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Partie pour La cueillette des Châtaignes

Posté par francesca7 le 14 février 2015

 

 

220px-Frucht_der_Edelkastanie 

 Sur les Terres Rouges (notamment autour de la commune de Saint-Romain, au cœur du Civraisien, ainsi qu’au nord, aux confins du pays de Lusignan) régnait, jadis, le châtaignier. Aujourd’hui, ne subsistent plus que quelques îlots cultivés, ainsi que des arbres séculaires à l’état sauvage… Suffisant quand même pour pouvoir se procurer à l’étal des marchés locaux plusieurs variétés ancestrales de châtaignes.

La plus goûteuse, la nouzillate, dite aussi nouzillarde, nouzillade, ozillate ou nouzillard (à ne pas confondre avec son homonyme, le « nouzillard » angevin désignant un gros fruit de châtaignier greffé, particulier à la vallée du Loir) est une minuscule châtaigne bien ronde de la grosseur d’une noisette (2 à 3 fruits dans chaque bogue), classée dans la catégorie des marrons (on appelle marrons certaines châtaignes produites par des variétés de châtaigniers à fruits non cloisonnés). Sa chair est délicieusement sucrée, souvent préparée en garniture d’un plat. La plus précoce, la crémillaude (ou créméllaude) est une châtaigne aplatie, difficile à éplucher. La plus rustique, la Grant-pue, une châtaigne de forme oblongue, présente une chair jaunâtre, farineuse et légèrement teintée d’amertume. Enfin, une variété sauvage, la rouge (ou rojhe brtière) présente des qualité gustatives remarquables mais se conserve mal.

Dans le Confolentais, châtaigne et marron, seules « céréales » (on en faisait de la farine) à pouvoir pousser sur ces collines granitiques rétives aux cultures, constituaient, jadis, la base de l’alimentation paysanne. Le châtaignier était appelé « l’arbre à pain » et « l’arbre à saucisses » car ses fruits servaient aussi à l’alimentation des porcs. En cette Charente Limousine, d’octobre à Noël, la variété nouzillarde ou le marron de Chevanceaux se goûtent toujours borsadas (bouillies), echauvets (blanchies), mais peuvent être aussi los bralets (grillées).

La châtaigne fut longtemps la base de l’alimentation humaine dans des régions entières. On appelait, d’ailleurs, le châtaignier « l’arbre à pain » mais aussi « l’arbre à saucisses » car les châtaignes servaient aussi à l’alimentation des porcs.

La bogue est l’enveloppe hérissée de piquants qui protège les fruits. Les différents mots désignant la châtaigne en Europe dérivent tous du latin Castanea.

La récolte mondiale de châtaignes est d’environ 1 million de tonnes (FAO 2002).

La production française, localisée principalement en Ardèche (26 %), en Dordogne et dans le Var, est environ de 12 000 tonnes par an en 2004, contre 110 000 tonnes en 19457. Cette production ne couvrant pas l’ensemble des besoins nationaux, principalement pour certains produits transformés, la France importe de 13 000 à 14 000 tonnes alors qu’elle exporte près de 2 000 tonnes.

Avec l’automne arrivent sur les marchés les premières châtaignes et, dans les sous-bois, leurs « bogues » épineuses foulées aux pieds laissent échapper des fruits bruns à large tache blanche. Dans les cours d’écoles, le long des avenues, les marronniers laissent également tomber des fruits verts, globuleux et épineux qui libèrent à terre des marrons brun-acajou ornés d’une tache blanche.

La ressemblance entre les deux « fruits », tous deux protégés dans une coque piquante, tous deux bruns à tache blanche, fait qu’on les confond volontiers sous le nom de marrons. Alors qu’est-ce qu’une châtaigne et qu’est-ce qu’un marron d’un point de vue botanique ?

La chose se complique un peu plus lorsque les châtaignes elles-mêmes se transforment en marrons grillés (« Chauds, chauds, les marrons »), en crème de marron ou marrons glacés, ou une fois l’an, en dinde aux marrons. Comment différencier châtaigne et marron dans ce cas là ?

Partie pour La cueillette des Châtaignes dans FLORE FRANCAISE 220px-ChestnutChâtaigne et marron appartiennent à deux familles botaniques bien différentes

La réponse à la première question est claire, simple et définitive. Châtaigne et marron proviennent de deux espèces botaniques bien différentes :

La châtaigne est le fruit du Châtaignier, arbre appartenant à la famille des Fagacées dans laquelle on trouve le Hêtre  genre ayant donné son nom à la famille, et les Chênes .

Le marron est la graine du Marronnier d’Inde, arbre appartenant à la petite famille des Hippocastanacées dont il est le seul représentant en France.

Le terme marron désigne également une grosse châtaigne

La réponse à la deuxième question est plus nuancée mais ne fait pas problème pour les castanéiculteurs et confiseurs. Historiquement parlant, on dit que le terme marron serait apparu dans la région lyonnaise, emprunté à l’italien « marrone » qui veut dire châtaigne. D’autres y voient une connotation sociale : la châtaigne a été la fruit du pauvre, la nourriture des cochons, mais devenant marron lorsqu’elle finissait sur la table des nobles. Scientifiquement, le terme de marron est donné aux variétés cultivées de châtaignes (1) qui par sélection ne contiennent qu’un seul fruit par bogue et (2) dont chaque fruit, non cloisonné par une peau, ne contient qu’une seule graine. Commercialement enfin, on donne l’appellation marron aux variétés dont la proportion moyenne de fruits cloisonnés ne dépasse pas 20 %. Aux autres, ont donne l’appellation de châtaigne.

Châtaigne et marron d’Inde : une origine bien différente

Le Châtaignier est-il indigène en France ? Une question qui a fait couler beaucoup d’encre et qui est semble-t-il résolue. On trouve sa présence en France, avec le Chêne, dans des pollens datant de la fin du miocène. Il est repoussé vers le sud par la dernière glaciation (- 10 000 ans). Comme en témoigne les analyses polliniques (lac de Creno), la Corse fut sans aucun doute une zone refuge en même temps que quelques points des Maures, des Cévennes, et des Pyrénées Orientales. Le climat lui redevenant favorable, il a regagné une partie de son aire potentielle. Cette reconquête, très lente car les châtaignes, lourdes, ne sont pas facilement disséminées sur de longues distances, a été radicalement favorisée par l’homme. Cultivé depuis l’antiquité il a été introduit presque partout en France où il représente près de 10 % de la forêt feuillue.

 dans FLORE FRANCAISELe Marronnier d’Inde, malgré son nom, n’est pas originaire d’Inde. Sa patrie n’est pas si lointaine : il croit dans les montagnes du nord de la Grèce jusqu’à la mer Caspienne. C’est en 1615 (sous la régence de Maris de Médicis) que le botaniste Bachelier rapporta de Constantinople le premier Marronnier qui fut planté à Paris dans la cour de l’hôtel de Soubise au Marais. Il devient vite la coqueluche des parcs de la Renaissance puis du Grand Siècle. Il s’est vite étendu aux avenues urbaines et places publiques avant de devenir, Jules Ferry oblige, l’arbre le plus populaire de nos cours de récréations communales. Il y fit la joie de générations d’écoliers réalisant avec ses graines luisantes des jeux variés : petits personnages, objets de dînettes, voire… projectiles.

Donc, le Marronnier d’Inde a été introduit de Grèce en 1615. Indigène en quelques points de la France, le Châtaignier a été introduit dans presque toutes les régions.

L’écologie du Châtaignier

Le Châtaignier est un arbre qui s’adapte assez facilement. Il a certes des préférences et quelques aversions, mais il se contente de peu et accepte des conditions climatiques diverses. Cette aptitude lui permet d’occuper un vaste territoire :

  • Il aime le climat méditerranéen qui lui rappelle son origine mais, dans le massif des Maures, il occupe de préférence les ubacs moins ensoleillés et plus humides.
  • On sait à quel point il affectionne les paysages vallonnés de l’Ardèche où il pousse entre 350 et 750 m d’altitude, sur les versants frais pas trop humides.
  • Mais le climat océanique lui convient également aussi on le retrouve en abondance dans le Limousin, le Périgord et… la Bretagne.

220px-2006-11-16Castanea_sativa02Mais cette tolérance a cependant des limites. Il redoute la sécheresse excessive et est un arbre frileux, on dit qu’il est thermophile. Les gelées célèbres bien recensées depuis le 18ème siècle ont été autant de coups d’arrêt à son expansion. En fait, cet arbre venu du sud n’aime pas tant la chaleur qu’il craint le froid, raison pour laquelle il se plait en climat océanique.

Enfin, deuxième aversion et non des moindres, celle qu’il éprouve à propos des sols calcaires. C’est un arbre calcifuge et il affectionne les sols granitiques schisteux ou sablonneux. On le dit silicicole ou mieux acidiphile.

 

Voir l’article ici : http://biologie.ens-lyon.fr/

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L’asperge et un peu d’histoire

Posté par francesca7 le 14 février 2015

 

 

220px-Pointe_d'aspergeBlanche, violette ou verte, l’asperge est un délice de printemps à ne pas manquer ! Elle se déguste simplement avec un panaché de vinaigrettes ou se cuisine en gratin, en velouté, etc. Longtemps considérée comme un produit de luxe, elle est aujourd’hui beaucoup plus abordable.

Une asperge pèse entre 20 et 80 grammes. Elle peut être blanche, violette ou verte, selon sa durée d’exposition au soleil. Son goût amer peut être plus ou moins prononcé.

Avant de la consommer, vous devrez faire preuve d’un peu de patience et la cuire à la vapeur ou à l’eau. Vous pourrez ensuite la servir en entrée ou en garniture. Elle se marie, en effet, très bien avec les viandes.

L’asperge est riche en potassium, en magnésium et en vitamines. Relativement peu calorique, vous pouvez la manger sans crainte.

L’asperge est disponible toute l’année. Mais les variétés françaises sont sur les étals au printemps.

Cousine éloignée du poireau et de l’oignon, cette dame raffinée qu’est l’asperge fait aussi partie de la famille des liliacées. Son parcours historique est aussi ancien que celui du poireau, car elle est consommée depuis plus de 2000 ans. Cette plante potagère vivace est originaire des pays de l’est de la Méditerranée. Des traces de variétés sauvages ont été retrouvées en Afrique. Des archéologues croient qu’elle aurait été également cultivée en Égypte.

Dans la Grèce ancienne, l’asperge passait pour une plante aux vertus sacrées et aphrodisiaques. De ce fait, les Grecs s’intéressèrent à ses qualités biologiques et pharmacologiques.

Hippocrate, médecin de l’Antiquité grecque, utilisait l’asperge pour soigner les diarrhées et les douleurs de l’urètre. Cette plante contient en effet de l’asparagine reconnue pour ses qualités diurétiques. Les Romains, pour leur part, appréciaient plutôt ses attraits gastronomiques. 

Ils la dégustaient comme entrée ou comme légume d’accompagnement des plats de poissons. L’asperge tomba ensuite dans l’oubli au Moyen Âge, mais continua tout de même à être cultivée par les Arabes. Ce sont surtout les légions de César, qui au retour d’Orient, ramenèrent l’asperge en Europe.

À partir du XVIe siècle, l’asperge fut servie dans les cours royales et princières de l’Europe. 
Au XVIIe siècle, l’asperge est cultivée en France pour Louis XIV qui, dit-on, en raffolait. 
À cette époque, elle était, selon les chroniques du temps, de la grosseur d’une plume de cygne. 
La production de l’asperge se limitait alors aux besoins de la noblesse et c’est seulement au XVIIIe siècle que l’asperge fit son apparition sur le marché populaire ainsi que dans de nombreux ouvrages culinaires.

Aujourd’hui, l’asperge verte se retrouve en Amérique et en Chine, tandis que l’asperge blanche est surtout cultivée en Europe.

Les principaux ravageurs de l’asperge sont les mouches (des semis, de l’asperge et mineuses) et les criocères.
Seuls les criocères peuvent nécessiter une intervention lorsque leur nombre produit un réel effet défoliateur à la fin du printemps et / ou en été. Si tel est le cas, il faut surveiller les plantes après leur production de turions, c’est-à-dire lorsque les cannes sont en formation et traiter uniquement lorsque les larves sont jeunes. Les attaques de pucerons sont plus rares, mais dans le sud de la France, il faut parfois intervenir en fin de saison.

L’asperge et un peu d’histoire dans FLORE FRANCAISE 220px-Edouard_Manet_Bunch_of_AsparagusAprès la plantation, les maladies observables sur cannes et feuilles (cladodes) sont essentiellement la rouille, surtout préjudiciable aux jeunes plantations et la stemphylliose, responsable du dépérissement des asperges par dessèchement des parties aériennes. Il faut alors traiter préventivement dans les régions sensibles (sud), en période orageuse.
Si un traitement est nécessaire, on utilisera exclusivement des produits avec la mention « autorisé dans les jardins ». 

Sauvage ou cultivée, l’asperge est un mets d’une grande finesse, un des premiers légumes frais au printemps. Très rustique, elle peut être cultivée partout, du Canada à la Patagonie, dans les déserts comme en altitude et bien sûr, sous nos climats tempérés

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Le canard et son histoire

Posté par francesca7 le 12 février 2015

290px-Anas_strepera_pairL’origine du terme canard n’est pas connue, une orthographe connue du xiiie siècle donne quanart. Il est probable que ce terme dérive d’une onomatopée, comme caqueter. Ce terme est aussi générique; les espèces appelées « canard » peuvent être plus spécifiquement appelées pilet, sarcelle, tadorne, …

Le canard le plus chassé en Europe est le colvert. En 1998 en France, il était au 7e rang du tableau de chasse annuel avec 1 561 150 unités. Les chasses pratiquées sont la chasse à l’affût, la chasse à l’appelant avec canard éjointé ou appeau et maquette. L’éjointage est cependant interdit en Europe depuis 2005. La chasse de nuit est légale en France mais interdite dans certains pays car certaines espèces peuvent se nourrir la nuit.

En ce qui concerne le Canard domestique

Article détaillé : canard domestique.

Le canard a été domestiqué comme volaille, ou espèce de basse-cour. On l’élève pour sa chair. Il faut distinguer les diverses races de canards domestiques, issues principalement de l’espèce Anas platyrhynchos, le canard colvert, de l’espèce Cairina moschata, lecanard de barbarie, espèce domestiquée en Amérique du Sud. Ces deux espèces sont couramment hybridées pour produire le canard mulard (hybride stérile).

Le canard peut être accommodé de multiples façons, notamment :

  • en cuisine française, le canard à l’orange, le magret de canard, la mousse de foie de canard au porto ;
  • en cuisine chinoise, le canard pékinois, le canard laqué.

 

Souvent utilisé pour son foie ou préparé en confit, le canard a été préparé en magret relativement récemment. Les sources indiquent que la recette du magret de canard aurait été imaginée par André Daguin, chef de l’Hôtel de France à Auch (Gers) en 1965.

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’histoire du foie gras remonte à des temps très lointains qui nous emmènent en Egypte ancienne. La pratique du gavage d’oies s’est ensuite perpétuée sous l’Empire romain pour se développer dans les communautés juives de l’Europe centrale. Depuis, on associe traditionnellement le foie gras à la région du sud-ouest en France, où il s’est imposé comme l’un des mets privilégié en période de fête.

On le consomme souvent froid en entrée, sur du pain ou du pain d’épices. Mais le foie gras peut également être dégusté chaud, poêlé ou dans une recette à base de fruits. 

Le confit de canard est une recette traditionnelle originaire de Gascogne, tout comme le confit d’oie. La viande, cuite dans sa graisse chaude devient brune et croustillante. dans le Périgord, on consomme le confit de canard avec des pommes de terre coupées en très fines lamelles et elles-mêmes cuites dans la graisse de canard. Le confit de canard constitue un plat régional français typique, mais il ne faut évidemment pas en abuser étant donné le nombre de calories… 

Le canard et son histoire dans FAUNE FRANCAISE 240px-Foiegras_20070824Le foie gras est une spécialité culinaire à base de foie frais issu de l’élevage et de l’engraissement par gavage des oies et des canards. 

Représentée dans les fresques de tombes vieilles de 4 500 ans à Saqqarah, la pratique du gavage des oies remonte au moins à l’Égypte ancienne. Les Égyptiens gavaient plusieurs espèces d’oiseaux palmipèdes, dont des oies, à l’aide de granules de grains rôtis et humidifiés.

La pratique s’est poursuivie dans la Grèce antique et sous l’Empire romain. Athénée et plusieurs auteurs du théâtre grec rapportent dans leurs écrits la pratique grecque de l’engraissement des palmipèdes avec du froment écrasé dans l’eau. Pline l’Ancien évoque le gavage d’oies chez les Romains à l’aide de boulettes de figues séchées et broyées, mouillées pendant 20 jours pour les attendrir. Au ive siècle, le De re coquinaria d’Apicius donne sa première recette. Le foie produit s’appelait en latin Jecur ficatum, que l’on traduit littéralement par « foie aux figues ». Les anciens ne conservèrent que le terme ficatum ou figue pour sa dénomination, ce qui donna la forme figido au viiie siècle, puis fediefeie au xiie et finalement « foie ». Cette racine se retrouve dans les langues romanes, comme le français, l’italien, le portugais, l’espagnol et le roumain.

Du ve siècle au xvie siècle, il existe peu de traces écrites ou iconographiques sur le foie gras et ses méthodes de production.

 

Foie gras d’Alsace et AOC Muscat 2005

La tradition du foie gras s’est perpétuée après la chute de l’Empire romain en Europe centrale, dans les communautés israélites. Les Juifs utilisaient fréquemment la graisse d’oiepour la cuisson, car le beurre avec la viande et le saindoux leur étaient interdits. De plus, les huiles d’olive et de sésame étaient difficiles à obtenir en Europe centrale et de l’ouest. Les israélites répandirent l’élevage des oies, de l’Alsace jusqu’à l’Oural, et apprirent à en maîtriser le gavage, surtout dans les régions où l’on cultive le maïs (qui fut introduit au xviie siècle) et après le développement de l’appertisation : l’Alsace (l’invention du pâté de foie gras à Strasbourg vers 1780 par Jean-Pierre Clause, cuisinier du maréchal de Contades, est peut-être une légende, mais la recette date de cette époque) et la Hongrie. Il est mentionné dans un livre de cuisine de Francfort en 1581.

L’origine du foie gras est très ancienne : il est toutefois défini dans la loi française comme faisant partie du patrimoine culturel et gastronomique du pays.

En France, l’industrialisation de la production a lieu à partir des années 1980 en relation avec la grande distribution, les industriels « se sont mis à produire des foies gras et du canard confit à la chaîne, promettant uneconsommation de masse, mais aussi une sérieuse baisse de qualité ».

Technique d’élevage

220px-Gavage-cages-collectives-France dans Les spécialitésLe principe de base pour obtenir du foie gras est d’élever des oies ou des canards, puis de les gaver durant la période précédant l’abattage (en général, une douzaine de jours) afin d’engraisser l’animal, ce qui permet notamment de faire grossir le foie jusqu’au stade de la stéatose hépatique, et d’obtenir ainsi le foie gras cru.

Alors que l’engraissement de l’animal est essentiel à la production de foie gras, la pratique commune de l’engraissement par gavage suscite des controverses qui ont abouti, selon les pays, à l’interdiction du gavage ou à celle de la commercialisation de foie gras. L’Argentine Israël, la Norvège, la Suisse et la Californie (États-Unis) interdisent le gavage. En Europe, l’interdiction est stipulée par un traité exceptant les pays où il s’agit d’une« pratique actuelle » : la France, la Belgique, l’Espagne, la Hongrie et la Bulgarie. Les opposants au gavage arguant de la souffrance animale, ses partisans présentent des études visant à démontrer que certaines formes de gavage n’en provoquent pas. Par ailleurs, des tentatives sont faites pour trouver des alternatives à l’engraissement par gavage.

Outre le foie gras produit, les carcasses de volailles ainsi engraissées fournissent également d’autres produits agricoles comme les magrets, les cuisses ou les cous servant à l’élaboration de spécialités culinaires comme le confit de canard ou d’oie par exemple.

En tant que produit emblématique, le foie gras est particulièrement touché par les controverses autour du gavage des oies et des canards. Les militants de la cause animale dénoncent les conditions d’obtention du foie gras, et leur lobbying a eu pour conséquences, d’une part des interdictions légales dans différents pays, d’autre part l’apparition de produits de substitution. Cette controverse a également eu des ramifications diplomatique, les ministres de l’agriculture français défendant ce «  produit d’excellence française »en raison de son importance économique et culturelle. Le lobbying des associations peut porter ses fruits même en l’absence d’interdiction légale, ainsi l’association L214 a poussé certains chefs français à renoncer au foie gras, l’association Anima a contribué à ce que les supermarchés cessent d’en distribuer au Danemark, et PETA a contribué à ce que les distributeurs de Grande-Bretagne renoncent à en vendre.

Interdictions touchant le foie gras

En Europe, la directive 98/58/CE du Conseil du 20 juillet 1998 concernant la protection des animaux dans les élevages stipule qu’« aucun animal n’est alimenté ou abreuvé de telle sorte qu’il en résulte des souffrances ou des dommages inutiles ». Certaines associations interprètent cette directive comme interdisant le gavage, donc de fait la production de foie gras. La Pologne, auparavant productrice de foie gras (au 5e rang mondial), a ainsi fermé les élevages consacrés à cette production pour le 1er janvier 1999.

Depuis le 1er juillet 2012 le foie gras français est interdit à la vente dans l’État de Californie à la suite de l’entrée en vigueur d’une loi votée en 2004, laquelle laissait sept ans aux producteurs pour trouver une alternative au gavage. Cette interdiction a eu pour effet secondaire d’augmenter la consommation de foie gras dans cet État, le produit étant acheté en privé par les consommateurs à des entreprises hors de la Californie.

Le 3 juillet 2014, à la suite des plaintes des défenseurs des animaux contre la cruauté des méthodes de gavage utilisées, la direction générale du commerce extérieur de l’Inde émet une notification interdisant toute importation de foie gras sur son territoire. 

En raison des controverses entourant la production de foie gras, deux types d’alternatives ont été développées : d’une part une alternative à la méthode de production traditionnelle (le gavage forcé), pour obtenir un foie en minimisant les souffrances animales, d’autre part des alternatives végétariennes ou véganes.

L’alternative au gavage forcé, exploitant une capacité naturelle des oies à se suralimenter et à accumuler des réserves avant la migration d’hiver, repose sur une alimentation ad libitum. Elle ne permet qu’un abattage par an et le produit obtenu est commercialisé en Angleterre 60 % plus cher qu’un foie gras obtenu par gavage. Bien qu’un foie produit par cette dernière Description de l'image  Image:Pacific black duck bibra wa gnangarra.jpg .méthode ait été primé au Salon international de l’alimentation en 2006, certains auteurs mettent en doute son adéquation à l’attente des consommateurs et l’INRA indique avoir échoué à obtenir par une telle méthode un produit commercialisable en tant que foie gras.

Plusieurs pâtés végans se présentent par ailleurs comme des substituts de foie gras. L’association belge de défense des droits des animaux GAIA commercialise depuis 2009 le faux gras, présenté comme une alternative. Il s’agit d’une terrine végétale de fabrication allemande, produite de longue date par la société Tartex, aromatisée au champagne et aux truffes. Le produit fait l’objet d’une communication soignée visant la même image de luxe que le foie gras, et ses commandes sont passées de 30.000 pots en 2009 à 185.000 pots en 2014.

En France, le Tofoie Gras, inventé à Paris, est une recette végane à base de tofu. L’entreprise Labeyrie commercialise quant t-à elle un « Foie fin » d’oie issu d’oies non gavées, disponible en Allemagne, en Suisse ou aux Pays-Bas.

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le Surplomb du lac Blanc des Vosges

Posté par francesca7 le 12 février 2015

 

 

Lac_Blanc_et_Rocher_Hans_depuis_le_chaos_de_pierresLe lac Blanc est un lac d’altitude du massif des Vosges. Il se situe sur le ban de la commune d’Orbey en Alsace. Une importante roche appelée Rocher Hans domine le lac, elle-même coiffée d’une statue de la Vierge.

La station du Lac Blanc dans la vallée de Kaysersberg, adossée aux montagnes des Vosges, offre une palette complète des sports d’hiver. 
Un rapide coup d’œil pour vous mettre l’eau à la bouche (et les skis aux pieds) : 5 sentiers balisés pour la pratique de raquette à neige, 77 km de pistes de ski de fond, 14 km de pistes de ski alpin. Il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts!

Vous vous sentez fébrile sur vos skis ou vous désirez perfectionner votre style ? Pas de problème, l’école de ski français (ESF) et ses moniteurs sont là pour vous enseigner techniques et plaisir sur les pistes. Mais l’air pur de la montagne, ça creuse! Ca tombe bien car sur la station il y a de quoi se sustenter et de contenter les appétits les plus voraces ou les petites faims. Plats classiques ou traditionnels, chocolat ou vin chaud, faites votre choix !

Mais la station du Lac Blanc a aussi la tête dans la lune. 4 jours par semaine, la station reste ouverte de 17h à 22h pour skier en nocturne (en alpin uniquement) à la lueur des étoiles.

Pour s’y rendre rien de plus simple. Muni de pneus neige (ou de chaines), la station est à environ une trentaine de kilomètres de Colmar et une vingtaine de Kaysersberg.
Durant les week-ends et les vacances scolaires, un service de bus est assuré au départ de Colmar et des principaux villages de la vallée ; la navette Lac Blanc Express

Le lac Blanc est un lac d’altitude du massif des Vosges qui se situe sur le ban de la commune d’Orbey. Il tient son nom de la couleur du sable cristallin tapissant son fond. Situé à 1055 mètres d’altitude, il occupe un cirque glaciaire naturel, dans un cadre composé de rochers et de sapins. Le lac est dominé par un rocher en forme de forteresse appelé le « château Hans ». Une légende raconte qu’un cruel seigneur vivait dans le château qui surplombait jadis le rocher et terrorisait la population. Aujourd’hui le « château Hans » est avant tout un magnifique point de vue permettant d’admirer le Lac Blanc. Une statue de la Vierge, perchée sur le rocher Hans, domine le lac.

 

Lac Blanc et Lac Noir

Les deux lacs, naturels, datent de la période glaciaire et sont nichés dans le paysage sauvage du Parc naturel régional des Ballons des Vosges. L’aménagement du Lac Blanc et du Lac Noir associe de façon originale les deux lacs naturels dans un système de transfert d’énergie par pompage/turbinage. C’est la première installation française de ce type, construite de 1928 à 1933 par le groupe industriel de René Koechlin, l’inventeur de l’aménagement hydroélectrique du Rhin. Elle avait pour but de produire de l’électricitéaux heures de pointe, tout en utilisant la production de nuit de Kembs, première centrale française du Rhin. L’exploitation et la maintenance sont assurées par les équipes du Rhin. La centrale est reliée aux hommes 24 h sur 24. Tout dysfonctionnement est enregistré par un automate qui met l’installation en sécurité et transmet un message d’alarme par téléphone à l’agent de service. Celui-ci intervient à distance ou sur place selon l’évènement. Propriété de l’EDF depuis 1946, la station a été rénovée et modernisée de1990 à 2002. L’originalité de fonctionnement de l’ouvrage consiste à échanger la même eau entre le Lac Blanc et le Lac Noir, séparés par 120 mètres de dénivelé. La production d’électricité est réalisée lors des pointes de consommation par le turbinage de l’eau du bassin supérieur. En faible consommation, l’eau du bassin inférieur est renvoyée dans le Lac Blanc par pompage pour y être stockée jusqu’au prochain besoin. Cette opération consomme de l’électricité mais au coût des « heures creuses », d’où son atout économique. Compte tenu de la rapidité de la mise en service des groupes (80 000 kW) en 7 minutes, pendant 6 heures (si nécessaire), le Lac Noir constitue un maillon intéressant dans la sécurité d’alimentation électrique des clients. Le fonctionnement est entièrement piloté à distance depuis un centre de commande régional.

 le Surplomb du lac Blanc des Vosges dans LACS DE FRANCE 1024px-Lac_blanc_Vosges

A propos de la station: La station le Lac Blanc est située à 1200 mètres d’altitude dans le Massif des Vosges au centre de la vallée de Kaysersberg sur la route des Vins d’Alsace. Le Lac Blanc bénéficie d’un magnifique environnement car la station est située en plein coeur du Parc Naturel des Ballons des Vosges. Le Lac Blanc est une station familiale qui dispose d’un domaine skiable regroupant 14 kilomètres de pistes et 9 remontées mécaniques. Pour compléter son enneigement naturel, la station est également équipée de 100 canons à neige qui permettent de dévaler les pistes tout au long de la saison. Sur ce site, les informations utiles: Locations chalets et appartements, bons plans séjours, adresse office du tourisme, plan des pistes et webcam. 

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Les bords du lac de NANTUA

Posté par francesca7 le 11 février 2015

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Une nouvelle fenêtre sur le lac : En accord avec le comité de gestion du site classé du lac, la mairie de Nantua décline sa politique de mise en valeur de cet espace naturel exceptionnel. Dans ce cadre, souhaitant améliorer l’ouverture de la ville sur le lac, elle a récemment fait procéder à l’arrachage de la haie de troènes, située à hauteur du rond-point de l’Europe, à proximité du monument des déportés. Si la vue s’en trouve largement améliorée, l’action a également eu pour conséquence de redécouvrir le magnifique cèdre du Liban, centenaire, situé dans cet espace. 

A l’assaut panoramique des monts d’Ain :  En 1903, Maurice Sonthonnax, un habitant de Nantua, lançait un défi sportif : rejoindre le point culminant du Signal depuis la Place d’Armes en moins de 45 minutes. Un pari gagné puisque c’est finalement en 41 minutes et 23 secondes que le sportif catholard avala les 650 mètres de dénivelé. Découvrant ce récit, Patrick Martel, un passionné d’histoire local et membre du Club Alpin Français (CAF) de Nantua, eu alors l’idée de faire revivre ce challenge à quelques compétiteurs aguerris. Le 9 juin 2013, le CAF de Nantua, avec le concours de la municipalité, organisera donc le «Défi des monts d’Ain», un trail de 4,5 km sur les traces de Marius Sonthonnax, ouvert aux coureurs comme aux randonneurs. Ceux-ci auront le choix entre deux parcours, avec ou sans lacets, pour une pente pouvant atteindre 30 % sur certains passages. L’effort devra donc être soutenu, mais les organisateurs assurent que la course sera conviviale, des animations étant prévues le long du parcours. Renseignements et inscriptions sur http://defidesmontsdain.free.fr/ 

Le Lac de Nantua est souvent cité en France comme un exemple caractéristique de l’influence de l’activité humaine sur l’environnement. Son « état de santé » a été l’objet de préoccupations des pouvoirs publics et des élus locaux depuis qu’y est apparue la tristement célèbre Oscillatoria rubescens. L’ouvrage rend compte d’études menées pendant près de 10 ans concernant essentiellement l’évolution de l’écosystème lacustre en relation avec les activités humaines. Y sont exposées les conséquences du déversement d’eaux usées dans un lac de taille moyenne, les modifications physicochimiques et biologiques consécutives au détournement de ces eaux usées. Il est question enfin d’un essai infructueux d’oxygénation hypolimnique. 

En ce qui concerne Nantua, la tradition décrit un lac autrefois très pur, dont les eaux permettaient « de faire le pain le plus blanc de la région’.’ Mais pendant des années des tanneries ont rejeté leurs eaux usées dans les affluents du lac. Il est donc probable que des rejets organiques polluants ont été abondamment amenés au lac à cette époque ; la teneur, anormalement élevée, en métaux lourds dans les sédiments du lac, 0,16 mg Hg, 3,6 mg Cd et 38 mg Pb par kg de sédiment sec (rapport « Inventaire des lacs » non publié) est au moins en partie un témoin de cette pollution ancienne.

Le Lac de Nantua tel qu’on peut le voir actuellement résulte des grands travaux de 1856 : ces travaux abaissèrent le niveau du lac de plus d’un mètre. Ils ont permis un assainissement des zones marécageuses et l’aménagement de l’esplanade du Lac côté Nantua.

Les zones ainsi dégagées et assainies furent revendues en grande partie à des particuliers en 1869 par la mairie de Nantua en tant que lac non domanial. À l’origine, deux bras du lac ont servi à l’évacuation de ce volume énorme d’eau, un seul demeurant de nos jours, le deuxième étant asséché et comblé.

Poissons : le peuplement de poissons est assez varié : ablette, Gardons, brème, tanche, carpe commune, carpe miroir, carpe écaille, chevesnes, perche, brochet, sandre, lavaret, truite arc-en-ciel, truite fario, truite lacustre.

On observe malheureusement depuis quelques années des perches soleils - Lepomis gibbosus - espèce importée aux conséquences écologiques néfastes sur les alevins de toutes espèces mais sa prolifération semble contenue, voire en régression.

Crustacés : on ne trouve quasiment plus d’ écrevisses indigènes à pattes rouges « astacus astacus » ou alors de petite taille. Elles entrent en concurrence depuis 2013 avec l’écrevisse de Californie « Pacifastacus leniusculus » (Pacifastacus leniusculus). Cette espèce est invasive, sa pêche n’est pas réglementée contrairement à celle de l’écrevisse indigène. Il est interdit de la transporter vivante (sous peine d’amende) pour éviter toute dissémination. La pêche de l’écrevisse indigène est, au contraire, réglementée.

800px-StizostedionLuciopercaAquariumMéduses d’eau douce : à partir de 2010, on a pu observer des méduses d’eau douce (craspedacusta sowerbyi). Cette méduse, importée, est non urticante. Elle n’apparait pas ensuite chaque année mais on peut la considérer désormais comme implantée sous forme de polypes.

Coquillages : il existe un fort peuplement de moules d’eau douce, principalement des dressènes (dressena polymorpha) (image : http://redpath-staff.mcgill.ca/ricciardi/dreissenap.html), plus rarement des Pisidia.

Attention: il ne faut pas consommer les moules d’eau douce car ce sont de véritables pièges à polluants. On observait jusqu’il y a cinq ans quelques colonies d’Anodonta Grandis mais elles ont été progressivement remplacées par les dressènes plus envahissantes et moins sensibles à l’eutrophisation. On n’observe néanmoins plus de gros spécimens (>10 cm) comme certaines personnes ont pu en trouver par le passé, ce qui témoigne d’une forte pollution sédimentaire profonde.

Gastéropodes : principalement du genre Hydrobiidae (concentration maximum vers 10 mètres) et Valvatidae (moins de 3 mètres).

Sangsues : sangsues de petites tailles (Helobdella robusta), qui ne s’attaquent pas à l’homme mais plutôt aux gastéropodes (qu’on peut apercevoir facilement en soulevant une pierre), voire aux poissons.

Le lac de Nantua a la particularité d’être non domanial: les berges et le lit d’un cours d’eau ou d’un lac non domanial appartiennent aux propriétés riveraines. (Source : archive du Bugey – article de P. Domingeon – Travaux de 1859). Certaines parties sont communales, d’autres privées. Il n’y a pas de droit de passage, sauf pour les éventuels accès pour contrôle sanitaire de l’eau.

L’eau d’un lac non domanial reste un bien public collectif qui, en l’occurrence appartient à la commune de Nantua. L’autorité administrative établit et met à jour pour chaque bassin ou groupement de bassins, après avis du comité de bassin, un programme de surveillance de l’état des eaux.

Les bords du lac de NANTUA  dans Jura 220px-Lac_de_NantuaEn 1947, le Comité des Déportés de Nantua décide la réalisation d’un monument à la mémoire des déportés du canton.

L’implantation en bord de lac, choisie pour magnifier l’ensemble et l’isoler de la ville, a été déterminée par le sculpteur et approuvé par les autorités locales. Le 9 octobre 1949, le sculpteur Louis Leygue justifie ce choix :« Lorsque le comité local de Nantua m’a demandé d’étudier un monument à la mémoire des déportés, j’ai pensé à le placer dans le cadre magnifique du lac. J’ai cherché un endroit assez retiré, loin des bruits de la ville, loin des fêtes éventuelles. De plus, j’ai choisi l’endroit où la ligne plongeante des montagnes semble se rencontrer au loin à la surface des eaux. Ce lieu magnifique centre l’attention sur le monument. »

 Laurent Picot
laurentpicot.ph@gmail.com

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Histoire de cloches pour les Moines

Posté par francesca7 le 11 février 2015

 

La fonderie Charles Obertino - Labergement Sainte Marie est la plus vieille fonderie de cloche de vache en activité de France.

Elle est basée à Labergement Sainte Marie dans le Haut-Doubs depuis 1834 environ. Cette entreprise artisanale, de six employés, produit des cloches de vaches (personnalisées ou non), des cloches souvenirs (personnalisables), des cloches d’appel (de quelques centaines de grammes à la cloche de chapelle pesant 17 kilos).

La technique de production de moulage au sable et le savoir-faire sont traditionnels mais le résultat est de toute première qualité.

La fonderie expose chaque année au Salon de l’Agriculture à Paris et à la Foire Exposition à Besançon.

CLOCHES+CHAPELLES

Plus de renseignements sur la fonderie et la production des cloches :http://monjura.actifforum.com/de-l-artisanat-jurassien-la-petite-industrie-f14/la-fonderie-de-cloches-obertino-labergement-ste-marie-25-t64.htm

Je vous propose quelques photos prises à la fonderie. D’autres sont visibles en cliquant ici.

Les moînes cisterciens de Citeaux ont créer une nouvelle abbaye à Munkeby en Norvège.

Cela fait 500 ans que cet ordre n’avait pas créé de nouvelle fondation. Quatre moines sont partis en Norvége fonder la nouvelle abbaye, début septembre 2009. Ils ont emporté avec eux cette cloche qui rythmera la vie de la nouvelle communauté.

Historique de la cloche :

Cette cloche vient de l’Abbaye de la Grâce Dieu dans le Doubs. C’est une abbaye cistercienne créée en 1139. Des moines ont occupé les lieux sans interruption jusqu’à la Révolution Française. Les bâtiments et l’église furent tranformés en fonderie et forge après l’expulsion des moines.

Ces dernier réoccupèrent l’abbaye dès la fin des années 1830 environ.

En 1929, des religieuses cisterciennes achetent le monastère et font vivre l’abbaye jusqu’en 2009. Elles quittent ce couvent suite à une réorganisation de leur ordre monastique.

Une nouvelle communauté, les Travailleuses Missionnaires, occupent déjà les lieux. Ainsi la vocation religieuse du lieu perdure encore.

Comme partout, chaque déménagement est l’occasion de faire le tri. Trois cloches se trouvaient dans les greniers de l’abbaye sans aucune utilité. Elles ont été mises en vente et j en ai été l’acquéreur. 

La cloche destinée à l’abbaye de Munkeby est la première sur la photo (celle du bas). Les deux autres font partie désormais de ma collection. Ce patrimoine Franc-Comtois reste donc dans la région.

La cloche destinée à la nouvelle fondation a un diamètre de 33 cm. Elle pèse 27 kilos, a été fondue à Besançon par le maître fondeur BEAU.

Elle est en bronze et date probablement des années 1820 ou 1830. De part sa taille et le type de fixation, cette cloche devait servir de cloche d’appel dans le monastère. On imagine aisément qu’elle pouvait se trouver au dessus de la porte d’entrée, ou à un endroit stratégique du monastère pour rythmer la vie des religieux. A noter que l’abbaye possède un clocher avec deux cloches monumentales servant encore actuellement pour les sonneries des heures et des offices.

La cloche avait été suspendue dans le clocher il y a plus de vingt ans dans l’espoir de créer un carillon, mais cela n’a pas abouti. De plus elle ne possèdait pas de battant.

La cloche a été nettoyée car certaines taches disgracieuses se trouvaient dessus. Le bronze se patinera avec le temps. Un battant neuf provenant de la fonderie de cloche OBERTINO à Labergement Sainte Marie dans le Doubs a été installé (Pour la petite histoire, une abbaye cistercienne se trouvait dans cette commune jusqu’à la Révolution)   

La cloche chez les moines :

Dans mon projet, j’ai souhaité que les moines disposent d’un support adapté à la cloche et surtout simple à fixer.

Diverses solutions ont été envisagées. J’ai proposé mon projet à Mr Claude GUINOT, ferronier d’art à MONTEPLAIN dans le Jura (pour la petite histoire, sa maison est une ancienne grange dépendant de l’abbaye cistercienne d’Acey).

Il a conçu un support moderne en forme d’ailes d’ange. C’est une très belle réalisation qui s’adaptera à merveille dans le cadre tout aussi moderne de la nouvelle abbaye.   

La curiosité est à son comble pour les quatres moines qui découvre avec joie, la cloche qui rythmera leur vie en Norvège. C’est une joie également pour eux que cette cloche issue d’une abbaye cistercienne multi-séculaires fasse le lien cistercien avec leur nouvelle fondation. Fin août, la cloche est partie en Norvège en camion avec les bagages des moìnes, ainsi que tout le materiel necessaire au bon fonctionnement de l’abbaye.

Le 12 septembre, les moines sont arrivés à Munkeby.  Un premier bâtiment est déjà construit. Il comporte les logements, la chapelle, une fromagerie. Plus tard d’autres batiments et une église seront construits.

Dès le premier jour, une messe et les vêpres ont été célébrés à Munkeby en présence des représentants des communautés religieuses voisines (il y a des soeurs cisterciennes entre autre), des représentants des autres religions et des autorités locales. La cloche, même si elle n’est pas encore fixée, semble déjà avoir trouvé sa vocation.   

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Quelques liens intéressants :

La nouvelle abbaye possède un site internet très intéressant expliquant le projet de création d’une nouvelle abbaye en Norvège.

Je vous invite à le visiter et à divulguer ce lien autour de vous : http://munkeby.net/francais/index.html

Le site de l’abbaye de Citeaux : cliquez ici

http://www.cloches.org/28.html

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Terre de refuge en Haut Bugey

Posté par francesca7 le 9 février 2015

 

 

téléchargement (2)Le Haut-Bugey est durant la Seconde Guerre mondiale le théâtre d’actions paramilitaires de la résistance. Point de ravitaillement en matériels et en vivres, il cache et rassemble ceux qui ont pris le maquis. Ses grottes et ses monts hébergent des réunions secrètes, en faisant ainsi un haut lieu de la résistance. Ces actions ont de lourdes conséquences sur la population. Aujourd’hui, le souvenir de cette page tragique de l’histoire est perpé- tué. De nombreux mémoriaux sont érigés à la mémoire des résistants et des déportés, comme le “Monument aux Maquis de l’Ain et à la Résistance” de Charles Machet à Cerdon, le monument à la mémoire des alliés à Echallon, la stèle commémorative à Izernore et le « Gisant », monument départemental de la déportation à Nantua sculpté par Louis Leygue.  

De combes en cluses, de forêts en prairies, de montagnes en collines et de lacs en étangs, la Route des Sapins du Haut-Bugey parcourt une nature étonnamment riche et préservée, baignée d’air pur. Sillonnant un relief jurassien typique entre 250 et 1200 m d’altitude, elle invite à la découverte de grands espaces encadrés de paysages majestueux et d’une campagne verdoyante, ponctuée de villages accueillants et authentiques. Le lac Genin et le marais de Vaux, le lac et l’abbatiale de Nantua, la forêt de Meyriat, la via ferrata d’Hostiaz, les aires d’envol de parapente, la station climatique d’Hauteville-Lompnes et ses célèbres carrières, le monument du Maquis d’Echallon, Oyonnax et ses expositions dédiées aux plastiques… Chacun des nombreux sites de la Route des Sapins du Haut-Bugey offre un véritable intérêt. Passionnés d’histoire, de traditions rurales et d’arts populaires, amateurs de “calme et de nature”, sportifs en quête d’émotions ou de défis, mélomanes ou gastronomes… Tous les tempéraments vibrent au rythme de ses richesses naturelles et s’enchantent de sa douceur de vivre.

Du bout du massif Jurassien à la rivière d’Ain, la Route des Sapins du Haut-Bugey dévoile sur son passage une grande variété de paysages de moyenne montagne. Ses chaînes montagneuses sont entrecoupées de vallées plus ou moins larges et de cluses qui, comme des écrins, abritent en leur cœur des lacs naturels. La cluse de Nantua est visible depuis les bords de son lac et des communes voisines. Avec un peu de hauteur, vous pouvez même l’observer des abords de la chapelle de Mornay (du XIIe siècle classée M-H). Elle s’étend au pied de l’Autoroute des Titans et du lac de Sylans, ce dernier offrant un cadre de pêche très nature. Autre cluse, autre vue : celle des Hôpitaux qui dès la sortie de la commune d’Hostiaz, depuis un surplomb, se profilera devant vous.

Sur le Plateau d’Hauteville, de nombreux marais dont ceux de Vaux et des Loups ou celui des Lèches sur les Monts Berthiand ponctuent le parcours. Les étangs Marron à Brénod, ceux du Genevray, ou encore celui de Lalleyriat scintillent dans le paysage. Enfin les combes, comme celle de Léchaud, recèlent des milieux naturels exceptionnellement riches et préservés. Jusqu’aux rives de l’Ain, la Route des Sapins du Haut-Bugey offre un point de vue privilégié sur une nature intacte et des paysages multiples.

La richesse des écosystèmes interpelle tout au long de la Route des Sapins du Haut-Bugey. Au printemps, la fonte des neiges laisse place à une nature authentique et généreuse. Les cascades et les ruisseaux bouillonnent. Des tapis de narcisses et de jonquilles bordent de majestueuses forêts de conifères, soulignées par des prairies de feuillus d’un vert éclatant. La Route des Sapins du Haut-Bugey est naturellement fréquentée par de nombreux quadrupèdes. Chevreuils, chamois, écureuils et hérissons se croisent sur les chemins et il suffit de lever les yeux pour apercevoir le ballet des mésanges, des grives, des geais ou des merles. Du bord des falaises, buses, faucons et même tichodromes échelette et bruants fous se livrent à d’impressionnants vols. Au bord des plans d’eau, les canards colvert, les “foulques” ou encore les grèbes barbotent en toute quiétude. Les rencontres sont nombreuses… 

L’activité agricole et le pastoralisme contribuent à conserver la variété des milieux naturels de la Route des Sapins du Haut-Bugey. Bovins et ovins, en broutant dans les pâturages, permettent de limiter l’avancée de la forêt et de maintenir, dans ces espaces, une flore typique (orchidées, gentianes, œillets de poète…) conférant de subtils arômes au lait qu’ils produisent. L’ensemble des activités liées à cette filière constitue l’une des ressources des habitants du Haut-Bugey. A l’approche de l’hiver, les clôtures seront enlevées pour transformer ces verts pâturages en véritable espace blanc où seuls conifères verdoyants et bleu du ciel révèleront toute leur intensité. La vie pastorale sera, quant à elle, ralentie et le temps restant, les hommes le consacreront aux activités de vie des stations (damages des pistes, ventes de forfaits…) et à l’accueil des vacanciers (hébergement et restauration).

Terre de convoitises, le Haut-Bugey a depuis toujours suscité un intérêt en raison de sa situation sur les grandes voies Lyon-Genève et Lyon Besançon. Déjà à l’époque galloromaine, les villages étaient courtisés et certains gardent encore les traces de ce passé, comme Izernore où subsistent les vestiges d’un temple et des objets présentés dans son musée archéologique. Plus tard, appartenant au Duc de Bourgogne, le Haut-Bugey est placé sous la puissance de grands prieurés (Chartreuse de Meyriat) puis de familles féodales, comme le seigneur de Mont-Royal ou les puissants sires de Thoire. Les châteaux des Terreaux à Saint Martin du Fresne, de Coiselet, de Dortan et bien d’autres encore témoignent de la puissance de la seigneurie jusqu’en 1402 où, faute de successeur, le Haut-Bugey est confié au Comte de Savoie, devenant ainsi Savoyard. Exception faite pour le Plateau d’Hauteville et son château de Lompnès qui à cette même période était déjà Savoyard. En 1601, par le traité de Lyon, les bourgades du Haut-Bugey entrent dans le royaume de France et deviennent définitivement françaises. 

Le bois est une ressource considérable pour le Haut-Bugey. Les acteurs de cette filière l’exploitent en visionnaire et valorisent cette énergie nouvelle. Des communes utilisent désormais les déchets de bois produits par les scieries, du bois déchiqueté des forêts dans leur chaufferie collective. Pour tous ces villages, ce choix permet d’assurer l’entretien des forêts environnantes et de s’engager activement dans une démarche de développement durable.

L’art et la matière ont toujours été au cœur des activités du Haut-Bugey. Les bois issus des domaines forestiers ont fait émerger de nombreux savoir-faire et même la pierre extraite du sol calcaire du Plateau d’Hauteville a aussi fait naître une véritable activité. Plus récemment à Oyonnax, la plasturgie a contribué à faire du Haut-Bugey une région où tous les talents randofenec124039219646_arts’expriment, dans l’art comme dans l’industrie.

La Route des Sapins du Haut-Bugey dispose d’un cadre exceptionnel pour bon nombre de sports et loisirs. Pour les amateurs de sensations fortes, aviation légère, parapente, via ferrata, escalade, parcours aventure et parcours dans les arbres ou encore canyonning… garantissent des moments inoubliables. A un autre rythme, les villages de la Route des Sapins du Haut-Bugey offrent une multitude de sites de loisirs et de circuits pour pratiquer la randonnée, le VTT, le cyclotourisme ou la moto. Enfin, été comme hiver, la Route des Sapins du Haut-Bugey se prête aux sports de glisse : ski nautique, dériveur, planche à voile ou simplement baignade pour les moins téméraires. Sur la terre ferme se pratiquent aux beaux jours, le ski-roues, le roller-ski ou le trikkes, et sur neige, la raquette, le ski alpin, le ski de fond et la randonnée en traîneaux à chiens

 

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Sur les berges de l’Etang de l’Or

Posté par francesca7 le 9 février 2015

 

 

280px-Etang_de_l'orL’étang de l’or est en même temps, le sujet du roman le plus connu de Gaston Baissette, médecin et écrivain d’origine melgorienne. C’est aussi le sujet du poème L’estanc de l’ort d’Alexandre Langlade, poète languedocien du dix-neuvième siècle.

L’organisation parcellaire actuelle trouve son origine dans les travaux de drainage des marais entrepris au XVIIIe siècle. Sur les berges Nord de l’étang les hommes ont construit un système hydraulique afin de drainer les terres salées et de les irriguer avec de l’eau douce. A certains endroits des marais salants été exploités, activité abandonnée aujourd’hui (ancien marais salant au Sud-Ouest du site classé, près de l’actuel aéroport). La pêche dans l’étang représentait une activité économique importante autrefois, mais subit aujourd’hui une nette régression.

L’étang de l’Or est une étendue d’eau située au sud-est du département français de l’Hérault. Il est séparé de la mer Méditerranée par un cordon dunaire de 600 mètres de largeur au minimum.

D’une surface de plus de 3000 hectares et d’une profondeur maximale de 1m, l’étang de l’Or (appelé aussi parfois « Étang de Mauguio ») est classé depuis 1983 au titre de la loi de 1930. Sa surface immergée est majoritairement sur le territoire de Mauguio. À l’ouest, un petit morceau appartient à Pérols, de même à l’est pour Marsillargues, etau sud-est, La Grande-Motte en détient une partie limitrophe avec une pointe du territoire d’Aigues-Mortes.

L’étang est entouré de rivages sur les territoires de Pérols à l’ouest, Mauguio au nord, Candillargues et Lansargues au nord-est, Marsillargues et Aigues-Mortes à l’est, La Grande-Motte au sud-est et Mauguio au sud-ouest avec la station de Carnon.

Il est entouré par Pérols à l’ouest et les communes du canton de Mauguio, dont La Grande-Motte et le quartier melgorien de Carnon installées sur le cordon dunaire qui sépare l’étang de la mer Méditerranée.

En occitan, l’étang de l’Or s’écrit Estanh de l’Òrt, ce qui signifie étang du Jardin.

L’étang de l’Or, ou étang de Mauguio, appartient au chapelet des étangs côtiers du Languedoc-Roussillon. Dans un contexte de conservation environnementale, la démarche Natura 2000 (procédure d’initiative européenne), permet de protéger les espèces et les habitats menacés, afin d’assurer la conservation du patrimoine local. 

La frange des roseaux qui borde l’étang offre un refuge aux canards, foulques et poules d’eau, qui s’y reproduisent au printemps. Par-dessus la roselière, l’étang de l’Or s’étire presque jusqu’à l’horizon. Dans cette lagune peu profonde mais très productive, les algues et herbiers se développent, les crustacés, poissons et oiseaux s’alimentent. 

Au fil de la balade, vous traverserez un ruisseau la Capoulière, vous apercevrez une cabane où vient nicher la chouette chevêche. Tout au long du sentier vous pourrez apercevoir également avocettes élégantes, aigrettes garzettes ou encore le héron cendré… 

Depuis longtemps, l’homme tire profit des ressources de l’étang. Les Traditionnelles cabanes furent des lieux de travail mais aussi de calme et d’évasion. 

L’étang de l’Or se situe au 5ème rang des étangs littoraux après Berre, Thau et Salse-Leucate. Cet étang a une constitution complexe ce qui lui confère une grande fragilité. En effet, sa situation attractive le rend vulnérable. Un des objectifs du Syndicat Mixte du Bassin de l’Or est de sensibiliser le public à l’importance des zones humides, et donc de l’étang. La faune et la flore, fragile et vulnérable représentent un des attraits les plus identitaires de cet espace naturel. 

Etang de Mauguio ou Etang de l’Or est séparé de la mer méditerranée par un mince lido sableux, non inclus dans le site classé. Une partie de ce lido est occupée par les constructions des stations balnéaires de Carnon à l’Ouest, et de la Grande-motte à l’Est. La seule communication de l’étang avec la mer se fait le grau de Carnon (grau artificiel transformé en port). L’étang de l’Or et ses marais possèdent une grande valeur paysagère, écologique, hydrologique, et patrimoniale (réseau hydraulique et activités traditionnelles). Cette importante étendue d’eau aux couleurs changeantes selon la lumière livre une impression d’immensité et de calme : c’est une unité de paysage remarquable, notamment perceptible depuis les routes très fréquentées (2×2 voies) qui ceinturent l’étang à l’Ouest, au Sud et à l’Est. Si l’on atteint les berges de l’étang par le Nord, cheminant le long des canaux et roubines, traversant les prairies humides, frôlant les roseaux et gouttant la salicorne, c’est une autre perception de la lagune qui s’offre aux curieux. Le paysage qui enveloppe le plan d’eau est riche et diversifié, on découvre une ambiance feutrée au parfum salé, et une nature bien vivante.

L’étang de l’Or est le creuset d’une culture « cabanière » : à de multiples endroits des « cabanes » ont été construites, le long du canal du Rhône à Sète et du canal de Lunel, aux embouchures des rivières, sur les berges de l’étang, ou dans les marais. A l’origine utilisées par les pêcheurs et chasseurs, certaines sont maintenant des maisonnettes habitées toute l’année. Elles finissent parfois par former de véritables hameaux : les cabanes du Salaison, de Pérols, et de Lunel ont été exclues du site classé. D’autres, plus isolées ou plus pittoresques, sont inclues dans le site classé et font l’objet d’un suivi régulier (cabanes des Pointes ou cabanes du Roc par exemple).

800px-Etang_de_l'OrAu niveau écologique, l’étang de Mauguio et ses berges possèdent un intérêt avifaunistique de tout premier ordre. Cette zone humide constitue à la fois une étape migratoire et un lieu de reproduction et d’alimentation pour de nombreuses espèces d’échassiers et de laro-limicoles (Flamant rose, Echasse Blanche, Busard des roseaux, Butor étoilé, Râle d’eau, Grèbe à cou noir, Sterne naine, Gravelot…) La richesse écologique de l’étang s’observe également à travers la présence d’une cinquantaine d’espèces de poissons (migrateurs et sédentaires), de nombreux batraciens et reptiles, et de la diversité floristique (par exemple le bois d’Espous, au Nord-Est de l’aéroport, présente un intérêt botanique exceptionnel, mêlant essences végétales des bords des eaux – peuplier blanc, orme, frêne – et essences de la garrigue comme le pin d’Alep et le chêne vert). L’équilibre écologique de l’étang reposent en partie sur les infrastructures hydrauliques. Cette lagune est par ailleurs d’un grand intérêt hydrologique, puisqu’elle correspond à l’exutoire naturel d’un bassin versant de plus 400 km², drainant une dizaine de cours d’eau et canaux (dont la Cadoule, le Salaison et le Bérange).

Sources : http://smgeo.free.fr/index_2.htm  et  www.pole-lagunes.org

 

 

 

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ETRE FAUX COMME UN JETON

Posté par francesca7 le 8 février 2015

 

images (3)On dit « franc comme l’or » et « faux comme un jeton ».

Pourquoi une réputation aussi fâcheuse s’attache-t-elle à ce malheureux objet ?… Un jeton est une « petite pièce ronde faite en guise de monnaie, d ont on se sert pour calculer plusieurs sommes, ou pour marquer son jeu ou autres choses » (Furetière). Il faut savoir que les chiffres romains (LXXIII, etc) ne permettent pas les opérations, avec ou sans retenue, telles que nous les apprenons à l’école. Les Romains et leurs descendants comptaient donc avec des bouliers. L’introduction au Moyen Age des chiffres arabes (ceux que nous utilisons) ouvrit une ère nouvelle au calcul arithmétique, mais il y a loin de la théorie à l’usage, et jusqu’à la fin du XVIIè siècle les additions « à la plume » furent réservée à de rares initiés ; Il est vrai que le système monétaire de l’Ancien Régime ne facilitait pas les choses pour le compte des sommes d’argent, principal, sinon unique objet de calcul dans la vie courante ; La livre (ou franc) valait 20 sols (sous), le sol valait 12 deniers ; 3 livres faisaient 1 écu, et 11 livres 1 pistole ou 1 louis…. Le très grand public compta donc son argent avec la méthode archaïque du « jet » (d’où jeton), pratiquement jusqu’à la révolution de 1789 qui instaura le système décimal, plus facile à manier « sur le papier ».

Le principe de ces anciennes additions consiste à tracer sur une planchette (ou sur une feuille) des lignes horizontales dont chacune représente une valeur donné ; par exemple une ligne pour les derniers, une autre pour les sols, une troisième pour les livres, etc.. Un objet placé sur la ligne des deniers – on peut faire d’opération avec des boutons ou des haricots – vaut symboliquement 1 denier. Quand on arrive à une rangée de 12 boutons on les enlève tous et on les remplace par un seul bouton sur la ligne des sols ; chaque fois que l’on atteint 20 boutons sur cette dernière, on les remplace par un seul sur la ligne des livres, ainsi de suite. (Dans la pratique les valeurs des lignes tenaient compte des pièces de monnaie réellement en usage : 6 deniers, 15 sols etc). Bref, si en fin de compte on se retrouve avec 8 boutons sur la ligne supérieure, 15 sur celle au-dessous, et 6 sur la dernière, cela veut dire que le total de la somme est 8 livres, 15 sols et 6 deniers.

C’est, comme l’indique Gougenheim ; à ce genre de calcul que se livre précisément Argan, avec jetons et planchette, quand au tout début du Malade imaginaire, il fait le total de la note qu’il doit à son apothicaire. Les metteurs en scène modernes de Molière, ignorant l’usage historique et embarrassés par ce monologue de départ, tout à fait abscons s’il n’est pas replacé dans sa manipulation précise, font dire le texte à l’acteur au petit bonheur la chance, en tripotant par acquit de conscience quelques piécettes inutiles ou une plume d’oie hors de saison.

Donc, les jetons, de cuivre ou en argent, utilisés pour ces opérations n’avaient aucune valeur propre. Ils « ne prennent de valeur que par la place qu’ils occupent sur la table ». Montaigne dit d’un homme dont le crédit s’accroît ;  « Nous jugeons de lui, non selon sa valeur, mais à la mode des jetons, selon la prérogative de son rang ».

Ces jetons avaient « la dimension et l’aspect d’une pièce de monnaie… Le roi, les cours, les divers offices avaient des jetons particuliers portent l’effigie du souverain ou des allégories et ornés de devises latines ou françaises ; Les particuliers en trouvaient dans le commerce ». (Gougenheim).

Naturellement l’aspect réaliste de ces « fausses pièces » incitait les aigrefins à les faire passer auprès des gens simples pour monnaie courante, d’où l’expression faux, comme un jeton. Panurge use déjà du subterfuge lorsqu’il propose à une grande dame de Paris de « frotter son lart » avec elle ; « Après disner, Panurge l’alla veoir, portant en sa manche une grande bourse pleine de gettons ». Il offre d’acheter ses faveurs en lui promettant, si elle consent, un riche présent de pierreries : « Et ce disoit, faisant sonner ses gettons comme si ce feussent escus au soleil » (Pantagruel, XIV, 141).

Il faut ajoute que le raccourci de la locution, un faux jeton, n’a guère de sens, puisqu’ils l’étaient tous par définition.

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

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Le Serpent de nos contrées

Posté par francesca7 le 8 février 2015

 

 

 

imagesLa taille des serpents est très variable selon les espèces, de 10 cm à 10 m. Ils une croissance continue tout au long de leur vie, même si cette croissance ralentit avec l’âge. Contrairement à de nombreux autres animaux, ils ne renouvellent pas leur peau en continu. Lorsque cette peau devient trop exiguë, elle se déchire et se détache de l’animal, remplacée en dessous par une autre nouvellement formée. 

Le corps des serpents est recouvert d’écailles, qui peuvent avoir toutes sortes de tailles, de formes, de textures et de dispositions, y compris au sein d’une même espèce. Ils peuvent présenter à peu près toutes les couleurs existantes. La couleur des serpents peut varier au cours de la vie chez un même individu. Ainsi, certaines espèces peuvent changer de couleur au cours d’une même journée, à la manière des caméléons, mais d’autres changent de couleur sur le plus long terme[1]. Ainsi, la couleur des jeunes individus peut être très différente de la couleur des adultes[2]. La couleur des serpents joue un rôle important puisqu’elle leur permet de se camoufler aux yeux des prédateurs et des proies potentielles. 

La colonne vertébrale est constituée d’un grand nombre de vertèbres (160 à 400) très bien articulées les unes par rapport aux autres, permettant aux serpents de se déplacer par ondulation. La bouche peut se distendre au passage des proies qu’ils capturent. De ce fait, les serpents sont capables d’avaler des proies énormes : dans l’estomac d’un  python de cinq mètres on a trouvé un léopard (préalablement étouffé). Les serpents sont tous carnivores. Ils  peuvent avaler une grande quantité de nourriture en une seule fois et sont capables de jeûner pendant de nombreux jours suite à cela. 

Les serpents ont une très mauvaise vue. Ils se repèrent dans leur milieu en sentant les odeurs et les déplacements  d’air grâce à leur langue bifide. Certains serpents ont une image thermique de la  proie. Ils sont sensibles aux  radiations infrarouges et peuvent percevoir les plus infimes changements de température. Les serpents se  rencontrent dans la plupart des régions du globe excepté les plus froides. 

SYMBOLISME

La symbolique des dragons est à rapprocher de celle des serpents. 

Terre

Le serpent, dépourvu de pattes, le corps tout entier collé au sol, s’abritant sous terre, est considéré assez  universellement comme le symbole de la Terre-mère. C’est un symbole chtonien des forces de la nature, du territoire et des forces souterraines. Dans la tradition celtique, les énergies souterraines se manifestent parfois sous la forme de « femmes serpent », comme la Vouivre. 

Le serpent est relié aux divinités proche-orientales du monde souterrain : la déesse de l’amour et de la fertilité  assyrienne, Ishtar, ou Qadesh en Palestine. Quetzalcoatl, «Serpent à plumes» aztèque, serait allé dans le monde souterrain pour y créer le cinquième monde de l’humanité. 

Eau

Le serpent, créature parfois aquatique, peut représenter l’Esprit de l’Eau. La Vouivre est une femme-serpent  aquatique dans la mythologie celte. Mélusine est une femme dont le bas du corps se transforme en serpent tous les  samedis lorsqu’elle prend son bain. De nombreux dragons processionnels sont liés aux crues de fleuves. 

Feu

En Gaule, le serpent apparaît parfois associé au bélier. Cette combinaison pourrait être en rapport avec le culte du  foyer, car le bélier est souvent associé au feu.[3]

 

Protection

Dans la Grèce mycénienne, Athéna était une déesse du foyer et des greniers, également protégés par le serpent qui  apparaît sur son bouclier, l’égide. Le serpent est donc gardien des lieux. Dans la mythologie nordique  Midgardsormr, le Grand Serpent qui vit dans la « Grande Mer » primordiale, entoure le monde du milieu  (Midgard), la terre des hommes au centre de laquelle se trouve la terre des dieux, Asgard. Au-delà de la Mer et des  anneaux protecteurs de Midgardsormr se trouve Utgard où sont les puissances mauvaises et destructrices, les  Géants et les Forces du Chaos ; en mordant sa queue il assure au monde humain sa cohésion et sa solidité. En  Egypte, l’Uréus, déesse féminine qui représente l’oeil de Ré, flamme devenue serpent, symbole de la vigilance en  éveil, protège le front du Pharaon. La Montagne de l’Occident est gardée par Oudjat, la déesse serpent, dame du  Silence ; elle remplit aussi les fonctions de protectrice du grenier. 

Guérison

Dans l’Antiquité grecque, le dieu de la médecine, Asclépios (Esculape pour les romains), avait le serpent pour attribut. Dans les temples qui lui étaient dédiés, à Epidaure notamment, l’oracle était rendu par l’intermédiaire de serpents, serpents que l’on retrouve d’ailleurs enroulés autour du caducée. Sa fille, la déesse de la santé Hygie est également représentée avec un serpent. 

Immortalité, mort et Renaissance

images (1)Comme d’autres animaux, qui entrent sous terre comme on enterre les morts, et en ressortent, les serpents sont symboles de renaissance et d’immortalité. Puisqu’ils sont carnivores et qu’ils tuent leurs proies en utilisant leur venin, on les a associés à la mort. 

Le serpent change de peau, ce qui donne l’impression qu’il quitte un vieux corps pour renaître. L’« Ouroboros », serpent qui se mord la queue, symbolise le cycle infini de la vie et de la mort. On retrouve ce symbole dans de nombreuses civilisations Méduse est une femme à la chevelure de serpents, pétrifiant les hommes de son regard. Le sang coulant de sa veine gauche est un poison, tandis que celui de sa veine droite est un remède capable de ressusciter un mort[4]. 

Quetzalcoatl, ou «Serpent à plumes», chez les Aztèques, était un dieu de la mort, mais aussi de la renaissance.

Les Romains associaient aux serpents les âmes des défunts : Virgile raconte, dans L’Enéide, comment Enée voit un serpent se glisser près de la sépulture de son père et goûter les mets sacrés qu’il y a déposés avant de regagner le fond du tombeau, augure d’un message des ancêtres signifiant qu’ils en acceptent l’offrande.

 

Transe et divination

Delphes possédait, depuis des temps reculés, un oracle gardé par le Python, serpent dragon, génie serviteur de la déesse Gaïa. Vaincu par le dieu solaire Apollon, il resta sur place et transmit le pouvoir oraculaire. La figure serpentine est souvent présente dans les « hallucinations », chamaniques ou non, provoquées par des plantes psychotropes. 

Autres figures mythiques

Dans la Gaule orientale et dans le pays du Rhin le serpent apparaît sur un cheval galopant, renversant un monstre – que l’on appelle couramment l’anguipède – semi-zoomorphe, semi-anthropomorphe. Dans la cosmogonie nordique, Yggdrasil – l’Arbre du monde, a ses racines rongées en permanence par un serpent, Nidhögg. 

La Kundalini est représentée comme un serpent endormi, lové au niveau du premier chakra (l’éveil de cette énergie vitale permet à l’initié d’atteindre la Sagesse). Hermès, dieu de la sagesse et maître des chemins et des carrefours, trouva un jour deux serpents en train de se battre et, leur tapant sur la tête avec son bâton de pèlerin, parvint à les concilier ; tous deux s’enroulèrent autour de ce bâton qui deviendra le caducée, symbole de la capacité à relier les contraires – les énergies solaires et lunaires – autour d’un axe vertical. 

Rhéa aurait pris la forme d’une couleuvre pour échapper aux ardeurs amoureuses de Zeus. Mais celui-ci se changea en serpent. Hermès les réconcilia en plaçant le bâton entre les deux.[5] Chez les Romains, Juno Sospita, la « protectrice », est la patronne de Lanuvium, près de Rome, où l’on pratiquait un rite annuel pour savoir si l’année  serait fertile. Une jeune fille allait nourrir un serpent qui habitait au coeur d’une grotte. Si le serpent acceptait les gâteaux, l’année serait bonne ; dans le cas contraire, elle serait stérile. Dans la tradition babylonienne, le serpent dragon femelle, Tiamat, est vaincu par le dieu héros Marduk, et dépecée, faisant ainsi naître le Ciel, la Terre et tous les êtres vivants. 

images (2)En Egypte, dans certaines cosmogonies, le Noun, océan indifférencié des potentialités, est associé au dragon serpent Apap (Apophis pour les Grecs) qui, chaque nuit, menace de dissolution le soleil et toute la création. 

Chez les Mongols, inspirés par les Chinois, le serpent dragon est un des douze animaux célestes. Il tourne sur lui-même et autour de l’univers. Il passe l’hiver sous terre d’où il sort au printemps pour monter au ciel. Il est ambivalent et soutient l’arbre de vie. En Inde, les rois serpents Nagas sont des divinités protectrices des fleuves, porteurs de vie et de fécondité mais aussi de sagesse ancestrale. En tant que faiseur de pluie, tel le serpent arc-en-ciel de la mythologie des aborigènes d’Australie, il représente la fertilité et les ressources abondantes de la terre.

PRATIQUES

En Egypte, lors de la fondation d’un temple, on doit clouer au sol le serpent des puissances de la terre pour pouvoir entreprendre la construction. Les mêmes rites magiques propitiatoires se retrouvent en Chine dans la science de la géomancie. 

En Bulgarie le 25 mars se tenait la fête appelée « Blagovetz » ou encore « Blagovechtenie ». Les garçons sautaient par-dessus un grand feu pour se préserver en été des piqûres et morsures des serpents et des lézards. Les femmes faisaient du bruit avec une pince à feu, un tisonnier ou d’autres objets de ferraille, en tournant dans tous les coins du jardin, pour que les serpents et les lézards qui, selon la croyance, sortaient ce jour de leur cachette d’hiver, se sauvent de la maison. Elles disaient : »Courez les serpents et les lézards, parce que les cigognes arrivent ».

Le culte romain de Bona Dea a pu impliquer des serpents.

 

Sources

1. Chris Mattison, Tous les serpents du monde, Delachaux et Niestlé, 2008, p.30

2. Chris Mattison, Tous les serpents du monde, Delachaux et Niestlé, 2008, p.31

3. Dimitri Nikolai BOEKHOORN, Bestiaire mythique, légendaire et merveilleux dans la tradition celtique : de la

littérature orale à la littérature

4. Piere Grimal, Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Paris, Presses universitaires de France, 1999

[1951], p.168

5. Belfiore, Jean-Claude, Croyances et symboles de l’Antiquité, Larousse, Paris, 2010. p.195.

Retrouvez l’encyclopédie collaborative Wiccapedia : http://www.wiccapedia.fr

 

 

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