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    La France, je l'aime corps et biens, en amoureux transi, en amant comblé. Je la parcours, je l'étreins, elle m'émerveille. C'est physique. Pour l'heure, c'est le plus beau pays du Monde, le plus gracieux, le plus spirituel, le plus agréable à vivre. En dépit de ses défauts, le peuple français a des réserves inépuisables de vigueur, d'astuce et de générosité. j'écris cela en toute connaissance de la déprime qui périodiquement enténèbre nos compatriotes. Ils ont une pente à l'autodénigrement, une autre au nihilisme. Je suis français au naturel et j'en tire autant de fierté que de volupté. J'ai pour ce vieux pays l'amour du preux pour sa gente dame, du soudard pour la servante d'auberge, de l'érudit pour ses grimoires, du paysan pour son enclos, du bourgeois pour ses rentes, du croyant des hautes époques pour les reliques de son saint patron... J'ai la France facile, comme d'autres ont le vin gai ; je l'ai au coeur et sous la semelle de mes godasses. Je suis français, ça n'a pas dépendu de moi et ça n'a jamais été un souci. Ni une obsession. Toujours un bonheur...

    Dictionnaire amoureux de la France - Denis Tillinac.

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ETRE FAUX COMME UN JETON

Posté par francesca7 le 8 février 2015

 

images (3)On dit « franc comme l’or » et « faux comme un jeton ».

Pourquoi une réputation aussi fâcheuse s’attache-t-elle à ce malheureux objet ?… Un jeton est une « petite pièce ronde faite en guise de monnaie, d ont on se sert pour calculer plusieurs sommes, ou pour marquer son jeu ou autres choses » (Furetière). Il faut savoir que les chiffres romains (LXXIII, etc) ne permettent pas les opérations, avec ou sans retenue, telles que nous les apprenons à l’école. Les Romains et leurs descendants comptaient donc avec des bouliers. L’introduction au Moyen Age des chiffres arabes (ceux que nous utilisons) ouvrit une ère nouvelle au calcul arithmétique, mais il y a loin de la théorie à l’usage, et jusqu’à la fin du XVIIè siècle les additions « à la plume » furent réservée à de rares initiés ; Il est vrai que le système monétaire de l’Ancien Régime ne facilitait pas les choses pour le compte des sommes d’argent, principal, sinon unique objet de calcul dans la vie courante ; La livre (ou franc) valait 20 sols (sous), le sol valait 12 deniers ; 3 livres faisaient 1 écu, et 11 livres 1 pistole ou 1 louis…. Le très grand public compta donc son argent avec la méthode archaïque du « jet » (d’où jeton), pratiquement jusqu’à la révolution de 1789 qui instaura le système décimal, plus facile à manier « sur le papier ».

Le principe de ces anciennes additions consiste à tracer sur une planchette (ou sur une feuille) des lignes horizontales dont chacune représente une valeur donné ; par exemple une ligne pour les derniers, une autre pour les sols, une troisième pour les livres, etc.. Un objet placé sur la ligne des deniers – on peut faire d’opération avec des boutons ou des haricots – vaut symboliquement 1 denier. Quand on arrive à une rangée de 12 boutons on les enlève tous et on les remplace par un seul bouton sur la ligne des sols ; chaque fois que l’on atteint 20 boutons sur cette dernière, on les remplace par un seul sur la ligne des livres, ainsi de suite. (Dans la pratique les valeurs des lignes tenaient compte des pièces de monnaie réellement en usage : 6 deniers, 15 sols etc). Bref, si en fin de compte on se retrouve avec 8 boutons sur la ligne supérieure, 15 sur celle au-dessous, et 6 sur la dernière, cela veut dire que le total de la somme est 8 livres, 15 sols et 6 deniers.

C’est, comme l’indique Gougenheim ; à ce genre de calcul que se livre précisément Argan, avec jetons et planchette, quand au tout début du Malade imaginaire, il fait le total de la note qu’il doit à son apothicaire. Les metteurs en scène modernes de Molière, ignorant l’usage historique et embarrassés par ce monologue de départ, tout à fait abscons s’il n’est pas replacé dans sa manipulation précise, font dire le texte à l’acteur au petit bonheur la chance, en tripotant par acquit de conscience quelques piécettes inutiles ou une plume d’oie hors de saison.

Donc, les jetons, de cuivre ou en argent, utilisés pour ces opérations n’avaient aucune valeur propre. Ils « ne prennent de valeur que par la place qu’ils occupent sur la table ». Montaigne dit d’un homme dont le crédit s’accroît ;  « Nous jugeons de lui, non selon sa valeur, mais à la mode des jetons, selon la prérogative de son rang ».

Ces jetons avaient « la dimension et l’aspect d’une pièce de monnaie… Le roi, les cours, les divers offices avaient des jetons particuliers portent l’effigie du souverain ou des allégories et ornés de devises latines ou françaises ; Les particuliers en trouvaient dans le commerce ». (Gougenheim).

Naturellement l’aspect réaliste de ces « fausses pièces » incitait les aigrefins à les faire passer auprès des gens simples pour monnaie courante, d’où l’expression faux, comme un jeton. Panurge use déjà du subterfuge lorsqu’il propose à une grande dame de Paris de « frotter son lart » avec elle ; « Après disner, Panurge l’alla veoir, portant en sa manche une grande bourse pleine de gettons ». Il offre d’acheter ses faveurs en lui promettant, si elle consent, un riche présent de pierreries : « Et ce disoit, faisant sonner ses gettons comme si ce feussent escus au soleil » (Pantagruel, XIV, 141).

Il faut ajoute que le raccourci de la locution, un faux jeton, n’a guère de sens, puisqu’ils l’étaient tous par définition.

issu du livre : « La puce à l’Oreille » aux éditions Stock 1978

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