. Les soldats français se battent à Formerie, Erquinvillers et Noyon, mais les Allemands atteignent Paris le 18 juin.

220px-Ch%C3%A2teau_de_Pierrefonds_vu_depuis_le_Parc dans OiseDans un but de revanche, l’Armistice est signé sur les lieux même de celui de 1918, dans le wagon, à Rethondes. La reconquête par les Anglo-Américains s’effectue ensuite assez rapidement après la retraite allemande de Normandie en 1944. L’Oise est encore une fois particulièrement touchée par les bombardements. Située comme zone tampon entre Paris et le secteur nord de la France, l’Oise a, de tous temps, été une zone stratégique de première importance. C’est l’ultime rempart avant la capitale. Plus précisément, on observe que c’est la vallée de l’Oise à l’Est du département (partie de la « trouée de l’Oise ») qui canalise les principaux combats. L’Histoire fait ainsi ressortir la dualité de l’Oise à la fois « banlieue » de la région parisienne et territoire autonome servant de glacis protecteur de Paris.

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LA CONDITION DES METAYERS

Posté par francesca7 le 3 avril 2015

 

12_r0vqoMétayer. Personnage typique des régions pauvres à la fin de l’Ancien Régime, le métayer est celui qui exploite un bien rural concédé par un bailleur, avec partage, en principe par moitié, des frais et des revenus.

Dès l’apparition du métayage vers le XIIIe siècle, et jusqu’au XVIe siècle, les rapports du métayer avec son bailleur sont équilibrés. Puis ils ne cessent de se dégrader, particulièrement au XVIIe siècle, au bénéfice des fermiers généraux.

 

Ainsi, en 1567, dans la Gâtine poitevine, étudiée par Louis Merle, le laboureur Jehan Girault et son fils prennent à bail la métairie de Landroye. Le bailleur est un marchand ayant pris à ferme la seigneurie de Landroye du seigneur de Fontaines. Il fournit seul le capital (bâtiments, biens fonciers, instruments aratoires et bestiaux), les preneurs apportant leur force de travail. Cette association entraîne le partage des « fruits » produits par le bien. Le métayer doit ainsi à son bailleur environ la moitié de la production, année commune, de seigle et d’avoine, plus une petite somme d’argent pour le nourrain (ce qui est indivisible). Il doit également une foule de petites redevances, survivances du système seigneurial du cens en nature et de la corvée : porcs, moutons, chapons, poulets, oisons, fromages, foin et bois, le tout portable au domicile urbain du bailleur, ainsi que des prestations en travail (des charroies) et même les rentes seigneuriales.

 

Ce contrat est typique du système qui se met en place à l’époque moderne. Dès le XVe siècle, en effet, afin d’accroître ses revenus, la noblesse procède au remembrement de ses seigneuries, reconstituant des exploitations d’un seul tenant à partir des tenures paysannes pour les confier à des métayers. Or les principaux bénéficiaires du système sont les fermiers généraux, auxquels recourent les seigneurs fonciers pour la mise en valeur de leur patrimoine.

 

La relation qui s’instaure alors entre « maître » et métayer est pire que celle, distendue, liant le seigneur foncier à ses tenanciers. Le sort du métayer se rapproche en fait de celui de l’ouvrier agricole. Il est évoqué par l’écrivain périgourdin Eugène Le Roy (1836-1907) à travers le personnage du père de Jacquou le Croquant, Martissou, un métayer qui, sous la Restauration, abat d’un coup de fusil le régisseur inique du maître. Cependant, si, en 1905, tous les participants du Ve congrès national des syndicats agricoles de Périgueux soulignent que le métayer est un paysan peu enclin au progrès, ils s’accordent à trouver dans le métayage « le plus précieux instrument de paix sociale ».

 

Le métayage est un type de bail rural dans lequel un propriétaire, le bailleur, confie à un métayer le soin de cultiver une terre en échange d’une partie de la récolte. C’est donc l’association d’un propriétaire qui apporte le capital, et d’un métayer qui propose son travail. Le bailleur souvent intervient directement dans la gestion de l’exploitation (le choix des productions etc.), mais c’est le métayer qui gère au quotidien. Le terme de « métayage » vient étymologiquement de « moitié » signifiant un partage par moitié des produits, mais cela peut être différent selon les traditions du lieu et de l’époque, et la négociation lors de la conclusion du contrat (en France, aujourd’hui, la loi limite la part du bailleur au maximum au tiers).

Le métayer paie généralement son propriétaire avec l’argent obtenu de la vente de ses produits. S’il lui remet directement ces derniers avant de les vendre, on parle plutôt de colonat partiaire. Le bailleur partage donc avec son métayer les aléas de récolte, contrairement au fermier.

Autrefois majoritaire, ce type de bail a toutefois régressé jusqu’à devenir marginal. L’analyse économique a montré que cette formule est inférieure à celle du fermage, dans l’hypothèse des rendements décroissants. En effet, le métayer ne touche que la moitié du produit d’un éventuel supplément de travail, ce qui fait qu’il n’a pas intérêt à produire un effort supplémentaire qui lui coûte 10 dès que le produit supplémentaire descend en dessous de 20. Dans exactement les mêmes conditions mais avec un bail à ferme, il est dans l’intérêt du fermier de produire cet effort supplémentaire, et il est en mesure de proposer plus à son propriétaire pour obtenir le bail, ce qui fait que le propriétaire y gagne, lui aussi ; en outre, le propriétaire touche un revenu fixe ce qui peut être plus avantageux que le revenu aléatoire du métayage.

Cependant la formule a quelques avantages pour le propriétaire. Olivier de Serres la recommandait parce qu’il l’estimait plus commode que la gestion directe d’une main-d’œuvre salariée, et plus rentable que le fermage parce qu’un fermier, prenant plus de risques, doit offrir un loyer inférieur. En outre, en période d’inflation, la valeur relative d’un fermage fixe baisse, alors qu’un revenu de métayage, en nature ou proportionnel aux ventes, maintient son pouvoir d’achat. Enfin le système fiscal intervient. Si, comme dans la France d’Ancien Régime, le propriétaire (noble ou Église) bénéficie d’exonérations dont ne profite pas le fermier (roturier), cela rend le métayage plus avantageux.

En France contemporaine, tout métayer peut à volonté faire transformer son métayage en fermage, sans que le propriétaire puisse s’y opposer.

Ce contrat porte de nombreux noms différents selon la région, qu’on retrouve dans les actes.

 Photographie de 3 métayers, Frank Tengle, Bud Fields et Floyd Burroughs en Alabama, été 1936, par Walker Evans.

À la fin du xixe siècle, les terres exploitées selon un contrat de métayage ne représentent plus en France que 7 % du total des terres ; dans certains départements, il représente plus de 40 % (Allier, Landes, Lot-et-Garonne, Dordogne).

En Sarthe, on parle de bail à moitié, et la proportion obtenue par le propriétaire est de la moitié. Ce bail existait aussi bien chez les laboureurs que chez des bordagers. Il est constaté que le bail à moitié tend à se raréfier à la fin du xviie siècle, et que le bail à ferme se généralise au xviiie siècle.

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