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    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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LORSQUE LA PAROISSE DEVIENT CELLULE DE BASE

Posté par francesca7 le 7 mars 2015

 

eglise-saint-germain-la-grande-paroisseParoisse, lieu de rassemblement de la communauté chrétienne sur un territoire délimité.

L’institution paroissiale trouve son origine dans l’organisation du réseau cultuel de la Gaule chrétienne, au Ve siècle. L’évangélisation des campagnes est alors l’occasion de fondations de chapelles à proximité des bourgades formées autour d’un marché, ou encore dans les domaines ruraux. La paroisse reproduit ainsi, à un échelon local, le centre épiscopal de la cité, où siège l’évêque, en ayant les mêmes fonctions liturgiques et pastorales. Elle assure la liturgie du dimanche et des fêtes ainsi que la prédication et le baptême. Survivant à la dissolution des cadres antiques de la société aux VIIe et VIIIe siècles, elle devient l’unité sociale par excellence de la communauté chrétienne. À l’époque carolingienne, l’accroissement de la population et l’extension des cultures ainsi que les progrès de la prédication conduisent à multiplier le nombre de paroisses rurales.

Ce n’est qu’à partir du XIe siècle, au lendemain de la réforme grégorienne, que la paroisse rurale devient véritablement la cellule de base de la vie religieuse des laïcs. Définitivement constitué dans les campagnes au milieu du XIIIe siècle, le réseau paroissial s’étend ensuite aux villes. La croissance économique justifie, en effet, la multiplication des paroisses urbaines (on en compte 35 à Paris, en 1300). La prédication, l’instruction des fidèles et l’administration des sacrements sont désormais assurées dans ce cadre, malgré la concurrence qu’exercent parfois les ordres nouveaux de mendiants (franciscains et Dominicains, notamment), qui érigent leurs propres églises.

 LORSQUE LA PAROISSE DEVIENT CELLULE DE BASE dans EGLISES DE FRANCE

Un registre paroissial contient trois types d’actes : baptême, mariage, sépulture. Il est ainsi parfois dénommé registre B.M.S. par les généalogistes.

Les sacrements et rites qui y sont inscrits permettent à la communauté paroissiale d’attester de la qualité de chrétien et de son état de célibataire ou de personne mariée. En effet, la mention d’un mariage chrétien est aujourd’hui ajouté en marge des actes de baptême, comme c’est depuis longtemps le cas des actes d’état civil.

Sur l’acte de baptême, le curé mentionne le nom de famille et les prénoms de l’enfant ou de l’adulte baptisé, sa date et son lieu de naissance, les noms et prénoms des parents et des parrains et marraines

Les registres mentionnent aussi d’autres sacrements comme la communion ou la confirmation. 

Le concile de Trente (1545-1563) utilise la paroisse comme cadre de la revivification de la vie religieuse. Organe principal de la pastorale, la paroisse est destinée à devenir un lieu de contrôle où doit résider le curé, pivot de la discipline ecclésiastique. La Contre-Réforme prend également appui sur cette cellule spirituelle de base. Jusqu’à la Révolution, les paroisses fournissent l’essentiel de l’encadrement du peuple chrétien. Leur remodelage géographique, imposé par le concordat de 1801 - qui les aligne sur le quadrillage civil, la commune reprenant souvent les limites de l’ancienne paroisse -, affecte profondément la structure paroissiale. Celle-ci demeure cependant le centre du rassemblement des chrétiens.

Les récents codes de droit canonique (notamment celui de 1983) prennent en compte les mutations de la société et tentent de définir une nouvelle ligne d’action spirituelle des paroisses, plus adaptée aux conditions de la vie moderne.

En France, les registres paroissiaux existent depuis la fin du Moyen Âge. Les archives des Côtes-d’Armor conservent l’un des plus anciens registres encore subsistant : le registre de baptême de la commune de Lanloup qui date de 1467, et celles du Var les non moins vénérables registres de baptêmes et sépultures de la commune de Signes datant de 1500. Les archives départementales d’Ille-et-Vilaine conservent également quelques un des plus anciens registres conservés : celui de la commune de Roz-Landrieux datant de 1451, celui de la commune de Paramé (absorbée par la commune de Saint-Malo en 1966) datant de 1454 ou celui de la commune de Trans-la-Fôret datant de 1479. Mais le plus ancien registre paroissial encore existant en France est celui de Givry (Saône-et-Loire), couvrant une période allant de 1303 à 1357. Jusque là, un seul registre sert à enregistrer aussi bien les baptêmes, les mariages, que les sépultures, au fur et à mesure.

L’Ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 rend obligatoire la tenue de registres des baptêmes, en français, par les curés des paroisses, registres qui doivent être déposés, chaque année, au greffe du bailliage ou de la sénéchaussée. L’Ordonnance de Blois de 1579 leur impose l’enregistrement des mariages et décès. C’est en avril 1667, dans l’« ordonnance touchant réformation de la justice » (aussi dite « Ordonnance de Saint-Germain-en-Laye » ou « Code Louis ») que la tenue des registres en double exemplaire est rendue obligatoire par Louis XIV. Cela permet de constituer des séries moins lacunaires depuis le milieu du xviie siècle.

Par le décret de l’Assemblée nationale du 20 septembre 1792, la tenue officielle des registres est retirée aux curés et remise aux maires dans le cadre de l’état civil. Les registres paroissiaux d’état civil français antérieurs à 1793 deviennent alors la propriété descommunes françaises, et l’ancienne série du greffe du bailliage celle des départements. Pour les petites communes, ces B.M.S. anciens sont parfois déposés aux Archives départementales, dans la série E-dépôt.

Depuis cette date, les registres paroissiaux sont considérés comme des archives privées de l’Église catholique. Ils sont parfois nommés registres de catholicité. Dans les diocèses, les séries actuelles de registres paroissiaux remontent parfois à 1795 pour les plus anciens. Généralement, les séries sont suivies depuis 1802-1803, époque du retour du culte concordataire. Les curés doivent toujours les établir en double exemplaire, l’un pour la paroisse, l’autre pour la chancellerie épiscopale. Dans certains cas, ils ont pu servir pour rétablir des actes officiels d’état civil, comme lors de la reconstitution de l’état civil de Paris après l’incendie de 1871. Les registres de catholicité sont conservés selon les cas aux archives diocésaines ou aux archives départementales.

 

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LES HABITUDES VERTIMENTAIRES DE NOS ANCETRES

Posté par francesca7 le 7 mars 2015

 

C’est une banalité de dire que l’habillement, la parue, ont toujours été une des préoccupations majeures des hommes et des femmes. Les modes ont toujours changé (c’est en quelque sorte leur raison d’être) et toujours par référence à ce qui se portait dans les rangs les plus élevés de la société : pendant longtemps les cours royales et princières.

Autrefois, la mode changeait principalement de génération en génération, c’est-à-dire d’une génération régnante à l’autre, pour les grandes lignes, avec de s modifications de détail dans les parements qui sans doute permettaient aux plus riches de se trouver toujours à quelques galons d’avance, non pas sur le « commun », mais sur leurs niveaux immédiats – avance d’ailleurs protégée à certaines époques par des « lois somptuaires » qui réglementaient le port des fanfreluches selon le rang et le degré de noblesse.

En outre, le décalage était grand entre la vêture de la haute société parisienne et celle du reste du pays ; il grandissait en proportion de l’éloignement géographique. Quant au peuple en besogne il a porté longtemps et partout les restes et les défroques de ses maîtres, souvent avec une ou deux générations de retard.

Au Moyen Age le vêtement s’appelait d’une façon générique la robe. Il était composé, en plus de la chemise de la cote, pièce essentielle ; tunique à manches en forme de robe. Il existait aussi le surcot, facultatif, sorte de tunique sans manches qui se portait par-dessus la cote, et le mantel ou manteau – appelé parfois robe. Une forme plus robuste du manteau pour le voyage et pour la pluie s’appelait la chape.

Cela aussi bien pour les femmes que pour les hommes, le costume étant identique. Que eux qui s’effraient encore de voir aujourd’hui garçons et filles vêtus de la même manière se rassurent tout à fait : le vêtement unisexe n’est pas une nouveauté dans l’histoire ; Je dirais même que c’est à partir du moment où le costume masculin a commencé à se différencier, vers la fin du XIVè siècle, que la société médiévale déjà peu facile pour les femmes est devenue de plus en plus misogyne.

J’ajoute que la différenciation ne s’est jamais faite pour les gens d’Eglise, ni pour les enfants, lesquels jusqu’au XVIIè siècle ont continué à être vêtus uniformément de la même et ancienne « robe » jusqu’à l’âge de sept ou huit ans.

Voici un aperçu de la mode dans le premier tiers du XIIIè siècle, donné par Jean Renart dans le Guillaume de Dole. D’abord un surcot exceptionnellement riche, porté à même la chemise par un jeune homme qui s’en sert de « robe » de chambre :

ensemble-de-tunique-et-surcot-classique-medieval-de-lin-naturel-8

troeve ostel a son gré

et bacheler a sa devise

qui ert en trop bele chemise

oz deffublez em pur le cors

fors d’un sercot dont ili ados

ert bendez d’ordrois d’Engleterre

c’en porroit ja assez loig querre

ainsçois qu’en trovast le pareil

la pene ert d’un cendal vermeil

s’ert trop bel au col herminé

de pesnes de boutons doré

 

A présent un manteau d’apparat qui vient d’être acheté :

 24005gr-1

La soe robé apareille

ses niez, qui est bele a mervelle

d’un samit inde a pene hermine

onques si blanche ne si fine

ne fut nule, ne miez ouvree

 

Voici enfin la belle Liënor en train de s’habiller pour rendre visite à la cour de l’empereur, et telle qu’elle sera au bord de la cuve où est plongé le sénéchal félon…

 

Sor chemise blanche aflouree

en vesti la cote en puret

mes el estoit d’un cendal vert

tote forree et cors et manches.

El ot un poi basses les hansches

et grailles lans, et biau le pis

Un poi fu plus haus li samis

desus la mamelete due


Li couls fu lons et gras et blans

par reson, sanz gorme et sanz fronce

Onques damoisele, selonc ce

qu’ele estoit triste et dolente,

ne sot plus bel metre s’entente

en li acesmer et vestir

Por sa gorge parembelir

mist un fermail a sa chemise,

ouvré par grande maiestrise,

riche d’or et bel de feture

basset, et plain doi d’overture

et si que la poitrine blanche

assez plus que n’est noif sor branche

li parut, qui mout l’amenda.

Que q’ele se ceint et lia

de sa guimple et de sa ceinture,

dont li ors de la ferreüre

valoit plus de XXV livres.

 

Extrait de La Puce à l’Oreille de Claude Dunetton 

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L’oriflamme, et sa naissance

Posté par francesca7 le 7 mars 2015

100px-Oriflamme.svgbannière de soie rouge et insigne sacré de la monarchie française.

À l’origine, l’oriflamme est l’enseigne de l’abbaye de Saint-Denis, que Louis VI arbore en 1124 lors de ses conquêtes contre les seigneurs allemands. Considérée comme l’emblème de la victoire et de la défense de l’ordre monarchique contre les rebelles puis les infidèles, elle est déployée dans de nombreuses campagnes militaires des rois de France, comme à Bouvines (1214) ou pendant les croisades. Dès le début du XIIIe siècle, les chroniqueurs font remonter son origine à Charlemagne, la tenant pour l’un des symboles du combat des Francs pour la foi. 

Ensuite, la littérature des XIVe et XVe siècles attribue sa création à un rêve de l’empereur byzantin Manuel Comnène : ces récits reprennent à leur compte la prophétie racontant qu’un prince d’Occident muni de l’oriflamme viendrait délivrer Jérusalem de la mainmise des Infidèles. Enfin, à partir du milieu duXVe siècle, on prête à Clovis lui-même l’origine de l’oriflamme, qui lui aurait été transmise miraculeusement. Pourtant, dans les faits, l’oriflamme perd de son pouvoir symbolique : elle est déchirée et perdue à la bataille de Mons-en-Pévèle (1304) et s’avère peu mobilisatrice dans la lutte contre les Anglais au moment de la guerre de Cent Ans (notamment à Poitiers, en 1356). Elle n’est plus levée après 1418. À partir du règne de Charles VII, le roi de France se bat sous d’autres augures. 

Aujourd’hui, par extension, le terme « oriflamme » désigne un étendard qui n’a plus de caractéristique que la forme : base mince pour une pièce de tissu assez longue, deux ou trois pointes en flamme à l’extrémité distale.

Les oriflammes modernes sont de toutes couleurs : elles sont aux couleurs des entités qu’elles représentent le plus souvent nations ou régions.

Représentations de l’oriflamme 

  • L’oriflamme est représenté sur un vitrail de la cathédrale de Chartres : l’étoffe est rouge, les houppes blanches, les trois anneaux qui attachent l’étoffe à la hampe sont verts. Mais sur un autre vitrail relatif à la « Vie de Charlemagne », on voit Charlemagne apparaître avec un gonfanon doré (jaune) à l’empereur Constantin, signe de l’indécision entre les deux traditions vexillologiques.
  • Au xiiie siècle, Matthieu Paris a peint l’oriflamme dans un exemplaire de sa Grande chronique : c’est une bannière rouge toute en hauteur avec huit petites pointes.
  • Au xive siècle, on connaît trois exemples qui ratifient l’existence d’un étendard rouge, à trois queues ornées de houppes ou d’une frange.
  • Vers 1445, le peintre des Pays-Bas du Sud a montré saint Augustin lisant la Cité de Dieu dans un exemplaire de celle-ci : on y voit notamment l’oriflamme rouge, frangé de vert, planté en terre et diapré d’or du fait de sa vacuité de symbole.
  • Sous la Renaissance, une gravure de Jean Duvet montre Henri II en saint Michel victorieux entouré de deux anges dont l’un tient l’écu de France, l’autre l’oriflamme rouge, à trois queues et semées de flammes.

 

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