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    !!!!
    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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  • > Archives pour le Dimanche 29 mars 2015

UNE AUTRE PAIRE DE MANCHES

Posté par francesca7 le 29 mars 2015

 

 medieval

EXPRESSION FRANCAISE

Au Moyen Age les manches de la cote étaient le plus souvent amovibles, c’est-à-dire qu’on devait les rattacher le matin au corps de l’habit en les « recousant ». Au cours de leur partie de campagne, le jeune empereur du Guillaume de Dole et ses compagnons vont d’abord faire quelques galipettes dans la nature :

                               Quand ils furent levés vers tierce

                               par le bois vont joer grant pièce

                               toz deschaus, manches descousues

                              

Puis ils font leur toilette dans les fontaines des prêts, parmi les fleurettes, en compagnie des demoiselles avant le déjeuner

                               Ainçois qu’il cousissent lor manches,

                               levent lor oils et lor beaus vis

                               Les puceles, ne m’est avis,

                               lor atornent fil de filieres

                               qu’eles ont en lor aumosnierres

(Incidemment, comme ils n’ont rien pour s’essuyer :

                               As dames, en lieu de touaille

                               empreuntent lor blanches chemises

                               per cest ochoison si ont mises

                               lor mains a mainte blanche cuisse

-          c’est un détail)

 

Autre exemple, Pygmalion parant amoureusement son amie pour leurs noces, dans le Roman de la Rose :

                               D’une aguille bien afilee

                               d’or fin, de fil d’or anfilee,

                               li a, por mieuz estre vestues,

                               ses deux manches estrait cousues.

 

Cette méthode vestimentaire avait un grand avantage : on pouvait changer les manches sans changer l’habit. On pouvait aussi les échanger, et il arrivait, dit-on, que les amoureux s’offrent mutuellement leurs manches en gage de bonne amitié. 

La mode se continua quand les hommes portèrent des pourpoints aux manches très larges qui servaient de poches où l’on mettait mouchoirs, bourses et autres menus objets, on peut même y avoir quelqu’un. On met quelqu’un d ans sa manche comme plus tard on le mettra dans sa poche. Toujours est-il que les élégants gardèrent longtemps dans un aiguillier pendu à leur ceinture le fil et les aiguilles nécessaires à la mobilité de cet élément de leur parure. Or, des manches nouvelles fixées à un même habit peuvent par leur ampleur, leur couleur etc… le modifier complètement. Il est naturel que l’on ait donné « une autre paire de manches » comme l’image de quelque chose de complètement différent. « On dit à ceux qui font quelque nouvelle proposition, c’es tune autre paire de manches », dit Furetière. 

En tout cas, si la manche revenait à la mode, avec la commodité actuelle des boutons-pressions, on pourrait facilement rafraîchir la formule.

 

Extrait de : La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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SE METTRE SUR SON TRENTE ET UN

Posté par francesca7 le 29 mars 2015

 

rsz_1le_clou-2EXPRESSION FRANCAISE

Il est dommage que le sens premier de cette locution demeure impénétrable. On se met sur son « trente et un » quoi ?… Plusieurs interprétations ont été faites, aucune n’est vraiment convaincante. Je cite ici celle de Maurice Rat :

« Il faut voir dans la première partie : se mettre sur, l’ancienne tournure qui veut dire « mettre sur soi », autrefois se mettre sus, et dans trente et un la déformation populaire de trentain, nom d’un ancienne sorte de drap de luxe, dont la chaîne était composée de trente fois cent fils, et qui, n’étant plus compris, est devenu trente-un ou trente et un. Se mettre sur son tente et un, c’est donc littéralement « mettre sur soi son trentain », et par suite, ses plus beaux atours, ses atours des jours de fête ou de cérémonie.

L’ennui est que ce mot trentain est excessivement rare, il ne semble pas apparaître dans ce sens dans l’ancienne langue et il est surprenant qu’un terme d’usage aussi restreint ait pu donner une locution populaire, laquelle paraît d’ailleurs relativement récente…

D’autres ont avancé l’hypothèse d’un jeu de cartes où « trente et un » est un chiffre particulièrement heureux. « Aux cartes, il y a des jeux qu’on appelle la Belle, le Flux, et le Trente un, où celui qui a trente et un points en ses cartes, gagne. Il y a aussi le trente et quarante, où celui qui amène le plus près de trente, gagne. A trente un il gagne double » (Furetière). Dans ce contexte le trente et un pourrait être un coup d’éclat qui soit passé à une parure exceptionnelle… C’est l’interprétation vers laquelle penche Littré ; elle n’est guère probante.

Plus prometteuse me semblerait pour une part une autre indication de son dictionnaire, concernant le trente et un du mois avec cette citation du Journal officiel du 9 septembre 1872 : « Le vieux dicton : trente et un, jour sans pain, misère en Prusse, est encore vrai en ce qui concerne la solde de ce jour : on n’accord qu’extraordinairement aux troupes cantonnées le supplément d’entretien et le montant du versement à l’ordinaire pour le repas du midi ». Je me demande si ce « trente et un, jour sans pain » n’a pas pu donner lieu aussi, dans des circonstances que j’ignore, à des festivités de casernes, soit des revues, soit au contraire des permissions exceptionnelles ; la locution qui comporte une idée de préparatifs importants nous serait venue alors par la langue des troupiers…

On a dit aussi – on le dit encore – se mettre sur son trente-six, et comme le remarque Robert, si trente-six est antérieur à trente et un, « toutes ces hypothèses sont fausses ». Ce trente-six pourrait être à la rigueur le même que les « trente-six sortes » ou les « trente-six complications », ou bien venir de l’expression « tous les trente-six du mois », c’est à dire forcément jamais, ou si rarement ;.. « Il vient me voir tous les trente-six du mois » Se mettre sur son trente-six serait dans ce cas s’apprêter pour une occasion très exceptionnelle… C’est une supposition qui n’est pas absurde, mais pas très claire non plus.

Ce qui est certaine nt tout cas – et troublant – c’est que les Québécois, plus enracinés que nous dans la tradition langagière, disent usuellement se mettre sur son trente-six, et semblent ne connaître « trente et un » que par importation récente. Comme de surcroît, à cause de la législation britannique, ils n’ont jamais été troublés par le système métrique et comptent toujours en pieds et pouces, la locution leur paraît se rattacher naturellement à un « trente-six pouces »  qui désigne précisément une étoffe de cette largeur, laquelle correspond à notre « en 90 de large ». Effectivement lorsqu’on désigne un tissu par ses dimensions c’est qu’il s’agit d’un tissu neuf, pas encore taillé. Faut-il comprendre que « se mettre sur son trente-six » c’est endosser un habit neuf, sorti tout droit des mains du tailleur ?… C’est une indication possible, mais qui ne paraît pas, elle non plus, déterminante.

Je n’en sais pas davantage, et je donne provisoirement ma langue au chat !

Extrait de : La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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