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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LES HABITUDES VERTIMENTAIRES DE NOS ANCETRES

Posté par francesca7 le 7 mars 2015

 

C’est une banalité de dire que l’habillement, la parue, ont toujours été une des préoccupations majeures des hommes et des femmes. Les modes ont toujours changé (c’est en quelque sorte leur raison d’être) et toujours par référence à ce qui se portait dans les rangs les plus élevés de la société : pendant longtemps les cours royales et princières.

Autrefois, la mode changeait principalement de génération en génération, c’est-à-dire d’une génération régnante à l’autre, pour les grandes lignes, avec de s modifications de détail dans les parements qui sans doute permettaient aux plus riches de se trouver toujours à quelques galons d’avance, non pas sur le « commun », mais sur leurs niveaux immédiats – avance d’ailleurs protégée à certaines époques par des « lois somptuaires » qui réglementaient le port des fanfreluches selon le rang et le degré de noblesse.

En outre, le décalage était grand entre la vêture de la haute société parisienne et celle du reste du pays ; il grandissait en proportion de l’éloignement géographique. Quant au peuple en besogne il a porté longtemps et partout les restes et les défroques de ses maîtres, souvent avec une ou deux générations de retard.

Au Moyen Age le vêtement s’appelait d’une façon générique la robe. Il était composé, en plus de la chemise de la cote, pièce essentielle ; tunique à manches en forme de robe. Il existait aussi le surcot, facultatif, sorte de tunique sans manches qui se portait par-dessus la cote, et le mantel ou manteau – appelé parfois robe. Une forme plus robuste du manteau pour le voyage et pour la pluie s’appelait la chape.

Cela aussi bien pour les femmes que pour les hommes, le costume étant identique. Que eux qui s’effraient encore de voir aujourd’hui garçons et filles vêtus de la même manière se rassurent tout à fait : le vêtement unisexe n’est pas une nouveauté dans l’histoire ; Je dirais même que c’est à partir du moment où le costume masculin a commencé à se différencier, vers la fin du XIVè siècle, que la société médiévale déjà peu facile pour les femmes est devenue de plus en plus misogyne.

J’ajoute que la différenciation ne s’est jamais faite pour les gens d’Eglise, ni pour les enfants, lesquels jusqu’au XVIIè siècle ont continué à être vêtus uniformément de la même et ancienne « robe » jusqu’à l’âge de sept ou huit ans.

Voici un aperçu de la mode dans le premier tiers du XIIIè siècle, donné par Jean Renart dans le Guillaume de Dole. D’abord un surcot exceptionnellement riche, porté à même la chemise par un jeune homme qui s’en sert de « robe » de chambre :

ensemble-de-tunique-et-surcot-classique-medieval-de-lin-naturel-8

troeve ostel a son gré

et bacheler a sa devise

qui ert en trop bele chemise

oz deffublez em pur le cors

fors d’un sercot dont ili ados

ert bendez d’ordrois d’Engleterre

c’en porroit ja assez loig querre

ainsçois qu’en trovast le pareil

la pene ert d’un cendal vermeil

s’ert trop bel au col herminé

de pesnes de boutons doré

 

A présent un manteau d’apparat qui vient d’être acheté :

 24005gr-1

La soe robé apareille

ses niez, qui est bele a mervelle

d’un samit inde a pene hermine

onques si blanche ne si fine

ne fut nule, ne miez ouvree

 

Voici enfin la belle Liënor en train de s’habiller pour rendre visite à la cour de l’empereur, et telle qu’elle sera au bord de la cuve où est plongé le sénéchal félon…

 

Sor chemise blanche aflouree

en vesti la cote en puret

mes el estoit d’un cendal vert

tote forree et cors et manches.

El ot un poi basses les hansches

et grailles lans, et biau le pis

Un poi fu plus haus li samis

desus la mamelete due


Li couls fu lons et gras et blans

par reson, sanz gorme et sanz fronce

Onques damoisele, selonc ce

qu’ele estoit triste et dolente,

ne sot plus bel metre s’entente

en li acesmer et vestir

Por sa gorge parembelir

mist un fermail a sa chemise,

ouvré par grande maiestrise,

riche d’or et bel de feture

basset, et plain doi d’overture

et si que la poitrine blanche

assez plus que n’est noif sor branche

li parut, qui mout l’amenda.

Que q’ele se ceint et lia

de sa guimple et de sa ceinture,

dont li ors de la ferreüre

valoit plus de XXV livres.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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