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L’ancêtre de la GENDARMERIE

Posté par francesca7 le 1 avril 2015

L’ancêtre de la GENDARMERIE dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Mar%C3%A9chauss%C3%A9e_1786La maréchaussée, corps de troupes, ancêtre de la gendarmerie nationale.

Elle apparaît au Moyen Âge et trouve son origine, vers le milieu du XIIIe siècle, dans l’établissement du tribunal de la connétablie, une juridiction « de robe courte » associant police et justice. Commandant en chef de l’armée royale, le connétable exerce sa juridiction sur les hommes d’armes qui lui sont subordonnés. Cependant, accaparé par la conduite des opérations militaires, il délègue ses attributions judiciaires à certains de ses officiers et de ses maréchaux, avant la création de prévôts provinciaux ou de prévôts des maréchaux, chargés de rechercher les délinquants militaires et de les livrer au tribunal de la connétablie. Toutefois, à partir du règne de François Ier, apparaissent des brigades d’archers de la maréchaussée, installées dans les petites villes et les bourgs du royaume ; elles sont intégrées au sein de compagnies aux ordres du prévôt des maréchaux de la province. De 1555 à 1661, plusieurs ordonnances précisent les tâches de cette maréchaussée : outre sa fonction de police militaire, elle est chargée de la sécurité des routes et du « plat pays », c’est-à-dire des campagnes. Les flagrants délits et les « cas prévôtaux » (rixes, meurtres et vols à main armée) sont alors du ressort des tribunaux du prévôt des maréchaux. 

En dépit de réorganisations successives, la maréchaussée manque d’efficacité. Les archers ne sont pas des soldats, et ne l’ont jamais été. Les charges sont vénales ; le plus souvent, elles sont achetées par des bourgeois et transmises à leur fils. Il est encore possible de faire appel à des remplaçants. Aussi, l’édit de mars 1720 introduit-il un changement majeur qui « militarise » la maréchaussée. La vénalité est supprimée. Les compagnies aux ordres des prévôts sont réparties par brigades de 5 ou 6 cavaliers, qui sont progressivement recrutés parmi d’anciens soldats. Ces cavaliers des maréchaux finissent par avoir accès aux Invalides, et leurs officiers peuvent recevoir la croix de Saint-Louis. Dans sa politique d’affectation des postes, le ministère de la Guerre favorise un brassage qui associe « gens du cru », connaissant patois et usages locaux, à des hommes venant d’autres provinces, et qui sont moins sensibles aux influences locales. À la veille de la Révolution, la maréchaussée, qui compte quelque 4 500 hommes, finit par acquérir une réputation d’efficacité très appréciée des populations. En 1789, les compagnies et les brigades sont regroupées dans le cadre d’une gendarmerie nationale, et le décret du 17 avril 1799 confirme la mission qui a été celle de la maréchaussée, et qui consiste à « assurer dans la République le maintien de l’ordre et l’exécution des lois ».

Les hommes de la Maréchaussée sont obligatoirement d’anciens militaires. L’ordonnance de 1778 les oblige à souscrire un engagement d’une durée de seize ans. Par ailleurs, ce texte assimile la hiérarchie de la Maréchaussée à celle de la cavalerie, qui se substitue à celle héritée du Moyen Âge : le maréchal des logis remplace l’exempt, et le cavalier l’archer. Une brigade, commandée par un maréchal des logis ou un brigadier, compte quatre hommes, le chef de brigade compris. Chaque brigade doit avoir des contacts hebdomadaires avec ses voisines en un lieu ou un autre, et des tournées de deux cavaliers doivent être effectuées chaque jour. La maréchaussée doit surveiller tout particulièrement les rassemblements : foires et marchés, fêtes locales, etc.

La loi du 16 février 1791 marque la véritable naissance de la Gendarmerie telle qu’elle fonctionne actuellement. La loi du 28 germinal an VI (17 avril 1798) précise que « le corps de la Gendarmerie nationale est une force instituée pour assurer dans l’intérieur de la République le maintien de l’ordre et l’exécution des lois ». L’Armée est organisée en 25 divisions, 50 escadrons, 100 compagnies et 2 000 brigades. Les missions de la Gendarmerie sont de deux ordres :

  • les missions de police administrative, destinées à prévenir les troubles (surveillance générale, lutte contre le vagabondage, missions d’assistance, escorte des convois, maintien de l’ordre lors des marchés, foires, fêtes et rassemblements divers) ;
  • les missions de police judiciaire, destinées à réprimer les faits n’ayant pu être empêchés (constatation des crimes et délits, établissement de procès-verbaux, réception des plaintes et des témoignages, arrestation des criminels).

220px-Gendarmes_501585_fh000019La participation de la 32e division de gendarmerie à cheval à la bataille de Hondschoote le 8 septembre 1793 consacre la qualité de soldats de ses membres qui inscrivent cette première victoire au drapeau de la Gendarmerie.

Le Consulat et l’Empire voient la Gendarmerie se renforcer de façon significative. Celle-ci est, pour la première fois, placée sous l’autorité d’une inspection générale de la Gendarmerie, indépendante du ministère de la Guerre et dirigée par un premier inspecteur général en la personne du maréchal Bon Adrien Jeannot de Moncey, nommé en 1801. Ses effectifs sont augmentés. Son rôle est essentiel dans la lutte contre le brigandage et l’insoumission. Elle participe à de nombreuses batailles, notamment dans le cadre de la guerre d’Espagne. Ses actions d’éclat ont fait l’objet d’inscriptions sur ses emblèmes.

 

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ETRE DANS DE BEAUX DRAPS : d’où vient cette expression

Posté par francesca7 le 1 avril 2015

 

images (6)Les beaux draps c’est la pagaille, les gros embarras, situations réellement délicates, fâcheuses postures dans lesquelles d’ailleurs on a tendance à se loger soi-même : « Nous nous sommes mis dans de beaux draps » Habituellement on explique la chose en disant qu’il s’agit d’une antiphrase ; on appelle ainsi une tournure ironique du genre « léger comme un sac de plomb », ou « nous voilà propres », etc.

S’ils sont effectivement ressentis ainsi de nos jours, ce n’est pas là l’origine des beaux draps.

Pour remonter aux sources de cette expression curieuse il faut d’abor savoir qu’elle  s’est raccourcie en chemin. Autrefois, on annonçait en plus la couleur, on disait « de beaux draps blancs ». « Ah coquines que vous êtes, vous nous mettez dans de beaux draps blancs à ce que je vois » dit Molière.

L a blancheur on le sait a toujours été symbole de pureté, de chasteté, d’innocence, de la candeur de l’âme. Les druides et les prêtres étaient vêtus de blanc ; le deuil même parfois étant en blanc, comme il l’est encore en Asie, signe d’espoir et de résurrection… A l’origine de ces draps blancs on trouve une ancienne forme de pénitence, en fait une « amande honorable » pour le péché d’incontinence : le péché de la chair. Afin de se purifier de sa luxure, celui ou celle qui avait à se repentir d’un fatal abandon devait entre autres choses assister à la messe, devant tous les fidèles, enveloppé d’un drap blanc – ou plus vraisemblablement « vêtu » de blanc. Les « draps », en effet, ont longtemps désigné les habits :

Et uns autres de Chaalons

qui eut vestu uns biaus dras verts

rechante d’autre part cest vers (Guillaume de Dole)

 

Cela explique le pluriel de la locution, habituel lorsqu’il s’agit des vêtements, et aussi l’insistance sur le « blanc » – les draps de lit que l’on appelait au début « draps linges » ne pouvaient guère être tissés d’une autre couleur.

 

La notion d’habits se raréfiant vers le XVè siècle, la locution d’un usage oublié demeura figée, avec un glissement de sens vers les draps de lit. Il reste comme un souvenir mal compris de son utilisation première, relative à la pénitence, dans cette phrase de la Satyre Ménippée de 1594 : « Et y eussiez esté couché en blancs draps, pour une marque ineffaçable de vos déloyauté ».

L’expression a conservé longtemps son sens de « jugement » avant de prendre l’allure ironique que nous lui connaissons – jusqu’à la fin du XVIIè, si on en juge par la définition de Furetière : « On dit, mettre un homme en beaux draps blanc, c’est à dire, en faire bien des médisances, en découvrir tous les défauts ». C’est dans ce contexte d’être en butte aux critiques et aux railleries qu’il faut comprendre cette apostrophe de Scarron à Mazarin vers 1650 :

Te souviens tu bien, Seigneur Jule,

du raisonnement ridicule

Que tu fis un jour sur les glans ?

Cela te mis en beaux draps blancs.

 

Par les samedis de printemps les mariées s’en vont en longues traînes.  Aux porches des églises il arrive que les badauds désabusés murmurent : « Encore une qui s’est mise dans de beaux draps… » C’est curieux la vie des mots.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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