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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

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Le village d’ Oradour-sur-Glane

Posté par francesca7 le 5 mars 2015

village martyr de la Haute-Vienne dont la population a été assassinée par les nazis le 10 juin 1944.

220px-Car_in_Oradour-sur-Glane4Les 7 et 8 juin 1944, la division « Das Reich » (Waffen SS), stationnée dans la région de Montauban depuis le mois d’avril, reçoit l’ordre de faire mouvement vers le front de Normandie. Sur son chemin, elle a aussi pour mission d’aider la Wehrmacht dans la lutte qui l’oppose aux nombreux maquis du Sud-Ouest et du Massif central. Dirigées par le général Lammerding, les unités de la division « Das Reich » se sont déjà illustrées par leur cruauté sur le front de l’Est ; en France, elles ont reçu le renfort de soldats alsaciens, les « malgré-nous », enrôlés de force dans la Wehrmacht comme dans la Waffen SS en vertu du décret du 25 août 1942. Face à la détermination des maquis FTP et des combattants de l’Armée secrète, Lammerding choisit la terreur : le 8 juin, il fait pendre 99 otages à Tulle. L’horreur atteint son paroxysme à Oradour-sur-Glane, où Dickmann, chef du 1er bataillon, ordonne à ses hommes de commettre un massacre, d’autant plus arbitraire que ce bourg du Limousin ne constitue guère un foyer de la Résistance : le 10 juin, 642 civils, presque toute la population d’Oradour, à laquelle s’ajoutent 44 réfugiés lorrains, sont assassinés ; les hommes sont fusillés au fond du garage et dans les granges, les femmes et les enfants, brûlés dans l’église.

 

Dès les lendemains de la Libération, Oradour devient le symbole de la barbarie nazie : les ruines du village sont respectueusement conservées ; des visiteurs y affluent. Mais le procès des bourreaux, qui s’ouvre devant le tribunal militaire de Bordeaux en janvier 1953, est difficile : morts ou en fuite, les principaux responsables sont absents ; surtout, parmi les 21 inculpés, on ne compte que sept Allemands contre quatorze Alsaciens, dont douze ont été incorporés de force dans la SS. En vertu de la loi du 15 septembre 1948, ces derniers sont passibles d’un jugement et leur condamnation est réclamée par les rares survivants et l’ensemble de la population du Limousin, mais l’Alsace unie se mobilise en leur faveur, refusant de distinguer leur sort de celui des autres « malgré-nous ». Face aux risques que fait peser sur l’unité nationale l’affrontement de deux mémoires, les responsables politiques privilégient la raison d’État : condamnés à des peines de prison et de travaux forcés par le tribunal, les douze Alsaciens sont aussitôt amnistiés par le Parlement. Seuls les députés communistes se sont prononcés en bloc contre cette amnistie. L’Alsace est soulagée, mais les habitants et les élus de la Haute-Vienne sont durablement meurtris par ce qu’ils jugent être une « trahison » de l’État.

Oradour_Rue2

Massacre des femmes et des enfants : Le groupe emmené et enfermé dans l’église comprend toutes les femmes et tous les enfants du village. Des soldats placent dans la nef, près du chœur, une sorte de caisse assez volumineuse de laquelle dépassent des cordons qu’ils laissent trainer sur le sol. Ces cordons ayant été allumés, le feu se communique à l’engin, qui contient un gaz asphyxiant (c’était la solution prévue) et explose par erreur ; une fumée noire, épaisse et suffocante se dégage. Une fusillade éclate dans l’église ; puis de la paille, des fagots, des chaises sont jetés pêle-mêle sur les corps qui gisent sur les dalles. Les SS y mettent ensuite le feu. La chaleur était tellement forte qu’à l’entrée de cette église on peut voir les restes de la cloche, fondue et écrasée sur le sol. Des débris de 1,20 m de hauteur recouvraient les corps.

Une seule femme survit au carnage : Marguerite Rouffanche, née Thurmeaux. Son témoignage constitue tout ce qu’il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois.

Le chœur de l’église comprenant trois ouvertures, dans un instinct de survie, Mme Rouffanche se dirigea vers la plus grande, celle du milieu et à l’aide d’un escabeau qui servait à allumer les cierges, elle parvint à l’atteindre. Le vitrail étant brisé, elle se jeta par l’ouverture. Après un saut de trois mètres, elle atterrit au pied de l’église sur un fourré et fut blessée par un SS en fuyant vers un jardin voisin. Dissimulée parmi des rangs de petits pois, elle ne fut délivrée que le lendemain vers 17 heures.

Le centre de la mémoire est un musée et un mémorial témoignant des atrocités commises par les occupants nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale. Sa vocation est de perpétuer le souvenir des victimes, d’informer et d’œuvrer afin que de tels événements ne se reproduisent plus jamais. Le projet, qui naît en 1989, se concrétise dix ans plus tard et est inauguré par le président de la République Jacques Chirac et le ministre de la Culture Catherine Trautmann le 16 juillet 1999.

Son architecture atypique (qualifiée de « Non-architecture » par son concepteur, Yves Devraine) s’inscrit dans le cadre tourmenté du village martyr, distant de quelques centaines de mètres. Le centre présente des expositions permanentes permettant de mieux comprendre le drame, sans omettre de replacer la tragédie dans son contexte historique. Le visiteur transite ainsi dans quatre espaces thématiques, avant de rejoindre un « espace de réflexion » où des messages de paix et des citations sont présentés.

Des expositions temporaires ont également lieu dans l’enceinte du centre, où des stagiaires du service autrichien de la Mémoire sont accueillis régulièrement.

L’ensemble du mémorial et du village martyr font d’Oradour-sur-Glane le site le plus visité en Limousin, avec 306 427 visiteurs en 2007.

 

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L’APPROBATION DU NOM DE FAMILLE

Posté par francesca7 le 5 mars 2015

 

Nom de famille, élément du système onomastique qui permet de désigner un individu, en le situant à l’intérieur d’un groupe familial, culturel et national.

imagesLa tradition romaine et sa disparition.

• La romanisation des Gaules entraîne le passage rapide du système onomastique uninominal de type celte et germain au système latin des tria nominanomen (signifiant l’appartenance à une gens), cognomen (signifiant l’appartenance à une branche d’une gens), et praenomen (marqueur de l’identité individuelle). Privilège du citoyen romain, le système trinominal est un signe de distinction puissant, d’autant que pérégrins, affranchis et esclaves usent simplement de deux noms ou d’un nom unique. Cependant, à partir du IVe siècle, l’onomastique romaine s’effondre, tant en raison de son évolution interne, après l’obtention de la citoyenneté romaine par tous les hommes libres de l’Empire (édit de Caracalla, 212) que sous la pression de phénomènes extérieurs. L’ancien système se transforme par l’abandon du nomen, puis ducognomen, le ou les prénoms devenant héréditaires. Partout, le sobriquet tend à devenir un nom unique.

Cette évolution peut être mise en rapport avec la fragmentation de l’Empire en petites entités autonomes car, plus le cadre de vie est restreint, moins le système onomastique nécessite d’être complexe, chacun étant connu de tous. Le christianisme renforce ce mouvement, en ne reconnaissant que le nom de baptême pour désigner le chrétien. Ces deux facteurs croisés expliquent que les peuples germaniques conservent, en s’installant, leur système onomastique uninominal.

La fixation des noms de famille.

• Cependant, cette extrême simplicité ne correspond plus, dès le Xe siècle, aux besoins de la société. La politique lignagère, qui signifie sa cohésion par l’usage d’un nombre limité de noms de baptême, pose de sérieux problèmes d’homonymie, d’autant que le stock onomastique se restreint par l’abandon progressif de nombreux noms germaniques. De plus, la multiplication des actes notariés authentiques accentue le besoin d’identification claire. Aussi, les surnoms sont-ils de plus en plus fréquents, d’abord pour les grands (Xe siècle) puis dans toutes les couches de la société (XIIe et XIIIe siècles). Ils sont formés à partir de la filiation, d’une indication topographique, d’une activité ou d’un état, ou encore d’une caractéristique physique. Ces surnoms deviennent héréditaires, en ligne agnatique, au cours des siècles suivants, et prennent valeur de noms de famille que l’État contribue à fixer. L’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539) rend obligatoire l’enregistrement des baptêmes et des décès en français et celle de Blois (1579) impose l’inscription des mariages dans les registres paroissiaux. En 1667, ces derniers deviennent officiellement des registres d’état civil. Le même impératif de déclaration du nom est imposé aux protestants en 1787. Du XVIe auXVIIIe siècle, l’État accompagne donc, en le formalisant, l’usage qui se répand dans la société. Pourtant, on relève de nombreuses transgressions de la règle générale de fixité du nom, du fait de l’idéal de distinction qui caractérise la société d’Ancien Régime. Porter plusieurs noms et surnoms, reprendre un nom tombé en déshérence, prendre le nom d’une terre qu’on possède pour paraître noble - comme le Gros-Pierre, cité dansl’École des femmes, qui, ayant creusé un fossé autour de son champ, se fit appeler « Monsieur de l’Isle » -, sont des actes fréquents.

Le nom : une obligation légale.

• Il appartient à la période révolutionnaire de faire passer le nom de famille de la sphère de l’usage social à celle de la loi, de la relative fluidité à la plus stricte rigidité. Dans un premier temps (1789-1794), on assiste à une déstabilisation des principes nominaux de l’Ancien Régime. L’abolition des titres (19 juin 1790) n’est pas suffisante et la chasse est ouverte aux noms infâmes, comme l’illustre l’histoire du boucher Leroy, contraint de changer de nom par les autorités de Compiègne (18 octobre 1793). De même, c’est un changement de nom qui signe la déchéance de Louis XVI et la prochaine décapitation du « citoyen Capet ». Au fur et à mesure que l’on efface les symboles linguistiques de l’ancienne France, de nouveaux noms apparaissent, symboles de la rupture d’avec le passé et de l’auto-engendrement de l’homme nouveau. La mode est donc au changement de nom et au baptême révolutionnaire. C’est ainsi que Louis Philippe Joseph, duc d’Orléans, élu député de la Convention en 1792, devient « Philippe Égalité ». L’euphorie régénératrice entraîne l’adoption d’une loi très libérale, stipulant que « chaque citoyen a la faculté de se nommer comme il lui plaît » (24 brumaire an II/14 novembre 1793), s’il fait inscrire son nom à l’état civil, laïcisé depuis le 20 septembre 1792. Cependant, moins d’un an plus tard, la Convention thermidorienne adopte une loi extrêmement rigoureuse quant au principe de l’immutabilité des noms ; des poursuites sont en effet prévues contre les contrevenants, pouvant aller jusqu’à la dégradation civique en cas de récidive. C’est un tournant majeur dans l’histoire du nom, dont la stabilité est désormais garantie par l’état civil, et qui devient l’un des éléments essentiels du contrôle administratif des citoyens. Cette loi est reprise, avec quelques modifications, par celle du 11 germinal an XI (1er avril 1803). Le nouveau texte fixe les prénoms licites et les règles qui régissent l’approbation des changements de nom par l’État - procédure lourde qui, jusqu’à la réforme de 1993, nécessite l’intervention du Conseil d’État. Le « nom contemporain » est par la suite étendu à tous (juifs de France en 1808, anciens esclaves des Antilles françaises en 1848, « indigènes » de l’empire colonial, notamment en Algérie, à partir des années 1880) jusqu’à devenir l’évidence qui nous est familière.

 

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