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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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Mon Dieu ! Pourquoi mettre SA MAIN AU FEU

Posté par francesca7 le 19 mars 2015

 

A force de prendre des coups dans les gencives, les hommes ont essayé d’inventer la justice. Longue et vieille histoire, qui est loin d’être terminée. Voici quelques façons de parler les plus courantes glanées au fil d’anciennes atrocités.

main divine feuMETTRE SA MAIN AU FEU

A la première controverse, la plupart des gens sont prêts à mettre leur main au feu pour appuyer leurs dires. C’est un travers de l’espèce humaine : on veut toujours avoir raison ; nous voyons peu qu’un individu aille disputer contre un autre pour le seul plaisir d’avoir tort.

Cette expression fait allusion à une pratique spéciale du haut Moyen Age : le jugement de Dieu. L’idée en est simple : afin de couper court aux enquêtes toujours ennuyeuses et délicates sur la culpabilité ou l’innocence des gens, on considérait que Dieu devait savoir, et qu’il le voulait bien, agir en conséquence ; on s’en remettait donc à Sa grande vigilance, et on réglait les différends en imposant des épreuves au cours desquelles, immanquablement, il reconnaîtrait les siens.

Ces épreuves existaient sous plusieurs formes. D’abord pour les princes, surtout, l’épreuve du feu, qui consistait à tenir sa main dans une flamme sans se brûler, ou à saisir sans dommage une barre de fer rouge, ou toute autre variante. Si l’épreuve était réussie et l’épiderme intact, on déclarait que la noble personne était dans son droit et lavée de tout soupçon. Furetière résume ainsi la situation :

« On dit qu’un homme mettrait sa main au feu, son doigt au feu, quand il propose quelque chose dont il est très assuré. Ce proverbe se dit par allusion à une coutume qu’on avait autrefois de se purger d’une accusation par l’attouchement du fer chaud. Cunégonde, femme de l’Empereur Henri de Bavière, se purgea du soupçon que son mari avait contre elle, en marchant les pieds nus sur 12 socs de charrile ardens (barbons ardents) ».

Au gens de moindre qualité était réservée l’épreuve de l’eau, sous deux formes : eau chaude et eau froide. La première consistait à tremper son bras jusqu’au coude dans une bassine d’eau bouillante ; Dans le Roman de Renart, Dame Hersant, la femme d’Isengrin le loup, contrairement à Cunégonde, refuse poliment cet examen. Elle nie l’adultère dont elle est accusée :

« Certes, onques n’ot en moi part

en tel manière n’en tel guise ;

J’en feroie bien un Jouise

en eve chaude ou en feu chaut

mais esconduire riens ne vaut,

lasse chaistive, mal ostrue

que je n’en serai ja creil.

 

Eau froide : on jetait le suspect, pieds et poings liés dans une rivière ou dans un bassin ; s’il allait au fond il était innocent, s’il flottait, il était capable. Dans le Guillaume de Dole l’opération se fait dans une cuve d’eau bénie ; le vilain sénéchal s’est vanté d’avoir couché avec a belle Liënor, uniquement pour détruire se réputation. On va savoir :

Li juïses fu lués tot prest

au moustier mon segnor saint Pierre,

qui eert coverz de fuelle d’ierre

Tuit i vienent, prince et demaine,

et li seneschaus qu’on amaine

Lués droit qu’il fut laienz entrez

en l’eve qui estoit segniéee

lués droit, plus tost qu’une coigniee*s’en vet au fons trestoz li cors,

si que la bele Liënors

vit qu’il fu sauz, et tuit li autre

qui furent d’une part et d’autre

entor la cuve atropelé

Li clerc en ont mout Deu loé

en lor chanz et en sains soner

 

L’épreuve de la croix était nettement moins risquée ; elle consistait en un duel aimable où les deux protagonistes se tenaient debout, immobiles, les bras étendus en croix comme des gymnastes prenant leurs distances. Celui qui, pris de crampes, abandonnait le premier la position avait tort. L’autre naturellement grimaçait, mai sil avait raison. De cet exercice décourageant vient, j’en suis persuadé, l’expression Baisser les bras.

 

Si de telles pratiques, hélas abolies vers le XIIIè siècle, étaient encore en usage, je suis sûr qu’on entendrait ici et là moins de vaines promesses et de serments légers. J’en mettrais ma main où on voudra.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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