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  • > Archives pour le Lundi 16 mars 2015

Pourquoi le Quatorze Juillet

Posté par francesca7 le 16 mars 2015

 

Monet-montorgueilLe 14 juillet 1789, la Bastille est prise ; en 1880, la France républicaine adopte la date du 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle.

Depuis lors, les célébrations s’égrènent, de démonstrations militantes en festivités ritualisées. C’est que, dès 1789, l’imaginaire collectif charge l’événement fondateur d’une signification politique qui le dépasse. Un mythe est né, composite. Au gré de l’Histoire, il commande des comportements antagonistes et demeure l’objet de controverses.

• Les constituants ont retenu l’anniversaire de la prise de la Bastille pour célébrer la fête de la Fédération, en 1790 : c’est au Champ-de-Mars, autour de l’autel de la Patrie, en présence du roi, des fédérés venus en délégation des diverses provinces et de quelque 300 000 Parisiens, que La Fayette prête, au nom de tous, le serment « qui unit les Français entre eux et les Français à leur roi pour défendre la liberté, la Constitution et la loi ». Le soir, partout en France, on danse et on chante. Et, depuis lors, la mémoire populaire véhicule deux images du 14 Juillet, l’une symbole de liberté, l’autre d’union nationale.

La commémoration du 14 Juillet rythme ensuite l’époque révolutionnaire. Mais elle est concurrencée, dans le calendrier liturgique de la Révolution, par d’autres célébrations nationales, avant d’être supprimée sous l’Empire, en 1804. Elle reste frappée d’interdit sous la Restauration, la monarchie de Juillet, le Second Empire, et même au début de la IIIe République, au temps de l’Ordre moral. Pourtant, le souvenir du 14 Juillet demeure vivant, comme en témoignent des poètes tels Béranger, en 1827, et Victor Hugo, en 1859, qui exaltent l’épopée de 1789. La police s’effraie des hommes « aux faces sinistres, cheveux longs et en blouse » qui forment des cortèges le 14 Juillet ; à partir de 1840, des opposants radicaux prennent l’habitude de se réunir à cette date en banquets protestataires. Ainsi, la commémoration du 14 Juillet, qui revêt une valeur quasi subversive, appartient-elle désormais au patrimoine démocratique.

Adoption de la fête nationale.

• Il faut attendre la loi du 6 juillet 1880 pour que « la République adopte la date du 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle ». La décision s’inscrit dans un ensemble d’initiatives symboliques prises par les républicains : le retour des Chambres à Paris, la Marseillaise élevée au rang d’hymne national. Au vrai, le choix de la date a donné lieu à débat. Le 4 septembre (1870), jour de la proclamation de la IIIe République, est occulté, car il évoque aussi la défaite face à la Prusse. En revanche, plusieurs autres dates sont avancées, ayant chacune de nombreux défenseurs : le 22 septembre (fondation de la Ire République, en 1792) ; le 4 mai, jour de la première réunion des états généraux de 1789, et de la ratification de la République, en 1848 ; et, surtout, le 4 août (1789), nuit de l’abolition des privilèges. Mais ces propositions sont écartées car les événements rappellent par trop l’existence de massacres, l’échec des républicains (l’éphémère IIe République avait retenu le 4 mai comme fête nationale), ou encore la permanence des divisions sociales malgré l’abolition des ordres. Quant au choix finalement arrêté, il est contesté par les réactionnaires et les militants de l’extrême gauche. Pour les premiers, en effet, la prise de la Bastille est synonyme d’émeute, de trahison des troupes ; en institutionnaliser la célébration revient à réhabiliter l’insurrection - la Commune de 1871, si présente dans les mémoires - et laisse présager le « carnaval des rouges » (l’Univers, 1880). Pour les seconds, la victoire populaire de 1789 a été récupérée par la bourgeoisie, et le peuple, floué. Parmi les partisans du 14 juillet, il y a les républicains modérés, qui se réfèrent plutôt à la fête de 1790 et à ses vertus de réconciliation : sa célébration peut exorciser le 18 mars communard et clore la Révolution. Quant aux républicains de gauche, conscients que le mythe de la « Bastille » est plus évocateur de liberté que d’égalité sociale, ils n’en considèrent pas moins que la République est une promesse de disparition progressive de toutes les bastilles. Les fondateurs de la IIIe République croient donc à « l’usage politique » de la fête nationale, qui légitime le régime, résonne comme un défi aux royalistes et aux bonapartistes, et a une fonction sacralisante. Se disant « fils de la Révolution », ils prônent un retour aux origines et misent sur la valeur duelle du mythe, encore que les amis de Gambetta écrivent en référence à 1789 : « Tout date pour nous de cette grande journée. »

« belle époque » de la fête nationale (1880-1914)

Une fête républicaine.

• Officiellement instituée, la fête nationale se veut davantage célébration de la République triomphante que commémoration d’un soulèvement révolutionnaire. Par une falsification historique, le 14 juillet 1789 est même présenté comme l’acte de naissance de la Ire République. Cependant, en 1880, cette volonté d’affirmation républicaine n’empêche pas la recherche de l’unanimité. Ainsi, aucun décret n’impose aux municipalités ni aux citoyens de célébrer le 14 Juillet, même si des recommandations de participation sont adressées aux autorités.

Une fête patriotique.

• La prise de la Bastille induit, pour ses thuriféraires, une sorte de « levée en masse » de soldats citoyens. Chaque 14 Juillet est alors « la fête du drapeau aux trois couleurs ». En 1880, le président Jules Grévy remet aux régiments les drapeaux de la République. La revue, « clou » de la fête nationale, est le seul rite officiel imposé à Paris, dans les villes de garnison, et jusque dans les villages, où les sapeurs-pompiers remplacent l’armée. Jouer de la corde patriotique est habile de la part du gouvernement. Quel Français, en deuil de l’Alsace-Lorraine, oserait critiquer alors une telle liturgie ? 

Une fête populaire.

Pourquoi le Quatorze Juillet dans AUX SIECLES DERNIERS « La fête de la souveraineté constitue le temps fort de la mise en scène du pouvoir » : cette définition de l’historien Alain Corbin vaut aussi bien pour le régime monarchique que républicain. Deux différences pourtant : à partir de 1880, le peuple est le souverain et ce sont les citoyens qui règlent la mise en scène.

« Adieu 89 » ?

• On se souvient sans doute de la Marseillaise entonnée au soir du 14 juillet 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution, par la cantatrice américaine Jessye Norman drapée des trois couleurs. Sans doute se souvient-on aussi du défilé orchestré par le publicitaire Jean-Paul Goude, de l’Arc de triomphe à la Concorde. Cette manifestation, suivie par un million de spectateurs et plusieurs millions de téléspectateurs, voulait mettre l’accent sur la fraternité, sans être une reconstitution historique. Mise en scène spectaculaire, grand succès populaire : ce 14 Juillet d’exception ne saurait toutefois effacer les polémiques historiographiques et politiques, les passions qu’a suscitées la commémoration du bicentenaire de 1789. La bataille franco-française, ouverte deux siècles auparavant avec la prise de la Bastille, retrouvait son actualité. Depuis, la célébration du 14 Juillet, affadie, est redevenue un folklore peu mobilisateur. Pourtant, elle entend toujours relier chaque Français à son passé et symboliser la continuité historique de la République.

 

Sources encyclopédiques

Publié dans AUX SIECLES DERNIERS, FONDATEURS - PATRIMOINE | Pas de Commentaire »

Quand la prostitution était garante de l’ordre social

Posté par francesca7 le 16 mars 2015

 

160px-EN_BESKYTTERINDE_AF_INDUSTRIENLa prostitution est aujourd’hui considérée, par certains, comme un fléau social, alors que les sociétés anciennes l’ont tolérée, voire organisée. 

Si, dans l’Orient antique, des chefs de famille offraient les femmes de la maison à leurs hôtes, la Grèce et Rome tentèrent de limiter la prostitution à des quartiers urbains circonscrits afin de préserver la moralité des familles. La prostitution était cependant jugée nécessaire, particulièrement pendant le Moyen Âge.

• Si les sources de l’époque « barbare » sont très lacunaires sur le sujet, il n’en est pas de même pour le reste du Moyen Âge : les chercheurs d’aujourd’hui abordent l’histoire de la prostitution par le biais des édits royaux, mais aussi à travers des documents municipaux, judiciaires ou notariés et des miniatures de manuscrits.

Aux XIe et XIIe siècles, la prostitution est plus ou moins contrôlée par l’Église ; au XIIIe siècle, elle est boutée hors de la ville, sans que les prostituées encourent de peines. Tout change aux XIVe et XVe siècles lorsque les « malheurs des temps » (peste, guerres, famines, etc.) amènent à la ville de nombreuses filles de la campagne, venues chercher un emploi ou cacher une grossesse accidentelle, consécutive à un viol le plus souvent. Les statuts de ville réglementent alors la prostitution : des quartiers ou pâtés de maisons sont réservés aux prostituées ; les bains publics et tavernes ne doivent pas se trouver à proximité d’une église, et les « bordelages », dirigés par une « abbesse », recueillent les filles mères ou des veuves dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins ; des lois somptuaires leur interdisent de se vêtir comme les honnêtes femmes, de manière à éviter des confusions : leurs vêtements doivent avoir une certaine longueur ou couleur. C’est l’époque d’une véritable institutionnalisation de la prostitution. Un rôle social important lui est conféré : sortir de la misère quelques marginales, mais surtout endiguer les violences sexuelles des célibataires, limiter la sodomie et l’adultère. Le prostibulum publicumdevient un lieu de sociabilité cimentant les groupes d’âges et les groupes sociaux. Aussi, les filles reconquièrent-elles les centres villes et des consuls font-ils construire des bordels sur les deniers publics (Tarascon, en 1357 ; Castelnaudary, en 1445).

Le temps de l’exclusion.

• Les mentalités évoluent au XVIe siècle et, certains facteurs d’équilibre ayant disparu, la prostitution, ou plutôt ce qu’elle engendre (jeux, meurtres, etc.), finit par incommoder et par être considérée comme amorale. À cause de ces débordements, la fonction sociale de la « fille bordeleuse » ou « amoureuse » est oubliée. « Filles de joie », de plus en plus souvent maquerellées par leur famille pour faire face à une paupérisation excessive, et riches courtisanes nouvellement apparues, qui trouvent clientèle et protecteur auprès des plus fortunés (ainsi Agnès Sorel avec François Ier), s’attirent la vindicte des prédicateurs, qui haranguent les foules urbaines. La population demande alors leur expulsion de nombreuses villes et, en 1560, l’édit d’Amboise promulgue la fermeture définitive des maisons publiques. 

Toute la période classique condamne ouvertement la prostitution. L’État chasse les filles de « mauvaise vie », après avoir imprimé dans leurs chairs, au fouet ou au fer rouge, les marques de l’infamie. La prostitution ne disparaît pas pour autant, se cachant dans les étuves ou s’étalant dans certains quartiers : les courtisanes n’ont jamais quitté les salons ou les bals fréquentés par les grands hommes de chaque époque et, au début duXXe siècle encore, il existe, en France comme ailleurs, de nombreuses maisons closes privées où les prostituées sont sous surveillance médicale. Certains de ces établissements ont une réputation presque « irréprochable », tel Le Chabanais, dans le IIe arrondissement de Paris, connu depuis 1820 ; d’autres sont connus pour les mauvais traitements que les patrons infligent aux pensionnaires. Aussi, en 1945, Marthe Richard, conseillère de Paris, dépose un projet de loi devant son conseil municipal pour la fermeture des maisons closes de la capitale ; tout d’abord fermées pendant trois mois, celles-ci le sont définitivement à partir d’avril 1946, date à laquelle la loi Marthe-Richard est votée à l’Assemblée et étendue à toute la France. On assiste alors à la fermeture d’environ 1 400 établissements, dont 180 à Paris. Beaucoup de tenanciers deviennent propriétaires d’hôtels de passe, tandis que les prostituées redescendent dans la rue et les bars. Des œuvres, comme celle du Père Talvas, fondée en 1937, reçoivent des « repenties ». Depuis, du fait de la recrudescence des maladies sexuellement transmissibles (sida) et de la toxicomanie, l’idée d’une réouverture des maisons closes a été évoquée à plusieurs reprises : en 1990, Michèle Barzach, ancien ministre de la Santé, soutenue par Bernard Kouchner, a fait une proposition dans ce sens afin de mieux contrôler l’état de santé des prostituées et d’encourager le port du préservatif. En 1992, on a interdit les promenades nocturnes dans les allées du bois de Boulogne, fréquentées, depuis une trentaine d’années, par des prostituées et des travestis.

 

Quand la prostitution était garante de l’ordre social dans ARTISANAT FRANCAIS 220px-Wiki-prostituteSi la prostitution est une activité libre aux revenus imposables par le fisc, son organisation est, elle, sévèrement punie (de six mois à dix ans d’emprisonnement). La répression du proxénétisme est effectivement organisée depuis 1960 et les souteneurs, autrefois appelés « ruffians » et « impunis », sont considérés comme exploitants d’esclaves : pour l’ONU et dans le droit français, la prostitution figure encore parmi les formes persistantes de l’esclavage. Il y aurait en France entre 15 000 et 30 000 prostituées professionnelles, dont une sur cent quitte chaque année le métier et entreprend une démarche de réinsertion.

Sources encyclopédiques

Publié dans ARTISANAT FRANCAIS, HUMEUR DES ANCETRES | Pas de Commentaire »

 

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