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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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TOMBER EN QUENOUILLE

Posté par francesca7 le 8 mars 2015

 

EXPRESSION FRANCAISE

Les us et coutumes, ce sont les usages et les habitudes. Cet étrange mot us désigne théoriquement le droit coutumier par opposition au droit écrit, comme d’ailleurs la coutume auquel il est pratiquement toujours associé, sauf lorsqu’on veut faire drôle. Du temps où les poètes rimaient il pouvait servir à la rime, on n’en a jamais trop ; Voltaire écrivait :

Selon les noble sus

En ce châstel reçus.

 

Tomber-QuenouilleTOMBER EN QUENOUILLE

Dans une de ses « Apostrophes » télévisées, Bernard Pivot, interviewant une femme PDG, la félicitait d’avoir brillamment remonté une affaire important qui, aux mains des hommes qui la dirigeaient avant elle, « était un peu… tombée en quenouille ». Manifestement pris de court au tournant de sa phrase, comme il arrive à tout un chacun, le journaliste employait là l’expression comme un euphémisme hâtif pour des mots qui pouvaient difficilement passer à l’antenne mais qui, dans l’impatience du direct, lui venaient sûrement à l’esprit : « Barré en couille »…

C’est vrai qu’à cause de la rime, à cause du verbe « tomber » et de l’image de la laine qui s’effiloche sur une quenouille, il semble s’être créée aujourd’hui une confusion entre ces deux façons de dire, comme si la « quenouille » était une forme polie de l’autre. Ce n’est pas tout à fait l’intention d’origine…

La quenouille a été depuis l’Antiquité le symbole des femmes et de leur humble tâche de fileuses, opposées à l’épée, au glaive qui désigne l’homme dans son sublime rôle d’éventreur. Tomber en quenouille, dit Furetière, « se dit figurément en terme de généalogie pour signifier la ligne féminine. Les Royaumes d’Espagne et d’Angleterre tombent en quenouille, c’est à dire que les femmes y accèdent à la couronne. Celui de France ne tombe point en quenouille. On le dit par extension lorsque les femmes sont maîtresses dans un ménage, ou les plus habiles ».

Cette façon de traiter les femmes chez nous est un héritage direct de la loi salique, celle des Francs Saliens, qui date de Clovis et qu’a renforcée Charlemagne. La loi salique, selon Montesquieu, « était une loi purement économique qui donnait la maison et la terre dépendante de la maison aux mâles qui devaient l’habiter » – Voltaire ajoute : « parce que tout seigneur salien était obligé de se trouver en armes aux assemblées de la nation ».

Donc, c’est au contraire en nommant une femme à la tête e son conseil d’administration que la société Waterman est, au sens propre, « tombée en quenouille ». Cela pour remonter en flèche. Et si, afin de rompre avec ces mœurs de Francs Saliens, les républicains d’’aujourd’hui élisaient une Présidente ? Dirait-on que la République est « tombée » ou « montée » en quenouille ?…

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

 

 

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ON SE DEMANDE BIEN POURQUOI METTRE A L’INDEX

Posté par francesca7 le 8 mars 2015

EXPRESSION FRANCAISE

téléchargement (1)Mettre quelqu’un à l’index ce n’est pas exactement le montrer du doigt ; c’est l’exclure, le rejeter. L’Index, celui qui a donné naissance à la locution, est un « catalogue des livres suspects dont le Saint Siège interdit la lecture » (Littré). L’institution de cette liste d’ouvrages à  odeur de soufre date d’un décret du concile du Trente de 1563. Il visait aussi bien les livres de sorcellerie que les publications hérétiques, lascives ou obscènes, dont les auteurs comme les lecteurs éventuels étaient également à fuir par quiconque voulait assure le salut de son âme.

Le monde évolua. Au XIXè siècle les ouvriers organisés en sociétés qui préfiguraient les organisations syndicales reprirent l’expression à leur compte. Ils pratiquaient la mise à l’indes, des patrons qui n’appliquaient pas les conventions de salaires d’une profession donnée, en refusant de travailler pour eux. Voici la description qu’en fait E.Boutmy, racontant les luttes des adhérents de la Société typographique en 1868 :

« Un petit nombre de maisons à l’index, c’est-à-dire dans lesquelles aucun sociétaire ne pouvait accepter de travail sous peine de déchéance, employèrent les typographes qui n’étaient pas entrés dans l’association ou qui pour un motif ou pour un autre, en étaient sortis ; d’autres en petit nombre aussi, occupèrent des femmes ».

Bientôt, un mot venu d’Angleterre allait prendre le relais de l’expression d’Eglise ; dans son numéro du 3 octobre 1897 Le Père Peinard, citant un rapport du congrès de la Sociale à Toulouse, donne l’évolution du mot boycottage, lequel ne doit plus rien au Vatican :

« Le bycottage n’est autre chose que la systématisation de ce que nous appelons en France la mise à l’index (…). Ses origines sont connues. En Irlande, le régisseur des énormes domaines de lord Erne, dans le comté de Mayo, le capitaine Boycott, s’était tellement rendu antipathique par des mesures de rigueur envers les paysans que ceux-ci le mirent à l’index : lors de la moisson de 1879, Boycott  ne put trouver un seul ouvrier pour enlever et rentrer ses récoltes ; partout, en outre, on lui refusa les moindres services, tous s’éloignèrent de lui comme d’un pestiféré.

Le gouvernement, émotionné, intervint, envoya des ouvriers protégés par la troupe, mais il était trop tard ; les récoltes avaient pourri sur pied. Boycott vaincu, ruiné, se réfugia en Amérique »

Les mots sont des actes : le verbe boycotter connut un succès fulgurant. Dès l’année suivante, 1830, il passait en français.

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton

 

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